ð Mercredi 21 Janvier 2009. (suite)  (Point N° 10 carte itinéraire)  

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                Après le déjeuner pris au « Royal Hôtel » de Pilgrim’s Rest, nous prenons la direction du canyon de la rivière Blyde. Ce canyon, situé dans la partie Nord de la chaîne de montagne des Drakensberg, fait 26 kms de long et 800 m de profondeur, c’est le site touristique le plus important du Transvaal, après le parc Kruger. Troisième plus grand canyon du monde, il est la quatrième attraction touristique du pays, drainant près d’1 million de visiteurs par an.

La route empruntée est bordée de jolis lilas des Indes.

 

 

            Les « Bourke’s Luck Potholes » (point A) site situé au confluent de la Blyde (fleuve de la joie) et de la Treur (fleuve de la douleur) baptisés du nom d’un chercheur d’or Tom Bourke. Impressionnantes et spectaculaires marmites de géants creusées au cours de millions d’années par les galets entraînés par les tourbillons, phénomène géologique remarquable, sculptures cylindriques de roches striées ou patinées, parfois couvertes de lichens, un festival de tons orange, blanc et jaune.




          Pourquoi fleuve de la joie et fleuve de la douleur   ces noms furent donnés par les femmes des pionniers voortrekkers qui attendaient leurs maris, ne les voyant pas revenir et les croyant morts, elles baptisèrent « Treur Rivier » la rivière au bord de laquelle leur campement était dressé. Néanmoins, elle partirent à leur recherche, et c’est au bord d’une autre rivière qu’elles les retrouvèrent, certes perdus mais bel et bien en vie, cette rivière fut baptisée « Blyde River »

 

   

 

 

 


        Du parking, un sentier agréable descend en quelques centaines de mètres à proximité de ces marmites de géants, sentier qui dispense de nombreux et beaux points de vue. Pour découvrir ce site, vous suivez un circuit aménagé avec trois passerelles qui enjambent les deux rivières, celles-ci coulent plus bas, beaucoup plus bas...
         Sur le parking, un petit marché africain, j’y achèterai un chapeau « made in Africa » car le soleil tape fort....

 

 


   

 

 

Les falaises de grès rose         Nous continuons à remonter la 532, route panoramique longeant ce canyon, magnifiques falaises de grès rouge, et arrivons au belvédère de la gorge de la Blyde. (point B) Les guides touristiques préconisent de choisir pour la visite du canyon, un jour de temps clair ! ça aurait dû le faire car  nous venons de quitter les Bourke’s Luck Potholes sous un grand soleil !.... mais là, patatrac....

 

         Ce belvédère normalement ! offre une des meilleures vues sur la gorge, vue plongeante à plus de 700 m sur le fleuve, les falaises, les plateaux, les pentes couvertes de broussailles et la forêt subtropicale luxuriante. Hors là c’est un rideau gris impénétrable .... on n’y voit pas à plus de 10 mètres ... la température a chuté, on supporte les Kways.

         Grosse, très grosse déception  ! Béatrice tente de nous expliquer ce que nous aurions pu et dû...voir, quand, miracle ! en trois secondes, la couche nuageuse se désépaissit légèrement .... pas l’idéal, mais mieux que rien... vite on filme, on photographie pendant cette trêve qui ne va durer que le temps de le dire...  (la seconde photo est squattée, pour faire voir ce qu’on a loupé !..)

 

           

           

         Nous longeons la falaise, assez près du bord sur plusieurs centaines de mètres et arrivons à un second belvédère, le paysage est différent, mais là encore la brume gâche notre plaisir, dommage   car ce site est très certainement superbe. Ci-après, phrase copiée sur un site promouvant cet endroit «  Cette vue est plus fiable pendant les mois secs d’hiver, aux autres périodes, le spectacle est souvent altéré, puisque l’escarpement est une barrière pour les nuages venant de l’est » ben voilà ! mais fallait nous le dire avant !....

 

             

 

          Plus on avance dans l’après-midi, plus la couche s’épaissit, il est alors tout à fait inutile d’aller au belvédère des « Three Rondavels » trois crêtes colossales faites de quartzite et de schiste, rondawel voulant dire hutte en afrikaans, hutte dont le toit est recouvert de chaume. (là encore, la seconde photo faisant voir le site par temps clair !..)

 

       

 

 

 

          Peu avant Graskop, un petit détour par le « God Windows » autre belvédère, pas mieux, voir même pire ! pas étonnant qu’une jeune bushmen pensant avoir atteint le bout du monde, à cause de cette barrière nuageuse, lança une bouteille de coca-cola pour s’en débarrasser à tout jamais, Non, non.. je ne radote pas... c’est de cet endroit que fut tournée la scène à l'origine du film «  Les dieux sont tombés sur la tête » en 1980.

 

 



                 Retour au Graskop Hôtel. Alors que jusqu’ici le verre de bienvenue était un jus de fruits bien frais, ce soir nous est proposées toutes sortes d’alcool, dont l’Amarula, liqueur sud-africaine, faite avec le fruit de l’arbre de Marula, appelé localement l’arbre de l’éléphant.

 

         L’hôtel est très original, le hall de réception est abondamment décoré avec des objets et tableaux d’art sud-africain. Chaque chambre montre le travail d’un artiste sud-africain, pour nous ça sera celui de Debbie Cloete, nous dormirons dans du rose bonbon, une vraie chambre de Barbie....

 

         Petite anecdote qui prête à sourire quoique !...   au dîner nous est servi en dessert, deux boules de glaces avec pour présentation une sorte de radis posé sur une feuille de menthe, bizarre, bizarre !... Lucette ne s’est pas posé de questions, elle a croqué à pleines dents le radis... qui s’est révélé être du ....piment ! son palais buccal s’en est souvenu toute la soirée.

 

         Demain, visite d’un village Ndebele, de la mine de diamand Cullinan, de Prétoria et du quartier Soweto è

 

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