Voguons de la Volga à la Neva

Circuit du 2 au 14 Juillet 2019 

4ème  et dernière page : Petersbourg, Peterhof, Traskoïe Selo

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 Tour panoramique de Saint-Petersbourg

               Mercredi 10 Juillet.

           Le bateau s’amarre à la gare fluviale de St Petersbourg. De là, nous allons faire le tour panoramique de la ville.



      ® Le palais de Grigori Potemkine ®  Le château  des IngénieursDSC09508 (Large)

    ® Arrêt à la Cathédrale de Smolny,  aux murs bleus et pilastres blancs, couvent décidé sur ordre d’Elisabeth Petrovna pour  accueillir les jeunes filles ® Le jardin et le palais de Tauride  ® Le  Musée Fabergé.

    ® Aux angles du pont Anitchkov, sur la Perspective Nevski, quatre sculptures  représentent des chevaux  et leurs dresseurs.

    ®  Bordant la place Alexandrinsky se trouvent : le théâtre Alexandrinsky de style néo-classique, construit en 1820.

DSC09520 (Large)      ® Le palais Anichkov ®  La Bibliothèque publique ®  L’hôtel particulier Dom Basina (1879) reconnaissable à sa couleur rose.

       ® Au-milieu d’un square, prône une imposante statue de Catherine la Grand    

      ®  Le pont Lomonosovv (1787)  Cet ouvrage de 50 mètres qui enjambe la Fontanka est garni de tourelles en granit coiffées de dômes.

      ®  La Cathédrale de la Sainte Trinité et ses coupoles bleues étoilées  ®  L’église Saint-Isidore aux bulbes verts, de style byzantin.

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 ® La Cathédrale de Notre-Dame-des-Marins construite en 1762. (murs bleus ornés de pilastres corinthiens blancs et couronnée de cinq dômes dorés de style baroque)   ®  L’ancien marché Nicolas. ®  Le théatre Mariinski (1860) style Renaissance baroque, abrite la Compagnie de ballet et d’opéra. ®  Le Palais  Ioussoupov, témoin de l’assassinat de Raspoutine, moine sibérien qui fut victime de son influence sur la famille Impériale.

20190710_113001       ® Cathédrale Isaac. Construite sur un terrain marécageux, sous les règnes de trois empereurs : Alexandre 1er, Nicolas 1er et Alexandre ll, Pouvant accueillir 14000 fidèles, elle est l’une des plus grandes au monde. Construite de 1818 à 1858 par le français Montferrand. Les 112 colonnes de 114 tonnes et 15 mètres de haut, sont des monolithes taillés manuellement, dans des carrières de marbre de granit rouge, importées de Finlande par péniche. Les façades sont décorées de 350 statues et reliefs, de bas reliefs en bronze, de frontons. La coupole est recouverte de 100 kilos d’or. Après son pillage par les bolchevicks, elle est aujourd’hui revenue à l’Eglise orthodoxe. 

    ® Manège (1807) style néoclassique.  On y aperçoit les statues des frères DSC09579%20(Large)Dioscures tenant des chevaux cabrés. Il abrite aujourd’hui des expositions.   ®  L’Hôtel Astoria, choisi par Hitler pour y organiser un banquet, afin de célébrer son hypothétique prise de Léningrad, prévue pour le 23 Juillet 1944 !

     ® Maison Fabergé » lieu où cet homme célèbre et son équipe fabriquaient les fameux œufs impériaux, ruisselant de diamants et pierres précieuses (boutique, habitation, cantine, bibliothèque, appartements) A l’abdication du tsar Nicolas ll, Fabergé préféra prendre la fuite en laissant tout derrière lui.

     ® Au fond de la Perspective Nevski, se dresse la flèche dorée de : L’Amirauté qui était à DSC00227l’origine un chantier naval.

         ®  Place du Palais, imposante place bordée par les bâtiments de l’Etat Major et le Musée de l’Ermitage. Au centre, la colonne d’Alexandre qui commémore sa victoire contre Napoléon.

       ®  Sur la pointe orientale de l’île Vassilievki : la Strelka. ®  La Place de la Bourse,   ® De l’autre coté de la grande Neva : La forteresse Pierre et Paul, ®  Le palais d’hiver  ®  Le musée de l’Ermitage. ®  L’ancienne Bourse.                           

DSC09596 (Large)         ®  Ces colonnes rostrales de 32 m  rouges en granit furent  érigées en 1810  à la gloire de l’Empire. Elles portaient à leur sommet des torches à huile, servant de phares aux bateaux qui entraient dans le port.

           ®  Statue de : Mikaeïl Lomonosovv. Cette sculpture de 3 mètres posée sur un socle de marbre rouge poli, représente l’Académicien, assis un manuscrit ouvert sur les genoux.

           ® Le cavalier de bronze. Cette statue équestre de 6 m représentant Pierre le Gd en cavalier gravissant un rocher escarpé, fut inaugurée en 1782,

           ®  L’église du Sauveur sur le Sang versé construite en 25 ans à partir de 1883 en style renouveau russe flamboyant, par Alexandre lll sur le lieu où son père Alexandre ll fut assassiné en 1881.  La façade n’est que coupoles torsadées,  colonnettes et mosaïques qui illustrent des scènes du nouveau Testament, Les dômes sont recouverts de 1000 m² d’émaux. 144 blasons en mosaïque représentent les villes et les provinces qui firent des offrandes pour la construction, Pendant sa fermeture, en 1930, l’église servit d’entrepôt. Aujourd’hui une grande restauration a été entreprise et elle ré-ouverte au public depuis 1997.

 

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          ®  La gare de Moscou  (1851) ®  Au milieu de la place Voostania, une grande colonne :  L’Obélisque (1985) en granit gris, de 36 mètres et surmonté d’une étoile d’Or, fut installé à l’occasion du  40ème anniversaire du jour de la victoire de l’Armée rouge sur l’Allemagne nazie. Ce monument est consacré à l’héroïque défense de Léningrad (ancien nom de St Petersbourg) qui reçut alors l’honorifique titre de « Ville-héros »

          ®  Perspective Nesky, principale artère de la ville de 4 kms de long.

La forteresse Pierre et Paul

     C’est sur ce terrain marécageux, insalubre, que Pierre 1er décida d’y édifier sa forteresse. Cours d’eaux et canaux furent comblés au prix de nombreuses vies humaines. Promue capitale, c’est sous le règne de Catherine ll (1762-1796) que la cité connût son apogée avec la construction de palais néoclassiques. Saint-Peterbourg changera plusieurs fois de nom  (Petrograd, Leningrad). En 1941, Hitler l’encercla, la ville subira 900 jours d’un siège infernal, mais résistera. Aujourd’hui, la ville a retrouvé son nom d’origine.

      Mercredi, les musées et bâtiments sont fermés.

      Voici l’imposant  ®  Bâtiment de la monnaie de 1724. Aujourd’hui encore, on y frappe des pièces commémoratives, des médailles et des décorations.       

      La forteresse qui épouse les contours de l’île, fut construite d’abord en bois, puis en pierre en 1740. Les matériaux venant à manquer, le tsar interdit de construire en pierre ailleurs que dans la capitale et ordonna à tous les maîtres-tailleurs de venir travailler ici. Il a rompu avec l’architecture traditionnelle russe, en concevant un  clocher avec une flèche pointue de 122 mètres. L’intérieur de l’église construite entre 1712 et 1733 est un mélange d’architecture européenne et russe ancienne : colonnes corinthiennes, dorures, lustres étincelants, plafond décoré de chérubins et d’anges.

   

           Après sa mort en 1725, tous les souverains de la dynastie Romanov seront inhumés ici. Auparavant, les tsars de Russie étaient enterrés à Moscou.  Ceux-ci reposent  les uns à côté des autres, sous des sarcophages identiques, en marbre blanc de Carrare, ornés d’une croix en bronze doré. Celui de Pierre le Gd est décoré d’un buste, avec sur la pierre tombale des copies des médailles consacrées aux grands évènements de son règne.

           Seuls ceux d’Alexandre ll et de son épouse ne sont pas en marbre blanc, mais en jaspe vert et en rhodonite rose de l’Oural, travail exécuté en 17 ans par les ouvriers des mines ouraliennes, en reconnaissance à ce tsar d’avoir  aboli le servage. Ces tombeaux seront installés en 1906 à l’occasion du 25ème anniversaire de son meurtre. En 1998, on inhuma dans une crypte attenante, les restes de Nicolas ll et des membres de sa famille, fusillés en Juillet 1918.

                 ®   La maison des Commandants (1840) édifice en briques. C’est ici qu’en 1826 les chefs des décembristes furent condamnés à mort.  ®   Le Grand tombeau princier abrite de nouvelles sépultures.

                 ®  « La Porte de la Neva ». où sont annotées les grandes crues de la Neva. Surnommée « la porte de la Mort » car c’est par elle que les condamnés accédaient au débarcadère d’où on les transportait ailleurs pour les exécuter ou les emprisonner à vie.

                  ®  Le croiseur Aurore, construit en 1900. C’est lui qui a donné le signal par un coup de canon,  de l’assaut du Palais d’hiver lors de la révolution d’Octobre 1917.

Saint Petersbourg de nuit

                  A 23h30  nous quittons le Chicherin pour découvrir la ville de nuit et assister à la levée de quelques ponts.  Depuis 2004,  un pont à haubans permet de circuler librement, à toute heure. Avant valait mieux pas se trouver du mauvais côté de la Neva. Ci-dessous photo de ce pont prise depuis l’avant du Chicherin.

                    ®  Voici la rue de Moscou, puis  ®   l’Obélisque de la Place de la Victoire. ®  Arrêt à la petite église de Tchesmé, de style néo-classiques, ces deux constructions (avec le palais) ont été édifiées en 1777, à l’ endroit exact où se trouvait l’Impératrice lorsqu’elle apprit la victoire russe contre les turcs.      

          

        ®  Canal latéral du 19ème, creusé pour lâcher les eaux de la Neva lors d’inondations, mais aussi pour dévier les bateaux lors des grandes fêtes données par Pierre le Gd  sur la Neva ®  la Fontaka ®  Le couvent des Jeunes Filles. ®    La gare de Varsovie.

      ®   Arrêt devant la Cathédrale Notre-Dame-des-Marins ®  La place des théâtres ®   Le conservatoire  ®   Le pont du Palais.         

     ®   Arrêt sur le quai de l’Université offrant une vue le pont de l’Annonciation, l’Amirauté et sa flèche dorée, l’Ermitage, la coupole dorée de la cathédrale Saint Isaac, et les beaux palais aristocratiques qui se reflètent dans la Neva.

      ®   Le pont de l’Annonciation était à l’époque le plus long d’Europe (331 mètres), inauguré qu’en 1842, Pierre le Grand interdisant toute construction en dehors de sa forteresse. Jusqu’alors, on traversait la Neva, sur des ponts flottants ou en barque, et sur la glace en hiver.

 

          

 ®  Voici le théâtre dramatique Alexandrinsky  ®  L’hôtel particulier Dom Basina aux murs roses.

     

Lever des ponts de Saint Petersbourg

           21 ponts s’ouvrent chaque nuit d’Avril à Octobre, dont 8 sur la grande Neva. Le premier à 1 heure et le dernier à 2h40 avec qu’une dizaine de minutes de décalage. Héléna nous a promis de nous emmener voir les plus beaux, 4 peut-être 5.

           Saint-Petersbourg est la seule ville qui ne les lève que la nuit, et les laisse ainsi plusieurs heures. Ailleurs on donne le passage à un  horaire précis puis on redescend le pont. Le début de la levée se signale par deux feux qui de vert passent au rouge. Nous sommes stationnés face au Pont de la Trinité, avec sur notre gauche le Pont du Palais avec ses deux travées et à droite  le Pont de la Trinité avec une arche unique.

     

          C’est une véritable petite armada d’embarcations de toutes tailles qui attendent eux-aussi la lever de ce pont.

          De retour au bus, au moment de repartir admirer un troisième pont, il manque une épouse. C’est purement incompréhensible ! cette femme, au lieu de rejoindre bus et mari a préféré, sans prévenir quiconque….. suivre l’autre quai. Les jeunes partent sans succès à sa recherche, quand enfin elle réapparait au bout de plus d’une heure. C’est avec une certaine amertume que l’on voit la suite du spectacle des levers de ponts nous passer sous le nez !....  option payante. On a perdu tellement de temps qu’il n’est même plus question de s’arrêter voir les ponts, même levés.

         Pour revenir au Chicherin nous longeons la Neva, voyons plusieurs ponts levés et arrivons à bord à 3 heures, pour un réveil prévu à 7 heures.

Tsarskoïe Selo - Palais Catherine

                      Jeudi 11 Juillet.    Tsarskoïe Selo à 25 kilomètres au Sud de Saint-Petersbourg est le palais de  Catherine, la femme de Pierre le Grand.

             Catherine était une  pauvre paysanne lithuanienne, un trophée de guerre, dont s’enticha le tsar, qui dût divorcer pour se marier avec elle secrètement en 1707. Elle joua un rôle déterminant en 1711 lorsqu’ elle offrit ses bijoux au chef de l’armée turc, entraînant une signature de paix. Le tsar appréciant ce geste l’épousera officiellement en 1712 et la fera même couronner impératrice en 1724.

              Pierre 1er lui offrit des terres, pour qu’elle en fasse un « Versailles russe »  mais elle mourut à 42 ans, en 1711, les travaux à peine commencés.  Elizabeth, leur fille, née illégitimement, complota et se proclama Impératrice en 1741 sous le nom d’Elizabeth 1ère.

           Celle-ci transforma les vieux bâtiments en un palais luxueux, couvert de 100 kilos de dorures, elle fit construire des pavillons et aménagea des jardins. Le palais prit alors le nom de Tsarskoïe Sélo (Palais des Tsars)

           En 1752 on dota l’ensemble d’un luxe baroque. Plus tard Catherine ll (la Grande) l’adaptera à son goût plus néo-classique, fera construire les bains traditionnels russes, le pavillon d’Agate, des ponts, des obélisques, créa un parc paysager.

                 ®   Le palais Alexandre, édifié par Catherine ll pour son premier petit-fils, le futur Alexandre 1er. Le dernier tsar( Nicolas ll) y vivait en permanence avec sa famille, c’est là que Raspoutine s’occupa de son jeune patient. Pouchkine alors étudiant, y passa 6 ans

             Portail doré de l’entrée magnifique : volutes, guirlandes, étoiles, surmonté des armoiries impériales : l’aigle bicéphale. Ces palais et jardins ont souffert des déprédations de l’armée allemande, mais  ont été reconstruits à l’identique.

         Cette façade baroque de 300 m est ornée d’Atlantes qui soutiennent les colonnes à chapiteaux, de fenêtres ouvragées. Mariage ide formes et de couleurs : or, murs bleu azur, colonnes blanches. Aujourd’hui ces Atlantes  et décorations de fenêtre sont peints d’une couleur ocre. Des rideaux rouges embellissent l’escalier d’honneur, avec des sculptures de marbre et des porcelaines chinoises et japonaises. Du balcon l’impératrice assistait au défilé des régiments de l’armée russe qui revenaient d’une campagne.

         ¤ La grande salle du Trône est une salle de 846 m² presque entièrement couverte de dorures. Lumineuse grâce à ses 24 portes-fenêtres, et ses multiples miroirs.   La gigantesque peinture au plafond représente le Triomphe de la Russie.   Splendide parquet en marqueterie, aussi nous devons enfiler des chaussons jetables.

       ¤ La salle à manger des Chevaliers  utilisée pour les réceptions plus intimes. Sur les tables sont exposés des services fabriqués à la Manufacture Impériale de porcelaine, qui portent les armoiries d’ordres russes.

        Nous nous dirigeons à présent vers la salle la plus précieuse du palais, où les photos sont interdites, celles-ci jointes ont été scannées d’après un livre acheté.

    ¤ La Chambre des Ambres.

            Frédéric Guillaume 1er,  roi de Prusse, fit don en 1716 de plaquettes d’ambre à Pierre le Gd, comme cadeau d’alliance politique entre la Prusse et la Russie contre la Suède.  C’est Elizabeth, sa fille, qui décida d’en faire une chambre dans le palais hérité de sa mère. C’est ainsi qu’en 1755, on installa la chambre d’ambre dans le palais, celle-ci est considérée comme  la «  8ème  merveille du monde »

            Ce cabinet de 55 m² qui contenait plus de six tonnes d’ambre fut démonté par les nazis et  rapatrié à Königsberg, Après plus de trente ans de vaines recherches, le gouvernement de l’URSS décida en 1976 de reconstruire à l’identique la merveille disparue, s’inspirant de photos.  Le cabinet d’Ambre fut achevé grâce aux 3 millions de dollars offerts par une entreprise allemande, en réparation des dommages de guerre. Pour les 300 ans de Saint-Pétersbourg, il fut ouvert au public le 31 mai 2003, lors d'une cérémonie inaugurale présidée par Schröder et Poutine.

            Malgré l’existence du cabinet reconstruit, des volontaires continuent toujours  à chercher l’ambre disparu.

Jardin  Catherine

           Un millier de soldats et ouvriers défrichèrent une forêt dense pour créer les magnifiques parcs et jardins de Tsarskoïe Selo. D’une superficie de 567 ha, ils furent dotés de gracieux pavillons disposés autour du lac.

           ® Pavillon d’Agate  ® la galerie Cameron de 1787. ® Les bains supérieurs construits en 1780 dans un style néoclassique, réservés à la famille impériale ® les bains inférieurs pour les membres de la cour. ® Les  trois bâtiments de l’Amirauté, construits en 1777 dans le style néogothique, ainsi que ® le pavillon des  bains turcs aux dôme et minarets dorés, construit en 1852 en l’honneur des victoires de la Russie sur la Turquie pendant la guerre de 1829.

    

        Après le pont de pierre qui enjambe le Rybnyy canal, canal de 16 kilomètres creusé pour alimenter les cascades et les lacs artificiels, voici un pavillon baroque destiné aux réceptions intimes, nommé ® l’Ermitage, construit au milieu du 18ème siècle, c’est un véritable palais miniature.

    

            Les allées rectilignes du Vieux jardin sont  bordées de statues italiennes en marbre blanc. Les parterres semblent dessiner des arabesques. Il y a tant à voir qu’il aurait fallu la journée : le tour de l’étang, le jardin à l’anglaise avec pavillons d’agrément, les pont et obélisques, le village chinois, le parc Alexandre, l’intérieur de la Galerie Cameron avec ses bustes de philosophes, poètes et dirigeants, l’intérieur de la grotte décorée de 250 000 coquillages, la colonne rostrale de Tchesma de 25 m de haut, la terrasse de granit……

            ® Notre-Dame-du-Signe, église construite avant le palais,  pour la célébration des offices des locaux.

            Dans le jardin se dresse une statue du poète Pouchkine assis sur un banc, sculpture offerte par les habitants.

            Trsarkoïe Selo, est une ville universitaire, avec beaucoup d’écoles militaires.

  

Musée de l'Ermitage

        Avec 50 salles d’exposition, il est l’ un des plus grands musée au monde. Plusieurs millions de visiteur par an viennent admirer les 3 millions d’objets, allant de la culture ancienne, en passant par les épisodes glorieux de l’histoire russe. S’y côtoient empereurs, courtisans, militaires, écrivains et révolutionnaires. Inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco depuis 1990.

.     La façade baroque du quai de la Neva de couleur vert-bleu, avec colonnes, pilastres, sculpture est magnifique.

              Pierre le Grand choisit l’emplacement, mais c’est Catherine ll qui contribua à son agrandissement, avec l’achat de Van Dyck, des Poussin, des Watteau, de bibliothèques entières de Voltaire et de Diderot. L’édifice le plus récent date de 1839. Vers la fin du 18ème siècle furent acquises des œuvres de peintures italiennes, des toiles néerlandaises, espagnoles, etc…

              En Octobre 1945, des œuvres stockées en 1941 dans les sous-sols retrouvent leurs places. Depuis les collections s’accroissent constamment, grâce aux innombrables biens confisqués au cours de la Révolution.

           En 2014, l’Ermitage pour son 250ème anniversaire présente les richesses accumulées dans les sous-sols. Grâce à ses expositions temporaires, les visiteurs peuvent découvrir des œuvres du Louvre, ou encore la momie du pharaon égyptien Toutankhamon.

            Visiteurs incongrus : les chats !... ceux-ci ont été introduits dans le palais dès le 18ème siècle, pour protéger des rongeurs. En 1943 lors du siège de Léningrad, les chats manquèrent mais les rats pullulèrent. Quatre personnes s’occupent d’eux, ils seraient 70 aujourd’hui.

             Le palais d’Hiver fut pendant deux siècles le centre politique, administratif et culturel de l’Empire russe. Résidence officielle des tsars, il fut le témoin de réceptions officielles, de grandes célébrations, de bals, de spectacles, de concerts. Le personnel comptait quelques centaines de serviteurs, cuisiniers, chauffeurs de poêle, couturières, lingères. Restauré après l’incendie de 1837, le palais frappe par son exubérance baroque, la majesté des salles d’apparat reflète le faste de la Cour Impériale.

           Palais d’hiver. Grande enfilade des salles d’apparat.

                      u La salle Pierre le Grand aménagée en 1833 en l’honneur de l’empereur Pierre 1er.  Murs tendus de velours rouge, aigles bicéphales, couronnes impériales brodés de fils d’argent.  Un grand tableau représente l’empereur  accompagné de la déesse Minerve, devant son trône. Somptueux décor avec lustres, candélabres, soieries de Lyon, mobilier d’argent et parquet en bois.

                       u La Salle des Armoiries, avec ses 1000 m², est l’une des plus vastes du palais. A chaque coin, des chevaliers sculptés tiennent des étendards décorés des armoiries des provinces russes

                   u La Galerie militaire  à la gloire de l’armée russe. Inaugurée le 25 Décembre 1826, jour de la libération de la Russie de l’invasion française. Ses murs sont décorés de 332 portraits de généraux qui ont participé la campagne de Russie.

         

 

        u La salle Saint Georges de 800 m² Après l’incendie de 1837, Nicolas 1er revêtit les colonnes de marbre blanc de Carrare,  suréleva le trône des empereurs.

       ­ La Grande Chapelle (1762 consacrée) à la Résurrection du Sauveur. De style baroque elle était destinée aux offices solennels. C’est ici qu’en 1894 eut lieu le mariage de Nicolas ll, le dernier tsar de Russie.

        ­ Au premier étage, quelques salles présentent l’art français des 15ème au 18ème siècle, anglais, allemand, et la culture russe. Ce dernier présente des objets ayant appartenu aux différents empereurs et impératrices.

 

        Le Petit Ermitage

              Construit par la Grande Catherine trois ans après son avènement.

             u La salle du pavillon. S’y déroulaient les réceptions en petit comité données par l’impératrice, accompagnées de spectacles, de danses, de concerts. Avec ses lustres de cristal, ses colonnades en marbre, ses moulures dorées, c’est une  salle impressionnante.  Cette salle abrite l’horloge « le Paon » due à l’horloger anglais James Coxe (18ème siècle) Dotée de figures mécaniques (un paon, un coq, un hibou et un écureuil) censées se mettre en mouvement toutes les heures.

       ® Collections de l’art flamand (17 et 18ème siècle) avec aujourd’hui plus de 400 toiles de peinture flamande (Rubens, Rembrandt). Un tableau représente la fille du roi Argos, arrosé en 1985 d’acide sulfurique il est de nouveau exposé après douze ans de restauration. - ‘le retour de l’enfant prodigue » peint au cours de ses douze dernières années de sa vie.

         Le Vieil Ermitage

           ® Art italien du 13ème au 18ème siècle,  toiles de la renaissance classique (15 et 16ème siècle) : les madones de Léonard de Vinci, la Judith de Giorgione,  le Saint-Sébastien, un des derniers tableaux de Titien.    

    * Le Nouvel Ermitage

      u  Collections  de camées et  pierres fines, à l’abri derrière des cloches de verre.

     u Loges de Raphael, copie des Loges de Raphaël du Vatican  demandée par l'impératrice Catherine ll.

        u Les Verrières. S’y trouvent une vase en malachite, et le tableau « la Vierge et l’Enfant’ de Raphael.






 

     

         Conçues pour abriter les grands formats des collections italienne et espagnole des 16ème  au 18ème siècle, tel que « la Conversion de Saül » de Véronèse ou encore Les Noces de Cana de Garofalo,  -  La fuite en Egypte de Titien    -  Le martyr de Saint-Paul de Léonello Spada         

                u Sculptures néoclassiques d’Antonio Canova (« Psyché ranimée par le baiser de l’Amour »  - Marie-Madeleine la repentante)       

            u Collection espagnole : Les Apôtres Pierre et Paul de Le Greco, le Déjeuner de Vélasquez….

               u Antiquités grecques et romaines. La « Vénus de Tauride »  La sculpture du ll ou lllème avant JC représente la déesse sortant de son bain, ses bras ont été perdus pendant l'Antiquité.

                u La salle de Jupiter. Ce Dieu trône avec une Victoire ailée et un sceptre.

                      u La salle de Jupiter On y voit ce Dieu trônant majestueusement avec une Victoire ailée et un sceptre.

                 u L’art préhistorique et ancien, la salle de l’Egypte ancienne, avec des sarcophages en basalte.

       

          

            Sortie par la façade Sud. D’imposants atlantes en granit de 5 mètres de hauteur semblent soutenir le portique de l’ancienne entrée de l’Ermitage.

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         Vendredi 12 Juillet. 


         7h45. Départ en direction de Petrodvorets, 29 kilomètres à l’Ouest de St Petersbourg. Nous traversons une zone de datchas. Aujourd’hui privatisées, les locataires en devinrent facilement propriétaires.

         Strelna,  château transformé en palais des congrès. Rouvert depuis 2003, c’est ici que Vladimir Poutine organise les rencontres de très haut niveau, tels que le G8 et le G20.

Palais de Peterhof

          ® Peterhof   Ce site de plus de 1000 ha, se dresse à l’embouchure de la Neva, au centre d’un parc paysagé, composé de jardins à la française et à l’anglaise. Le palais, avec ses vues sur la Baltique est l’image du triomphalisme impérial.   Avec 55 000 visiteurs par jour en été, c’est aujourd’hui l’un des domaines les plus visités d’Europe. Dévastés par les nazis pendant la seconde guerre mondiale, il a été reconstruit

            En 1714 Pierre 1er décida de construire un petit palais, agrandi depuis. Durant deux siècles, Peterhof devint la résidence d’été officielle des empereurs de Russie. En 1709, après sa victoire sur les Suédois, le tsar décide d’élever une résidence «  à la hauteur du plus grand des monarques » !.. il en dessina lui-même les plans : palais, canal, jardin et fontaines. En 1717 un architecte français créa un Versailles sur les bords de la Baltique. Plus de 5000 ouvriers, serfs et soldats y travaillèrent. Des dizaines de milliers d’arbustes furent ramenés à Peterhof ainsi que des caisses entières de sculptures.

           L’abondance des sources de Ropcha permit l’élaboration de nombreux jeux d’eaux.  En août 1723 se déroula la grandiose cérémonie de l’ouverture publique des fontaines de Peterhof. Pierre le Gd accompagné de sa suite personnelle et de plusieurs grands princes étrangers arrivèrent en bateaux pour visiter ensuite jardins et fontaines.

             A l’inauguration, il n’y avait que 39 fontaines, aujourd’hui on en dénombre 154. Le palais servait de réception pour diplomates et  étrangers, on y tirait des feux d’artifice. Sous Pierre 1er, le domaine était privé et fermé, c’est au 19ème qu’il acquit le statut de parc public, avec fêtes et   kermesses populaires.

             * Le Grand Palais. Sous Pierre 1er  ce terrain (15 ha) était occupé par un potager, les étangs servaient à l’élevage de poissons pour la table impériale. Au milieu du 18ème siècle, le Grand Palais terminé, le potager se transformera en parc servant de cour d’honneur à la résidence des tsars, on y aménagea des tonnelles, des pergolas, des sculptures de marbre blanc, des fontaines, des bosquets.

                  Salles de parade

             ® L’escalier de Parade.  Magnifique escalier, décoré de statues dorées à la feuille, de cariatides, un hymne au règne de l’impératrice Elizabeth. Superbe fresque au plafond. 

             ® Galerie Lumineuse.  Cette salle éclairée par de nombreuses baies, est richement décorée de moulures dorées, avec énormément de miroirs, aujourd’hui également illuminée par les nombreuses bougies électriques. L’impératrice Elizabeth voulait sa galerie des Glaces de Versailles.  La  peinture du plafond la représente en Protectrice des arts et des sciences. Le parquet est assemblé de motifs en érable, noyer et chêne. Au-dessus des glaces, seize tondo illustrent des sujets de l’Enéide de Virgile.

             ®  La salle de Tchesmé. Catherine la Grande ordonna en 1770 de la transformer en classicisme, avec au mur douze grandes toiles peintes par Hackaert, peintre allemand, dont la fameuse bataille navale de Juin 1770 dans la baie de Tchesmé, lorsque les navires russes anéantirent l’escadre turque.

            ® La salle du Trône. (330m²) destinée aux réceptions, concerts et  bals. Elle fut réaménagée en style classicisme : moulures, draperies rouge vif et lustres de cristal russe. On accrocha aux murs des portraits de souverains de la dynastie des Romanov, ainsi qu’une copie du portrait équestre de Catherine ll. Celui-ci représente l’impératrice en uniforme de colonel, montée sur son coursier Brillant, quittant Peterhof pour occuper le trône dans la capitale.

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            ® Dans la petite salle jouxtant la salle du Trône se trouve le trône de Nicolas 1er

            ® La salle des Audiences, destinée aux petites réceptions, resplendissante d’or.     

            ® La salle à manger Blanche, s’y déroulaient du temps de l’impératrice Elisabeth, les grands dîners ou soupers. La table mise pour 22 convives comporte un service en faïence commandé Catherine ll,  les verres et cristal sont de Russie et de Bohème.

          ® La salle des Portraits, avec vue d’un coté sur le Canal et le golfe de Finlande, et de l’autre sur le Jardin supérieur. En 1764, on installa 368 portraits de personnages imaginaires.

        Appartements privés

            ® Le salon des Perdrix, un des salons impériaux,  aux murs  tendus d’un tissu de soie lyonnaise. Dans une niche, un divan de style rococo.         

               ® Le salon du Divan. A l’origine une des chambres de Pierre 1er  qui deviendra chambre à coucher pour l’impératrice Elizabeth.  On y voit des ouvrages uniques en porcelaine.   Murs  tendus de soie chinoise du 18ème siècle. Sur l’un d’eux, le portrait d’Elizabeth Pretrovna enfant.

              ® La salle de la Couronne. Elle prit ce nom durant le règne de Paul 1er qui demanda que soit placé ici un piédestal pour la couronne impériale. Pièce tapissée de soie chinoise. Y est aménagée une alcôve ou entre un lit doré du 18ème siècle.   

      



              ® Le cabinet de Chêne  a conservé l’ornementation du temps de Pierre 1er, avec ses panneaux lambrissés de chêne. Le cabinet contient quelques objets de l’empereur, des livres, une pendule et un globe rappellant sa passion des voyages.

              ® La salle de toilette. Sur les murs de soie, sont accrochés les portraits d’Elizabeth Petrovna, Pierre lll et Catherine ll, ainsi qu’un portrait équestre d’Elizabeth, avec son négrillon.   

             ® Le cabinet de travail de l’Impératrice meublé d’un mobilier de travail. Quelques tableaux accrochés aux murs, dont les portraits de Paul 1er et de son épouse Maria Fiodorovna.

             ® La salle des étendards qui servait au 19ème siècle à entreposer les drapeaux du régiment de la garnison de Peterhof.

             ® La salle des Chevaliers.  Ici se postaient les chevaliers de la garde assurant la protection des Appartements privés. Sur les murs, quelques toiles du 17ème siècle montrent des scènes de batailles.

               Appartements de réserve

           Ces quatre petites pièces faisaient partie des appartements privés, décorées en 1846 à l’occasion du mariage d’Olga, la fille de Nicolas 1er. Meublés en styles Louis XV et Louis XVI. Après le départ d’ Olga, cette petite enfilade resta vide et ne servit qu’occasionnellement. On y aperçoit de grands portraits représentant Nicolas 1er et ses filles, Marie, Olga et Alexandra.    

         La visite de ce palais a été chronométrée, ça poussait derrière …. le personnel, d’un geste significatif nous enjoignait à continuer.  …. De plus  il faut enfiler des chaussons jetables.

Parc et fontaines de Peterhof

        Ce parc de 102,5 hectares est considéré comme un chef d’œuvre de l’architecture des jardins, avec près de 200 fontaines.

               ® La fontaine de Triton au centre d’un bassin de 15 m de Ø

 

             ® La Montagne de l’Echiquier. Construite en 1721 sous Pierre 1er, c’était une simple cascade en pente sur du tuf. Seize ans plus tard, on  la dota de quatre larges gradins en escalier. En Janvier 1739, on installa trois figures de  féroces dragons qui vomissent des flots bouillonnants. Au milieu du 18ème siècle, les gradins furent décorés de carreaux noirs et blanc en quinconce.

 

             ® Les fontaines Romaines. Deux puissantes fontaines à doubles coupes superposées, installées en 1739.

 

                  ®  Le Petit chêne, fontaine–surprise installée en 1802.

 


     

 

              ® Le jardin de la Ménagerie, à gauche,  un pavillon-volière aux murs extérieurs décorés d’huitres, à droite : ì La fontaine du Soleil. 

              ì Petit divan du jardin de Montplaisir. De petits jets d’eau se déclenchent à leur approche, cette fontaine-surprise divertissait le tsar, sa suite et ses hôtes.

             ì La Gerbe. Le jardin de Monplaisir est divisé en parterres qui se réunissent autour d’une pittoresque fontaine dite la Gerbe.

             ì La fontaine Coupe, se trouve au centre d’un bassin de 25,5m de Ø, Un puissant jet d’eau sort d’une coupe fabriquée en marbre de Carrare de 17 tonnes.







        


            Maintenant toutes les fontaines jaillissent,  des milliers de jets cristallins s’élancent, s’entrecroisent.

      ì La Grande cascade, un des plus importants ensembles de fontaines au monde, avec  abondance de sculptures, éclats de dorures, puissance et diversité de jets. Elle se compose de deux escaliers à sept marches de 8 mètres de large, reliés par les arcades de la Grande grotte. Ces eaux tombent dans une  vasque centrale qui se déverse dans le canal pour rejoindre la Baltique. 142 jets d’eau émis par 64 fontaines et 37 statues en bronze doré ornant les parapets de ces escaliers d’eau, qui en composent le décor.

 

             Au milieu de cette  vasque centrale, la gigantesque statue de Samson (3,5m) déchirant la gueule du lion, crache un jet d’eau de 20m de haut. La statue symbolise la victoire de la Russie sur la Suède. Autour, naïades, sirènes, tritons et dauphins célébrant la victoire jettent et soufflent de l’eau.

            L’originale statue en bronze doré fut volée lors de l’occupation allemande, ce  nouveau Samson est devenu un symbole de la victoire sur les nazis.

        

        Le groupe de sculptures posé sur la terrasse de la Grotte Supérieure, représente  des Tritons de 2,02m sonnant de la conque.

          Dans ce domaine de 1000 ha, il y a aussi  le palais Monplaisir, le pavillon Ermitage, Alexandra Park, l’intérieur des Volières, le palais de Marly, le parc Colon et le palais de la tsarine….

           Dans les Jardins Supérieurs, grand parc de 15 ha,   se trouvent des statues des dieux antiques surmonté par la fontaine de Jupiter, qui domine un groupe sculptural baroque (hippocampes, montres marins)

            Retour au Chicherin. Après déjeuner,  nous allons découvrir en temps libre la sublime ville de Saint-Petersbourg.

Saint-Petersbourg en liberté

             Un bus privé nous amène devant la statue de Pouchkine,  Place des Arts. De là nous arrivons à :

            ì La perspective Nevski  longue de 4,5 kms, c’est l’artère principale de Saint-Petersbourg. Bordée de palais élégants, coupée par des canaux, elle est avec ses squares et ses places, ses terrasses et ses cafés, un lieu de flâneries. Il y a tout sur Nevski : des musées et des églises, des cinémas et des restaurants, des magasins grands et petits.

         Tracée dès la fondation de la ville, elle reçut en 1738 le nom actuel. Tous les bâtiments sont d’une hauteur à peu près identique. A la fin du 19ème cette artère devint la rue des affaires, les plus riches démolissant les anciennes constructions et rebâtissant selon le goût du jour, étalant ainsi leur puissance tel que la Sté Singer.

            ì L’ancienne Douma.  Siège du conseil municipal de 1786 à 1918,  la Douma, aujourd’hui peinte en rouge, n’a plus depuis la dissolution de l’Union Soviétique, de rôle officiel.  Créée en 1785 sous Catherine le Grande, reconstruite par Nicolas 1erdans un style néo-Renaissance. La tour pentagonale, est munie d’une grande horloge qui servait à donner l’alerte en cas d’incendie, d’inondation,   

              ì L’église catholique Sainte-Catherine,  mélange de styles baroque et néo-classique. Elle possédait avant la révolution une bibliothèque de près de 60 000 volumes. Ravagée en 1984, mais rendue à la communauté catholique en 1992.

             ì Singer, construit en style art-Nouveau en 1904. Pour surélever sa construction, la société décida d’élever un globe vitré au-dessus de la toiture, elle orna les façades de sculptures, symbole du progrès. Cet immeuble abrite aujourd’hui sur 2700 m² et deux étages, la plus grande librairie de la ville.

              ì Palais Stroganov. Construit en 1753 pour le comte Stroganov, qui fit fortune grâce au sel des mines. La façade ornée de colonnes doriques, montre un abondant décor sculpté.  Le palais appartient aujourd’hui au Musée Russe.

            ® Du Pont Vert,  belle vue sur la Moïka et ses superbes anciens palais et hôtels qui la bordent.

            ì La Maison Tchicherine, à colonnades à deux étage, style classicisme,  fut construite en 1771 pour le chef de police de St Petersbourg. Aujourd’hui  hôtel cinq étoiles.

 

     

             ì Bolchaïa Morskaïa, rue piétonne du centre historique. ® L’ancienne banque de l’Azov et du Don (1913

         Pittoresque passage sous les deux arches consécutives des Etats-Major Généraux. De là, vue grandiose sur cette immense place du Palais (8Ha) bordée par les bâtiments de l’Ermitage, avec en son centre la colonne Alexandre.

                        * Place du Palais. Conçue par l’architecte Carlo Rossi. Théâtre d’importants évènements, avant la Révolution les militaires y défilaient en grande pompe, souvent derrière le tsar à cheval. Le 22 Janvier 1905, les troupes impériales  firent feu sur des milliers d’ouvriers, ce fût le fameux « dimanche sanglant ». C’est de là que le 17 Novembre 1917 Lénine et les bolcheviks attaquèrent le palais d’Hiver.

            La place est aujourd’hui un lieu privilégié pour les rassemblements politiques et les divertissements populaires, concerts organisés pendant les fêtes et toute la période des Nuits blanches, défilé du 9 Mai, qui fête la capitulation de l’Allemagne nazie,  

             ì L’Etat-Major Général  construit en 1829. Long de 580 mètres, il occupe la partie sud de la place. L’édifice se compose de deux ailes en hémicycle reliées par un majestueux arc de triomphe. Son décor évoque la victoire russe sur les armées de Napoléon.

            ì La colonne Alexandre. Erigée en 1834 sous le règne de Nicolas 1er. Elle porte le nom de son frère aîné, vainqueur de Napoléon. Elle commémore la victoire remportée en 1812 contre les français.

                 De par sa hauteur (47m), elle dépasse, volontairement !...... la colonne Vendôme élevée à la gloire de notre empereur. Elle est surmontée d’un ange en bronze, des sculptures en relief ornent le socle. C’est la plus grande colonne commémorative du monde, ce monolithe de granit rose qui pèse 600 tonnes, fut taillé par une équipe de 2400 ouvriers.

            ì Le palais d’Hiver, à la façade vert-pistache ornée de pilastres, de cadres de fenêtre blancs.

            ì Après sa ville et sa forteresse, Pierre le Grand constitua une marine nationale pour se garantir un accès vers la mer. La première Amirauté était un chantier naval, fortifié de remparts et de douves. Celui d’aujourd’hui est en style néoclassique, avec portiques à colonnes qui abrite depuis 1925 l’Ecole Navale.

                  En façade deux groupes de nymphes  tiennent un globe terrestre sur leurs épaules. Visible de loin, la flèche dorée, est devenue le symbole de la ville.


                


            ì Le jardin Alexandre,  aménagé devant l’Amirauté fut ouvert au public en 1874. Autour de la fontaine centrale sont installés des bustes de grandes figures de la culture russe. Parc agréable avec fontaines et bancs.

            Retour sur la Perspective Nevski.

            Le N° 9 est la maison Wawelberg, du nom d’un riche banquier, mélange du Palais des Doges et du palais Médicis. Au N°14 une plaque porte l’inscription « Citoyens ! En cas de tirs d’artillerie, ce coté de la rue est le plus dangereux » hommage aux personnes qui périrent lors du Siège de Leningrad en 1943.

           Voici maintenant l’un des monuments les plus imposants de la perspective :

             ì La Cathédrale Notre-Dame-de-Kazan. Décidée par Paul 1er (1801-1811) L’architecte, s’inspirant de Saint-Pierre-de-Rome lui donna la forme d’un hémicycle de 111m de long agrémenté de 9 colonnes corinthiennes.

                 Son nom est dû à l’icône miraculeuse de Kazan Mère de Dieu qu’elle abritait, icône censée avoir délivré Moscou des Polonais en 1612, permettant ainsi au 1er  des Romanov d’accéder au trône. Image sainte qui accompagnait Koutovov dans ses campagnes militaires, et bénissait les soldats russes.

                 Les niches du portique abritent les statues de saints. Après la victoire des Russes sur les armées de Napoléon en 1812, la cathédrale devint un monument à la gloire de la Russie.

           D’ici, la vue sur la maison Singer est saisissante, avec la fontaine de Kazan devant, ou l’Eglise du Sauveur-sur-le-San-Versé en arrière plan.

    

 

               Nous continuons jusqu’au pont Achnikov.

             ì Gostiny Dvor (relais de diligence)  Grand bâtiment tout en arcades de 230m. Sévèrement endommagé par les tirs nazis pendant le siège, le Gostiny Dvor a été reconstruit, il est aujourd’hui le plus grand centre commercial de la ville.

             Ces endroits de négoce, où descendaient les marchands de passage,  devinrent  à l’installation d’étals « la cour des Marchands »  Après de nombreux incendies, les négociants pétersbourgeois firent construire de 1761 à 1785 une galerie marchande en pierre sur deux niveaux. Plus de 200 marchands vendaient de la laine, de la fourrure, du lin, de l’argent et de l’or,


               Un souterrain permet de traverser cette grande artère. Dans celui-ci, toute une vie  s’agite avec plusieurs boutiques. Attention toutefois aux picpockets.

           ì Magasin Elisseïev.  Le bâtiment de 1903, abrite la plus célèbre épicerie fine de la ville. Façade revêtue de granit avec des sculptures allégoriques qui encadrent les hautes verrières et les vitraux, profusion de vitraux, de dorures, de ferronnerie.

            ì Place Ostrovski, dominée par la statue de Catherine la Grande réalisée en 1873, avec à ses pieds des personnalités publiques. Derrière le théâtre Alexandrinsky

              ì Le pont Anitchkov qui franchit la Fontanka. Construit en 1715,  il est connu pour ses sculptures représentant des chevaux et leurs dresseurs placées aux angles. Exécutées en 1850, elles représentent différentes phases de dressage d’un cheval sauvage.

ì Le palais Bielosseslski-Bielozersi,construit en 1848. Façade framboise et abondante décoration sculptée de ses façades qui embrase les quais de la Fontanka. Devenu un centre culturel où ont lieu des concerts de musique classique.

 

      

             ì La bibliothèque nationale de Russie, inaugurée en 1814, après l’invasion de Napoléon, De forme arrondie, elle comprend une collection unique et universelle de documents en langue russe et étrangère.

             ì L’église arménienne, élevée en 1780, cette petite chapelle bleue et blanche au portique néoclassique est de nouveau ouverte au culte.

             Retour très rapide au point de rendez-vous, sous une pluie battante !...

             ì Statue de Pouchkine réalisée en 1957. Ce bronze de 4 mètres, représente l’homme de lettres, en tenue de gentilhomme. Pouchkine étant considéré par les Russes comme le plus grand de leurs poètes, sa statue fait partie du patrimoine mondial de l’Unesco

           Trempés, nous nous installons dans le bus qui va nous mener au manoir de la comtesse Sofia Panina, voir une représentation des cosaques Bagatitsa. Longtemps vide, il fut décidé en 2010 dans le cadre de la renaissance des traditions culturelles, d’y créer un théâtre professionnel pouvant accueillir 500 spectateurs.

             Cet ensemble de musiciens et de danseurs formé en 2005, est reconnu comme la meilleure troupe de danse cosaque de Russie.  Leur spectacle dépeint   le courage des peuples Cosaques et raconte les fascinantes histoires de gloire et d'honneur, de guerre et d'amour.

            Le mot "Cosaque" signifiait à l'origine cavalier nomade, A l'époque de Gengis Khan, des bandes montées parcouraient les plaines vallonnées et faisaient d’ailleurs régner la terreur. À partir du 15ème siècle, certains furent embauchés par les grands-ducs de Moscou  pour les protéger contre les envahisseurs.

           La troupe qui effectue des tournées en Suède, Espagne, République tchèque,  Estonie et dans de nombreuses villes de Finlande, a reçu, de nombreux prix, dont notamment le « Folkfest 2010 » lors d’un festival international.

      

            Pour la grande danse Cosaque, des sabres spéciaux ont été fabriqués en titane, garantissant ainsi un joli visuel d' étincelles. Ci-dessous, montage de 32 minutes réalisé d’après le DVD acheté sur place.



 

        Mes impressions du voyage.  J’ai aimé : La richesse des musées, la splendeur des églises, la Place Rouge, le Kremlin de Moscou, l’ église en bois de Kiji, Les sublimes jardins et les dorures de Peterhof. L’organisation sans faille de Croisi-Europe. Les nombreuses animations à bord. Les intéressantes conférences sur l’histoire de la Russie. Le spectacle des cosaques.

       Moins aimé :  Le ciel bien souvent gris. La petitesse des cabines du navire. Le ratage du spectacle des levers des ponts dû à l’irresponsabilité d’une de nos co-voyageuses.

 

      Voila ! avec cette page le reportage simplifié de ma croisière sur la Volga est terminé, petite immersion dans ce si grand pays qu’est la Russie, j’espère que celui-ci vous aura plu, peut-être donné envie d'y aller ! Ne partez pas sans visionner les 14 diaporamas, d’une centaine de photos chacun, consultables à partir du menu de gauche.

Au moment où je rédige cette ultime page, je suis à quinze jours de découvrir les temples d’Angkor et le Vietnam, alors je vous donne rendez-vous, sur ce même site pour découvrir ces dépaysantes contrées.

http://passionsvoyages.free.fr/accueil.htm

Un livre d’or est à votre disposition pour vos commentaires ou questions. Merci d’avance et bonne balade !

     

             Merci    

 

Fin