Précisions importantes : Ce récit condensé ne comportera ni liens, ni situation, ni plans de villes, l’historique sera réduit au minimum, ceci afin de ne pas encombrer inutilement ce récit de voyage. Les personnes intéressées par ces renseignements les trouveront dans les rubriques concernées, rubriques beaucoup plus détaillées avec anecdotes et impressions personnelles, rubriques également plus illustrées, repérables sur le site à partir du menu de gauche.
Totalité de ce récit,
en version imprimable, format PDF
9 petits diaporamas sont visibles, voir à la fin du récit...
Vendredi 13 Janvier 2006 – Départ
pour Cancun, Est du Yucatan
Avouez que pour
quelqu’un de superstitieux, on aurait pu choisir une autre date de départ !.....
Décollage à 11h35 avec la Compagnie Corsair pour un vol de 10h20. Atterrissage à près de 15h (heure locale) la chaleur nous tombe dessus.
Les fruits étant interdits d’importation, la clémentine restée dans le bagage à main sera confisquée lors du passage en douane.
Une pluie d’orage diluvienne nous contraint quelques instants à rester à l’intérieur des bâtiments, fort heureusement nous n’en reverrons plus durant tout le séjour.
Arrivée vers 17h30
au Riu
Lupita situé à Playa del Carmen (point 1 carte itinéraire). Ce voyage, organisé par
le Comité d’Entreprise, sera réalisé avec une trentaine de collègues et
conjoints.
A peine sommes nous arrivés qu’une petite mésaventure survient, nous sommes bloqués dehors à cause d’un courant d’air, en tenue d’hiver par + de 30 ° attendant patiemment nos valises mais surtout l’employée qui avec un passe viendra enfin…. ouvrir la porte de notre chambre.
Le dîner sera suivi d’une animation: « Soirée Las Vegas » sympa !
Samedi 14 Janvier
Playa del Carmen, nous y louons une voiture et retirons de l’argent au distributeur. Précision importante : le montant maximum autorisé par retrait est de 5000 pesos la semaine, mais nous avons eu la mauvaise surprise de n’en recevoir que 4500 environ, il est probable que les frais sont directement retirés à la source…..
Installés dans notre superbe jeep, ne comprenant pas grand-chose à leurs minuscules panneaux, par deux fois nous prenons un sens interdit dans le centre de Playa, mais comment donc est fichue cette ville ?
Coût de l’essence sans plomb de 7 à 8 pesos le litre (environ 0,60euros)
v Playa del carmen : petite ville avec un centre piétonnier, des boutiques de souvenirs, de location de voiture, de ventes d’excursions etc….
L’après-midi est consacrée au parc d’attractions de Xcaret, (point N° 2 carte itinéraire) à 10 Kms de là.
v Xcaret. Le prix d’entrée de
59 dollars inclus le spectacle en soirée, la nage avec les dauphins, une balade
parmi les ruines mayas……..
Personnellement j’ai aimé la reconstitution du cimetière avec les tombes colorées et peintes selon la tradition maya.
A l’entrée un
panneau indique les horaires des animations : spectacle folklorique, reproduction
de danses maya, spectacle
équestre, animation genre « band » dans les rues.
Puis installés dans les gradins du jeu de balle, nous assistons à un magnifique spectacle : les reproductions de cérémonies religieuses mayas, parties de jeu de balle, avec à la nuit tombée les balles enflammées.
Ce spectacle fait un peu froid dans le dos quand on pense qu’à cette époque, les vaincus étaient souvent sacrifiés.
Le long des sentiers balisés, nous admirons les tableaux vivants de scènes mayas, irréels sous les pâles lumières.
A 19 heures débute le spectacle de nuit (90 mns), danses, ballets, chants, mariachis, humour.
Dimanche 15
Janvier
Direction : Punta Laguna. A 120 Kms (point N° 3 carte itinéraire)
Départ un peu avant 6 heures, nous désirons profiter au maximum de la journée, la nuit tombant très rapidement à cette période. (17h30/18h)
® Punta-Laguna : Réserve naturelle où les singes y vivent dans leur milieu naturel. Le nom de « singes-araignées » signifie qu’ils se servent de leur queue pour s’accrocher aux arbres.
Nous y arrivons
vers 8h30. Officiellement l’entrée est de 30 pesos, mais on nous en
demande 200, un guide ayant l’obligation de nous accompagner à travers la jungle
à la recherche des singes. Ce tarif est prohibitif, nous arrivons à le faire
descendre à 120 pesos pour nous deux.
Notre guide converse en anglais…. on comprend que le village a été établi dans les années 30 par son propre grand père. Au bout d’à peine une heure de marche, nous arrivons vers un lac où ils sont là, évoluant en pleine liberté.
Punta-Laguna serait un village possédant une école, un magasin vendant des boissons, et où les femmes proposeraient leurs productions (huipils, chemisiers, sacs etc….) mais lorsque nous montrerons les photos du reportage, on nous dit que c’est : Coba !... notre question demeurera sans réponse, mais peut-être que Janvier n’est pas une saison touristique.
La découverte singulière de cette réserve terminée, nous revenons sur nos pas en direction de Cobá (20 Kms) (point n° 4 carte itinéraire)
v Cobá : Importante cité maya, qui atteint son apogée entre l’an 600 et l’an 800, mais qui n’était que ruines enfouies sous la jungle à l’arrivée des conquistadors. Redécouverte au 19ème siècle.
Gigantesque site avec près de 6500 sculptures : t le groupe
« Cobá » avec son jeu de balle et sa pyramide nommée
église. t le groupe de « las Pinturas » : construit entre 1250 et
1500.t la pyramide « Nohoch Mul » : impressionnante avec
ses 42 m de hauteur.
Nous sommes dimanche, l’accès y est gratuit.
Pour chaque site archéologique, il vous sera proposé un guide parlant votre langue !... moyennant selon les endroits, entre 300 et 450 pesos.
A l’entrée, vous avez trois possibilités pour visiter le site : à pied mais il y a plusieurs kilomètres de marche, à vélo moyennant 25 pesos, ou le triporteur pour 2 avec un « chauffeur » pour 75 pesos, nous optons pour cette dernière solution et nous voilà partis, le jeune homme nous arrête à chaque monument, nous en donne le nom et nous attend patiemment…
Il est environ 10h30. Nous visiterons successivement t la pyramide de Nohoch Mull, t un premier jeu de balle, t le groupe de las Pinturas t le palaccio t un second jeu de balle et une autre t pyramide surnommée « l’église »
Nous nous dirigeons maintenant vers Tulum distant de 45 kms. Les arrêts photos sont nombreux, enfants et famille se prêtant de bon cœur à notre demande, sans oublier aussi quelques villages typiques.
Grand parking à l’entrée. Conduisant une jeep, nous payons le prix fort : 50 pesos…..
De celui-ci nous apercevons se détachant sur le bleu du ciel des personnages vêtus d’habits colorés : les « Voladores de Papantla .
Le responsable du groupe se précipite sur tout ce qui tient un appareil photo, et nous voilà taxés de 5 dollars….
v Les « Voladores
de Papantla » D’origine préhispanique, la danse des Voladores
est un acte traditionnel et symbolique de la civilisation. Ces hommes jouent
leur vie pour la régénération du Soleil. Danse aujourd’hui effectuée pour le
touriste et source de revenus.
5 Voladores grimpent sur un mât de 30 m de hauteur. Le chef-musicien, joue debout sur la mini plate forme de 30 cms de diamètre, de la flûte et d’un petit tambourin. Puis les quatre danseurs attachés par la taille se jettent alors la tête en bas dans le vide, gardant les bras ouverts, la corde se déroule au fur et à mesure des rotations, ils font ainsi 13 fois le tour du mât, les 13 mois du calendrier des Mayas.
Les Voladores portent des sarraus de velours ornés de perles et sequins, les coiffures sont décorées de miroirs et de fleurs artificielles.
Il est un peu plus de 15 heures, il nous reste à peine deux heures pour visiter et apprécier Tulum. Là aussi nous accédons au site gratuitement.
v Tulum (point N° 5 carte itinéraire) : Ce site positionné sur une falaise au bord de la mer des Caraïbes, et construit durant le déclin de la période maya, est entouré de murs d’enceinte percés de 5 portes étroites.
On peut y voir : t Le monument principal : El « Castillo » t Le « Temple du Dieu du Vent » t Le « Temple du Dieu descendant » Le « Temple des Fresques » observatoire servant à suivre les mouvements du soleil. t La « Maison des Colonnes » ou « Grand Palais »
Promenade très agréable en suivant des allées bien tracées et délimitées, il n’y a pas trop foule, chaque monument a une plaque le dénommant, il y a aussi un accès à la plage par un escalier, des palmiers, du sable blanc…. bref ça nous a plu.
Après l’incontournable
achat du tee-shirt des Voladores ….. nous reprenons le chemin de
l’hôtel distant de 60 Kms
Lundi 16 Janvier :
Nous décidons de quitter l’hôtel de NF pour 3 jours, ce qui nous permettra de visiter Mérida et quelques sites de la route puuc. Nous partons dès 5h45, il fait encore nuit noire, nous devons être très prudents, car beaucoup d’ouvriers marchent sur le bord des routes pour aller à leur travail.
Izamal est à plus de 300 Kms de Playa, (point N° 6 carte itinéraire) Après s’être fait délestés de 175 pesos d’autoroute, nous y arrivons aux environs de 9h30. Au sortir du péage, qui se trouve être également la frontière Yucatan-Quintana Roo, nous nous faisons arrêter par des policiers, c’est impressionnant…. sans doute la douane volante !... ils nous laissent repartir sans aucune difficultés. (« No habla espagnol !... »)
v Izamal : petite ville coloniale aux maisons peintes
en jaune et blanc, à l’image du magnifique et imposant couvent de San-Antonio de Padua, qui domine le zócalo, agréablement ombragé.
Ce couvent édifié par les franciscains espagnols entre 1553 et 1561 possède le plus grand atrium du monde après Saint-Pierre de Rome. La structure peinte en ocre compte 75 arcades.
En 1993 année internationale des peuples indigènes, le pape Jean-Paul ll est venu apporter le soutien de l’Eglise aux Indiens mayas.
Nous trouvons facilement à nous stationner à
l’ombre, le long de la place principale puis nous baladons au
cœur de cette petite ville, ainsi qu’au couvent San-Antonio qui est vraiment très
imposant… Il y a également un marché sous les arcades.
Prochaine destination : le cimetière coloré de Hoctun (point N° 7 carte itinéraire) à 20 kilomètres de là.
v Hoctun : Les tombes sont peintes avec des images de chérubins, des fleurs…..dans des tons très colorés. Le mausolée le plus haut est une copie de la tour du Latinoaméricain, symbole de Mexico. Il y a également des reproductions du château de Chichen Itza.
Notre prochaine étape devait être le village de Tixkokob, où sont fabriqués les hamacs vendus un peu partout dans le pays, mais à l’identique de Cancun, nous ne verrons aucune indication, ni route y menant ! aussi allons nous aller directement à Mérida.
Aborder cette ville de près d’un million d’habitants nous effraie un peu, mais il va falloir y trouver un hôtel. Ayant réussi à comprendre leur système de signalisation de sens obligatoire, ce qui une fois pigé, se révélera même très pratique, les villes étant toutes sur le même modèle : pour la calle 60 on va à gauche, la calle 62 à droite, et ainsi de suite, et idem quand on est dans la 60 : la 61 à gauche, la 63 à droite, etc… au final ce système de numérotation permet de s’y retrouver assez facilement…
Nous voici arrivés sans encombre devant le porche de l’hôtel « Casa Bowen ». Il est 14h30 environ, nous allons pouvoir nous reposer un peu avant de visiter cette ville trépidante.
L’hôtel avec parking, mais sans restaurant !.... se situe dans la calle 66. Il est de style colonial, notre chambre est pourvue d’une salle de bains, de la clim et d’un ventilo. Coût de celle-ci : 350 pesos.
v Mérida (point 8 carte itinéraire) : Première étape : Le Marché, à lui seul toute une institution…
Il occupe toute une manzana, avec des dizaines d’étroits passages où les échoppes croulent sous les produits. On vend sur des étals ou par terre de beaux légumes et des épices multicolores. Un coin est réservé à la viande. On peut aussi y manger. Vous trouverez également des chapeaux, des huipiles (ces jolies tuniques blanches brodées de couleurs vives) et des hamacs.
Nous passons près de deux heures à arpenter ce labyrinthe : femmes qui fabriquent des « tortillas » petites crêpes de mais, échoppes croulant sous les fruits arrangés avec grand soin, épices, tissus, artisans confectionnant des sandales, volailles, oiseaux, même des chiots ……un grand hall pour la viande, un autre pour la poissonnerie, toute une section réservée à la bijouterie……….. Au bout de celui-ci à l’extérieur un escalier vous mène à des boutiques plus conventionnelles et plutôt tournées vers l’artisanat et les souvenirs.
Mérida : t La plaza de la Independencia appelée le zócalo était le centre de la cité maya de T’ho. Plusieurs monuments l’entourent : t la Cathédrale de 1598. t La Casa de Montejo : vieille maison espagnole du XVlème siècle. Monuments édifiés avec les pierres des temples mayas qui se trouvaient là. t Le Palaccio Municipal (hôtel de Ville) et t Le Palacio del Gobierno.
Il y a toujours de
l’animation à Mérida, à 18 heures nous assistons à la descente des couleurs,
cérémonial militaire, mais également spectaculaire.
® Descente des couleurs : Une trentaine de militaires arrive au son des tambours et font le tour de l’esplanade, arrive ensuite une dizaine d’hommes qui descendent le drapeau situé au centre de la place. Une fois celui-ci au sol, six de ces militaires avec des allures très saccadées (lever de jambe au maximum..) le maintienne tendu, et l’emmène au Palaccio del Gobernio. C’est alors au tour des musiciens de refaire refont un tour de l’esplanade.
Voici maintenant un mini feu d’artifice avant que La « Jarana régional dance » un ballet folklorique ne se lance dans des danses entraînantes, et pour finir quelques silhouettes métalliques embrasées.
Il est un peu plus de 20h30, nous achetons des petits gâteaux qui feront office de petit-déjeuner, les restaurants n’ouvrant qu’à 7 heures le matin, trop tard pour nous qui désirons être demain à l’ouverture de l’hacienda de Yaxcopoil, distante de 40 kms.
Mardi 17 Janvier 2006
Départ de l’hôtel à 7 heures pour l’hacienda de Yaxcopoil, grande propriété rurale où l’on fabriquait de la fibre d’agave.
v Hacienda d’Yaxcopoil (point 9 carte itinéraire) : Hacienda du XVllème siècle, Yaxcopoil était autrefois considérée comme l’une des propriétés rurales les plus importantes de la région, ainsi qu’un des centres économiques pour l’élevage et l’industrie de la fibre d’agave.
Le sisal est une fibre très résistante qui sert à la fabrication de cordage, de tissus grossiers, de tapis.
L’exploitation des plants de sisal se faisait sous le contrôle des grands propriétaires d’haciendas. Les cheminées de ces grands domaines tranchent dans la vaste plaine du Yucatan. On trouve encore au Mexique des articles artisanaux exclusivement fabriqués à partir de cette fibre tels que les hamacs ou les chapeaux panama.
L’hacienda avec ses jardins et sa cour ont été utilisés comme décors à plusieurs productions cinématographiques.
La construction la plus typique: le monumental porche bilobé de style mauresque datant de l’époque coloniale.
Ouverture de 8 h à 18 heures. Droit d’entrée : 50 pesos avec remise d’une fiche en français.
Dans le bureau : livres, plants et documents remontant à l’époque où l’hacienda était exploitée. Une pièce transformée en musée réunit récipients, sculptures et autres vestiges archéologiques découverts dans les ruines mayas de Yaxcopoil. Dans les ateliers se trouve toujours une des machines qui servaient à broyer la fibre.
v Muna petite bourgade (point N° 10 carte itinéraire) située à une quinzaine de Kms au Nord d’Uxmal.
Au marché
typique, nous sommes intrigués par les innombrables triporteurs, être conducteur
de triporteur est un métier, ces hommes emmènent et attendent les femmes des
villages. Sous les arcades de celui-ci : stands de fruits de légumes, de viande,
etc….. Quelques femmes sont revêtues d’une « huipile » belle tunique
blanche brodée de couleurs vives.
Il est 10h30, nous cherchons le complexe écotouristique « Mun-Ha Uxmal ». Rommel nous emmène visiter le moulin « Chac-Lol » où sont fabriqués artisanalement les tortillas.
Le projet Mun-Ha Uxmal est un projet de tourisme rural communautaire, il a pour but de promouvoir la culture Maya.
Le complexe est un ensemble de huit pièces reconstituées selon le modèle des villages, il possède aussi un grand restaurant de 200 places proposant de la cuisine typique du Yucatan, un musée permettant de découvrir l’histoire de la civilisation Maya, ainsi que des sentiers didactiques.
Nous profitons du temps disponible pour visiter quelques sites de la « route puuc »
Route Puuc : Dans cette partie du Yucatan, émigrèrent des Mayas qui créèrent entre les 7ème et 9ème plusieurs centres urbains : Uxmal, Kabáh, Sayil, Xlapak, Labná, Oxtintok, Chacmultun. Ces villes développèrent une architecture commune, le style puuc : façades dont les murs de complexes mosaïques présentent des masques, souvent de divinités. Ces sites qui ont été regroupés sous le nom de la « Ruta Puuc » inscrite au Patrimoine de l’Humanité.
Kabàh, 35 kms de Muna. (point 11 carte itinéraire) Nous y arrivons vers midi sous une chaleur torride. Entrée 30 pesos. Horaires : de 8h à 17 h.
Dès l’entrée l’œil est tout de suite attiré par l’imposant, mais non moins néanmoins élégant, Grand Palais.
v Kabàh possède deux principaux monuments : « Le Grand Palais » et le « Codz Poop » ou « Palais des Masques » fascinants exemples d’architecture maya, avec ses trois terrasses et l’escalier central qui mène à une magnifique façade sculptée de masques de Chac (dieu de la pluie, du vent, du tonnerre et de la foudre). La figure du dieu est représentée avec des yeux globuleux, des sourcils épais, une bouche grimaçante ouverte sur des dents en forme de crocs.
Le bâtiment bâti sur une terrasse surélevée mesure 45 m de long et comporte 6000 blocs de pierre.
Une bonne demi-heure plus tard, nous revenons sur Muna et apprécions le déjeuner préparé par nos hôtes, puis repartons en direction du site d’Uxmall.
v « Uxmall » (point N° 12 carte itinéraire) Entrée : 100 pesos incluant d’office le son et lumière .Horaires de 8 h à 17 heures. Parking : 10 pesos.
Il est 15 heures.
Uxmall, ce site bâti entre les 7ème
et 10ème siècle se trouve à 80 kms au Sud de Mérida, son
architecture est caractéristique du style puuc, avec frises et masques de
Chac. C’est avec Chichen Itza l’ensemble le plus important du Yucatan.
On peut y admirer : t « La pyramide du Devin » de 35 m de hauteur avec plusieurs petits temples à son sommet.
t « Le carré des Oiseaux » dont le mur Ouest est recouvert de sculptures d’oiseaux en pierre.
t « Le quadrilatère des Nonnes » ensemble probablement destiné aux grandes cérémonies religieuses.
t Le jeu de pelote bâti en 906
t « Le pigeonnier »
t « Le trône du Jaguar » qui servait de trône aux dignitaires de la cité.
t « La maison des Tortues » temple dédié à une divinité aquatique
t « Le palais du Gouverneur » (10ème siècle) d’une longueur de 100 mètres, il présente de riches frises sculptées dont 103 masques du Dieu Chac, au centre le trône d’un souverain entouré de serpents entrelacés.
t « La Grande Pyramide » haute de 32 mètres.
Nous déambulons pendant deux heures à travers ces majestueuses ruines. La pyramide du Devin, trop dégradée, est interdite à la montée.
A 16h45, soit 15
minutes avant la fermeture, les visiteurs sont, à coup de sifflets, invités à
regagner illico-presto la sortie !......
Le spectacle de nuit n’est que dans deux heures, nous nous occupons en squattant les boutiques de souvenirs.
J’achète mes premiers timbres, wouah !....13 pesos le timbre (un peu plus d’1 euro) + la carte postale… à ce tarif j’espère qu’elles parviendront bien aux destinataires.
18h30 les premiers visiteurs arrivent, nous leur emboîtons le pas et allons prendre place dans les chaises prévues à cet effet. Le son et lumière, en espagnol, sur les pierres du quadrilatère des Nonnes est de toute beauté. Il est possible de louer des écouteurs de traduction moyennant 25 pesos .Durée de celui-ci : environ 45 minutes.
Mercredi 18 Janvier 2006
Coût de la nuitée dans ces huttes au toit de palme : 420 pesos (chambre + 2 déjeuners et petit-déjeuners) C’est une pause que je recommanderais tant au niveau de l’accueil qu’au calme de ce petit coin charmant, proche d’un village typique du Yucatan : Muna. Chambres sans eau, ni WC, ni salle de bains, mais vous trouverez tout ce confort au restaurant tout proche.
Petit déjeuner dès 6h30.
v « Sayil » : Site de la « route puuc » à 25 Kms au Sud-Est d’Uxmal, (point N° 13 carte itinéraire)
Nous y arrivons à l’ouverture. Entrée 30 pesos.
Sa construction date entre l’an 750 et 1000. Le « Gran Palacio » avec sa longueur de 90 m est l’édifice le plus imposant des temples de cette route Pucc. Il est constitué de plusieurs étages et d’un imposant escalier. On peut y voir également de nombreux masques de Chac et de serpents. Au sommet un mirador et une stèle représentant un dieu, accessible par un sentier.
v « Labná » : Cet autre site de la route puuc se situe à 40 Kms d’Uxmal, après Sayil. (point N° 14 carte itinéraire) Ouverture de 8h à 17 heures. Entrée : 30 pesos.
C’est
un centre de cérémonie en ruines de la civilisation Maya.
A Labna, on peut admirer deux principaux ensembles reliés par une voie sacrée de 170 m de long et 7 de large : le « Palais » au Nord et le « Mirador » au Sud.
Le Palais, grande construction de 120 m qui s’élève sur une terrasse est composé de 67 pièces réparties sur deux niveaux, une frise de masques de Chac et de treillis de pierre en est sa principale décoration. Près du mirador un « arc de triomphe » de 6 m de haut, dont l’arc montre des pierres taillées et des peintures des masques de Chac.
Nos 3 jours en solitaire prennent fin, nous allons retrouver ce soir collègues et hôtel au « Lupita » de Playa del Carmen distant de 320 kms, mais cette fois par une route plus au Sud, traversant de nombreux et sympathiques petits villages.
Pour déjeuner, ça sera la viande grillée par les villageois sur le bord de la route.
Jeudi 19 Janvier 2006
Comme tous les matins, départ un peu avant que le jour ne se lève.
Ne voulant pas prendre le risque de renouveler notre mauvaise expérience en passant par Cancun, nous décidons d’aller à Chichen-Itza (210 kms) par les routes secondaires : Cobá, Chemax, Valladolid.
Arrivée à 9h30. Parking : 10 pesos. Entrée : 9,5 dollars. (monnaie acceptée ainsi que l’euro) (point N° 15 carte itinéraire)
L’arrivée sur le
site est impressionnante, la pyramide du Castillo nous semble immensément
immense… seule au milieu d’un gigantesque terrain. Tous les accès aux escaliers
sont interdits, il y aurait eu peu de temps auparavant un accident. C’est
frustrant de ne pas pouvoir accéder à son sommet et de ne pas profiter du
spectacle offert, mais c’est ainsi.
Malgré tout il y a beaucoup à voir à Chichen.
v Chichen-Itza : Site très bien préservé. Cette ville, ce centre commerçant, militaire et religieux, pouvant provenir d’une invasion toltèque comptait à son apogée, plus de 35 000 habitants.
Les principaux monuments sont :
t « El Castillo » pyramide formée de neuf terrasses surmontées d’un temple, sommet accessible par quatre escaliers de 91 marches chacun. Cette pyramide entièrement dédiée au soleil était utilisée pour les grandes cérémonies.
t Le « jeu de balle » 7 joueurs devaient toucher avec une grosse balle en caoutchouc l’anneau de l’adversaire scellé dans le mur. Ce jeu, de caractère rituel et sacré ne pouvait être vu que par les nobles, les prêtres et des invités d’honneur, quant au sort des vaincus, certains historiques soutiennent qu’ils étaient sacrifiés aux dieux.
t Le « Mur des Crânes »
t le « Temple des Jaguars et des Aigles » on y voit sculptés ces animaux dévorant un cœur humain, symbolisant l’offrande au soleil
t le « Temple aux 1000 colonnes » gigantesque chef d’œuvre
Zone centrale : style maya : t La « tombe du Grand Prêtre » t Le « Caracol » observatoire astronomique. t Le « temple des nonnes » remarquables sculptures et ciselures de pierre t « L’église »
Le long de la voie sacrée qui reliait le « temple des nonnes » au « Castillo » sont installés des marchands ambulants. Après avoir passé près de trois heures dans cet endroit hautement chargé d’histoire, nous filons vers Ek Balam situé au nord de l’autoroute à péage, distant d’environ 60 Kms. (point N° 16 carte itinéraire)
Les ruines ne sont pas indiquées, et la route que nous prenons nous mène
directement au village. A l’entrée, un panneau peint à la main nous souhaite la
bienvenue. Ce village est bâti en carré avec les maisons implantées tout autour
d’une place, l’harmonie est parfaite entre villageois et animaux de la
basse-cour.
Nous garderons de cette immersion dans ce village très pauvre une impression assez étrange, puis les enfants nous accompagnent jusqu’aux ruines.
Site ouvert de 8 à 17 h. Entrée : 25 pesos, site un peu différent de ceux que nous avons pu voir précédemment.
v title="Ek Balam">Ek Balam : Construite entre 100 à 300 ans avant J.C. la ville devait être importante et influente. Elle est entourée de deux murailles percées de cinq portes d’où partent des « sacheob » (voies professionnelles rectilignes couvertes de calcaire qui reliaient entre eux les bâtiments mayas)
Les fouilles de 1994 ont permis de mettre à jour la tombe du gouvernant Uki Kan Lek Tok, ainsi qu’un glyphe (représentation graphique) représentant l’emblème de la ville, laissant penser que la cité à l’époque maya était de caractère royal.
t « L’Acropole » grand bâtiment de 160m de long, 70 m de large et 31m de haut, dont le sommet est accessible par un escalier
t « L’Arc de Maya » voûte probablement utilisée pour des rituels.
t La « Plate-forme des Stèles »
t Le « Jeu de balle »
t Le « Palais Ovale »
t Les « Batiments Jumeaux »
Les récentes sculptures mises à jour ne sont visibles qu’arrivés aux paliers intermédiaires, il faut donc monter les marches, un peu angoissant tout de même ces escaliers de pierre assez pentus et sans rambarde. Le lieu est calme, après la foule de touristes à Chichen-Itzan, ici nous ne sommes que 6. Ce site certainement peu connu mérite vraiment que l’on s’y intéresse.
Il est 15h30, déjà……. Restant près de 200 Kms pour rejoindre Playa, plus question de trop lambiner. Nous nous arrêtons tout de même le temps de prendre quelques photos à la petite ville de « Temozon » qui nous a plu par ses couleurs pastel.
Vendredi 20 Janvier 2006
Ces 6 jours ayant été très occupés à explorer les richesses de ce coin du Yucatan, nous en avons délaissé la plage réservée à l’hôtel. Afin d’y remédier nous prenons la première navette, celle de 7h30 et utilisons les deux heures dont nous disposons. Très déçus…. plage délimitée par des murets, coin réservé avec des transats, pas même un parasol en palme qui donne cet air si romantique… ombre apportée que par les très hauts palmiers. De plus celle-ci est très éloignée par rapport à l’hôtel (près de 3 Kms) ce qui nous a privé d’assister au lever de soleil sur la mer des Caraïbes, ce que nous avions pu faire, avec tant de plaisir, deux ans auparavant en République Dominicaine.
Départ prévu à 13h30, le restaurant n’ouvrant qu’à 13 heures, nous déjeunons avec un lance pierre. Arrivés à l’aéroport les bons derniers, au moment de nous enregistrer, il n’y a plus de choix de places et nous serons, comme à l’aller, séparés !.... Nous assistons à une cohue indescriptible, tout en avançant de 20 cms à chaque fois, il nous faut remplir des papiers, quant survient un début d’émeute, les gens trouvant probablement que ça ne va pas assez vite déplacent les barrières de cheminement, ça devient l’anarchie.
Nous décollons avec une heure de retard, et arriverons près de 9 heures plus tard à Nantes dans une grande froidure.
Impressions du voyage : Nos collègues (puisque c’était un voyage CE) ont eu une peur bleue de louer une voiture. Après avoir étudié plusieurs témoignages sur les forums, nous n’avons pas hésité, et malgré les soucis des premiers kilomètres, avons été très heureux de l’avoir fait, nous permettant ainsi de découvrir de magnifiques sites mayas.
La situation de Playa del Carmen, à l’extrémité de la pointe, nous a obligé à faire beaucoup de kilomètres, voulant voir un maximum de sites, nous avons dû les visiter avec un œil sur la montre. La population est sympathique et acceptait volontiers d’être photographiée, les enfants s’approchaient de nous dès que je leur faisais voir des bonbons, aucune méfiance par égard à l’étranger.
Voila, le récit de notre voyage dans le Yucatan est terminé, j’espère que celui-ci vous aura plu, peut être donné quelques indications pour votre prochain séjour. Je vous rappelle qu'à partir du menu déroulant vous pouvez voir ce même récit illustré ville par ville, ainsi qu'un album comprenant beaucoup de photos.
Un livre d'or est également à votre
disposition, vous êtes cordialement invités à y mettre vos impressions, et c’est avec joie que je
vous fournirais toute information pouvant vous intéresser.