Afrique du Sud

 

Circuit du 13 au 27 Janvier 2009

 

 

Dix petits diaporamas sont visibles, voir à la fin du récit...


Précisions importantes : Ce récit condensé ne comportera ni liens ni plans de villes, l’historique sera succinct, ceci afin de ne pas encombrer inutilement ce récit de voyage. Les personnes intéressées par ces renseignements les trouveront dans les rubriques concernées, rubriques beaucoup plus détaillées, repérables sur le site à partir du menu de gauche.


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         Mardi 13 Janvier

 

           Un peu plus de minuit... envol pour Johannesburg, avec 75 mns de retard, à cause d’une grève du personnel de piste d’Air-France. Encore 2 heures d’attente et c’est l’ envol pour le CAP où finalement nous arrivons à 17 heures (deux heures de retard) ce qui nous fera manquer la montée en téléphérique à Mountain Table, puisque les conditions météorologiques ne s’y prêteront plus, trop de vent.

         Axel, notre guide local, accueille le groupe composé seulement de 16 personnes, et nous présente Steven, le chauffeur.


 

     

          Mercredi 14 Janvier

     Sur le bord de la route menant de l’aéroport au centre ville du Cap, nous sommes impressionnés par ces « townships » bidonvilles où sont parqués des millions de Noirs, qui y vivent dans des conditions extrêmes.

 

   Nous entamons notre programme sans perdre de temps : un tour panoramique de la ville du Cap, (point N° 1) capitale législative. Ville bâtie en 1652 pour le compte de la Compagnie Néerlandaise des Indes Orientales, au pied de la Montagne de la Table, 3.8 millions d’habitants.

 

          Æ Le château de Bonne Espérance, forteresse militaire à la manière Vauban, la plus ancienne construction d’Afrique du Sud (1666-1679) Æ L’hôtel de ville (1905) façade néo-Renaissance, c’est de son balcon que Nelson Mandela fit son premier discours d’homme libéré.  

          Æ La cathédrale anglicane St-Georges, 20ème siècle, style néogothique, c’est ici que le 1er archevêque noir fut ordonné en 1986, un certain Desmond Tutu.   Æ La montée en téléphérique à la Table Mountain... Massif de 1000 m d’altitude et coiffée d’un sommet complètement plat. Effet particulièrement saisissant lorsqu’une nappe nuageuse vient se coller sur le sommet. Accès en téléphérique quand il n’y a pas de grand vent, ou par les sentiers de randonnée.    Æ Montée à Signal Hill, petite colline qui offre de nombreux points de vue sur Le Cap, la Table Mountain, l’Océan Atlantique et le futur stade de football prévu pour la Coupe du Monde de Football de 2010

 

  

 

   

          Æ Le quartier malais, appelé aussi « Bo-Kaap » où s’installèrent après l’abolition de l’esclavage, les descendants des esclaves et prisonniers politiques déportés du Sri Lanka, d’Indonésie et d’Inde. Les maisons sont presque toutes identiques, peintes de couleurs vives ou pastels. Le quartier est un site historique classé.

 

 

          Jeudi 15 Janvier 2009.

 

       Départ à 8 heures, pour la péninsule du Cap. (point N° 2) Il fait dans les 22°.

 

        plage de Camps Bay, banlieue riche du Cap. Les eaux ici sont froides, la vague est forte. Superbe paysage que la baie avec le revers de la Table Mountain et le massif montagneux des Douze Apôtres en toile de fond. Sur le parking, un commerçant propose des DVD à 20 €.

         Hout Bay, petite ville de pêcheurs, située aux creux d’une grande baie, au pied d’une belle masse rocheuse qui tombe à pic dans la mer : le Sentinel.

 

     

 

        C’est du port de Hout Bay que nous embarquons  pour * Duiker Island, où des centaines de phoques à fourrures du Cap se prélassent les uns sur les autres, ce sont surtout des mâles qui attendent l’âge reproductif, ils vivent de leur réserve de graisses.

 

       La colonie d'otaries

 

 

       Des musiciens nous offrent un petit peu de leur temps à la descente du bateau. Nous continuons sur l’Est de la péninsule. Au bord de la route, de nombreux protéas, la fleur emblème de l’Afrique du Sud, et arrivons à False Bay, appelée aussi « baie des requins » d’ailleurs, sur un parking en haut de la corniche, une jeune femme scrute les eaux.... un peu plus au sud, de Juillet à Novembre, des douzaines de baleines se regroupent pour la saison de reproduction.

 

          Simon’s town. Port où se réfugièrent les navires de la Cie Hollandaise des Indes, lasse d’essuyer les tempêtes de l’Atlantique. Cette cité est aujourd’hui connue pour son importante colonie de manchots du Cap qui s’ébattent par centaines. Menacés d’extinction à la fin du 20ème siècle, ils sont maintenant bien protégés. Une passerelle de bois permet d’ d’observer ces petits et sympathiques palmipèdes dans d’excellentes conditions.


 


           

 

        Miller’s Point. Déjeuner sous des parasols avec vue sur l’Océan au  « Black Merlin » restaurant où il n’est servi que du poisson pêché au cap.


         Cap de Bonne Espérance. Il se trouve, ainsi que le Cape Point à l’intérieur d’une réserve naturelle. Accès payant. Paysage faisant passer aux landes bretonnes, possibilité d’y rencontrer des petits animaux comme l’élan, le zèbre, le babouin, la tortue... Cap découvert par le portugais Bartolomeo Dias en Janvier 1488 qui le baptisera « Cap des Tempêtes » en raison des vents forts qui y sévissent, mais c’est le roi Jean II de Portugal qui lui donnera ce nom définitif, espérant à partir de ce lieu trouver une nouvelle route vers les Indes.

     Il n’est pas le point le plus méridional du continent africain, ce détail ! revient au Cap des Aiguilles, un peu plus à l’est. Site constitué d’une plage de galets, une longe pancarte de bois « Cape of Good Hope » authentifie la position géographique.


    Photo obligatoire ! et remise d’un certificat du passage....


    Rencontre avec une famille d’autruches, avec prudence on s’en approche, mais elles nous ignorent, traversent la route et vont faire trempette dans l’Océan. Un peu plus loin, un babouin malgré son apparence sympa, il faut s’en méfier, il n’hésitera pas à vous attaquer, si vous portez sur vous de la nourriture.

 


      

 

         Cape Point, distant de 1500 m au sud du Cap de Bonne Espérance,  un des sites réputés les plus « beaux au monde » paraît-il, c’est vrai que c’est superbe 

 
   Théoriquement, le brassage des eaux de l’Atlantique et de l’Océan Indien devrait se faire ici, mais les géographes et hydrauliciens ont décidé que ce heurt des deux océans avait lieu à 200 kms à l’Est. Le site est accessible par funiculaire, mais aussi par un sentier escarpé qui offre une vue plongeante sur le superbe éperon rocheux situé en contrebas.

 

    Le phare que nous voyons actuellement ne fonctionne plus, il ne fut jamais efficace à cause d’un brouillard qui l’enveloppait souvent.



 

  

 

             Visite d’une ferme-élevage d’autruche. Une femelle pond 1 œuf tous les 3 à 4 jours. Il faut qu’elle en ait pondu 6 pour arriver à avoir un œuf fécond et de bonne taille, cet œuf sera mis ensuite en chambre d’incubation pendant 42 jours, à l’éclosion l’éleveur cassera la coquille avec un marteau. Ces coquilles sont extrêmement résistances, supportent le poids d’un homme, même de forte corpulence..... Un œuf correspond à 24 œufs de poule environ. Une femelle peut pondre jusqu’à l’âge de 45 ans. 

    Un serpent en plastique est coincé dans les traverses d’un hangar, pour effrayer les babouins, qui arrivent, malgré les portes fermées, à pénétrer, et volent la nourriture.

    Visite des hangars où des bébés et jeunes autruches sont classés selon leur âge. Retour par le magasin de vente où toutes sortes de produits dérivés de l’autruche  sont vendus, sacs à mains, portefeuilles, plumeaux, oeufs montés en lampe, œufs décorés en mappemonde sur socle de bronze

 


         Retour au Cap Æ Victoria & Alfred Waterfront, quartier très touristique. La réhabilitation des vieux docks a fait du Waterfront une zone de loisirs, avec hôtels luxueux, restaurants, boutiques de souvenirs et de produits de luxe, un aquarium, un immense centre commercial. Achat dans ce centre d’un adaptateur électrique spécifique à l’Afrique du Sud, les adaptateurs universels vendus en France ne correspondant pas, ainsi que change de nos euros, au cours de 10 rands = 0.82€. Attention, ne pas présenter la photocopie de votre passeport, ce n’est pas accepté.

 

        Il fait nuit lorsque nous regagnons l’hôtel, les artères principales sont encore décorées des illuminations de Noël.

 


Vendredi 16 Janvier 2009.  


       Départ à 9 heures, le soleil est au rendez-vous. L’itinéraire de la journée passe par une région de vignobles. Dans la banlieue Est du Cap, de nombreux quartiers résidentiels privés, c’est le paradis des golfeurs de luxe,des vrais villes closes avec maison individuelle, restaurants, banques, magasins. Un peu avant Paarl, la prison Victor Vester, où fut transféré Nelson Mandela les 14 derniers mois de sa captivité de Décembre 1988 à Février 1990.

 

       Les paysages sont maintenant somptueux, les massifs montagneux sont toujours recouverts de cette nappe de nuage, les vallées sont verdoyantes, les vignes étagées sur les versants très ensoleillés, d’où la qualité des vins produits.

 

           Æ Franschhoek. Petite ville à 60 kms Est du Cap, nichée au creux d’une superbe vallée. (Point n° 3)

    C’est ici que le commandeur du Cap va offrir des concessions à des pionniers hollandais, vite rejoints par deux cents huguenots français exilés de France après la révocation de l’édit de Nantes, ces concessions sont dans une vallée verdoyante, riche de terre en alluvions. Le savoir-faire des français et le climat parfaitement adapté permirent l’essor de la viticulture, c’est ainsi que Franschhoek  (le coin des Français) devient leur terre d’accueil.  Cette activité est toujours très importante dans la région, et a permis, ensuite... la construction des belles demeures qui contribuent beaucoup au charme de la région.

 

    Plusieurs lieux rappellent la présence historique des Huguenots. Bon nombre de fermes portent toujours leurs noms d’origine, comme La Provence, Laborie, Bourgogne, De Villiers, Joubert.....

 

      Æ Huguenot Mémorial Museum. Musée inauguré en 1967, qui trace l’histoire et la généalogie des familles huguenotes du Cap. L’exposition comprend des maquettes de bateaux, des bibles anciennes, dont celle que Pierre Jaubert, tout jeune agriculteur vivant à la Motte d’Aigues en Provence cacha dans un pain, des beaux meubles du 18ème siècle, des lettres, des actes de propriété, une copie de l’édit de Nantes, la liste des familles...

 

    Æ A coté, le Huguenot Monument, inauguré en 1948, superbe monument simple et gracieux au milieu d’un immense parc de verdure, il commémore l’arrivée des colons français.

La Femme, debout sur le globe, a les pieds sur la France, tenant une Bible à la main droite et une chaîne brisée à la main gauche, elle symbolise la liberté de conscience et de religion. Les trois arches symbolisent la Sainte Trinité. Le bassin et la colonnade en arrière-plan symbolisent la tranquillité et la paix spirituelle après la lutte.

 



      

 

    Dans le village, les restaurants sont baptisés « le Quartier Français » ou «  La Petite Ferme »  les propriétaires y présentent la carte de l’art de vivre français. Le « Quartier français » fut d’ailleurs classé en 2008 dans la liste des 50 meilleures tables de la planète.

         Une promenade à pied le long de Road Huguenot, nous permettra de longer quelques maisons au style bien français.

 

     

 

 

      Voici une bien jolie église blanche : l’Eglise Réformée Hollandaise, construite en 1846, elle présente la forme d’une croix grecque avec une simple façade néo-gothique, restaurée en 1968, elle est un Monument National depuis le 24 Novembre 1972.

 

           Stellenbosch. Région de vignobles. Aujourd’hui, dans cette région, 91 domaines, 66 coopératives et plus de 100 caves font vivre près de 300 000 personnes.

 

         Visite du domaine de Margenhof et dégustation : propriété de la famille française Hucho-Cointreau, cette exploitation viticole se compose de 212 hectares dont 74 hectares sont des vignes. Fondée en  1962, elle produit 300 000 bouteilles par an.

 

         Déjeuner sous une belle tonnelle fleurie, par une température de 29°.

 


       

      

        Æ Stellenbosch, (point N° 3bis) ville réputée pour ses édifices de style Cape-Dutch. Visite panoramique en bus, puis découverte rapide du cœur è Village Museum, è la Moederkerch Church (Eglise Mère, en afrikaans) église réformée hollandaise d’architecture néo-gothique, l’emblème historique de la ville. è une femme qui file devant sa maison è un marché africain

 

            

 

         è l’église rhénane qui a l’origine servait d’école pour les enfants d’esclaves et de métis è l’Office de Tourisme, belle maison recouverte d’un toit de chaume.

 

        

  

 

         Retour au Cap. Passage devant la très importante distillerie Brandy, ainsi que devant plusieurs grands domaines où vivent antilopes, bœufs, zèbres, autruches,  parfois des léopards, ainsi que des koudous (grandes antilopes).

 

         A l’entrée la ville : Groote Schuur : l’hôpital où le professeur Christian Barnard et son équipe,  réalisèrent la première transplantation cardiaque humaine, en 1967.

 

         Avant le dîner, nous disposons d’1h30, nous en profiterons pour faire un peu de tourisme individuel, l’hôtel étant situé en plein cœur de la ville. Nous explorons ainsi « The Garden’s Company’s »

 

    Avant l’entrée, un beau bâtiment : è The Slave Lodge, c’est l’un des plus anciens bâtiments de Cape Town (1679) il servait pour loger les esclaves de la Compagnie Hollandaise des Indes, aujourd’hui c’est le musée d’histoire de la culture égyptienne.

 

 

 

        è Garden Company’s : celui-ci était un ancien potager créé en 1625 pour fournir des produits frais aux navires franchissant le cap de Bonne-Espérance sur la route des Indes. Aujourd’hui c’est un grand jardin public et botanique avec des petits plans d’eau, des fontaines, des pelouses, des bancs ombragés, de jolies vues sur la Mountain Table.

          En fin de journée, il fait bon s’y promener, l’air y est rafraîchissant.

 

 

 

 

 

  

 

 

         La Government Avenue qui traverse ce jardin dans toute sa longueur longe :


          è le coté de la cathédrale St George’s

          è les maisons du Parlement (imposant bâtiment à colonnes, érigé en 1884, aujourd’hui siège officiel du gouvernement sud-africain)

          è on y rencontre des animaux sympas, tels ces petits écureuils qui viennent manger dans votre main, ou ces splendides oiseaux exotiques.

          è la statue de Cecil John Rhodes, homme d'affaires ambitieux, 1er ministre de la colonie du Cap en 1890.

 

 

 

 

      

 

 

         è  le mémorial Delville Wood, consacré à la mémoire des 3000 soldats sud-africains tombés en France durant la Grande Guerre

         è la plus ancienne synagogue d’Afrique du Sud, aux tours reconnaissables.

 

         19 heures, nous sommes de retour à l’hôtel.

         Après dîner, il faudra boucler les valises, car demain nous nous envolerons pour Durban, situé à 1500 kms environ à l’Est du Cap.

         Au lit de bonne heure, car le réveil sera plus que matinal, le départ étant prévu à 6h45.

 

 

                    Samedi 17 Janvier 2009.  

 

             Départ de l’hôtel pour l’aéroport à 6h45. Moins de deux heures plus tard, atterrissage à Durban, où nous faisons la connaissance de Béatrice, jeune femme française qui sera notre guide pendant les sept jours à venir.

  Visite panoramique de Durban, (point N° 4) ville bordée par l’Océan Indien, découverte par Vasco de Gama, un jour de Noël 1497. Une grande communauté indienne y réside, ouvriers venus pour travailler sur les innombrables champs de canne à sucre. è Le Waterfront (Golden Mile) promenade longeant la mer sur plusieurs kilomètres, bordée d’hôtels, de restaurants.

 

       

 

          Sur le sable, de jolies sculptures représentant des animaux, ainsi que les têtes de « Big Fives »

 

Plage de Durban,,jolies sculptures de sable   

 

             Ce rivage est  aussi le domaine des requins, à 500 m de la côte sont placés des filets anti-requins, gérés et entretenus par une société basée à Durban. è L'horloge Da Gama, offert par le gouvernement portugais, pour commémorer les 400 ans de la découverte du Natal par le célèbre navigateur portugais. è La statue de Dick King sur sa monture Somerset, commerçant anglais qui avec sa bravoure sauva la ville alors assiégée par les Boers.

 

   

 

        

 

 

         è le quartier indien è la superbe mosquée Jumma, l’une des plus grandes mosquées de l’hémisphère Sud

 

             

 

      Prochaine étape : Shakaland (point N° 5) village zoulou reconstitué. Pendant le trajet, Béatrice nous racontera l’histoire captivante des Zoulous, et nous apprendra quelques mots de politesse « Sawubona »  « Unjani ? » Bonjour, Comment ça va ?   Peine perdue, puisqu’à peine descendus du car, les villageois viennent à notre rencontre et nous gratifient d’un « Bonjour, comment ça va ? » !....

 

 

       Ce peuple représente l'une des communautés ethniques noires les plus importantes d'Afrique du Sud. Shakaland est un authentique village zoulou reconstitué en 1984 pour les besoins d’un téléfilm sud-africain « Shaka-Zulu » consacrée à Chaka, premier roi des Zoulous. On peut y déjeuner, y passer la nuit, un hôtel typique ayant été construit à coté du village, visiter celui-ci, assister à une démonstration de leur technique de combat, et goûter de leur bière fabriquée artisanalement, tout un programme 

 

      

 

         Après déjeuner, un jeune homme du village, qui n’arrêtera pas de se marrer.... va nous guider à travers les diverses étapes de la vie quotidienne des villageois.

 

       

 

         Un brin d’histoire :  Les Zoulous eurent au tout début du 19ème siècle un chef nommé « Chaka » Doué d’une force physique et d’une endurance prodigieuse, il excelle au combat et devient rapidement un guerrier remarquable, mais il était aussi un chef tyrannique, obligeant les jeunes à s’enrôler dans des régiments spéciaux et  n’hésitant pas à faire exécuter plus de 7000 personnes à la mort de sa mère. Bon guerrier et fin stratège, c’est lui qui remplacera la lance par l’assegaï, une courte sagaie permettant un assaut corps à corps. De part sa soif de conquête, il fut parfois appelé le « Napoléon noir » ses batailles furent sanglantes.

         Il mourra probablement poignardé par ses deux demi-frères, à la suite d’un complot.

         Les Blancs contre lesquels il s’est beaucoup battu le considéraient comme un tyran barbare.

         Pour les Zoulous, il est un personnage semi-légendaire, un fabuleux guerrier auquel on a toute fierté.

 

 

Visite du village è Présentation audiovisuelle sur la vie de Chaka le Zoulou  è présentation d’une maquette du village, avec les huttes du chef, de sa mère, de ses différentes femmes, des filles à gauche, des garçons à droite, le bétail pour la nuit est au milieu du kraal, bétail qui compte beaucoup pour un zoulou, car l’homme doit offrir 11 vaches comme dot à sa future femme.  è la maison du devin, chez le peuple zoulou, on lui accorde une importance capitale è la maison de la grand’mère, immense hutte è

         Une jeune femme, le visage recouvert de terre rouge pour se protéger des rayons du soleil, tresse des passoires avec des herbes séchées, passoires qui serviront à filtrer la bière, elle peut aussi s’adonner à la vannerie. è Le chef Malinga nous mime l’art de la guerre et comment les Zoulous combattaient leurs adversaires avec la nouvelle assegaï.   è Deux jeunes garçons tannent des peaux, elles serviront à recouvrir les boucliers.

 

 


     

 

 

 

è Une femme mariée nous démontre comment elle prépare la bière avec du sorgho, qui après fermentation, est filtrée dans de longues passoires en herbes tressées. è Les huttes sont recouvertes d’herbes tressées sur une armature de branchages.


         è Quatre jeunes filles démontrent comment elles portent de l’eau, la cruche sur la tête.


         è Ici, c’est une jeune femme qui écrase du maïs et pour finir, on nous fait asseoir sur des troncs d’arbre, les hommes à droite, les femmes à gauche ..... et è le Chef, assisté de sa femme nous propose sa bière, il sera le premier à goûter, geste symbolique.... ou pour prouver que son breuvage est consommable  ....


         L’artisanat est très présent, avec la confection de vanneries, de colliers de graines séchées, avec parfois des perles de verre.

 


   

 

        Notre hôtel : Le « Protea Hotel Hluhluwe & Safaris » Ses murs sont joliment carrelés avec des dessins représentant quelques uns des grand animaux de la savane.

Après dîner, la soirée se terminera par un spectacle de danses traditionnelles zoulous.  Mauvaise surprise, au moment d’aller se coucher, on est derrière les portes de l’hôtel, consternés   car il pleut des cordes, un peu inquiétant pour le safari du lendemain

 

    

 

 

          Dimanche 18 Janvier 2009.  

 

          E Départ à 5h45 pour un safari dans la réserve animalière de Hluhluwe, (point N° 6) nous embarquons à 8 dans un 4/4 ouvert, non sans avoir enfilé auparavant, un grand imperméable, quoiqu’il ne pleut plus !.La température est déjà douce à cette heure très matinale, peut-être dans les 18° Hluhluwe est le plus vieux parc d’Afrique du Sud, il couvre 96 000 ha. Vastes paysages de collines couvertes de savanes africaines, on peut espérer observer une grande variété d’animaux. Y sont dénombrés 86 espèces de mammifères (lions, guépards, éléphants, rhinocéros, buffles, phacochères, hippopotames, crocodiles du Nil, hyènes, chacals, antilopes, koudous, gnous, impalas, singes, babouins .....) et 360 d’oiseaux. C’est un secteur humide, marécageux, propice à la malaria, les touristes ont intérêt à prendre les précautions nécessaires avant le départ de France.

 

         Le grand espoir ..... pour tout visiteur d’une réserve est d’apercevoir les « Big Fives » : l’éléphant, le rhinocéros, le lion, le léopard et le buffle.  Cette appellation a pour origine le jargon des chasseurs, qui désignaient ainsi les animaux d’Afrique dont les trophées étaient les plus recherchés.

         Nous y verrons des pintades, deux hyènes venant à notre rencontre, sur la crête des collines des troupeaux de buffles,  au loin un troupeau de rhinocéros, des zèbres......

 

        

 

         Tout près de la route,  un majestueux buffle qui très photogénique a pris à plusieurs reprises la pose....La promenade se terminera avec une famille de phacochères.

 

      

 

 

 

         8h30. Nous venons de passer 2h30 dans cette réserve, finalement avons vu peu d’animaux, et le plus souvent de loin  ... il est évident que de passer le double ou le triple de temps aurait probablement permis d’en voir plus, espérons que ce sera le cas quelques jours plus tard dans le parc Kruger. Retour à l’hôtel où un petit déjeuner calme nos estomacs et c’est le départ pour le royaume indépendant du Swaziland.

 

    

         

Découverte du Swaziland (point N° 7)

 

11h30. Passage de la frontière. Le Swaziland est une enclave au milieu de l’Afrique du Sud, pays réputé hélas ! pour son taux d’habitants contaminés par le virus du sida, le plus important du monde, l’espérance de vie n’y est même pas de 40 ans.

  ¯ Déjeuner au « Nisela Safari » après celui-ci, nous sommes invités à aller assister aux repas d’un crocodile et de deux lions, impressionnant lorsque le crocodile ouvre la gueule pour croquer son énorme morceau de viande, et que le lion attrapera sa demi antilope dans le camion d’un seul coup de gueule...

 

          

 

         L'habitat traditionnel  de la campagne swazi est la hutte au toit de chaume, pas riche du tout !

         Mais qu’est-ce donc que ce petit royaume dont je l’avoue, je n’avais jamais entendu parlé auparavant   voici très condensée ... son histoire insolite.

 

       Pays de 17000 km² pour 1.1million d’habitants. Indépendant depuis 1968 après avoir été sous protectorat anglais. Le roi actuel fut nommé en 1986 à l’âge de 18 ans, il se proclama « Ngwenyama » (le Lion) et nomma la reine mère « Ndlovukazi (lady Éléphant). Il fut choisi, selon des critères assez précises, parmi les quelques 200, 300 enfants ou plus ...... de feu son père ! il y a fort à parier que cette succession ne se fit pas sans heurts, les nombreuses épouses royales convoitant la régence.

      Chaque année, au palais de la reine-mère est organisée la « danse des roseaux » cérémonie durant laquelle le roi peut choisir une nouvelle épouse. En 2008, elles furent ainsi 50 000 a danser, les seins nus, devant lui.

 

      Ce roi, polygame, a aujourd’hui 14 épouses et 24 enfants, les épouses portent le titre de « mères de la Nation » parmi celles-ci, une fut kidnappée en 2002, mais le roi ne fut jamais condamné par les tribunaux, malgré les poursuites engagées par la mère. Les deux dernières fiancées avaient 16 et 17 ans au moment de leur mariage.

 

     C’est un souverain autoritaire, la monarchie y est absolue, les partis politiques sont interdits, la liberté d’expression y est très restreinte, il est strictement interdit aux journalistes de critiquer le roi, il arrive que le gouvernement interdise la publication de certains journaux. Une partie des membres du gouvernement et du parlement sont soigneusement choisis parmi la famille du roi.

 

           Le Swaziland est principalement rural et fait partie des pays les plus pauvres du monde, les dépenses du royaume sont alors fortement critiquées hors frontière, comme ce projet en 2002 d’acheter un jet privé de 36 millions d’euros, projet contré par le Parlement swazi. Mais ce roi n’en fait qu’à sa tête : pour les célébrations fastueuses de son 40ème anniversaire, couplé avec celui de l’indépendance (fin 2008) 41 BMW ont été livrées au palais, tandis que 8 des épouses royales, accompagnées d’enfants, du personnel et de gardes du corps, faisaient leur shopping à Dubaï.... Il vient de décider la construction de neuf nouveaux palais afin d’héberger ses épouses, le gouvernement a donc, sur son ordre, débloqué un crédit de 11,5 millions d’euros pour la Maison royale. Les Swazi, eux, attendront des jours meilleurs .... dans le même temps les Nations Unies rapportaient que le pays avait besoin de 16 millions d’euros en urgence pour assurer la survie d’une partie de la population menacée par la famine, après deux années de sécheresse. 300 000 d’entre eux sont dépendants de l’aide alimentaire internationale...

 

         L’école est payante, d’où une fréquentation scolaire en dents de scie.

         C’est l’histoire du pauvre peuple du Swaziland, gouverné par un roi despote qui ne se préoccupe nullement de l’intérêt de ses sujets, trop attaché aux traditions, surtout celles qui servent ses intérêts personnels et ceux de sa famille, et qui fait bien souvent l’objet de critiques et de faits divers notoires

 

         La progression vers le Nord du pays traverse d’abord des régions de basse altitude, ou la canne à sucre est beaucoup cultivée, puis en gagnant en altitude, les paysages sont somptueux, c’est le domaine de la culture du maïs, des patates douces, des champs de coton et d’ananas.

 

Malkerns. Visite d’une fabrication artisanale de bougies.  L’artiste forme ses bougies d’un bloc de cire blanche, ramollie, sur lequel il a plaqué un ou plusieurs disques d’une cire dure spéciale et colorée selon le résultat qu’il désire obtenir, ce disque dur de placage constituera la coque extérieure de la bougie et ne fondra pas, la bougie allumée. Puis entre ses mains expertes, le bloc de cire, pétri, devient en quelques minutes, un éléphant, une girafe, un rhinocéros .... ou plus simplement un cube, une bougie, un bol... , chaque modèle est moulé avec une grande attention au détail, ils représentent les couleurs des animaux de l’Afrique. Visite intéressante  A l’extérieur un magasin de coussins, sacs.... ainsi que quelques commerçants ambulants qui proposent des objets en bois sculpté et des colliers de graines.

 

      

 

 

                   Nous arrivons dans une jolie vallée, la « Happy Valley » (la vallée du ciel)

 

L’hôtel, le « Mantenga Lodge » est situé à 800m d’altitude, dans la vallée d’Ezulwini, au pied du légendaire «  Rock Execution » Pourquoi ce nom ? parce qu’ autrefois, les coupables étaient jetés depuis les hauteurs de ce rocher...superbe hôtel complètement enfoui dans la nature.

 Il comporte quelques petits chalets en bois construits sur des échasses avec balcon donnant au-dessus de la vallée. Le dîner sera accompagné du chant des grenouilles, elles sont si nombreuses qu’elles couvrent presque nos voix.....à souhaiter qu’elles se taisent une fois que nous aurons quitté les lieux !

 

 

         

          Lundi 19 Janvier 2009

 

De bonne heure, je me promène à travers les jardins de ce magnifique hôtel, promenade que je partage à cette heure matinale avec les petits singes (des grivets)  qui sont nullement dérangés par ma seule présence. Magnifique paysage de carte postale que ce pic transperçant les nuages, parmi une végétation abondante et colorée.

 

       

 

   Swaziland, paysage depuis l'hôtel Mantenga

 

 

Départ à 8h30. A voir sur le bord de la route, ces espèces de cabanes recouvertes de tôles rouillées ! on a du mal à imaginer qu’à l’intérieur, vit une cinquantaine de petits commerçants.

 Ils présentent tout un arsenal d’objets d’art africain, bois sculpté, tableaux fait avec des feuilles de bananier, colliers, tee-shirts....ils tentent de nous intéresser à coup de « C’est joli...et c’est pas cher... »

 

 Les statuettes en « pierre à savon » sont jolies, je ne résisterais pas à la tentation d’en ramener une représentant une maman hippopotame et ses deux petits ...   baignant dans un lac, le tout à l’ombre d’un arbuste (un bonzaï qu’il m’a dit !.. j’t’en fiche...) qui lui n’aura pas résisté au  voyage... 800 grammes de plus dans la valise ....

 

 

   

 

 

 

¯ La pierre à savon est un minéral très tendre, relativement façonnable à l’aide d’outils simples. Elle est sculptée à l’aide d’une machette, puis d’un couteau, le produit fini est ensuite poli dans de l’eau, à l’aide de papier de verre puis laissé couleur naturelle, passé au cirage, ou encore peint.

 

 

 Nous aurons l’occasion de voir des ouvriers en train de fabriquer ces statuettes en pierre à savon, un peu plus loin au sommet d’un col. Les familles qui vivent de cet art, habitent dans des petites huttes rondes en terre et pierre avec un toit en feuilles de bananier.

 

 

 

    

 

          u Le village de Ngwenya  abrite une célèbre industrie de verre, cette usine  utilise pour sa production uniquement que du verre recyclé.. Le verre provient des bouteilles recueillies partout dans le royaume qui est payé au kilo.

         Depuis une terrasse surplombant les ateliers, nous pouvons voir les souffleurs de verre au travail, il y fait une chaleur intenable. Interdiction de prendre des photos.

 

 

         Le paysage est maintenant montagneux, (1200 m à 1500m) avec des forêts de mimosas, de pins et d’eucalyptus. Le passage de la frontière se fera dans le petit village de Matsamo.

 

           ¯ Déjeuner dans un village culturel swazi traditionnel.

         Les jeunes filles nous remettent autour du cou un collier de graines ainsi qu’un pot à bière, l’occasion de la photo souvenir.

         Le centre (village + troupe de danseurs et musiciens) fournit des revenus à 100 personnes

       Assis à l’ombre sur des troncs d’arbre, nous assistons par le groupe Matsamo, à 30 mns de chants et danses (a capella) style musical qui  a été rendu célèbre par la chanson « The Lion sleeps tonight » chanson populaire africaine composée en 1939. Pur moment de bonheur

       Le groupe Matsamo a été formé en 2001, il rassemble des jeunes qui font revivre la musique, le chant et la danse de tradition sud-africaine, afin de préserver leur héritage. Le spectacle est généralement constitué d’environ 40 membres, il consiste  en une variété de danses exécutées par des femmes mariées, des jeunes filles, et des hommes qui réalisent de véritables prouesses acrobatiques, puis des chansons folkloriques, avec d’authentiques instruments africains. A la fin du spectacle, le public est invité à participer.

    

    Depuis le milieu de 2003, le groupe « Matsamo Folk music and Dance » se produit lors d’évènements nationaux et internationaux. En 2007, ils ont participé au Festival International de Confolens (16)

Ci-dessous, deux vidéos d’à peine une minute chacune, présentant un petit échantillon de leurs chants et danses :

       

    De retour en Afrique du Sud, nous pénétrons dans la Mpumalanga, province située dans la partie est du Transvaal, son nom signifie « lieu où se lève le soleil » le paysage est joli avec une succession de massifs granitiques rosés.

     u L’hôtel Numbi est situé à Hazyview, en plein cœur d’une région très prisée des touristes, avec le parc Kruger, le canyon de la Blyde River, ainsi que Pilgrim’s Rest, ancienne ville des chercheurs d’or.

         Ce sont sur ces mots que se termine la 1ère partie de ce voyage en Afrique du Sud, j’espère que notre périple vous aura plu et c'est tout naturellement que nous vous invitons à nous accompagner dans ce 2ème volet à la découverte, entres autres …… du célèbre parc Kruger, d'un village Ndebele, de Prétoria et des fabuleuses chutes Victoria.

Suite, deuxième partie du reportage â