*  Samedi 28 Juin 2008  suite ä

Version imprimable de cette page Æ

Alcobaça, (point n° 19 carte itinéraire) petite ville de 5000 habitants, aucun problème de stationnement, un immense parking est tout près du monastère, en forte pente, prévoyez les cales...

 

                  

Alcobaça  Bref historique Æ Fidèle à sa promesse le roi Dom Alonso Henriques, 1er roi du Portugal, donna l’ordre de construire une demeure magnifique s’il prenait la ville de Santarem aux Maures, ce qu’il réussit en Mars 1147. Pour réaliser son projet, il acheta la terre et fit venir cinq moines : un architecte, un sculpteur, un charpentier, un tailleur de pierres et un maçon, des peintures sur faïence dans le réfectoire représentaient l’arrivée grandiose de ces cinq personnages. Le monastère inauguré en 1252 était  un cadeau à Saint Bernard, plusieurs centaines de moines y vivaient. Il est considéré comme un chef-d'œuvre de l'art gothique cistercien. Il est inscrit au patrimoine mondial de l’humanité de l’UNESCO depuis 1989, et fut déclaré en juillet 2007 comme une des sept merveilles du Portugal.

 

           Un beau perron donne accès à l’entrée de l’église, La façade fut rénovée au 18ème siècle dans un style baroque, portail ogival et rosace, ainsi qu’un encadrement décor Renaissance et baroque avec statues et niches

 

 

 

Façade du monastère      Gros plan sur un détail du monastère

 

 

[]

 La nef, grande œuvre cistercienne fait 106 m de long, 23 de large et 20 m de hauteur sous voûte, l’intérieur est un dépouillement total, ni décor, ni ornement, 26 colonnes de marbre en soutiennent la voûte et son abside est formée de 8 petites chapelles. Une salle de ce monastère contient tous les portraits des rois du Portugal, une autre : la Salle des Tombeaux, abrite 8 tombeaux royaux en pierre, rois et reines du Portugal.

 

 

Mais ce qui frappe l’œil et l’esprit ce sont, installés dans le transept de la cathédrale, les imposants tombeaux de Dom Pedro 1er et d’Inès de Castro aux amours malheureuses, cercueils soutenus par des griffons de pierre.

 

 

         Légende la Reine Morte : Le roi Pedro I alors mariée à Constanza, l’infante de Castille, tomba amoureux de la belle Inès de Castro, dame d’honneur de la reine. Lorsque son père, le roi Alphonse IV, découvrit cette liaison, pressé par ses courtisans, le 7 Janvier 1355, il fit assassiner Inès, alors réfugiée dans un couvent où Pierre l’avait épousée secrètement après la mort de son épouse. A la mort de son père en 1357, Pedro monte sur le trône et se venge des meurtriers d’Inès en leur faisant arracher le cœur sous ses yeux... puis il fit exhumer sa belle, l’habilla comme une reine, et força chaque courtisan à venir baiser la main de la reine morte, à titre d’hommage.

 Légende qui a inspiré plusieurs écrivains dont Montherlant.

 

 

Tombeau de D.Pedro I      Tombeau d'Inès de Castro

 

 

L’histoire de ces amours tragiques est racontée dans les délicates sculptures qui embellissent les deux tombeaux, aujourd’hui, plus de six siècles après, la belle Inès repose toujours dans son joli cercueil mais contrairement à celui de Pedro, les griffons ont ici visage humain, on dit que ce serait celui de ses assassins ! Les deux tombeaux se font face afin que le jour de la Résurrection, la première vision de Pedro soit celle de sa bien aimée.

La prochaine étape sera la célèbre ville de pêcheurs : Nazaré, distante d’environ une dizaine de kilomètres Æ

 

Version imprimable de cette page Æ

    Voir le diaporama correspondant