Patan (point n° 6 carte itinéraire)         Rubrique version imprimable (version imprimable)

         Du haut de la terrasse du restaurant, nous jetons un regard voyeuriste sur les terrasses voisines, observons les mouvements de la rue quelques dizaines de mètres à nos pieds, et embrasons d’un coup d’oeil l’ensemble des temples de Durbar square. A peine sommes nous sortis du restaurant que les petits vendeurs arrivent.  Incroyable !  parmi eux, revoilà celui qui avait tenté de nous vendre une babiole ce matin à Katmandou, le temps de notre déjeuner, il aura parcouru la faible distance qui sépare les deux villes, il vend maintenant un autre objet ... Au Népal les vendeurs ne vous lâchent pas, font la visite avec vous, tenaces et persévérants, mais tellement gentils et souriants, qu’ils arrivent parfois à leurs fins.





 

         Les temples de Durbar Square sont alignés sur notre gauche, faisant une jolie enfilade face à la longue bâtisse de l’ancien palais royal.


          Le premier temple qui nous apparaît, grandiose est le Temple de Krishna, également connu sous le nom de Chyasim Deval, certainement l’un des plus beaux, il date du 18ème siècle. Il est construit d’une forme octogonale, et est gardé par deux lions de pierre Ce mandir fut construit pour commémorer le sacrifice des femmes du roi Yoganarendra Malla selon le rite du sati. Ce rite, aujourd’hui fort heureusement aboli, voulait que la veuve s’immolait vivante sur le bûcher funéraire de son mari.


Temple hoctogonal de Krishna          Statue de Hanuman, le dieu-singe

        Face à lui le palais royal. La première porte est protégée par Hanuman, le Dieu singe, recouvert comme son homologue de Katmandou de pâte rouge par les dévots, à ses cotés la statue de Ganesh.

 

          Un lion en pierre garde la porte d’or, celle-ci est devenue l’entrée du musée de Patan.

          Manga Hiti, grande fontaine publique, creusée dans le sol elle reçoit directement les eaux de l’Himalaya. Celle-ci s’orne d’un bassin en forme de lotus et de trois magnifiques gargouilles sculptées en têtes de crocodile, les gens peuvent s’y baigner et laver leurs vêtements tout au long de la journée.

          Temple de Vishwanath, édifice à deux étages, dont l’entrée est gardée par deux éléphants de pierre.

       Krishna Mandir. Les deux premiers étages sont constitués d’une rangée de pavillons ou des musiciens jouent fréquemment. En face du temple au sommet d’une colonne se trouve en position agenouillée l’homme-oiseau Garuda.

 

 

 

       La statue du roi Yoganarendra Malla est au sommet d’une colonne de pierre, le corps protégé par un cobra. Au-dessus de la tête du cobra, une sculpture d’oiseau. Une légende raconte que tant que l’oiseau demeurera, le roi pourra retourner dans son palais. En conséquence, une porte et une fenêtre du palais demeurent ouvertes, la légende dit aussi que lorsque l’oiseau s’envolera, les éléphants de la façade du temple de Vishwanath iront boire à la Manga Hiti...

 

 

         Temple d’or, monastère bouddhique. On y pénètre par un porche flanqué de deux statues de lions. Le grand bâtiment rectangulaire comporte un triple toit et une façade  couverte de cuivre doré. La cour intérieure comporte un passage sur trois côtés. Otez tout objet de cuir, avant d’y pénétrer. Au centre, un petit temple à trois étages, richement décoré, est couronné d’un toit doré orné d’un gajur (toit en forme de cloche) Les tortues sacrées, dispersées dans la cour, sont les gardiennes du temple., elles sont nourries d’offrande mais frileuses, ne sont pas visibles l’hiver

 

 

         A quelques mètres de là, nous visitons une fabrication de bols chantants tibétains, le propriétaire nous en explique les vertus bienfaisantes et fait une démonstration en prenant comme cobayes quelques personnes du groupe bien malades..

 


         Les bols chantants    se rattachent à la culture pré-bouddhiste de l'Himalaya d'où leur nom, de " bols tibétains ".L'origine de ces bols remonterait à l'âge du bronze. Venus d'extrême orient, via la Mongolie, ils auraient été introduits au Tibet par des forgerons nomades. Ils sont fabriqués actuellement au Népal, en Inde, au Bhutan et au Tibet. Ils sont normalement constitués d'un alliage de sept métaux représentant 7 planètes du Système Solaire : l'or (le Soleil), l'argent (la Lune), le mercure (Mercure), le cuivre (Venus), le fer (Mars), l'étain (Jupiter), le plomb (Saturne).

 

         Le bol est utilisé en le plaçant sur la paume de la main bien ouverte. Avec l’autre main touchez délicatement le bol avec le bâton en bois fourni, et tournez le bâton autour du haut du bol. En chantant, le bol crée des vibrations propres qui ont un effet sur la vibration dans l’air. Avec un peu d'entraînement, un son chantant, riche en harmoniques va s'élever, transmettant ses ondes au corps entier. C'est à cette technique que ces bols doivent leur nom de " bols chantants ", elle serait celle utilisée autrefois par les Chamans. Arrêtez le frottement. Le son va disparaître progressivement mais la vibration persistera quelques minutes encore. On peut affirmer que l'usage des bols chantants constitue un excellent support à la relaxation et à la méditation.

 

         Après ces moments de calme et relaxation, nous retournons parmi la vie grouillante et bruyante. Quelques achats et nous regagnons l’hôtel.

         Demain matin, lever de bonne heure !!   pour aller à Nagarkot, village de montagne situé à 2200 m d’altitude, où si le temps le permet nous devrions apercevoir les cimes enneigées des plus hauts sommets du monde.         Rubrique version imprimable (version imprimable)