Mardi 10 Avril 2018 (suite). Depuis l’entrée Sud du Musée de la  ville, une courte marche nous mène aux entrailles de celle-ci. Car oui en effet ! sous la Place du peuple, où nous sommes actuellement, grouille une vie souterraine des plus intenses : le métro, et à cet endroit, pas moins de 3 lignes s’y entrecroisent : les 1-2 et 8.

         Le métro de Shanghai en quelques lignes. Aujourd’hui il compte 16 lignes et 599 kms de voie, ce qui en fait le réseau le plus étendu du monde. Sa construction a commencé en 1990 et la première ligne fut mise en service en 1993. Il s’est agrandi de 3 lignes durant les années qui ont précédé l’Exposition Universelle de 2010, et continue de se développer à toute allure. En mai 2010 elles étaient au nombre de 12, quant aux toutes dernières, elles ne sont ouvertes que depuis 2018.

        D’autres projets sont en cours de révision, des plans d’expansion ambitieux nécessitent d’ici 2025, 25 lignes de plus…… dont 16 auront un croisement de 3 lignes, avec une desserte de 524 stations sur plus de 1000 kms de longueur !...

   Ca ce n’est pas moi qui le dis, mais mon amie Wikipédia ! ..

        Les horaires d’ouvertures sont pour la plupart des stations, de 5h ou 6h du matin à plus de minuit.

          Les tarifs varient en fonction du nombre de kilomètres, de la ligne empruntée ou encore du trajet choisi. Cependant, le tarif de base est de 3 yuans (environ 0,40E) et ne dépasse jamais 10 yuans.

    Pour qui connaît le métro à Paris, je dirais que c’est sensiblement la même chose, longs couloirs, signalétique des lignes, tourniquets, par contre ces couloirs sont silencieux, sans aucune animation ni SDF….. Plus de 10 millions de personnes utilisent le système lors d’une journée de travail moyenne !

    VERHO, le drapeau tricolore levé bien haut, nous mène toujours d’un bon pas jusqu’aux distributeurs automatiques de billets, hé oui ! il faut toujours se débrouiller seuls, mais là, pas de problème, nous avons notre charmant guide, je précise toutefois que ces distributeurs sont utilisables en anglais, alors au besoin toc.. toc.. appel à la mémoire des cours du secondaire !...Chacun prend possession de son ticket, au recto le plan et la nomination de celui-ci : « Single journey ticket » au verso, des indications en… chinois.   

     Puis nous suivons la signalétique et empruntons les couloirs de la ligne 2, couleur vert clair, celle-ci  longue de 60 kms rejoint l’aéroport international.

    Je ne vais pas m’appesantir sur le passage aux tourniquets, c’est comme à Paris, on scanne et on récupère le ticket. Où c’est plus marrant, c’est qu’à la sortie il faut le mettre dans une encoche, et là, hop magie ! disparu le ticket, la machine l’a avalé !…. J’ai oui dire qu’ils étaient alors recyclés, on devrait bien en prendre exemple, nous qui jetons tous ces tickets à la poubelle !

    Il y a beaucoup de monde à emprunter les escalators qui mènent aux quais, mais ça c’était prévisible ! Prudent, peut-être aussi que LEI lui a relaté nos précédentes aventures..… VERHO donne encore.. et encore.. ses recommandations, car lorsque le métro va  arriver, il faut que nous y rentrions tous… et surtout tous ensemble… 10 avec Verho, 11 avec Lei, ou l’inverse.. peu importe, quitte à  laisser un métro passer. Ouf ! ça y est, on est dedans, et aucun d’entre-nous n’est resté sur le quai.

    

    En France, notre âge vénérable, oui bon, pas encore si vieille que ça !   fait se lever les jeunes, c’est bien rare que je doive rester debout, volontairement, dans un métro, mais là ! aucune réaction, personne du groupe ne se verra proposer une place assise.

    Nous allons vers l’Est, à seulement trois stations, passons sous la rivière Huangpu et sortons à la sortie « Dongchang Road Station » en plein milieu du quartier Pudong

.    Et chose incroyable, à la sortie de cette bouche de métro, qui que revoila ! notre bus !  Un court trajet permet de voir de plus près ces deux tours : le décapsuleur, et la gigantesque Tower Shanghai, se détachant en ombre chinoise ! oouuups, là je n’ai pas fait exprès ….  devant le soleil bien descendu à cette heure avancée.

    C’est déjà l’heure de dîner, que les journées passent vite ! faut dire aussi que les repas étant à 18 h !....  celui-ci se passe au Junyueshijia, mais de menu amélioré promis, point ne verrons, à part peut-être un verre de vin rouge gratuit !

    Pas de temps à perdre, mais maintenant on est rodés !!  car un spectacle d’acrobatie nous attend à 19h30, après …. le repas.