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         (point N° 16 carte itinéraire) Nous voici arrivés à un croisement mais les ruines n’y sont pas indiquées, la route que nous allons prendre va nous mener directement au village du même nom.



            Celui-ci est bâti en carré avec ses maisons implantées tout autour d’une place où règnent en parfaite harmonie villageois et animaux de la basse cour.

 

      

 

Nous sommes cependant les « bienvenus » si on en croit le panneau peint à la main, planté à l’entrée.

    Nous garderons de ce village où nous avons passé, hélas, trop peu de temps, une impression assez étrange, gens certes très accueillants mais tout de même village bien pauvre…

      Les enfants nous indiqueront le chemin des ruines.

 

Site ouvert de 8 à 17 h.

Entrée : 25 pesos, celui-ci ne se présente pas tout à fait comme ceux que nous avons pu voir précédemment.

 

 

 *Ek Balam : Il est probable que la ville était était importante et influente. La construction a commencé vers la fin de la période Pré-Classique (100 à 300 avant J.C) et a continué dans le temps classique en retard, qui est de 700 à 900 après J.C). Elle a pu même avoir été habitée encore plus tard, probablement pendant l'invasion espagnole au 16ème siècle.

 

         Ce site d’une importance proportionnelle à l’importance de la ville à l’époque et dont la traduction est: « jaguar noir »  est entouré de deux murailles qui sont percées de cinq portes d’où partent des « sacheob »

        C’est à Cobá que ces routes ont été trouvées en plus grand nombre.  

  

   « Sacheob » : chemins blancs. Ces voies professionnelles rectilignes couvertes de calcaire reliaient entre eux des bâtiments ou des implantations mayas. La présence de ces rouges indique l’importance de la fréquentation avec d’autres villes. Les archéologues en ont supposé que c’était un centre agricole. Ce secteur produit toujours avec abondance du maïs, des légumes et du miel.

 

         

 

      Les fouilles récentes (1994) ont permis de mettre à jour de superbes sculptures telles que la découverte de la tombe du gouvernant Uki Kan Lek Tok et un glyphe représentant l’emblème de la ville, ce qui semblerait indiquer le caractère royal de la cité et son importance à l’époque maya.

 Un glyphe est une représentation graphique (parmi une infinité possible) d'un signe typographique, autrement dit d'un caractère. (Réf encyclopédie Wikipédia)

 

 Parmi les bâtiments les plus importants se trouvent :

 

                l’ « Acropole » nommée ainsi par sa complexité, en plus d’avoir une façade de 160 m de long pour 70 m de large et 31 m de haut. Il est divisé en plusieurs petites pièces reliées entre elle à l’intérieur par d’innombrables escaliers. Sous les toits couverts de chaume, des statues d’anges, d’animaux et de figures diverses sont intégrées dans une conception complexe

      * La « plate-forme des Stèles » avec deux monuments en pierre associés.

 

        

        Le « Jeu de  Balle "

   Le « Palais Ovale »

   Les « Bâtiments Jumeaux »   (Réf GDR)

         L’ « arc de maya », à l’entrée du site, est orienté selon les quatre points cardinaux Cette voûte unique a été probablement employée pour des rituels ou certaines cérémonies. 

 

        

 

L’accès aux escaliers est possible, et heureusement car les sculptures récemment mises à jour ne sont visibles qu’arrivés à ces paliers. Impression de grand calme, nous ne sommes que six touristes à cet endroit précis. D’autres voyageurs nous avaient fortement conseillé ce site et nous ne l’avons pas regretté, c’est réellement magnifique.

 

Il est 15h30, déjà !…….  nous avons près de 200 Kms pour rejoindre Playa et le Lupita, et là plus question de trop lambiner, le départ étant prévu pour le lendemain sitôt déjeuner. Nous nous arrêterons tout de même le temps de quelques photos à la petite ville de Temozon qui nous a plu par ses couleurs pastel. 

 

  Vendredi 20 Janvier : plage et départ

 

       Les six jours que nous venons de passer ayant été très occupés à explorer les richesses de ce coin du Yucatan, nous n’avons même pas eu le temps d’aller voir la plage réservée à l’hôtel, et d’y faire des photos. Aussi prenons nous la première navette qui y mène, celle de 7h30. Nous utiliserons les deux heures que nous avons devant nous pour faire du lèche-vitrine à Playa, se promener un peu sur la plage et aller sur celle du Lupita, plage qui nous a énormément déçus….

       Il y a un coin réservé avec des transats, pas même un parasol en palme qui donne cet air si romantique… l’ombre ne sera apportée que par les palmiers qui à cet endroit sont très hauts. De plus chaque morceau de plage est délimité par des murets, bref… nous ne regrettons pas de ne pas y avoir consacré plus de temps. De plus celle-ci est très éloignée de l’hôtel (près de 3 kms) il nous a été impossible d’assister à un quelconque superbe lever de soleil sur la mer des Caraïbes, ce que nous avions pu faire, avec tant de plaisir, deux ans auparavant en République Dominicaine.

 

        Nous rentrons à l’hôtel finir les valises, le départ est prévu à 13h30, le restaurant n’ouvre qu’à 13 heures, et comme il n’a pas été fait d’effort pour l’avion en partance, nous déjeunerons avec un lance pierre pour finalement ne partir qu’à 14 heures,  le temps de mettre les valises dans le car !.. Arrivée à l’aéroport les bons derniers, derrière plusieurs centaines de personnes qui comme nous attendent l’attribution de leurs places. La cohue est indescriptible et nous sommes bien encombrés avec nos vêtements d’hiver sur les bras.

       Dans la file d’attente on nous donne des papiers à remplir, ce que nous essayons de faire tant bien que mal appuyés sur les valises, tout en avançant 20 cms par 20 cms il y aura même un début d’émeute, les barrières délimitant le cheminement ayant été déplacées… Lorsqu’arrive notre tour, bien évidemment il n’y a plus de choix de places et nous serons, comme à l’aller d’ailleurs, séparés.

             Décollage avec une heure de retard, le vol de près de 9 heures se fera sans problème, nous arriverons à Nantes où la grande froidure nous attendait.

 

I

mpressions du voyage : Nos collègues (puisque c’était un voyage CE) ont eu une peur bleue de louer une voiture. Nous, après avoir étudié beaucoup de témoignages sur les forums, n’avons pas hésité, et malgré les premiers kilomètres où nous avons eu quelques soucis, avons été très heureux de l’avoir fait, ce qui nous a permis d’aller voir ailleurs que la plage et la ville de Playa-del-Carmen.

         L’éloignement de cette ville nous a obligés à faire beaucoup de kilomètres, et ainsi de ne pas pouvoir profiter pleinement de ce que nous découvrions. La population est sympathique et acceptait volontiers d’être photographiée, les enfants s’approchaient de nous dès que je leur faisais voir des bonbons, aucune méfiance par égard à l’étranger.

 

Voila, le récit de notre voyage au Yucatan est terminé, j’espère que celui-ci vous aura plu, peut être donné quelques indications pour votre prochain séjour.

Un livre d'or est également à votre disposition, vous êtes cordialement invités à y mettre vos impressions, et ç’est avec joie que je vous fournirais toute information pouvant vous intéresser.

 

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