Circuit du 11 Juin au 5 Juillet 2007

 

Suite et fin..

 

       

                ð Lundi 25 Juin 2007 : 22 kms séparent Split de Trogir (point N° 19) Nous y arrivons vers  9h30. A l’entrée de la ville un panneau indique un parking spécial camping-car, quelle aubaine !.. nous le trouvons, il est sur le bord de l’eau, à proximité du centre, de quoi mettre une trentaine de véhicules, impeccable, oui mais !!! un grillage en ferme l’entrée...décidément la vie est dure pour le camping-cariste...  Finalement nous utiliserons le parking principal, très grand, à 7 kunas l’heure pour les voitures mais à ... 2O kunas l’heure  pour les C.C. (environ 2,80€) Nous tempêtons ...   on est pris pour des distributeurs de kunas ….. à ce rythme là, nos liquidités vont fondre comme neige au soleil.   Dommage, cette si jolie ville inscrite au patrimoine de l’UNESCO  depuis 1997 aurait mérité mieux que la visite chronométrée que nous lui ferons, petite précision cependant : chronométrage n’est pas synonyme de bâclage, preuve en est avec le récit suivant, mais à ce tarif inutile pour trois ou quatre  minutes d’entamer une heure supplémentaire...d’autant qu’on aligne les villes les unes après les autres !

 

     Tragurion (l’île aux boucs) fut fondée  au lllème siècle avant J.C.par des Grecs. Pendant la période des rois croates, elle fut considérée comme une cité autonome et libre, jouissant de nombreux privilèges. Sous l’empire romain la ville devint un port actif. Au fil du temps, suivit une domination vénitienne,  autrichienne, un intermède Napoléonien, puis l’intégration au sein du Royaume de la Yougoslavie, la ville fut occupée par l’Italie pendant la 2nde guerre mondiale. Depuis 1991 elle est devenue croate.

 

   Trogir est bâtie sur une petite île. Son centre historique remonte à la période hellénistique et comporte une dizaine d’églises romanes et de nombreux édifices Renaissance et baroques de la période vénitienne.

 

   Une passerelle pour piétons nous permet, après avoir traversé l’agréable  parc Sataliste d’accéder à la cité médiévale. Du haut de cette passerelle, un beau panorama : sur notre droite un bastion impeccablement restauré, et au fond : la cité avec ses clochers,  ses toits rouges et sa montagne qui ferme le décor, joli kaléidoscope de couleurs.

 

 

    Promenade guidée à travers Trogir : è la typique ruelle Bl. Augustina Kažotica  bordée de boutiques de souvenirs  è la Riva et ses beaux palais  è l’église St Dominique (15ème gothique) è la forteresse Kamerlengo située au bout d’une belle allée plantée de palmiers, ce quadrilatère du 15ème bâti pour conserver l’or des vénitiens a conservé ses remparts en parfait état.

 

     

 

          Après cette promenade de long du port de plaisance nous retournons sur nos pas et nous enfonçons dans le dédale des ruelles médiévales è le Monastère bénédictin St Nicolas, toujours en activité, détail intéressant : ses fenêtres sont sculptées en moucharabieh è la chapelle Ste Barbara.

          Nous arrivons au bijou de cette cité : è la place Ivana Pavla ll entourée de è L’hôtel de ville, ancien palais des gouverneurs è la cathédrale St Laurent (13ème)  qui possède un portail, encadré par deux lions agressifs, symbole de Venise triomphante, sur lesquels reposent Adam et Eve, grandeur nature, nus comme au jardin d’Eden, véritable chef-d’œuvre de l’art roman.  è le vieux palais Ĉipiko, style gothique vénitien  surmontée d’un petit beffroi è une élégante loggia de 1471 qui servait de tribunal en plein air, de prison provisoire et de salle de spectacles, comme dans les villes italiennnes de la Renaissance è la tour de l’horloge avec la statue de St Sébastien, tour de la peste è la porte de la terre ferme avec la statue protectrice de l’évêque Jean de Trogir  

 

   

 

       2 heures sont nécessaires pour la visite de ce petit îlot. Il est midi, nous quittons cet onéreux parking pour Sibenik distant de 60 kms, espérant trouver un emplacement pour déjeuner. Hélas ! cette côte est très touristique, le moindre bout de terrain est privé, occupé par les campings ou les hôtels. Nous finissons par trouver un espace de terre non entretenu à coté de poubelles, damnation !   à peine la table est elle mise (dans le CC !)  que voila 2 hommes, à l’allure décidée, les yeux cachés derrière leurs lunettes de soleil, qui nous somment de déguerpir, ou alors de payer à la réception du camping un emplacement ......... Hé oui ! il y avait un camping dont l’entrée était à environ 150 m en contrebas ! ils veulent nos passeports et menacent d’appeler la police si on ne part pas dans la seconde.....

 

        A ce moment le « ras le bol »  de la Croatie et des Croates nous envahit, (on n’était pourtant pas au bout de nos peines.....) on ressent un réel rejet du camping-car, le camping sauvage est interdit, les campings sont presque tous d’une approche très difficile à cause des arbres bas et des cailloux, leurs tarifs font rougir la carte de crédit, enfin pour ceux qui en ont encore une.... On partira illico  sans même avoir eu le temps de débarrasser la table, et finirons notre repas sur le parking d’une grande surface à l’entrée de Sibenik.

 

            ŜIBENIK (point N° 20)  ville d’environ 50000 habitants, nous y arrivons en début d’après-midi et sommes surpris de la fluidité de la circulation.

 Nous trouvons sans peine un grand parking à l’entrée de la ville, à gauche en direction de la mer, il est presque vide et personne à la guitoune ! les tarifs sont pourtant affichés, nous hésitons, a-t-on le droit ? de plus il est en travaux... Plus tard on apprendra que le 25 Juin c’est la fête nationale croate et que la ville déserte à cette heure va s’animer en soirée .... Nous ne rencontrons que quelques touristes qui auront, comme nous, bravé la visite de cette ville pentue, sous une chaleur caniculaire, notre thermomètre indiquant une température extérieure de 39,5°, température qui atteindra vers 16h30 les 41°.

 

  

 

             Ŝibenik : ville très pittoresque qui fut construite au Xème siècle par les croates. Comme toute les villes de ce pays, au cours de son histoire,  elle fut dominée par les Vénitiens, résista aux attaques des Turcs, devint autrichienne, napoléonienne, italienne, yougoslave. En Novembre 1944 elle subit  de violents bombardements anglo-américains qui détruisirent quelques monuments inestimables.

          Fortifiée dès l’an 1000, la colline dominant le quartier médiéval est aujourd’hui couronnée par les vestiges d’une forteresse du 16ème siècle, c’est de là qu’un nœud de ruelles escarpées et de passages envoûtés mène vers la côte ou se trouve le noyau historique de la ville et la cathédrale Saint-Jacques.

 

       Promenade guidée : è  Poljana maršala Tita  è à gauche, un vestige de rempart médiéval è le théâtre de style néo-renaissance (1870) è l’ancien quartier général de la JNA (armée yougoslave) aujourd’hui transformé en bibliothèque è l’église St Jean (gothico-Renaissance du 15ème) è nous redescendons vers la cathédrale par un lacis de petites ruelles ou certaines façades sont ornées des armoiries des familles patriciennes.

         Nombre de petits palais et de demeures aristocratiques sont encore habités par des gens de la ville.

 

      

 

 

         è La place de la cathédrale :

         è le Gradska Vijecnica, un restaurant chic

         è La Cathédrale St Jacques, inscrite au Patrimoine mondial de l’Unesco depuis 2000. Construite en style gothique et renaissance à partir de 1431, entièrement en pierre.

          Sur son portail, des colonnes supportées par deux lions, les lions de Venise, son dôme comporte trois statues qui gardent le toit, St Michel, terrassant le dragon, St Jacques et St Martin.

         è des maisons vénitiennes magnifiques è une statue de grès noir, probablement l’un des deux fondateurs de la cathédrale, l’homme étant représenté un marteau à la main..


 

    

 

         è l’église Ste Barbara (1447) sa  façade présente une horloge à 24 heures.  

 

    

 

         Malgré la chaleur et les marches qui grimpaient le long des ruelles, la visite s’est avérée agréable, nous étions à l’ombre des grands murs, à part sur le parvis de la cathédrale !!

 

         De retour au véhicule nous appelons Annick, une Redonnaise qui partage son temps entre la Bretagne et la Croatie. Nous l’avions connue quelques semaines auparavant par le biais d’un forum de voyages, elle s’était alors proposée de nous rencontrer. Sympathique rencontre, nous finissons l’après-midi au frais, dans la maison qu’elle partage avec son mari : Ante, maison perchée sur une colline face à la marina de Ŝibenik.

         A la tombée du jour, Annick nous emmène dans un endroit insolite mais charmant, voir ce son mari aime à dire : le « Fort Boyard croate » avec en prime un magnifique coucher de soleil... puis direction le restaurant, Ante tenant  à nous faire goûter une spécialité : les calamars grillés, un vrai régal, nous les remercions une nouvelle fois pour ce chaleureux accueil et ces bons moments passés ensemble. 

         Nous passerons la nuit au bord d’une rivière, dans leur petit village, au calme, bref un de ces endroits comme nous les aimons tant !

 

 

ƒðƒðð

 

          ð Mardi 26 Juin 2007 : Les chutes de la Krka (point N° 21)

 

        Très peu de kilomètres séparent Sibenik de Skradin aussi arrivons nous de bonne heure dans cette localité. L’immense parking est payant, pourvu de quelques arbres qui  donneront l’ombre nécessaire, à cette heure il est presque vide, nous permettant de choisir notre emplacement. Tarif : 7 Kunas l’heure (soit à peine 1€) raisonnable, compte tenu des tarifs pratiqués à Trogir.

     è Le parc, une des merveilles naturelles de la Croatie, a été créé en 1985 sur plus de 140 km2. Dans un cadre naturel spectaculaire, la rivière forme de nombreux lacs, des chutes d'eau et des torrents.

    Les chutes de la Krka. Du parking de Skradin, un bateau navette vous emmène gratuitement en 20 minutes environ, à l’entrée du parc National, départ toutes les heures, (à la demi) Le billet d’entrée vous coûtera 70 kunas (à peine 10€) forcément beaucoup d’attente pour prendre ce billet, tous les occupants du bateau arrivant en même temps..... Les chutes sont tout près, l’endroit est spectaculaire, la majorité des touristes s’y arrêtent pour se baigner, pique-niquer, passer un moment agréable, mais vous pouvez aussi les remonter en empruntant  les escaliers de pierre et le réseau de passerelles en bois. L’eau est partout, ça et là des tourbillons éclatent en de nouvelles chutes. De nombreux belvédères jalonnent le petit circuit permettant d’admirer celles-ci sous plusieurs angles. Au bout d’environ 30 mns de promenade agréable à travers bois, vous arrivez en haut des chutes, au lac Visovac.

    

       De celui-ci une option intéressante : la balade en bateau, un bureau touristique vous propose deux types de promenade : une de 2 heures à 70 kunas ou une de 4 heures à 100 kunas. Où c’est un peu compliqué  c’est qu’il n’y a pas grand choix pour l’une ou l’autre, (peu de fréquences) pour exemple : nous sommes arrivés à ce bureau de vente, il était à peine 11 heures, l’excursion  de 4 heures était à 12h et celle de 2 heures à ...16 heures. Nous n’avions pas prévu un si grand laps de temps et n’avions rien pour déjeuner, peu importe.... Nous n’allons pas attendre jusqu’à 16 heures et prenons donc celle de 4 heures, ça tombe bien, c’était notre choix initial.       

    A l’heure dite, nous montons à 25 environ dans une petite embarcation qui ne convient pas vraiment  pour une si longue excursion, c’est une grande barque à moteur avec une barre en guise de gouvernail, les pilote et guide sont assis sur le bord arrière,  les sièges passagers  sont les banquettes de bois situées de chaque coté du bateau, on peut à peine allonger les jambes, les caissons qui contiennent les gilets de sauvetage étant au milieu de cette barque. Nous en croiserons d’autres (marqués Parc National Krka...) qui collent mieux à ce que l’on peut attendre d’une telle promenade, on supposera que selon la demande,  tout ce qui flottait aura été réquisitionné.

 

       Le bateau se faufile parmi les hautes herbes et les roseaux, c’est agréable, calme et reposant, au bout d’une demi-heure environ nous arrivons à l’îlot de Visovac où se niche un couvent franciscain du XVème siècle enfoui dans la végétation, dont l’église est consacré à l’apôtre Paul. Visite de l’église, du musée et de la bibliothèque où sont entreposés des manuscrits de grande valeur. 

 

       Nous entrons ensuite dans le canyon, impressionnantes murailles de grès et arrivons à la cascade de Roški slap, série de 12 petites chutes qui finissent en une grande cascade de 27m. Notre bateau s’y approche doucement, joli coup d’oeil, beaucoup d’eau, la cascade fait un bruit assourdissant, nous sommes aspergés par les projections des gouttelettes.

         Un moulin est  transformé en musée, on peut y voir des marteaux qui détruisent les fibres des chiffons (moulin à eau)  des meules servant à moudre les céréales (moulin à blé)  et enfin un métier à tisser ou des jeunes femmes s’affairent.


 

       
 

 

        Après une pause à Roški slap où nous avons pu nous restaurer de manière assez succincte, mais dans un cadre de verdure très agréable, nous redescendons le canyon de la rivière et repassons devant l’îlot de Visovac. A 16 heures, nous sommes de retour à l’embarcadère. Il ne reste plus qu’à refaire le chemin en sens inverse et descendre les chutes tranquillement en prenant le temps de s’arrêter aux différents belvédères.

 

     Skradinski buk est la plus grande cascade calcaire en Europe. Elle est très bien connue par la centrale électrique JARUGA édifiée en 1904, grâce à laquelle les rues de Šibenik étaient éclairées. Elle se compose de 17 cascades successives pour une hauteur totale de 47 mètres et fait 400 mètres dans sa partie la plus large.

 

     Nous quitterons le parc vers 17h30. satisfaits de cette excursion, malgré l’inconfort du bateau. Nous avions lu beaucoup de messages sous-estimant la beauté de ce parc, le comparant un peu trop vite aux lacs de Plitvice, c’est différent, c’est autre chose, bref c’est à voir.

       Trouver où dormir ? Problème qui nous suivra tout au long de notre séjour en Croatie. Il y a encore beaucoup de camping-cars sur le parking aussi tentons nous notre chance auprès du gardien. Bonne surprise, il accepte et fait un tarif à « l’à peu-près » ainsi pour 24 heures passées sur celui-ci, il nous demandera 100 Kunas (14€) très raisonnable, car si on décompte le temps passé pour l’excursion à 7 Kunas l’heure, la nuit nous reviendra à moins de 40 Kunas.

      La ville est très touristique, il y a un petit bureau de change dans un bungalow sur le bord de la route.

         Notre dîner n’est pas fini qu’un orage éclate, en espérant que celui-ci fera descendre la température, car depuis quinze jours, nous nous levons avec 30° pour atteindre des pointes à 40° très régulièrement. Un peu plus tard j’aurais l’occasion de faire une petite promenade de nuit sur le port de Skradin

 

ƒðƒðð

 

      ð Mercredi 27 Juin 2007  ZADAR (point N° 22)

 

     Nous nous rendons à Zadar en longeant la côte, qui est toujours aussi magnifique. Le P que nous trouvons se situe à 500 mètres environ de la vieille ville : Kralja Dmitra Zvonimira, bizarrement !!! il est « no payement » !! ça fera toujours ça de pris.....il est plein mais il y a beaucoup de va et vient, nous n’ attendrons que quelques mns pour qu’une place se libère. La visite nous prendra presque trois heures, la vieille ville pourvue de nombreux et superbes monuments étant assez étendue.

 

         Promenade guidée :

 

         è La porte de la Terre Ferme, remarquable exemple de la Renaissance dalmate (1543). affirmée par le lion de saint Marc et les armoiries è Petra Zoraniċa, petite place avec 5 puits qui couvrent une immense citerne et qui furent longtemps la seule source d’approvisionnement en eau de la ville close è Des vestiges d’une colonne romaine,en ce moment le cœur de la place fait l’objet de fouilles è l’église St Siméon. Nous nous verrons refuser l’accès à celle-ci, les bermudas ainsi que les débardeurs sont refusés, très mauvais calcul de leur part, car avec cette canicule, peu de touristes auront la possibilité de la visiter, alors qu’il aurait suffi de quelques habits prêtés à l’entrée, enfin !....

         è l’église St Michel, style romano-gothique présentant en façade un curieux tympan de pierre noire sculptée è Narodni trg, le cœur de la ville médiévale, on y trouve l’ancien édifice de la garde municipale, de style Renaissance, en face une loggia du 13ème où on rendait la justice, aujourd’hui transformée en salle d’expositions.

         è l’église St Chrysogone. Superbe exemple de l’art roman dalmate


 

      

 

 

 

         è la porte de la mer ornée coté port des armoiries de Venise è l’église Notre Dame de la Santé è l’église St François, la plus ancienne église gothique de Dalmatie è la cathédrale St Anastatie, construite au siècle sur une ancienne basilique paléochrétienne

         è l’église St Donat (12ème) église en forme de rotonde, reliquat de l’architecture byzantine traditionnelle

         è l’église Ste Marie.


 

 

 

   

 

 

       L’île de Pag. Après un déjeuner tardif sur ce parking brûlant dans un véhicule « calfeutré » nous filons sur l’ile de Pag, celle-ci est reliée aujourd’hui par un petit pont dans sa partie sud. Etrange impression en y arrivant, vastes étendues quasi désertiques, cailloux, cailloux et encore cailloux, on se croirait au Mont Ventoux....mais quelle palette de couleurs nous offrent le ciel, la montagne  la mer et ce spectacle lunaire !! un véritable régal oculaire.

 

        Nous abordons l’île par le Sud, beaucoup de marais salants qui faisaient travailler il y a encore peu de temps les deux tiers des habitants de l’île. Un peu plus loin la vieille ville de Pag, réputée pour son fromage : le paški sir, ce fromage est fabriqué avec le lait des 30000 brebis qui vivant sur ce relief karstique, croquent les herbes aromatiques (salées par les vents marins). Pag est aussi réputée pour sa dentelle très fine.

 

       A cette heure torride de la journée, la ville est morte, les habitants doivent faire la sieste.... Ca et là devant les habitations,  des petits étals avec quatre à cinq fromages présentés sous cloche, nous en ferons d’ailleurs l’acquisition un peu plus tard sur la route du retour, c’est vrai qu’il était bon... Quant à la vieille ville, après une petite balade dans les ruelles, nous arrivons à la cathédrale, achevée en 1487 et de style Renaissance, dont la façade présente une petite rosace ciselée.

 

 

     

 

      Destination suivante : Les lacs de Plitvice, pour cela nous prenons l’autoroute A1 qui remonte vers le Nord ; 60 kilomètres pour 27 Kunas (moins de 4€). Quel changement de température !!! dû probablement à l’altitude de ce parc national (entre 500 et 600 mètres) En l’espace de trois heures nous sommes passés des 37 à 38° que nous avions à Pag à 22 ou 23°..


       * Parking des lacs, théoriquement, le stationnement des camping-cars est interdit la nuit, des panneaux sont là pour le rappeler. La famille Piet rencontrée lors de notre mésaventure à Sarajevo y a dormi sans souci, la police que le couple avait vu roder ne leur avait rien dit, alors que faire ?? A 20h30 nous sommes encore trois véhicules décidés à rester, mais petit à petit, l’angoisse prend le dessus, certains ont entendu parler de « problèmes » et finalement nous « décampons » tous, en direction du camping, 8kms plus loin, à 27€ la nuit.. Je crois que la pose de sabots (mésaventure survenue à des Italiens quelques jours auparavant) et les amendes fortement salées, quant ça ne va pas jusqu’au tribunal, (des internautes l’ont raconté) !! découragent vivement la pratique du camping sauvage, dommage !

 

ƒðƒðð

 

            ð Jeudi 28 Juin 2007. Les Lacs de Plitvice (point N° 23) le Parc National de Plitvice est classé au patrimoine mondial de l'Humanité par l'UNESCO. Succession de 16 lacs qui se déversent les uns dans les autres.

       Nous avons privilégié l’entrée N° 1 celle qui démarre en bas des lacs inférieurs. Le parking est gratuit, Le bureau qui vend les billets est de l’autre coté de la route, une passerelle permet d’y accéder. Tarif d’entrée : 11O kunas (15€ env)  il est à peine 9 heures, nous sommes prêts à « crapahuter »

         Nous choisissons le circuit vert, le C le plus complet. Déjà un belvédère permet admirer les premières chutes, nous sommes à une altitude de 483m. La chute du ruisseau Plitivica se déverse d’une hauteur de 76 à 78 m, c’est la cascade la plus haute du parc.

         Par un sentier, puis par des passerelles de bois nous descendons au fond du canyon, l’eau est si claire que nous y voyons les poissons évoluer, et arrivons ainsi au pied de cette grande cascade.

 

       Nous remontons les lacs Kaluderovac, Gavanovac et Milakovac. En haut de ce dernier, la chute : Milka Trnina qui doit son nom à une célèbre chanteuse d’opéra, qui en 1897 fit don d’une partie de son cachet à l’Association d’alors pour l’aménagement des sentiers et l’embellissement des lacs de Plitvice.

 

    La balade se continue par l’emprunt d’un bateau électrique qui  traverse l’immense lac Kozjak, sensation agréable que d’être au milieu de ce  lac de 2,3 kms lorsque le bateau glisse en silence sur ses eaux bleues. Nous sommes maintenant au premier des lacs supérieurs. Une option permet de faire demi-tour en bateau, mais nous continuons en  longeant tout à tour les lacs Gradinsko, Galovac, Okruglak, pour ne citer que les principaux !

 

    Maintenant la grimpette est un peu plus rude, le paysage prend une autre forme, les cascades se suivent à un rythme accéléré, et je suis  incapable désormais de leur mettre un nom. La promenade à travers bois se révèlera agréable, certains lacs comme le Grandinsko, par exemple, ne sont pas très profonds (8m) et permettent la croissance de roseaux où des oiseaux migrateurs trouvent refuge. Un banc, super !! nous allons pouvoir envisager la pause pique-nique.

 

   

 

 

 

         Au sommet du dernier lac, le lac Prošċansko, l’altitude est de 639m, nous aurons donc grimpé sur plus de 150 mètres. Pour regagner le parking nous prenons le véhicule panoramique qui nous mènera à 500 mètres du parking, car ce véhicule ne sort pas du parc national. Pour les plus courageux, ou les plus jeunes, il est possible de refaire la balade en sens inverse, plus facile ça descendra tout le long. Il est 13h30, la promenade complète du bas en haut nous aura pris 4h30 avec pauses photos et déjeuner, en partant de très bonne heure nous avions l’avantage de laisser derrière nous les cars de tourisme.

 

 

 

    

 

     Nous finissons l’achat des cartes postales, le temps de les écrire et de les poster et nous reprenons la route vers Senj, sur la côte dalmate. Dès son approche, la chaleur se fait de nouveau sentir, et avec elle son lot de désagréments.

     L’île de KRK : elle est maintenant reliée au continent par un pont à péage édifié en 1981 de 1.5 km (40 Kunas) Nous irons jusqu’à Punat, au camping PILA celui-ci est archi plein, un grand terrain herbeux, grillagé mais surtout très facile d’accès, a été ouvert tout à coté, nous n’y sommes que trois c’est le calme et la tranquillité. (22,50 € sans électricité) 

 

ƒðƒðð

                                               

    ð Vendredi 29 Juin 2007   Ile de Krk  (point N° 25)

 

       Pour rejoindre la ville de Krk, nous repassons devant la baie de Punat, transformée en vaste marina. Au milieu se tient l’île de Košljun où a été construit un monastère franciscain, celui-ci se montre sous tous ses angles, lorsqu’on longe cette baie depuis le camping.

 

        Nous faisons le tour de Krk dans l’espoir de trouver à se stationner, tout en se rapprochant précautionnement de la vieille ville. A l’approche du port un parking pour BUS nous tend les bras, que faisons nous ? nous hésitons car nous ne sommes pas bus ! c’est alors que l’employé nous fait des grands signes, on s’y installe donc, d’ailleurs il y a déjà plusieurs voitures. Le prix est très correct, affiché à 4 Kunas l’heure, (0,55€)  on va pouvoir visiter sans chronométrer se dit-on !

 

      Krk possède encore quelques beaux vestiges de ses remparts du 12ème. Le cœur de la cité n’est qu’à 200 mètres, allez c’est parti !

         Visite guidée : è La Placa Vela, petite place défendue par une tour de garde trapue, la Straža è La cathédrale de L’Assomption, basilique romane à trois nefs possèdant un clocher à bulbe è Le château de construction massive, et une partie de ses fortifications érigées au Moyen-Age, protégent encore aujourd’hui la vieille ville.


 

    

 

 

     Le cœur de la cité étant tout petit, nous en avons vite fait le tour, à peine 80 minutes. Nous préparons 8 Kunas (pour 2 heures)  et les donnons à l’employé du parking. Surprise...celui-ci ne veut pas de notre  monnaie, nous fait un discours, puis commence à s’échauffer, on se doute qu’il y a un souci, mais lequel   Presque en hurlant il nous tend alors un ticket avec  l’heure d’entrée et de sortie et le tarif : 80 Kunas  (11,20€)  wouaahhhh... il nous assimilé à un bus de 50 places, la couleuvre est difficile à avaler....  hé bien, heureusement qu’il était trop tôt pour y déjeuner parce que pensant ne payer que 4 Kunas l’heure, on aurait probablement pris notre temps .....

 

    Nous voulions rejoindre Pula dans la péninsule d’Istrie en passant par l’île de Cres, (point N° 26) mais l’heure est à l’économie, l’obligation de passer tous les soirs par des campings ne nous arrange pas, pas plus que les tarifs exorbitants des parkings et, il faut prendre soin de garder de l’argent pour mettre du gas oil et se restaurer ! les deux traversées en bateaux risquent d’être assez onéreuses, aussi nous revenons par le pont à péage qui aujourd’hui est gratuit... les employés sont pourtant présents derrière leurs vitres, grève ? ça nous compensera une partie du parking abusif de Krk.

 

      Etrange ! de l’autre coté de la route, une femme brandit une pancarte, que  fait-elle ? du stop ?  incroyable, elle fait du rabattage pour louer chambres ou meublés...bien courageuse cette dame qui reste là debout sous ce soleil de plomb.

      Peu avant Rijeka, Bakar est nichée au fond d’une baie, vu d’en haut de la route principale, c’est d’une beauté !! mais où sont les parkings pour prendre des photos ? et zut ! je ne suis pas du bon coté !

      Pause déjeuner  peu après Rijeka, puis visite de Beram (point N° 29) réputé pour sa « chapelle aux fresques » Mais Beram est un tout petit village, haut perché, avec un accès limite en largeur, sans parking. Sur la place principale que nous obstruons complètement, nous demandons, mais impossible de piger où peut être cette fameuse chapelle, aucune envie de réitérer notre mésaventure des premiers jours, aussi  nous abandonnons.

 

       La région  que nous abordons maintenant est l’Istrie, péninsule de l’Adriatique au charme particulier, avec ses criques rocailleuses et ses eaux turquoise. L’Istrie est en majorité Croate, mais un petit peu aussi Slovène et Italien. Les villes de bords de mer ne comptent plus les vestiges romains.

         Il est 15h30 lorsque nous arrivons à Pula, nous nous garons près du port sur une longue esplanade, à une centaine de mètres des arènes, c’est un parcmètre mais celui-ci n’a pas l’air de fonctionner. C’est alors que Zorro vient à notre secours, ou plutôt, un gars avec un carnet à souches, il veut savoir pour combien de temps on en a ? bonne question !... finalement il nous donnera quatre tickets de 4 Kunas soit 16 Kunas pour un forfait de 2 heures. Aie !! et si on les dépasse ces deux heures ? c’est ce qui s’est  produit, mais plus personne n’était là à surveiller ce parking soi-disant gardé.

 

              Pula   (Point N° 27)     Ville extraordinaire, riche en vestiges, dont la vieille ville aux délicieuses petites rues piétonnes. Des monuments romains à chaque carrefour. Jules Verne en a fait l’éloge dans son roman « Mathias Sandorf »

     L’édification de Pula remonte à près de 3000 ans, ce fut la résidence des plus hauts dignitaires de l’Empire latin d’Orient. Elle connut ensuite un fort déclin, Venise captant à son profit toutes les richesses de son commerce. En 1631 la ville est ravagée par les épidémies de peste et de malaria, mais à la fin du 19ème  elle est une ville importante car toute l’aristocratie austro-hongroise s’y est installée. Après avoir été occupée par l’Italie, les troupes yougoslaves, Pula est depuis 1991 croate.

 

         Suivons la promenade :

         è La Cathédrale (1640) dont le campanile a été bâti avec les pierres venues directement de l’amphithéâtre è le forum, aujourd’hui bordé de terrasses et de café è L’hôtel de Ville, (1296) palais communal de styles gothique et Renaissance è le temple d’Auguste, monument avec un portique à 6 colonnes corinthiennes.

         è la chapelle Ste Marie, petite chapelle byzantine à 3 nefs du 6ème  è La porte d’or, construite à la fin du 1er siècle en l’honneur de la descendance mâle de la famille de Posthuma Sergii  è La porte d’Hercule du 1er Avant JC. è le petit théâtre romain, en demi-cercle è les portes Jumelles, de celles-ci une route menait directement à l’amphithéâtre è l’église orthodoxe St Nicolas.

         è l’amphithéâtre, Les arènes constituent un bâtiment romain majestueux, 6ème place au monde par leurs grandeurs ; trois étages construits sous Auguste et sous Vespasien. Des combats de gladiateurs y eurent lieu jusqu’en 404 après J.C. Elles furent ensuite transformées en marché, les Vénitiens voulurent les déplacer à Venise, mais n’y arrivèrent pas.




    

 

         Après avoir baigné dans cette ambiance solennelle pendant plus de deux heures nous reprenons la route en direction de Rovinj, ville fortifiée et un des sites les plus visités de Croatie, nous y arriverons aux environs de 18h30

              ROVINJ   (point N° 28 )  L’approche ne se révèle pas facile, les quelques parkings aperçus à l’entrée de la cité sont pleins. Arrivés aux portes de la vieille ville, nous faisons un demi-tour en épingle à cheveux, de toute façon, c’est une impasse, quant tout à coup nous voyons un portail métallique avec un énorme P inscrit dessus, c’est une cour privée qui fait office de parking, de quoi contenir une vingtaine de véhicules... les tarifs y sont affichés : 4 Kunas l’heure. Nous avons de la chance il est pratiquement vide, sans doute venait-il de l’ouvrir, nous nous y installons, le propriétaire nous demande 30 Kunas (4,20€) pour y passer une heure. (entre 7 et 8 fois le prix d’une voiture !!)

      On râle !  les parkings officiels (renseignements pris avant le départ sur le site de la ville) font office de 16 Kunas l’heure pour un véhicule de + de 5m. Ce monsieur, d’un geste sans équivoque  nous fait comprendre que si on n’est pas content, on  n’a qu’a aller voir ailleurs  ..., n’ayant pas d’ailleurs ... nous lui donnons ses 30 Kunas et faisons le tour de la petite ville rapidement, craignant de la dépasser son heure, car vu son tempérament on n’a pas voulu prendre le risque. Je pense qu’arriver en soirée, de plus un Vendredi.. n’était pas une bonne idée, le matin on a  moins de difficultés pour trouver des places de stationnement, mais voilà .... tout ne peut pas être fait QUE le matin !!

 

     Rovinj : Petite ville protégée par des doubles fortifications, trois des sept portes de la ville sont encore debout. L’arche de Balbi, de style baroque avec son lion vénitien, date de 1680 et se trouve à l’emplacement de l’ancienne entrée de la ville.

 

          Le cœur de la vieille ville n’est pas très étendu, et le parking était si près, que finalement l’heure attribuée nous suffira. Nous commençons par longer les quais et le port de plaisance, puis en grimpant à travers des petites ruelles pavées, médiévales nous arrivons au parvis de è l’église Sainte Euphémie (18ème)  qui domine la ville avec son campanile de 63 mètres. Campanile édifié selon le plan de la cathédrale St Marc à Venise, à son sommet la statue de Ste Euphémie fait office de girouette et protège les marins en indiquant le sens du vent.

         De l’église d’où partent d’autres ruelles étroites, méfiance en redescendant car les pavés sont usés et glissants,... nous aboutissons sur une petite place très pentue, je me suis l’espace d’un instant imaginée au temps des  «  Misérables »

         Nous retrouvons notre parking, le proprio ne nous adresse pas un regard. Adieu monsieur ! on ne vous dit pas « au revoir » l’accueil fut trop glacial. Carton rouge !

 

 

              19H30 nous filons sur Porec distant d’à peine 30 kms, avec l’intention d’aller au camping, tout en se demandant à quelle sauce nous allions être mangés. Le « GDR » disait ceci « La ville étant très touristique, en majorité, les hôtels, les agences et même les campings vous prélèveront 20 à 30 % supplémentaires, si vous restez moins de 3 nuits » le moins que l’on puisse dire c’est qu’on est prévenus, et pour ne rien arranger on amorce le dernier week-end de Juin et probablement le début des vacances des Croates.

 

          Mais cette fois la chance est avec nous, au carrefour de la route Trieste - Porec, je ne vois qu’elle : une pancarte noire avec un P et le dessin d’un camping-car, c’est une propriété viticole à 800 m de là. On décide d’y aller voir, bien nous en a pris, ce viticulteur a aménagé un petit parking pouvant contenir 2 à 3 véhicules, dans un charmant village de maisons de pierre. Ce parking a tout de l’aire de services : eau potable, cuves pour vidanger les eaux usées et vider la cassette WC, électricité, même quelques arbres fruitiers. Il nous sera demandé 100 Kunas  (14€) pour y passer la nuit, la propriétaire nous propose de venir déguster, mais c’est sans aucune obligation d’achat. Une étape agréable, quoique pas donnée pour une étape viticole ! comme nous aurions aimé en trouver un peu plus souvent lors de notre circuit !

 

ƒðƒðð

 

      ð Samedi 30 Juin 2007 : Porec  (point N° 30)    Grand parking le long de la route principale. Tarif quadruplé... pour les camping-cars,  on s’y est fait une raison, enfin.. ça sera le dernier de Croatie. Il se situe à environ 500 m du début du Decumanus, l’artère principale de la vieille ville, il est tôt, presque vide et présente des arbres, nous nous mettons donc à l’ombre.

 

                POREC  là encore petite ville, pas énormément de marche à faire, les beaux palais se trouvent le long du Decamenus, ancienne artère romaine, on peut y voir des demeures romanes et gothiques, des palais Renaissance et baroque, mais le clou est sans conteste è la basilique Euphrasienne, située dans le centre historique. L’ensemble religieux est inscrit depuis 1997 sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO. La basilique fut construite au 6ème  siècle, son intérieur, d’accès libre, éblouit par les mosaïques byzantines à fond d’or.


        Au retour, voulant emprunter une autre route, nous nous perdons dans le labyrinthe des petites ruelles, « nous nous perdons » fut le mot juste. Petit moment de frayeur, car nous nous retrouvons sur une route à grande circulation que nous ne connaissons pas, nous avons perdu notre orientation et rien dans les 360° ne nous donne d’indication quant à la direction du parking. Pour finir en beauté, ce désagrément nous  fera payer une heure de plus de parking, et allez donc ! ...

 

Porec, palais gothique    

 

      Alors que nous n’avons eu jusque là pas de souci majeur avec la circulation, le week-end amène son lot d’enquiquinements : beaucoup de monde sur les routes, bouchons, queues, voir même un léger accident, et ceci jusqu’à la frontière slovène. Comme toujours, lorsqu’il nous reste de la monnaie locale nous l’utilisons à remplir le ventre du camping-car, solution pratique qui permet de se débarrasser de toute la menue monnaie, c’est donc ce que nous avons fait environ  30 kms avant le poste-frontière. Oui mais... que voilà ! : un tunnel à péage (et m...... plus de kunas...) l’employée, sans doute habituée au fait, donne le tarif en euros et accepte ceux-ci.

         Une boîte à lettre sur le parking des Douanes recueillera nos dernières cartes postales. Passage de la frontière Slovène rapide et sans difficultés.

 

   Petit constat amer de l’interdiction du camping sauvage : Sur 11 nuits passées en Croatie, 4 le furent dans un camping pour un total de 115 € (véhicule et 2 personnes) : Trpanj sur la presqu’île de Peljesac, Dubrovnik, Plitvice et Punat sur l’île de Krk, 4 sur des parkings payants (55 €): Orebic à la sortie de l’île de Korcula, Split sur le port, le parking des chutes de la KRKA et l’aire des viticulteurs près de Porec et enfin 3 en « sauvage » : la 1ère dans le Nord du pays à Varazdin, à une époque où nous ne connaissions pas les problèmes survenus à certains, la 2nde dans le petit village tranquille chez Annick et Ante près de Sibenik, et enfin à Cilipi, obligatoire si nous voulions assister au spectacle du lendemain. A ceci nous rajouterons le montant des parkings diurnes : environ 30 €, soit un total de 200 € déboursés pour « seulement ! » 10 jours.

    Pour établir un parallèle  avec la Slovénie et la Bosnie ou nous y avons passés 9 jours : 3 au campings, dont 2 à Sarajevo, passage obligatoire à 13 € la nuit, et Bled (24 €) une à Blacaj (pour 5 €) et seulement 8 euros de parking diurnes, soit 63 €...

   Ce n’est pas encore le montant déboursé qui m’a le plus dérangée, quoique lorsqu’on voit la liasse de billets diminuer ... le camping est fortement conseillé lors de visite de villes telles que Dubrovnik, c’est la gêne que cette situation a générée, mais surtout, et ça.... ça m’est resté en travers de la gorge,  lors de spectacles en soirée dans les villes, ne pas pouvoir y assister car interdiction de se stationner, tel que le festival des arbalétriers à Korcula, pour ne citer QUE cet exemple !

    Nous avions déjà visité la Yougoslavie à deux reprises, la Croatie avec son superbe rivage nous tentait, nous partions avec l’idée de revoir de jolis paysages et d’apporter des devises à ce pays qui avait vu tant de misères il n’y a encore pas si longtemps, mais les tarifs de parkings exorbitants pratiqués à notre encontre, l’accueil glacial à la limite de l’agressivité, m’obligent à mettre en garde d’éventuels voyageurs en CC, nous ne sommes pas des clients intéressants, contrairement aux utilisateurs de campings ou d’ hôtels à 3 et 4 étoiles. Sincèrement je ne pense pas qu’on remette de sitôt les pneus... en Croatie, si ce n’est uniquement pour la traverser au besoin.

 

         Nous nous dirigeons à présent vers PIRAN, petite ville de Slovénie où je vais pouvoir continuer ma quête de pièces d’euros slovènes.

 

                 ð Samedi 30 Juin 2007   Piran en Slovénie (point N° 32 )   la perle de l’Atlantique et la plus belle ville du littoral disent les guides touristiques.  Dommage, mais on ne devra se contenter que des photos de ces dits guides, n’ayant jamais pu nous y stationner,  il y a bien un grand parking tout en bas de la jetée mais celui-ci est complet et de surcroît dotée une barre de hauteur à 2m, sympa !!....  L’espoir renaît lorsqu’ à coté nous voyons un panneau Parking pour CAMPING-CAR et BUS, des flèches indiquent la route à suivre pour notre stationnement, sauf qu’au bout du chemin, il n’y a de la place que pour deux bus, et qu’on nous fait signe de …. dégager....  décidément ça ne se passe pas mieux qu’en Croatie, pire encore puisque jusque là nous avions toujours trouvé, mais il faut dire que nous sommes un Samedi après-midi et le 30 Juin, je me demande ce que Juillet nous aurait réservé ! Nous chercherons en haut de la ville, mais nous nous éloignons vraiment beaucoup trop. Adieu Piran.. c’est avec regret et déception que nous aurons zappé cette étape.

 

       Nous quittons la splendide côte dalmate pour pénétrer dans un territoire que la Slovénie a appelée  «  la région du kras » changement de paysage. (point n° 32) le Kras est un plateau calcaire où se sont développées des cavités par la circulation d’eaux souterraines, paysage en relief avec canyons, avens, grottes...

         Nous arrivons au parking des grottes de Škocjan. Visite toutes les heures de 10 h à 17 heures. Nous prenons nos billets pour celle de 16 heures, la visite dure environ 90 mns.

 

         les grottes de Škocjan. Inscrites depuis 1986 sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco, elles figurent parmi les plus importantes grottes du monde avec 5 kms de souterrains, des cavités de plus de 200 m de profondeur, elles sont explorées déjà depuis plus de 150 ans.

 

           Du centre d’informations on marche pendant plusieurs centaines de mètres, s’enfonçant dans un bois pour arriver à une porte en ferraille (l’entrée de la grotte) Nous pénétrons dans ce curieux univers, quelle fraîcheur ! ça fait du bien, les galeries se succèdent toutes aussi immenses les unes que les autres, nous déambulons ainsi sur une longueur de plusieurs kilomètres. Le ressentiment est indéfinissable, c’est grandiose et gigantesque. Les photos y sont interdites, de toute façon immensité et obscurité ne font pas bon ménage. Celles présentes sur ce site proviennent de scans du livre acheté à la boutique.


            Description en quelques lignes : La visite commence dans une doline d’effondrement, puis un couloir artificiel de 116m de long creusé en 1933 mène dans une grotte naturelle : Paradiž, considérée comme l’une des plus belles de Skocjan.  Un peu plus loin : la Velika dvorana (Grande salle) immense salle au fond de laquelle s’élèvent les « géants »  énormes stalagmites allant jusqu’ à 15 m de haut. On commence à entendre le grondement de la rivière. On continue à travers la galerie creusée dans le rocher jusqu’au Cerkvenikov most (Pont de Cerkvenik) enjambant le cours de la Reka qui coule 45 m plus bas.... puis la Dvoreana ponvic (salle des cuvettes)  qui tire son nom des concrétions en forme de bols ou cuvettes qui se sont formées sur une pente légère.

      Vaut mieux ne pas avoir le vertige lorsque vous vous retrouvez sur cette passerelle construite de main d’homme,  (20 m de long, 1m de large) mais surtout avec 45 m de vide au-dessous de vos pieds... superbe, fascinant. A ce moment nous nous trouvons à - 144 m.

      Sur cette immense roche plusieurs plaques commémoratives ont été fixées, dont l’inscription sur la liste du patrimoine mondial, écrit également en français s’il vous plaît !  Une dizaine de minutes de marche sont nécessaires pour arriver à l’ascenseur qui mène les visiteurs hors de la doline, à notre droite une pancarte indique un belvédère. Devant nous, mais séparés par un ravin : le Velika dolina profond de 163 m où coule la Reka, nous voyons l’église de Skojan entourée de quelques maisons posées elles aussi sur un bloc karstique.


    

       18 heures.. Une trentaine de Km nous séparent de Postojna, (point N° 33 ) nous espérons cette fois pouvoir dormir sur le parking du site. Trois autres camping-car sont installés et paraissent vouloir y rester, nous ne percevons pas cette fois l’angoisse que nous avions ressenti à Plitvice et décidons d’y dormir, malgré là aussi la présence de panneaux interdisant notre présence entre 20 h et 8 h...

 

ƒðƒðð

 

                ð Dimanche 1er Juillet 2007. Nuit agitée provoquée par le chahut tapageur d’un village de vacances et d’un feu d’artifice tiré vers les 2 heures. Au matin nous réglons le tarif du parking : 3 euros pour les voitures et 4 euros pour les CC et ceci pour toute la journée !

 

        Visite des grottes de Postojna : Prix du billet d’entrée : 18 Euros. Les visites en français ont lieu à 10, 12, 14 et 16 h, mais attention, le rendez-vous avec le guide français ne se fait qu’au terminus du petit train au fond de la grotte. Il ne faut pas attendre ce guide, mais prendre n’importe quel train qui y mène, celui-ci traverse les couloirs tortueux creusés dans la roche, à la vitesse de 11 kms/heure, le vent cingle, prévoir un coupe-vent, c’est au bout de plus d’un quart d’heure que nous arrivons au cœur de l’ancienne grotte découverte en 1818, et que nous faisons la connaissance de Didier notre guide qui attend devant le grand panneau lumineux indiqué « français » ! Les photos sont théoriquement interdites, mais les japonais ne doivent pas savoir lire les écriteaux ! Didier nous y autorise à condition de ne pas utiliser le flash, le bon éclairage de certaines grottes nous permettra de réaliser quelques clichés corrects.

 

 

        La longueur des grottes est de 20750 m, nous en visiterons 5000 m, dont 3200 m parcourus en train, le reste à pied. Durée de la visite : 90 m. Dénivelé total : 115 mètres. Les premiers rails de la gare de départ datent de 1872, on y circulait alors en voiturette à deux places, vint ensuite la locomotive à essence qui remorquait cinq wagons de 4 places, actuellement ce sont des locomotives électriques qui traînent les wagons.

 

Le nombre de visiteurs varie aujourd’hui entre 500 000 et 600 000 par an.

         Les grottes sont réputées pour leur nombre exceptionnel de concrétions calcaires aux formes et couleurs variées, et de dimensions différentes. Stalagmites et stalactites, en se rejoignant forment des colonnes calcaires impressionnantes, elles sont le théâtre de crèches vivantes lors des fêtes de Noël et de fin d’année.

 

         Visite guidée : è Velika Gora est le point culminant du parcours, elle se situe à 40m au dessus du niveau de l’entrée de la grotte. è Les belles grottes, telles que Bela dvorana (Salle blanche) qui doit son nom à la pureté de la calcite de ses stalagmites et stalactites ou Rdeĉa dvorana (Salle rouge) qui doit son nom à cause du fer ou de l’argile contenue dans les gouttes d’eau qui se déposent. è Le Pont Russe   (10m de hauteur)  construit par les prisonniers russes de la Grande Guerre

 

         è Le « Briljant » (le Brillant) la plus belle concrétion calcaire et symbole des Grottes de Postojna haut de 5 mètres.

         è Le monde souterrain karstique des Grottes de Postojna abrite de nombreux animaux cavernicoles, de toutes ces espèces, le protée dit « poisson humain » est le plus célèbre, on peut en voir quelques spécimens dans un petit bassin, ce poisson aveugle se nourrit d’animaux microscopiques, il respire par ses branchies externes et peut vivre jusqu’à 100 ans

 

 

 

         è La salle des concerts, la plus grande salle des grottes. 40 m de haut, 3000 m² et peut contenir 10 000 visiteurs. Autrefois des concerts prestigieux  y étaient donnés. On y trouve un petit magasin de souvenirs ainsi qu’un ascenseur panoramique.

 

   

 

         La visite est terminée, il est tout juste midi, le parking est ombragé,  payé pour toute la journée, on décide donc de déjeuner sur place.

 

          Direction Bled, petite ville d’à peine 6000 habitants, l’un des fleurons du tourisme slovène, surnommé « La perle des Alpes »  notre dernière étape en Slovénie, (point N° 34) nous y arrivons à 18 h et trouvons un grand parking à droite de la route principale en haut de la ville. c’est un parcmètre : 1 € la première heure, puis ½ € par heure supplémentaire, nous y mettons 2 € ce qui nous mène à 8h le lendemain matin, largement de quoi visiter cette bourgade, sauf qu’il est formellement interdit là aussi d’y stationner entre 22 h et 8 h. Voulant voir le coucher de soleil sur le lac, nous n’avons d’autres choix que d’aller une nouvelle fois sur le camping tout proche : 24 euros la nuitée.

      

 

       En descendant sur le lac, nous longeons la rue principale où se trouvent hôtels, restaurants, commerces, banques, etc...un sentier piétonnier permet de suivre la rive Sud, avec des belles perspectives sur l’église Saint Martin et le château qui se trouvent de l’autre coté du lac, au pied de la montagne. Un peu plus loin nous apercevons le petit îlot mais le soleil qui a commencé à bien baisser  se trouve derrière, on voit mal, dommage ! A notre grand étonnement, la ville se vide très rapidement, malgré la chaleur caniculaire de la journée  les gens ne restent pas à prendre le frais, il n’y a personne aux  terrasses des restaurants en bordure du lac, un pianiste joue dans le vide.

 

       Les sources thermales feront de Bled une grande station thermale et touristique, la ville devint alors un lieu mondain.

         La grande étendue d’eau et les Alpes Juliennes en arrière plan constituent une attraction touristique indéniable. Au milieu du lac qui fait 2.12 km de long sur 1.38 km de large, la petite île, la seule d’ailleurs de Slovénie, son église de l’Assomption et le château surplombant du haut de la falaise fond de cet ensemble  un magnifique décor de carte postale.


      Des promenades à cet îlot sont proposées  à l’aide du « pletna » petit bateau, genre gondole, de 7m de long pouvant contenir 20 personnes. Le premier pletna a été construit vers 1590 pour transporter des pèlerins, il est utilisé aujourd’hui pour transporter les touristes des rivages du lac de Bled jusqu’à cette petite île. Construit en bois, il est doté d’une armature du même matériau, recouverte de toile pour protéger les touristes du soleil ou de la pluie, conduit par un homme debout muni de rames, on se croirait « presque » à Venise.. Tarif de l’excursion : 10 euros pour l’ A/R et 30 mns sur l’île.

Le château que l’on aperçoit depuis les rives du lac est une grosse forteresse.

 

    

 

         Nous nous asseyons à même la pelouse et attendons le coucher de soleil sur le lac. Nous n’aurons pas longtemps à patienter, le soleil descend à une vitesse vertigineuse, mais à notre grand regret derrière des collines, même pas derrière le château et encore moins sur le lac !

 

         

 

 

        Il est à peine 22 heures, nous retournons au camping dont nous avions réservé une place dès notre arrivée. Les vacances dans les Balkans sont terminées, maintenant il ne nous restera plus qu’à faire tranquillement les 1500 kms qui nous séparent de Nantes, en passant par les Dolomites et la Suisse, paysages qui promettent d’être majestueux.

 

    ð Lundi 2 Juillet 2007 : Toutes les occasions seront bonnes pour tenter de récupérer de la menue monnaie slovène, paiement camping, achat pain, échange d’euros français contre  euros slovènes, ceux-ci faisant partie de l’Union Européenne depuis le 1er Janvier 2007.

 

     Dernier regard sur le lac tout en le longeant, ce matin voguent déjà dessus les eaux bleues plusieurs « pletnas ».

         Nous nous dirigeons maintenant sur le poste frontière de Laghi, tout au Nord de l’Italie, puis effectuons la traversée du Frioul et des Dolomites : Tolmezzo, Cortina d’Ampezzo, Bolzano, magnifiques régions.

         En fin d’après-midi un orage éclate, pluies diluviennes, montagnes complètement occultées par ces ondées, grosse déception car nous n’y voyons plus grand-chose de ce superbe paysage. Il ne fait pas plus de 20°, et dire qu’il n’y a encore que quelques jours nous crevions à près de 40°. Nous trouverons à dormir dans la petite ville de Postal, (entre Bolzano et Merano) sur le parking d’un terrain de football, ce dernier est inondé, on se croirait au bord d’une piscine.

 

     

 

         ð Mardi 3 juillet 2007 :  Nous faisons le plein de gas-oil juste avant le passage de la frontière Italie-Suisse, espérant ainsi rejoindre la France où nous pourrons régler en chèque. Glorenza, située à 1O kms de la frontière est une ville close, et fermée par des portes de 2,8O m de hauteur, nous ne passons pas... va-t-on devoir remonter par l’Autriche et accuser une quarantaine de kilomètres supplémentaires ! Non, une petite route pas convaincante du tout, mais a-t-on le choix ! quelques kilomètres plus au Nord  nous fait passer par le village de Laatsch, aux rues biscornues, où nous n’avions pas plus de 50 cms de chaque coté du véhicule… heureusement ce fut court.

 

      La montée des différents cols est superbe (Ofenpass : 2149m et Fluelapass : 2383m) c’est un régal, dommage que le ciel est bas et menaçant.

         Et effectivement ! à 17h3O la pluie accompagnée de bourrasques arrive, à cet instant nous passons devant une aire de camping-car, plusieurs y sont déjà stationnés, nous avons deux cols successifs et importants à franchir, aussi malgré qu’il soit encore tôt,  nous décidons de nous y installer : l’aire de Sedrun, une vingtaine de kilomètres avant d’arriver à Andermatt..

 

    

 

 

     

        ð Mercredi 4 Juillet 2007   Réveil dans la froidure, il fait 8° dehors, nous avons dû mettre le chauffage pour la nuit.. faut dire aussi que nous ne sommes qu’à une dizaine de kms du col d’Oberalppas (2044m)  Après le franchissement de celui-ci et une redescente vers Andermatt, nous regrimpons pour le Sustenpass qui est encore plus haut : 2244m, maintenant la neige à gros flocons  nous accompagne, en haut du col il fait O,5° brrrr... on n’y voit plus grand chose.

 

       Nous redescendons ensuite le long du lac de Brienz, de Thun, traversons Berne et longeons le lac de Neuchâtel sous le soleil revenu, nous en profitons pour faire quelques photos de nos compagnons. La traversée totale de la Suisse fait environ 48O kms, nous l’effectuerons sans avoir un centime de franc suisse dans notre poche, il faudra faire attention et parfois jongler pour ne pas monter sur l’autoroute, qui est toujours sujette à l’achat d’une vignette annuelle.. Nous arrivons à Pontarlier vers 17 heures, faisons le plein de gas-oil et quelques achats.


 

  

 

               Le passage en France est pour nous un grand soulagement car détenant un chéquier, nous pourrons désormais parer à une éventuelle panne, ou à quelques autres désagréments quels qu’ils soient. Nous dormirons sur l’aire de camping-car de Nolay (30 kms à l’Est d’Autun) située Place de l’Hôtel de Ville, comme parking ça paraît un peu bizarre : à la porte de la Mairie, quant à l’aire de service elle est 2OO mètres plus loin.. au bord d’un grand parking, où « ils » pourraient facilement venir faire du « gymkhana » !!

 

        ð Jeudi 5 Juillet 2007. Nous mettrons pratiquement la journée à parcourir les 6OO kms restants, traversant la France d’Est en Ouest. Quant au Vendredi, la matinée sera occupée à récupérer la nouvelle carte de crédit qui nous attendait à la Banque, passer dans les diverses administrations  demander les imprimés nécessaires pour l’obtention du renouvellement des papiers volés, et porter plainte à la gendarmerie.

   5 jours plus tard un petit Sasha viendra agrandir la famille, bien que né avec une semaine d’avance il aura attendu notre retour pour pointer son nez. Bienvenue bonhomme


Ce même récit complet, en version imprimable, format PDF

 

 

Voila, le reportage sur notre voyage dans les Balkans, est terminé, j’espère que celui-ci vous aura plu.

Ce récit bien que complet est condensé.

 Une ville, une région vous a plu, vous voulez plus de détails, en connaître l’histoire, je vous conseille de visiter notre site, où vous retrouverez ce même récit... mais beaucoup plus détaillé et ville par ville, avec les plans de villes, les possibilités de stationnement, les tarifs des entrées, etc.... Pour les voyageurs en Camping-car, une page "bivouac" leur est consacré, avec commentaires et emplacement.

Sur celui-ci vous pourrez également voir le reportage de quelques autres voyages, certains lointains !

Un livre d’or  est à votre disposition pour vos commentaires ou questions. Merci d’avance et bonnes balades !

passionsvoyages

  Do Vidjenja !  Au revoir !  


 En bonus ! (clic droit, nouvel onglet ou nouvelle fenêtre) ...

16 petits diaporamas que vous pourrez également retrouver à partir du menu de gauche (entre 30 et 50 photos chacun)

 

   Bosnie : Jajce, Travnik - 30 photos