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Volet 2 du voyage

 

Circuit du 4 au 30 Juin 2005  .

 

 t Page précédente, volet 1 : De Marienbad à Plzen

 

6 petits diaporamas, avec photos grand format, sont visibles (voir à la fin du récit)

 

 

 le parking du 'turisticka chata'                     ð Dimanche 19 Juin  Æ  Les rochers de Prachov Skaly (point N° 22)  situé à une petite centaine de kms au Nord-Est de Prague.

 

   Après une nuit bien tranquille sur le parking du site, nous partons acheter nos billets, le gardien vient se faire régler l’emplacement : 100 cz, le prix d’une voiture + caravane  au lieu de 40 cz !!!!  A l’accueil de la vente des tickets d’entrée,  il nous demande : « Seniors ? » euh ! pas tout à fait ! pas très flatteur ça, mais on dit « Yès » c’est nettement moins cher, je crois que quelque part, il a voulu se racheter. (20 cz au lieu de 50 cz)

 

    Et nous voilà partis bâtons à la main pour une sacrée balade, nous optons pour les circuits jaune + vert ce qui fera 5 Kms, c’est dans nos possibilités.  

 

    Les plus connus des rochers de la République Tchèque ont été déclarés en 1933, réserve naturelle. Tout en suivant les sentiers balisés, il faudra grimper les escaliers taillés dans le roc, se faufiler à travers des fentes étroites entre les grosses pierres, un peu de sport en perspective ! mais finalement une promenade bien agréable.

 

Lien officiel traduit en français de ce site majestueux.

 

Les escaliers des rochers de Prachovske skaly       Les rochers       Les passages étroits des rochers  

 

        Ce parc naturel nommé le « Paradis de Bohème » près de Jičín, est une véritable cité de rochers de grès, anciens volcans tertiaires, on compte 200 cônes de basalte.

      L’origine de la formation de ces roches, comme pour ceux de Teplice, remonte à plusieurs millions d’années.   La fabrication d’outils en bronze révèle la trace des premiers habitants il y a bien longtemps, les roches leur servaient de refuge contre les ennemis.

 

     Depuis 2000, c’est la famille Schlik qui exploite seule le centre touristique, le site a alors été  proclamé « réserve privée » réhabilité et ouvert à la visite. Tous les jours de 7 à 18 heures, d’Avril à Octobre. Tarif 50 czk.

La forêt de rochers  

Un autre lien très intéressant, en anglais, avec photos et cartes.

 

       Site hyper touristique, très ombragé, avec énormément de marches en pierre, cependant bien faisable sans être spécialement sportif, il faut seulement aller chacun à son rythme, et, on aurait pu s'en douter ! le rendez-vous des alpinistes.

 

         Maintenant nous nous dirigeons vers Prague en espérant trouver sans trop de difficultés le camping situé sur l’îlot Cisarska Louka, au sud de la ville, camping bien desservi par les transports en commun.

 

Caravan Camping Praha Cisarka Louka 162 : informations sur ce camping

 

        Ca y est ! avec les bons conseils glanés ça et là, nous voici bien arrivés et déjà installés sur une petite bande herbeuse au bord de la Vltava, nous restons à nous y reposer car demain sera une rude journée.  Nous sommes environ 20 camping-cars, 5 à 6 nationalités différentes.

 

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                  ð  Lundi 20 Juin 2005. Prague (point N° 23)            Pour rejoindre le centre, nous utiliserons le tram N° 14.

Le quartier juif

       Première étape de ce périple à travers la vieille ville de Prague :

 

 Æ le quartier Juif (Josefov) il est 9h30 et déjà ! ...... énormément de touristes à attendre leur tour devant les six synagogues que compte ce quartier.

 Les communautés juives étaient rassemblées dans un ghetto, elles subirent les lois oppressives, avec le port d’une marque jaune en signe d’infamie jusqu’en 1784 lorsque Joseph ll leur accorda l’égalité des droits sociaux et politiques. En 1895, les autorités municipales décidèrent d’assainir le ghetto et rasèrent les maisons insalubres, mais épargnèrent l’hôtel de ville, six synagogues et le vieux cimetière.

       Depuis 1995, cet ensemble fait partie de la liste du Patrimoine Culturel National.

 

Il existe deux tickets distincts, l’un comprenant le vieux cimetière, la salle des Cérémonies et les synagogues Maïsel, Espagnole, Pinkas et Klaus, au tarif de 300 Kc. (9 €) visites devant être faites selon un ordre établi et dans un temps maximum de 20 mns chacun, l’autre ne concerne que la synagogue Vieille-Nouvelle (200 Kc) Tous les sites se trouvent à quelques minutes les uns des La synagogue Vieille Nouvelleautres et possèdent chacun une caisse où l’on peut acheter un ticket général d’entrée.

 

     Notre intention était de visiter le cimetière et trois ou quatre synagogues, mais quelque peu découragés par cette foule présente à l’entrée de chaqu’une d’elles, sans oublier  le sens obligatoire et le temps chronométré pour chaque visite, nous décidons de faire l’impasse sur le billet groupé et  de ne visiter que « la Vieille-Nouvelle ».

     Conseil : être sur place avant... l’ouverture des portes et des autobus remplis de japonais et de chinois.

 

     Lien en français donnant quelques explications intéressantes sur le cimetière et les synagogues. 

Le fauteuil de Rabbi Low 

       La synagogue Vieille-Nouvelle, entrée 200 Kc. (environ 8 €)  Pour entrer, messieurs, on vous remet une kippa en papier. Photos interdites...

        Cette synagogue, la plus ancienne d’Europe, date de 1270, elle reste le seul témoignage de synagogue médiévale, l’extérieur est d’une grande simplicité. S’y tient encore aujourd’hui les offices religieux.

 

      A noter : le haut toit de deux frontons de brique, crénelé. La salle du culte comporte la chaire entourée des stalles de bois, le tabernacle abritant la Torah, le fauteuil de Rabbi Low, philosophe et astronome érudit qui créa un personnage légendaire en terre, un Golem, censé protéger le peuple juif et faire cesser sa souffrance, ce fauteuil est  installé sous l’étoile de David.

          Le sol est au-dessous du niveau de la rue, ça serait par humilité et par tradition, une synagogue ne pouvant être d’un niveau plus élevé qu’une église.... d’autres, avec une pointe d’humour, diront que c’est pour ne pas se cogner la tête en entrant.... il est vrai que la porte n’est pas très haute.

 

 

L'ancienne salle des cérémonies Bien que nous ne les ayons pas visités, seulement vus des extérieurs, ci-dessous un court descriptif  des synagogues et du cimetière juif.

 

           La synagogue Pinkas, à voûte gothique (1479)  est aujourd’hui un mémorial juif, y sont inscrits sur les murs les noms des 77 297  juifs tchèques emprisonnés à Terezin, avant d’être déportés dans les camps.

        La synagogue Klaus, de style haut baroque, abrite une collection de manuscrits et d’imprimés en hébreu, ainsi qu’une exposition retraçant les traditions et la vie dans le ghetto à travers l’histoire.

           La synagogue Maïsel, c’était un  petit sanctuaire privé (fin 16ème) richement décoré, construit par le primat Maisel qui avait fait fortune en prêtant de l’argent à l’empereur Rodolphe. Un incendie en 1689 ravagea l’édifice, on éleva à sa place une synagogue, remaniée en style néo-gothique. Elle renferme depuis les années 1960 une collection d’objets cultuels en or et en argent datant depuis la Renaissance au 20ème siècle.

           L’ancienne salle des Cérémonies, construction en néo-roman (début 20ème) servait autrefois de pompes funèbres. Aujourd’hui, espace d’exposition sur les traditions et coutumes juives.

       Le cimetière juif : le plus ancien cimetière juif d’Europe (1478) Plus de 12 000 pierres tombales, mais on a estimé que 100 000 personnes y sont  enterrées, le manque de place obligeant à superposer les tombes. Nombre de personnages illustres y sont inhumés, écrivains, rabbins, primat.... le plus célèbre est sans conteste Rabbi Low, sa stèle est recouverte de petits cailloux ou de papiers portant des vœux. Sur certaines tombes apparaissent la profession du défunt, des louanges à son sujet ou encore ses traits de caractère. La dernière personne ensevelie le fût en 1787.

Itinéraire de la journée 

        Nous désirions visiter le couvent d’Agnès-la-Bienheureuse situé un peu au Nord du quartier juif, mais le GDR, référence en la matière, indique fermé le lundi.... couvent de clarisses fondé en 1234, il abrite aujourd’hui la collection d’art médiéval de la Bohême de la Galerie nationale.

 

Le quartier en prolongement du quartier juif en allant vers le sud est celui de « Stare Mesto » ou « Vieille ville » concentration de monuments historiques.

Nous arrivons  à la place « Staromestske Namesti » du 12ème siècle.

 

    Staromestske Namesti : probablement une des plus belles places au monde, entièrement vouée aux piétons, bordée de grands bâtiments historiques, de palais, de maisons à arcade romande. C’est le cœur de la cité qui vit tant d’évènements historiques !  L’été elle est cernée de terrasses et envahie d’ensembles musicaux.

 

       Je vous invite à en faire le tour, GO !

 

          En son centre, un imposant monument, celui de Jan Hus (1915) réformateur religieux qui combattit les pratiques corrompues de l’Eglise, héros qui symbolise toutes les révoltes tchèques, il périt sur le bûcher en 1415.   L’église Notre-Dame de-Tyn, superbe édifice gothique dont les flèches hautes de 80 m émergent derrière les demeures de la place, entre les tours, un imposant fronton gothique tardif.

 

  Mémorial de Jan Hus   L'église Notre-Dame-du-Tyn

 

        Les superbes maisons d’origine romane et gothique qui bordent le coté sud, façades multicolores ornées d’enseignes, telles que « la Table de Pierre » ou «  A la licorne d’or »   L’hôtel de Ville, on peut le visiter entre 9 et 18 heures, à l’intérieur se trouve l’Office de Tourisme. Ce bâtiment, une belle tour carrée de 69,5m de haut, avec sa chapelle à encorbellement, fut construit en 1338. Au fil des siècles il s’agrandit et forme aujourd’hui un Prague, l'hôtel de Villeensemble d’édifices gothiques et Renaissance. Du haut, vue panoramique sur la ville, un ascenseur y mène, nous pouvons ainsi admirer de près les apôtres de l’horloge.

 

Il est 11h30, nous allons rejoindre les nombreux touristes qui commencent à s’agglutiner devant l’horloge astronomique, attendant que sonnent les douze coups de midi.

 

         L’horloge astronomique, c’est l’un des clous touristique de la ville. Selon une légende, le maître horloger qui la construisit en 1490 fut rendu aveugle pour l’empêcher de reproduire son chef-d’œuvre ailleurs, voyant sa mort venir, il se fit accompagner par ses fils auprès de l’horloge et en détruisit rageusement le mécanisme, cette légende pourrait expliquer pourquoi le système fut en panne pendant une longue période, avant qu’un autre savant puisse le remettre en état...

 

A chaque heure de la journée, cette étonnante œuvre d’art met en action les douze apôtres qui apparaissent les uns après les autres à deux fenêtres, ces figurines ne furent installées qu’au 17ème siècle.  

 

 L’horloge indique  les années, mois, jours, heures, lever et coucher du soleil, de la lune ainsi que les constellations. De chaque coté, deux personnages baroques, à gauche, une allégorie de la Vanité et de l’Avarice, a droite, la Mort, squelette qui tire la cloche de la tourelle pour indiquer que l’heure est venue, à ses cotés un Turc reconnaissable à son turban, fait « non »  de la tête, il symbolise la peur, les Turcs  représentant la crainte suprême. Plus haut, un coq doré qui chante toutes les heures en agitant ses ailes.

La sphère du bas est un calendrier avec au centre le blason de la Vieille Ville de Prague, entouré des signes du zodiaque, eux-mêmes cernés par douze médaillons symbolisant les douze mois de l’année.    Cette incroyable machinerie fonctionne avec le même mécanisme qu’il y a 500 ans.

 

Les apôtres        L'horloge astronomique

 

           Il est l’heure du déjeuner, nous nous installons à la terrasse de l’un des nombreux restaurants et savourons notre repas tout en regardant le va et vient étourdissant des nombreux touristes. Celui-ci terminé, nous reprenons notre tour de la place et finissons par le coté Nord.

 

      L’église Saint-Nicolas, dominant le quartier, exemple du baroque (1704 à 1756) Les deux tours, le clocher et la coupole font Maison 'au Lion blanc'79 m de haut, des statues ornent sa façade blanche. Une superbe maison « Au lion blanc » maison style Renaissance avec de riches sgraffites avec motifs mythologiques, à un des angles, une statue d’un lion tenant dans ses pattes un miroir.

 

Nous quittons maintenant cette célèbre place, prenons du coté Est la rue piétonnière Celetna, elle aussi bordée de superbe maisons et arrivons ainsi à :

 

 „ La Tour Poudrière, grosse tour carrée et massive, l’une des treize portes des fortifications,  derniers vestiges des remparts de la Vieille Ville (1475) Sa façade est richement décorée. En 1757, lors du siège des troupes prussiennes, elle servit de magasin à poudre, depuis elle est appelée « poudrière »

 

     Tout à coté : la Maison Municipale, visite de 10 à 18 heures (160 Czk-6,33€)  Splendide édifice  style « Art Nouveau » (1905 à 1911) construit  à l’emplacement de l’ancien Palais royal. Sur la façade principale une superbe mosaïque. L’intérieur n’est que splendeur : riches décorations, mosaïques, luminaires, hall en marbre, escalier revêtu de faïences avec panneaux décoratifs.

La maison municipale accueille les concerts et les bals les plus prestigieux, elle renferme en outre de nombreuses salles plus petites, d’exposition et de conférence, bureaux, cafés et restaurants

 

La Tour Poudrière        La Maison Municipale       

 

Les orgues de l'église Saint JacquesNous faisons maintenant demi-tour, et pénétrons de nouveau dans la « Stare Mesto » cette fois  par la rue Jabuska, au passage nous admirons un peu à l’écart :

 

L’église Saint Jacques, très grande église, fondée en 1232, rebâtie dans un style baroque après un incendie en 1689. Elle possède plusieurs chefs d’œuvre, vingt autels latéraux, un orgue magnifique qui lui vaut d’accueillir de nombreux concerts.  Original : suspendu au mur un bras humain momifié, « on » raconte qu’il y a 400 ans, un voleur ayant voulu dérober les bijoux de la Vierge s’est vu attrapé le bras par la statue, bras qu’il aura fallu couper pour libérer le coupable .....

 

Nous voici de retour devant l’église Notre-Dame-du-Tyn, retraversons la place Staromestske Namesti et continuons jusqu’au « Clémentinum » situé presque au bord de la Vltava. 

 

Le Clémentinum : ouvert du Lundi au Vendredi de 14 h à 18 h et de 10 h à 18 h le week-end. Ticket combinant la visite de la bibliothèque baroque et de la tour astronomique. Immense collège fondé au 16ème. Tous les enfants de nobles s’y rendaient, on y trouvait un couvent, deux églises, des chapelles, de nombreuses salles d’études et des bibliothèques.  Aujourd’hui, le Clementinum abrite une grande bibliothèque universitaire et la bibliothèque d’état (8,6 millions d’ouvrages)  

 

La visite commence par la bibliothèque, immense salle baroque qui renferme une impressionnante collection de livres d’époque (salle sombre, un cordon nous en interdit l’approche, et les  photos y sont  interdites !) Impressionnants rayonnages, et colonnes torsadées. Une rangée de globes terrestres et célestes de toutes tailles, regroupés au centre de la pièce, appartient à la collection de la salle des Mathématiques.

 

Nous quittons cette magnifique salle, traversons des couloirs remarquables pour leurs fresques illustrant la vie de saint François-Xavier,  l’ancien réfectoire d’été et  arrivons à :

 

La tour astronomique. On y voit divers instruments de mesure (baromètres, thermomètres) datant du 18ème. Depuis le haut de la tour vue magnifique sur la ville.

 

Nous finissons notre visite de la vieille ville par  l’église Saint-Sauveur, à proximité du Clémentinum, près du pont Charles. Construite dans les années 1578-1601, sa façade est ornée de 15 superbes statues. Malheureusement là encore, énormément de monde, impossible de prendre une photo sans une foule de touristes devant ! 

 

Vue panoramique depuis les toits de l'horloge astronomique, l'église St Nicolas     Vue panoramique depuis les toits de l'horloge astronomique, l'église Notre-Dame-du-Tyn     L'église Saint-Sauveur

 

 Voici, c’est ici que s’achève notre première journée dans Prague, nous revenons au camping par le tram N° 14 faire un brin de toilette et repartirons un peu plus tard avec le tram N° 20 car nous avons réservé au restaurant U Marcanu, celui-ci se trouve excentré,  à l’Ouest du château, Veleslavinska 14.

 

Restaurant U Marcanu, nous y passerons un bon moment de détente après cette journée harassante à se frayer un chemin parmi la foule nombreuse, dans les rues de Prague. 

     Ce restaurant offre après le repas un petit spectacle de chants et danses typiques tchèques d'environ une heure. Repas à 19h30 / 20 heures.   

 

Lien sur ce restaurant sympa   

 

Danses au restaurant U Marcanu  Chants et danses, restaurant U Marcanu    Chants  restaurant U Marcanu

 

Le passage de ce tram N° 20  est sur une grande artère « Evropska » 300 m au nord environ du restaurant, nous mettrons 45 minutes à arriver au camping.

 

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            ð  Mardi 21 Juin 2005. Prague (point N° 23) Le quartier du château – Hradcany

 

      Le château (570m sur 130m) fut construit en 885 par le prince Bonjov sur une hauteur dominant la Vltava, il est entouré de douves et de murailles. En 1060, une vaste basilique romane, la future cathédrale St Guy, est construite. Charles IV, alors roi de Bohême et empereur d’Allemagne, apportera au 14ème des changements radicaux, il contribuera à l’embellissement du château et de la ville de Prague.

     A l’abri de ses murs, on trouve une vraie petite ville, avec ses ruelles, ses cours, ses passages, trois églises et un monastère.

     Les guerres hussites stoppent la construction qui ne reprendra qu’en 1560, après le violent incendie de 1541.

     Après la mort de Rodolphe ll (1612) le château cesse d’être résidence impériale et entre en léthargie. En 1918, il devint le Palais de la République.

 

 Du camping « Caravan Camping Praha Cisarka Louka 162 » sur l’îlot Cisarka Kouka, vous pouvez prendre les trams N° 12 et 20, l’arrêt  Malostranske namesti n’est pas très loin de l’entrée Ouest du château (à droite sur le plan)

 

Lien en anglais....  qui vous donnera les différents horaires et tarifs 

 

 Tour daliborka                        9h30 nous sommes devant la porte Ouest du château. Avec notre ticket nous est remis un audioguide et un plan bien détaillé.

 

         La Tour Noire, porte fortifiée.   La Tour Daliborka, Elle servit de prison et doit son nom au premier captif à y séjourner, Dalibor, un jeune chevalier condamné à mort en 1498 pour avoir donné asile à des serfs en suite. !  Le compositeur Bedrich Stemana s’inspira de cette figure historique pour créer son opéra nommé « Dalibor »

 

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La ruelle d'or   „ La ruelle d’or. Rue pittoresque, avec ses petites maisons peintes de couleurs vives bâties en 1579 pour les 24 gardes de Rodolphe ll. Entrée payante. Ce sont les orfèvres qui vécurent ici au 17ème siècle qui donnèrent ce nom à cette rue, courte et étroite. Après une période d’abandon, la ruelle est rénovée, et depuis 1950 les maisons abritent des librairies, des boutiques d’art et des magasins de souvenirs.  L’église de Tous les Saints. Aménagement intérieur baroque.

 

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   „ La troisième cour (1541) qui longe la cathédrale Saint Guy, 70 mètres de longueur ! sur cette façade la « porte d’or ».

 

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   Façade latérale de la cathédrale St Guy    Cathédrale St Guy, la porte d'Or        

 

      Cathédrale Saint Guy. Commencée en 1344. Construite où auparavant s’élevait la rotonde de Saint Guy fondée par St Venceslas en 925.  Pour sa construction gothique, les architectes s’inspirèrent des plans des grandes cathédrales françaises.  La façade possède une énorme rosace qui relate la Création du Monde. Après bien des déboires, ça ne sera qu’en 1929 que la dernière pierre sera posée. Le clocher Renaissance de 100 m de haut  est coiffé d’un dôme baroque encadré de tourelles

 

      è L’intérieur : La partie néo-gothique est gratuite, mais l’accès à la partie historique (le chœur et les chapelles, les tombes des rois de Bohême et la tour avec vue sur Prague) est payant, inclus dans le billet général du château.

                 La nef s’élance à 33 m de haut, tout autour : des chapelles, le tombeau en argent de St Jean Népomucène, une crypte funéraire renfermant les tombeaux des rois et de leur famille et la chapelle St Venceslas. Cette dernière est le joyau de la Cathédrale, sur ses murs des fresques gothiques représentant la vie du Christ et celle de St Venceslas, fresques incrustées d’or et serties de milliers de pierres semi-précieuses de Le tombeau d'argent de St Jean NépomucèneBohême. Sous le tabernacle doré, un autel contenant les reliques du saint.

 

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   „ La deuxième cour. L’ancienne chapelle de la Sainte Croix  abrite aujourd’hui è un office de tourisme. Les anciennes écuries sont aménagées pour y recevoir è la galerie de peinture, collection des toiles de maîtres du château, A coté des anciennes écuries : è la salle espagnole.

 

      Vous êtes toujours là ? pas trop mal, ni aux pieds, ni à la tête ! alors on continue   Pour accéder à la première cour, il faut passer sous la porte Mathias, édifiée sous le règne de l’empereur Mathias dans un style baroque.

 

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chapelle St Venceslas   „ La première cour, Cour d’honneur où se trouve le siège du Président de la République, elle est utilisée pour les parades. Vous pouvez assister tous les jours à midi, à la relève de la garde avec musique et échange d’étendard. Vaclav Havel fit redessiner l’uniforme des gardes, inchangé depuis l’ère communiste, aujourd’hui ils sont bleus avec une fourragère azur et rouge, les musiciens sont installés aux fenêtres.

 

     Il est un peu plus de midi, nous venons d’assister à cette relève de la garde et allons quitter l’enceinte du « hrad » Nous franchissons la « porte des géants » gardée par deux sentinelles, au dessus de chaque pilier, deux Maures gigantesques, et arrivons sur la « Hradcnske namesti » ou « Place du château » très grande place bordée par le palais de l’archevêché avec, au centre une colonne de la peste de 1726, nous y trouverons de quoi nous restaurer.

 

 

 

La garde présidentielle     L'entrée principale du château

 

Notre-Dame-de-Lorette        

 Une fois reposés et nos estomacs remplis, nous allons vers le sanctuaire de :

 

    Notre-Dame-De-Lorette, fermé le Lundi. Entrée 100 Kc (3,50€ environ) Photos interdites, un gardien vous a à l’œil, du premier étage je tenterais l’infraction, mais à travers une vitre, mieux que rien ! ........

          è La façade monumentale remodelée en 1721 dans un style baroque, beaucoup de statues, clocher à bulbe dont les 30 cloches, fondues à Amsterdam, sonnent toutes les heures.  è Au fond : l’église de la Nativité, reliques, statues, squelettes momifiés.

         è Au centre : la Santa Casa, la maison de la Vierge. (1626) réplique de la maison légendaire de la Vierge qui aurait été transportée par les anges en Italie. Notre-Dame-de-Lorette devient un haut lieu pèlerinage. Décoration extérieure de sculptures et bas reliefs très chargés. A l’intérieur, fresques évoquant la vie de la Vierge.  è Le cloître : construit pour accueillir les nombreux pèlerins venus visiter le sanctuaire, plusieurs chapelles, autels, confessionnaux et tableaux sous verre décorent le pourtour. Au milieu, dans la cour, deux fontaines baroques.

 

La Santa Casa      Fontaine baroque

       * La visite de ce petit joyau terminé, nous descendons vers la Vltava et traversons ce quartier de Prague appelé « Mala Strana » ou « Petit coté »  quartier riche en palais et maisons baroques.

   „ L’église Saint Nicolas, édifiée sur ordre des Jésuites entre 1673 et 1755. Entrée payante. Une des plus belles églises de Prague, chef d’œuvre de baroque, exubérance volontaire pour symboliser la fortune, les privilèges de l’Eglise catholique sur l’Eglise réformée. Chaire rococo, orgue baroque à 2500 tuyaux où Mozart joua en 1878.

         

     Saint Nicolas, l'orgue

 

   Le Pont Charles, du coté du « Mala Strana »

 

      L’image présente à nos yeux est un véritable régal, entre les deux tours (1158 et 1464) apparaissent, clochers, clochetons et dômes de l’église Saint- Nicolas, précédés d’une cascade de toits. Le tout encadré de merveilleuses demeures baroques, statues, etc... en toile de fond, le château royal et la silhouette de la cathédrale Saint-Guy.

Les tours du pont, coté Mala Strana     Le monument le plus célèbre de Prague (et son symbole !) relie le Petit Coté à la Vieille Ville. Rendez-vous incontournable des touristes,  il est envahi de musiciens, d’artistes divers, de bonimenteurs et de camelots.

 

     Pont commandé en 1357 par Charles IV, en remplacement du pont Judith emporté par une crue. La première statue sera Statue de Jean Népomucènemise en place en 1683, c’est celle de St Jean Népomucène, statue surmontée d’un halo doré, en-dessous un bas relief en bronze. Népomucène confesseur de la reine mais ne voulant pas divulguer au roi les secrets de la confession, sera arrêté, battu et jeté à la rivière. Il sera canonisé en 1719 et depuis tous les ponts d’Europe Centrale ont un St Jean Népomucène comme gardien.

 

    Au cours des 16ème et 17ème, les catholiques ajouteront 75 statues sur toute la longueur du pont, aujourd’hui on en admire les copies, les originaux se trouvant à l’abri.

 

        La traversée de ce pont serait très agréable avec toute cette ambiance un peu bon enfant, ces musiciens tous les 20 mètres, ces marchands de souvenirs, si ce n’est qu’il est vraiment envahi de touristes. A l’autre extrémité, une très belle tour gothique encore debout (14ème) défend son entrée.

 

     On ne se lasse pas des belles choses, n’est ce pas ! c’est ainsi que, nous réempruntons le pont en sens inverse, ré-admirons une dernière fois toutes ces gigantesques statues qui font son charme, un dernier coup d’œil sur ces deux tours et nous reprenons le tram n° 12 (le n° 20 fait aussi l’affaire) direction le camping, camping que nous quitterons, au coucher du soleil, pour revenir contempler Prague de nuit.

     Nous nous contenterons, et c’est déjà pas mal, pour nos pieds bien fatigués, d’un itinéraire partant du pont Charles, où glissent sans bruit les vedettes chargées de touristes, jusqu’à Staromestske Namesti, qui est encore noire (sans jeu de mots...) .. de monde, nous pousserons même jusqu’à la Tour Poudrière, admirant toutes ces églises, monuments et bâtiments illuminés.

         Au-revoir Prague, tu es certes une superbe ville, nous n’avons pas été au bout de toutes tes richesses, un mois entier n’aurait pas suffi, mais je pense que nous avons vu l’essentiel de ton patrimoine, ta réputation de « ville aux cent tours » n’est pas usurpée, nous repartons heureux, enrichis d’avoir vu et appris tant de choses.

 

L'église St Sauveur illuminée    L'église St Nicolas illuminée    Les maisons de Staromestske Namesti, illuminées

 

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ð Mercredi 22 Juin 2005. Lidice (point N° 24)

 

Le 10 juin 1942, la commune tchèque de Lidice,  20 kms à l’Ouest de Prague (ancienne Tchécoslovaquie) a subi le même sort tragique que subira deux ans plus tard, jour pour jour, la commune martyre française d'Oradour-sur-Glane.        Lien officiel sur ce village massacré, son mémorial, sa roseraie, son monument en hommage aux enfants. (in english !) 

 

Voici condensée, l’histoire de ce qui arriva un jour de printemps 1942 à ce paisible village de familles de mineurs et de travailleurs métallurgistes.

 

     Les nazis tuèrent 340 hommes femmes et enfants, en représailles à un attentat contre le protecteur du Reich, Reinhard Heydrich..une vraie terreur ! le soir de ce 10 Juin, les 173 hommes ont été regroupés dans le jardin de la ferme Horak, les femmes et les enfants au gymnase du lycée Kladno. Les hommes, entre 15 et 84 ans furent fusillés sur place, quant aux 200 femmes, elles furent déportées au camp de concentration de Le village détruitRavensbrück, 60 y laissèrent la vie.

 

Le tragique destin des enfants de Lidice :

Ils furent séparés de leurs mères, puis triés en deux groupes, le premier concernait les enfants présentant le type physique correspondant aux critères de la « race aryenne » ceux-là furent placés pour subir une rééducation dans des familles allemandes, les autres seront asphyxiés dans les chambres à gaz du camp de concentration de Chelmno en Pologne.  Des 105 enfants de Lidice, seulement 17 survécurent.

 

Ayant débarrassé le village de ses habitants, les Nazis l’ont détruit, mis le feu, nivelé le terrain, puis satisfaits de leur travail, ils se sont alors fait prendre en photo.

 

L’information du massacre circula dans le monde entier, et après la guerre, le gouvernement Tchécoslovaque décida de reconstruire un nouveau village du même nom.

          La pierre commémorative fut posée en 1947, à 300 m de distance du site original. 143 femmes sont revenues au village pour fonder une nouvelle famille. 17 enfants placés retrouvèrent leurs mères.

 

Le site d’origine a été préservé comme  mémorial avec la tombe commune des hommes, un monument a été dressé, un musée construit, un parc  aménagé le 19  Juin 1955 où des milliers de rosiers des  différentes parties du monde ont été plantés, roseraie qui fut rénovée en 2003.

 

 

Cimetière des hommes    Monument en hommage    La roseraie

 

      

Le mémorial des enfants victimes de la guerre           Le monument de « Victimes de guerre des enfants »

L’idée de créer ce monument vient d’un professeur de sculpture Marie Uchytilov qui prit pour modèle les 82 enfants asphyxiés dans les chambres à gaz. Mais, alors qu’elle venait de  finir les statues en plâtre, elle mourut subitement. C’est son mari qui continuera seul son projet. Après 1996 une fondation fut créée pour obtenir les subventions manquantes, les villes tchèques offrirent le bronze refondu des statues déboulonnées. En 2000, le projet initial vit le jour : 42 filles et 40 garçons regardant la vallée.

Le site est ouvert tous les jours de 9h à 18 heures en été. Tarifs : 80 Kcs.

 

     Le maire actuel de la commune est un certain Vaclav Zelenka, le dernier enfant récupéré sur les 17 sauvés, 16 d’entre-eux ont choisi de vivre à Lidice.

 

Nous quittons, non sans une certaine émotion, ce lieu et continuons notre découverte de la République Tchèque par un site célèbre, trop célèbre ! Terezin, camp où 32000 personnes furent détenues avant d’être déportés vers les camps de la mort.

 

 

 Æ  Terezin (point N° 25) Ville située à 59 kms au N-O de Prague

 

Terezin, lieu de souffrance et d’héroïsme, symbole de la persécution des opposants politiques à l’Allemagne hitlérienne et de la réalisation du monstrueux programme de génocide des Juifs européens.

 

    En 1947 il sera construit un mémorial et un musée du ghetto.

Détenus juifs

     Le camp de détention et de transit vers les camps de la mort a été aménagé à l’intérieur de la petite forteresse, elle-même au centre le la grande forteresse construite en 1780 par l’empereur Joseph ll pour protéger l’Empire d’une éventuelle agression prussienne. Presque dès le début, elle servit de prison, soldats de l’armée austro-hongroise, plus tard les auteurs de l’attentat de Sarajevo, les prisonniers de guerre russes, etc..

   

    En 1940, elle devient la prison de la Gestapo de Prague, pendant la 2nde Guerre Mondiale, elle reçut 32000 détenus, dont 5000 femmes. La Gestapo recrutait parmi les personnes opposées au régime nazi, les divers mouvements de la Résistance. 2500 prisonniers dont 500 femmes y perdirent la vie, cellules surpeuplées, faim, épidémie, persécution, exécutions... un crématorium fut construit.

 

 

  Le Ghetto. Il fut créé le 24 Novembre 1941, camp de regroupement et de passage pour la population juive. A la fin de Fin de la guerre, hôpital improviséla guerre, il a accueilli également des prisonniers anglais et des otages français. En 1945, des convois d’évacuation partirent des camps de concentration vidés, les prisonniers circulaient dans des wagons ouverts, sans nourriture ni eau, terrorisés par leurs gardiens, il arriva ainsi à Terezin, progressivement plus de 15 000 détenus. Plus de 150 000 hommes femmes et enfants passèrent par le ghetto, 35000 y trouvèrent la mort.

 

A la fin de la guerre, l’épidémie de typhus commence à sévir dans la prison débordant de monde, épidémie propagée par les détenus des convois d’évacuation. Le 8 mai, les premiers véhicules soviétiques sont apparus, leurs médecins et infirmiers ont joué un rôle de première importance dans le combat contre cette épidémie. La ville fut transformée en un immense hôpital, l’armée rouge organisait l’approvisionnement en nourriture et médicaments, mais l’épidémie fit des centaines de victimes parmi les détenus libérés, des dizaines de médecins et infirmiers périrent également.. Le rapatriement des anciens prisonniers s’est poursuivi jusqu’au mois d’août 1945. Ensuite, la petite forteresse servit de centre d’internement pour les Allemands

 

Lien officiel    (in english faute de mieux) !

 

La visite :  Deux sortes de billets : le simple qui vous permet de visiter OU la forteresse OU le musée  à 160 Kcz (environ 5 €) et le billet combiné : Forteresse ET musée : 200 Kcz

Horaires : de 8h à 18 h pour la forteresse. Visites guidées possibles en plusieurs langues à partir de 10 personnes.

Visite très facile, le parcours étant numéroté et il vous est remis avec votre ticket un plan.

 

C’est ainsi que nous passerons successivement par Le bureau d’accueil, lieu de l’enregistrement des prisonniers Le poste de garde où le courrier des prisonniers était soumis à la censure et où s’y déroulaient les interrogatoires. Le bureau du commandant, Heinrich Jöckel, tristement réputé pour sa cruauté.

u L’entrepôt de vêtements, les prisonniers y échangeaient leur tenue civile contre des uniformes usés   La porte affichant l’inscription « Arbeit macht frei » caractérisant la majorité des camps de concentration nazis La première cour divisée en blocs A et B qui comprend 17 cellules et 20 cachots L’infirmerie Le bureau du commandant de la 1ère  cour, on y établissait les équipes de travail et enregistrait la répartition des prisonniers dans les cellules

 

 

cette inscription ! ...           La 1ère cour et les blocs A et B

 

Cachot de la lère cour Les cachots La salle de bain et la station d’épouillage Le salon de coiffure modèle Le bloc sanitaire, où moururent des centaines de prisonniers du typhus. La Les cellulesmorgue L’échafaud, près de 250 prisonniers ont été fusillés, pour la plupart des membres des organisations de la Résistance. Les fosses communes. La piscine pour les familles des gardiens. Le cinéma à l’intention des gardiens et de leurs familles,  sert aujourd’hui à la projection de documentaires. La 4ème cour, elle a accueilli les premiers prisonniers dès l’automne 1944.

 

Les cellules communes accueillaient de 500 à 600 prisonniers, dans la cellule N° 44 étaient concentrés, les prisonniers désignés XYZ, c'est-à-dire, des personnes à liquider, la N° 28 servait d’atelier, les femmes y peignaient des boutons en bois, réparaient des sacs et confectionnaient des tresses pour la fabrication de pantoufles. Les cachots.

 

La caserne, y logeait le commandement SS composé de 120 gardiens La 2ème cour : ateliers de travail   La cantine destinée à la restauration du personnel de la prison  La 3ème cour réservée aux femmes Le cimetière national construit à partir de 1945, y sont inhumés les ossements de 10 000 victimes.

 

 

           Cimetière juif                 Le cimetière national

 

  Des cérémonies funéraires à la mémoire des détenus juifs torturés ont lieu chaque année dans le cimetière juif.

 A dieu Terezin..... nous n’oublierons pas ce lieu où sont tombés si injustement tant d’hommes.

 

ƒðƒÅð

 

souffleur de verre     ð Jeudi 26 Juin 2005.  Visite de la cristallerie de Nizbor

 

          La cristallerie Rûckl se situe à  une vingtaine de kms au sud de Prague, sur la route de Plzen. Elle se visite du Lundi au Vendredi de 9h30 à 12h30. On y voit tout le processus de la fabrication.                                                                                                                                                                Le lien officiel 

Traçage sur le verre

     Verrerie fondée en 1903. En 1945 l’entreprise se nationalise entraînant un arrêt de son activité.

     1992, l’arrière petit fils du fondateur reprend le contrôle de la société, y apporte des importantes améliorations et renoue avec le succès. Aujourd’hui, la verrerie de Nizbor fabrique un large assortiment de cristal de plomb, taillé aux décors des plus simples aux plus sophistiqués. 

     Y travaillent à peu près 200 personnes dans deux ateliers différents : la métallurgie et l’abrasif.

     Les verriers prennent, à l’entrée du four, la pâte de verre fondue et la souffle à l’aide de cannes, à la température de 1100°. Les produits refroidis sont coupés avec une scie de diamant, les arêtes sont lissées à l’aide de meules abrasives.

    Les dessinateurs tracent sur chaque produit qui sera ensuite poli. Une fois terminé, le produit est lavé, séché, emballé, il peut être expédié. La maison exporte 85 % de ses produits à l’étranger, aux Etats-Unis, Japon, Russie ou Irlande. 

 

Avec cette visite à la cristallerie, notre séjour en République Tchèque touche à sa fin, nous passons la frontière allemande à Rozdadov, lieu connu pour ses nombreux articles de contre-bande, quelques kilomètres avant la frontière, un vrai village avec boutiques, rues, étalages en plein air, qui vous proposent tout et n’importe quoi !!!!!  

 

 220 kms nous séparent de Rothenburg ob der Tauber, nous y arriverons en fin d’après-midi, nombreux parkings, possibilité d’y dormir avec le C.C..

 

ƒðƒÅð

 

                        ð Vendredi 27 Juin 2005. Rothenburg ob der Tauber.  

 

Ville d’Allemagne située à environ 70 kms à l’Ouest de Nuremberg.

Rothenburg est réputée pour la beauté de ses monuments, elle fait partie de la « route romantique » Son origine remonte à 1142 lorsque le roi Conrad lll fait bâtir le château impérial, la population s’installa alors La Klingentortout autour. Elle connut de nombreux désastres, tel qu’un tremblement de terre, fût envahie pendant la « guerre des trente ans » puis bombardée par erreur en 1945 par les Américains...

En 1940, Walt Disney y tourna « Pinocchio »

Ratstrinkstube, l'auberge des notables

       Munis du plan offert par l’Office du Tourisme, nous partons à la découverte de cette jolie ville fortifiée.

 

       La tour du Klingentor achevée vers 1400 servait de château d’eau, elle se situe juste avant de pénétrer dans la cité fortifiée. Sur la magnifique Markplatz, on peut admirer :

      Ratstrinkstube : l’ancienne auberge des notables. Sur sa façade,  différentes horloges, la principale date de 1683, depuis 1910, autour de cette dernière, deux fenêtres s’ouvrent toutes les heures entre 11 et 15 heures, illustrant la légendaire histoire de la Rasade du Bourgmestre, un notable ayant sauvé la ville en vidant d’un trait un hanap de 3 litres, défi lancé par le catholique général Tilly qui s’était emparé de la ville et menaçait de la piller.

Ce bâtiment abrite aujourd’hui l’Office du Tourisme, toujours sur la place on trouve aussi :

     le Rathaus (Hôtel de ville)  monument très imposant qui comprend deux parties : la partie gothique avec son beffroi (14ème) où résidaient les gardes qui faisaient le guet et avertissaient la ville à l’approche des ennemis ou en cas d’incendie, et le bâtiment Renaissance (1578) Les arcades ont été rajoutées en 1681.

 

      A coté de l’hôtel de ville,  au N° 1 Hermgasse, une attraction particulière : le village de Noël de Käthe Wohlfahrt, il vous présente la plus vaste offre du monde de décorations de Noël dans une atmosphère extraordinaire.

 

Lien sur ce village, traduit en français

 

Markplatz          le village de Noël de Käthe Wohlfahrt

 

Geors-brunner,une fontaine 

Après ce bain de jouvence, nous continuons la rue Schmiedgasse :

Plönlein  Geors-brunner, la plus grande fontaine de la ville, pouvant contenir 100 000 litres. Les ornementations datent de la fin de la Renaissance (1608)

     Plönlein (petite place) le typique de l’époque médiévale en Allemagne, on y voit des maisons à colombages, mais aussi une fontaine, toujours alimentée, qui servait de réserve à poissons pour les pêcheurs de la Tauber jusqu’au moment de la vente.

     La tour Siesber (1385)  porte de la ville.

     La porte « Kobolzeller Tor » construite vers 1360, qui possédait un cachot.

 

Nous faisons alors demi-tour, longeons les remparts du coté Est, et arrivons à :

     Gerlachschmiede, une très belle maison à colombage avec une forge qui était encore en fonction dans les années 1960. Rodertor, porte de la fin du 14ème siècle.

  Retour en direction de la Markplatz, nous arrivons à :  Markusturm et Röderbogen,  (l’arc Röder) tous deux érigés dès 1200, la tour abritait la prison de la ville, aujourd’hui s’y trouvent les archives municipales.

 

La tour Siesber    Gerlachschmiede, maison à colombage    Rodertor

 

      

Markusturm      Pour boucler la boucle, nous reprenons alors à droite la rue Küblersgäaschen qui mène au parking :

    Weissen Turm, la tour blanche, porte de la ville du 12ème, au pied se trouvait le quartier juif au Moyen-Âge.

 

     La visite de cette charmante cité médiévale est terminée, le voyage également, ne reste plus qu’à regagner notre domicile : l’Ouest de la France.  

  République Tchèque, nous te disons au-revoir... nous reviendrons peut-être, mais il faut maintenant penser à aller de l’avant, espérer un nouveau voyage et de nouvelles aventures !

Coût des parkings : en moyenne : 40 à 50 czk (soit 1,50 à 1,75€) beaucoup de ces parkings nous ont permis de passer la nuit gracieusement, ne nous faisant régler que l’emplacement jour. Sinon, certaines villes comme Olomouc nous ont offert gratuitement l’hospitalité. Un seul camping : Prague.

 

         Mes coups de coeur, ai-je eu réellement des coups de cœur ?  je dirais tout de même que j’ai eu une petite préférence pour les sites naturels tels que l’arche de pierre de Pravcicka Brana, les immenses rochers de Teplice et de Prachov skaly, j’ai été impressionnée par les pyramides d’os humains de l’ossuaire de Sedlec, mon cœur s’est serré devant les Tatras dévastés par la tempête de 2004, j’ai aimé la place de Telc, adoré le minuscule et paisible village d’Holasovice, et que dire de Prague si ce n’est qu’elle est magnifique avec tous ses splendides monuments.

     Je finirais ce discours en mettant une mention pour le village de Lidice, qui même s’il n’a rien à voir, qu’un mémorial ! m’a marqué d’une part par son histoire tragique et d’autre part par la similitude de ce qui est arrivé à Oradour-sur-Glane. Mais cette liste n’enlève rien de l'attrait à tout ce que nous avons pu voir par ailleurs, chaque ville ou village  était soit joli, soit intéressant, à découvrir chacun  de façon différente

 

 

Voila, le reportage sur notre voyage est terminé, j’espère que celui-ci vous aura plu, peut-être donner envie d'y aller !

              Ce récit bien que complet est condensé.  Le voici en version imprimable, format PDF :

Une ville, une région vous a plu, vous voulez plus de détails, en connaître l’histoire, je vous conseille de visiter notre site, où vous retrouverez ce même récit mais beaucoup plus détaillé et... ville par ville.

Pour les camping-caristes, vous y trouverez une page spécial bivouacs, les endroits où nous avons dormi, avec localisation.

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Reportage sollicité par le rédacteur de la nouvelle revue "L'essentiel du Camping-car" un résumé devraît paraître dans les numéros 2 et 3

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Sur ce site vous pourrez également voir le reportage de quelques autres voyages.

Un livre d’or est à votre disposition pour vos commentaires ou questions. Merci d’avance

 

http://passionsvoyages.free.fr

 

En bonus !... les 6 petits diaporamas que vous pourrez également retrouver inclus dans le site... (environ 30 à 40 photos chacun)

 

  Diaporama (38 vues) Marienbad/Karlovy-Vary/Pravcicka/Teplice/Sedlec/Kutna/Bouzov/Olomouc    Diaporama (40 vues) Koprivnice/Roznov/Cickmany/Vikolinec/Zalopane    Diaporama (38 vues) Trebic/Telc/Slavonice/Cervena/Cesky   Diaporama (32 vues) Zlata/Hluboka/Holasovice/Plzen/Prachov skaly  Diaporama, Prague  Diaporama(25 vues) Lidice/Terezin/Rothenbourg