Du 14 au 28 Janvier 2007

 

Page 2.  Suite du voyage au Rajasthan, et fin du reportage.

 

 

 

Résumé condensé, accompagné de quelques photos, de notre circuit  

 

Cinq petits diaporamas, avec photos grand format,  à votre disposition, voir à la fin du reportage.

Récit intégral en version imprimable u

 

    ð Jeudi 25 Janvier 2007 : Delhi. Envol pour Katmandou  

            

 

          Les passages des douanes, quoique ni simples ni agréables se sont passés sans réels problèmes. A l’aéroport, notre guide népalais nous attend ainsi qu’un nouveau chauffeur et un nouveau bagagiste, notre bus est un « 15 places » les lourdes valises sont hissées sur le toit, aille ! pourvu qu’elles soient bien amarrées !...

          Le Népal nous apparaît plus propre que l’Inde, pas de papiers à traîner, pas de bidonvilles, pas ou peu d’animaux dans les rues, les maisons sont construites en dur, et le plus flagrant : la circulation ! bien que celle-ci soit encore importante, le code de la route est respecté, les voitures attendent aux feux rouges.....

Installation pour trois nuits à l’hôtel MALLA au cœur de Katmandou, un sympathique spectacle de chants et de danses agrémente notre dîner.

 

         Quelques mots sur la vallée de Katmandou : Petit bijou, elle comporte des monuments d’une réalisation historique et artistique magnifique. Inscrite sur la liste du Patrimoine mondial en 1979, l’Unesco décida en 2003 de mettre cette vallée sur une nouvelle liste « Les Patrimoines en Péril » freinant en ceci la démolition de quelques uns de ces superbes ensembles ainsi que le vandalisme.

 

 Sur les sept ensembles qui  font partie de cette liste, nous visiterons : la place de Durbar et de Hanuman à Katmandou, les villes de Patan et Bhaktapur, les stûpas bouddhistes de Swayambunath et de Bodhnath.

 

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             ð Vendredi 26 Janvier : Bodhnat (point n°1

 

      u  Bodhnat, lieu très important de pèlerinage bouddhiste. Le stupa, grand bâtiment religieux coiffé d’un dôme blanc avec des yeux peints sur les quatre faces, est situé en plein cœur de la cité. Le mur entourant le stupa abrite des moulins de prière alignés, mis en mouvement les uns après les autres, par les fidèles.

         Plusieurs milliers de tibétains se sont réfugiés à Bodhnat ayant suivi l’exemple de l’exode du Dalaï Lama. 

         Une vingtaine de gompas (monastère bouddhiste) ont été construits tout autour de ce stupa, servant de lieux de prière, de méditation, et sans doute d’école. A l’intérieur de l’un d’eux, une vingtaine de moines, se faisant face, récitent des montras.

 

         Des moines bouddhistes vêtus de leur tunique grenat, des tibétains ainsi que des femmes vêtues d’habits traditionnels égrenant leur chapelet ou tournant leur propre moulin à prières, font le tour du stupa dans le sens des aiguilles d’une montre.

 

 

      

 

             Les boutiques installées autour du stûpa proposent aux touristes divers objets de cultes tibétains (bols, encens, moulins....)

 

          Des drapeaux de prières relient les bâtiments au sommet du stupa, ce sont des guirlandes de petits rectangles de tissu imprimés de différents mantras ou de prières, des différentes couleurs fondamentales. Le vent qui souffle caresse au passage les formules sacrées et les disperse ainsi dans l’espace.

 

 

       Pas loin de là, nous visitons une petite fabrique de tapis crée par les réfugiés tibétains pour subvenir à leurs besoins.

 

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           u  Pashupatinath (point N° 2) Un des lieux les plus sacrés du pays, ville de pèlerinage baignée par la rivière Bagmati (similitude avec Bénarès et le Gange !) Les fidèles viennent y adorer Pashupati (autre nom du grand dieu Shiva) et y faire leurs ablutions rituelles.

 

 

      Sur le chemin qui nous mène au site, nous passons devant une école, ici les enfants ne sont pas assis par terre, ils ont un toit et une table.

 

 

      Le site ! il est vénéré depuis des temps très anciens. De l’autre coté de la rivière nous pouvons observer ce qui s’y passe, et qu’est ce qui s’y passe ? comme à Bénarès, des crémations ! Celles-ci ont lieu sur les ghâts à quelques dizaines de mètres de nous. La photo est acceptée tant qu’on reste de ce coté de la rive. La cérémonie qui se déroule sous nos yeux nous attire... étonnante et surprenante pour nous occidentaux.

 

 

       La terrasse où est installé le bûcher funéraire est une plateforme bétonnée de 3 m de coté environ, de chaque coté des marches qui mènent la rivière.

       Il y en a environ une dizaine de plateformes, alignées proprement le long de la rivière, il y a pratiquement une crémation sur chaque une d’elle à des divers stades.

 

         La crémation obéit à un rituel immuable : le cadavre est recouvert de guirlandes mortuaires faites d’œillets d’Inde de couleur orangée. Devant les hommes de la famille qui sont présents, le fils aîné du défunt descend à la rivière sacrée chercher de l’eau dans un récipient et asperge le corps, un coiffeur rase la tête du défunt, ce fils retire le sari de couleur, découvrant un corps revêtu d’un linceul blanc, puis met le feu au bûcher en tournant cinq fois autour, après que l’employé des ghâts ait recouvert le cadavre de rondins.

 

     Les hommes sont pieds nus sur ces plateformes brûlantes.

     Les flammes et la fumée montent vers le ciel mais cette dernière n’est pas nauséabonde, cela provient sans doute du bois utilisé.

 

      C’’est rapide : une fois le feu mis au bûcher, la famille repart, ne laissant que homme qui s’occupera du feu, l’attisant avec une grande canne de bambou, repoussant éventuellement les chiens, remuant les cendres, c’est également cet homme qui une fois la crémation terminée, d’un coup de bâton enverra toutes les cendres dans le fleuve, puisque l’âme du mort à enfin rejoint le ciel. Eternel recommencement, les cendres sont à peine jetées à la rivière que nous apercevons venir au loin un cadavre recouvert d’un sari jaune doré, porté par quatre hommes.

 

      De ce coté ci les ghâts (Surya Ghâts) sont réservés aux pauvres, les corps sont orientés vers le Nord en direction de l’Himalaya, berceau des dieux.

 

           

 

      Si Pashupatinah et Bénarès ont des points en communs il existe toutefois quelques petites différences.

    A Pashupatinath les bûchers sont plus propres, édifiés sur des plateformes en béton et alignés, le sari de couleur qui à Bénarès est plié soigneusement, ici il est jeté à la rivière. Deux hommes passent leur journée à ratisser celle-ci pour y récupérer l’or, nous ne l’avons pas vu faire à Bénarès.... La rivière Bagmati nous a paru encore plus sale que le Gange, les fleurs, les ordures, mais aussi les saris.... mais en Inde, le Gange est beaucoup plus large, la barque naviguait assez loin des bords, aussi n’avons-nous sans doute pas tout vu, comme des cadavres d’animaux par exemple....

     A Pashupatinah nous avons vu des femmes assister aux premiers rituels de la crémation, mais sont-elles restées ensuite ?

Alors qu’à Bénarès, la prise de photos était sacrilège, ici elles  sont autorisées à condition d’être sur l’autre rive.

 

 

     Derrière ces ghâts, un temple au toit d’or, la maison du dieu Shiva, accès réservé aux hindous, puis après un petit pont, les « Arya Ghâts » réservés aux riches et aux célébrités, c’est ici que le roi du Népal : Birendra et la reine Aishwaray assassinés par leur fils le prince héritier Dipendra, le 1er Juin 2001, ont été incinérés.

 

     Sur les marches des chapelles en grosses pierres grises, des sâdhus, hommes considérés comme grands sages dans la tradition religieuse hindoue, vénérés comme des dieux, ils sont installés dans des postures dignes de contorsionnistes, attendent le touriste et monnayent  fort avantageusement leur image. Ils attirent le regard par leurs allures excentriques, pratiquement nus, le corps recouvert de cendres, certains ont le crâne rasé, d’autres au contraire possède une  impressionnante tignasse. Certains errent sur les routes à la recherche d’un lieu saint, d’autres dispensent des leçons sur les places publiques.

 

     Tout en haut de la colline, un ensemble de monastère et de petits temples, c’est aussi le territoire des singes et des charmeurs de serpents. Une photo est synonyme de roupies...business, business !

          

    Nous regagnons le véhicule et repassons devant les ghâts des crémations, maintenant deux hommes avec des grands râteaux fouillent le lit de la rivière sans doute pour y récupérer de l’or.. Une vingtaine de musiciens-militaires sont arrivés, il est probable qu’ils vont rendre un dernier hommage à l’un de leur (ancien ?) collègue, à moins que ce ne soit une personnalité !!! Un jeune garçon nous vendra un cd (1 euro) d’incantations bouddhiques, superbe..

 

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            u Bhaktapur : (Point n° 3)

Les chefs d’œuvre de cette ancienne capitale royale sont innombrables. Située à 1400 m d’altitude, la cité a conservé un aspect médiéval avec ses rues pavées, constituant un monde à part, La plupart des personnes âgées parlent le newari, langue tibéto-birmane écrite depuis le douzième siècle qui était la langue officielle du Népal  jusqu'au XVIIIe siècle.

       En 1970 a été mis en œuvre un plan général de rénovations et de restaurations, rues pavées, restauration des temples, écoulement des eaux, péage à l’entrée, interdiction aux voitures d’y circuler...

       Quelle impression de calme et de tranquillité en arrivant dans cette ville ! pas de voitures, pas de gaz d’échappements, pas de klaxons  !!!  En quelques instants on se retrouve propulsés quelques siècles en arrière. La tranquillité cependant sera de courte durée car dès les premiers pas, nous nous faisons accoster par des enfants et des jeunes femmes, en quête de vendre leurs marchandises. Celles-ci charmantes et souriantes, engagent la conversation, vous accompagnent durant toute la visite de la ville, le prix de leur camelote diminuant au fur et à mesure de l’avancée de la visite, difficile dans ses conditions de se concentrer sur les maisons, temples et  monuments.

 

        C’est une ville superbe, un bijou avec ses monuments en brique rouge et toits de cuivre, ses vieilles façades en bois sculpté. Nous verrons ainsi Æ le temple de Fasidega, tout blanc, perché sur une haute-plateforme, possédant 6 niveaux Æ le temple de Nyatapola, temple à cinq toits superposés, possédant un escalier bordé de grosses statues Æ le temple de Bhairav, gardé par deux lions-dragons.

 

            

 

      Nous voici à Æ Kumalé, le quartier des potiers, quartier encore très vivant où les techniques de travail n’ont guère changé depuis le Moyen-âge.......


habitante de Bhaktapur, filant de la laine       Les artisans sont installés tout autour de la place, travaillant la terre glaise, actionnant leur tour de pierre ou proposant leurs oeuvres à la vente.  Pas de four, ici les poteries sont recouvertes de paille à laquelle on met le feu, puis finissent de cuire dans la cendre.

 

        Un peu plus loin, une vieille femme assise à même le sol, file de la laine avec son rouet, elle redouble d’effort devant l’objectif, là plusieurs jeunes filles, portant un bébé dans leur dos. Merci pour toutes ces belles photos d’un moment de votre vie.

 

    

      On continue la visite : Æ le temple de Vatsala Durga, escalier orné de statues d’animaux, à l’avant, la cloche de Taleju Æ le palais royal Æ le palais aux 55 fenêtres Æ le temple de Pashupatinath, dédié à Shiva... le plus ancien, sa double toiture abrite une belle collection de figures érotiques

 

 

           

 

       La journée se terminera par la visite d’une école de peinture : les « tangkhas » chefs d’œuvre d’art religieux du bouddhisme ou de l’hindouisme, composé de broderies ou de tissu peint. Le tangkha peut servir à la méditation à ou à l’invocation, il est réalisé en couleurs vives et lumineuses avec des images de Bouddha, mais aussi relantant les coutumes folkloriques.

 

       Nous regagnerons notre hôtel dans des conditions limites, roulant au pas, respirant à pleins poumons les gaz d’échappement, Katmandou à la réputation d’être la ville la plus polluée d’Asie !

 

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        ð Samedi  27 Janvier : Swayambunath    (point n°4)  

 

      Æ Parc Bouddha amdeva : trois grandes statues de Bouddha, dont la plus grande est en rénovation, quelques petits temples, des moulins à prières. 

       Des femmes effectuent un va et vient incessant en transportant de la terre qu’elles vont chercher à l’extérieur du parc pour l’amener aux pieds des statues, cette terre est transportée dans des paniers à la manière des sherpas, la lanière sur le front.

       Une vieille femme  assise sur un mur, tourne un moulin à prière tout en égrenant un chapelet.

 

 

 

            

       

 

    Æ Le temple de Swayambunath, appelé aussi Monkey Temple, accessible après avoir grimpé  130 marches. Tout au long de l’escalier, statues de bouddhas et d’animaux sacrés. 

     Æ Une statue dorée d’un bouddha debout au milieu d’un bassin, c’est la « fontaine de la paix » Æ Une autre d’un bouddha barbouillée de poudre rouge. Sur l’autre versant de la colline, face au stupa, un escalier magistral de 300 marches

     Emotion en arrivant sur la place, tout y est : l’ambiance.. et les odeurs : prières récitées par les lamas et fumées d’encens s’élevant un peu partout, beaucoup de monde, moines, pèlerins et touristes mélangés. Et que dire des singes ! ceux-ci sont présents partout, se coursant sur les toits des stupas et chiatyas, cherchant de la nourriture parmi les offrandes, ou se faufilant parmi nous.

        Difficile de se frayer un chemin parmi la multitude de stupas de toutes tailles, ceux-ci seraient des mémoriaux funèbres construits par les familles des défunts. Au centre de la place : le Grand stupa, grand hémisphère surmonté d’une flèche, orné des yeux du Bouddha qui voit tout, et de 13 anneaux dorés symbolisant les degrés de la connaissance. Tout autour du stupa occupant tout l’espace disponible : chiatyas, temples, monastères, tombeaux, moulins à prières, lampes à huiles allumées en offrande, un Lourdes bouddhiste !! .... Sur cette place il y a également un musée et une bibliothèque pour les études des bonzes

       La fondation de Swayambunath remonterait à 2500 ans. L’édifice abrite des reliques et des documents sacrés. Swayambunath Stupa est le tombeau bouddhiste le plus important de la vallée

           

       Autour du stupa, à sa base, neuf niches : ce sont des tombeaux protégés par une porte de métal, cinq d’entres eux contiennent un bouddha de méditation,  quatre font face à un point cardinal. Et toujours ces rouleaux de prière que les fidèles font tourner sur leur axe pivotant, prière censée être emportée par le vent, ainsi que des lampes à huile allumées en guide d’offrande aux dieux. Dans les niches, les singes fouillent parmi les offrandes en recherche de nourriture, tel que du riz...

 

                   

 

       Sur cette place, nombre imposant de temples, dont celui de Hariti Devi, la déesse de la variole,  un tombeau consacré aux déesses Jamuna et Ganga, le temple d'Agnipur, qui symbolise le feu, la statue imposante de Bouddha se reposant les jambes croisées dans une pose méditative, quelques maisons d’habitations, des magasins de souvenirs. Endroit envoûtant .......

 

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          u Katmandou : (point n° 5 )

 

     Ville située à 1365 m d’altitude, encerclée par les hautes cimes himalayennes. Fondée par les souverains Malla au XIIème siècle, elle y connût son âge d’or avec la construction des superbes temples et monuments que nous avons la chance de pouvoir admirer encore aujourd’hui. Longtemps considérée comme la « Florence de l’Asie » elle recèle d’innombrables trésors architecturaux. Elle fut dans les années 60 la capitale des hippies, nous avons tous en mémoire le film « les chemins de Katmandou » ceux-ci aimaient se regrouper sur les hautes marches du Maju Deval.  La ville est inscrite sur la liste du patrimoine en péril, notre guide chagriné nous confie que la circulation parmi les temples est un véritable fléau et qu’il faudrait la canaliser, mais au contraire celle-ci tend à s’augmenter considérablement, on se promène parmi les bouchons et on respire les gaz d’échappements, dommage ..

       En errant dans le dédale de ses ruelles, on a l’impression de remonter le temps et de se retrouver au Moyen-Âge. Les rues sont étroites, malgré cela il y règne une circulation intense, rickshaws, auto-rickshaws, beaucoup de porteurs transportant des énormes ballots ou caisses sur le dos, marchant vite et demandant le passage. En levant un peu le nez nous pouvons admirer les balcons et balustrades de bois sculpté au-dessus des échoppes minuscules où l’on vend souvenirs, œuvres d’arts, vêtements, bijoux...

 

       Nous flânons dans une rue du vieux Katmandou, regardant à droite, à gauche, devant, derrière.. un commerçant nous hèle et nous fait une démonstration des bols chantants tibétains, très joli, achat tentant, nous aurons l’occasion de voir une boutique spécialisée à Patan qui nous en expliquera les bienfaits.

 

Visite guidée : Durbar Square  La place est encombrée de temples et de monuments, de marchés aux fruits et légumes qui se tiennent sur les trottoirs. Æ Kumari Bahal, édifice de 3 étages aux fenêtres finement sculptées, c’est la demeure de la Déesse vivante, le bâtiment, ancien monastère bouddhique est gardé par deux lions de pierre.


          Le Népal compte une infinité de dieux, de déesses, mais aussi plusieurs déesses vivantes, la plus importante est celle qui vit à Katmandou, c’est la déesse royale, Elle vit dans ce temple, presque recluse, à l’abri des regards. Depuis 2002, la nouvelle kumari se prénomme Preeti Sakya .

          Cette déesse vivante est choisie parmi les membres de la caste des orfèvres newars, elle doit avoir entre 4 ans et l’âge de la puberté et présenter 32 signes distinctifs qui vont de la couleur des yeux à la forme des dents en passant par le son de la voix. Son horoscope doit également se révéler favorable.  Lorsqu’elle est choisie, elle est installée avec sa famille dans ce temple, on exerce tous ses souhaits, elle n’en sort que pour une demi-douzaine de cérémonies annuelles. Tous les rois du Népal, une fois l’an, viennent s’incliner devant elle pour obtenir sa bénédiction. Le règne de la Kumari prend fin avec l’apparition de ses premières règles, redevenant simple mortelle.  Elle est alors richement dotée mais n’a plus trop l’espoir de trouver un mari, car une superstition prétend que l’élu mourrait dans les mois suivant le mariage.

       Æ La Grande Cloche, imposante cloche protégée par un toit, autrefois utilisée comme alarme Æ Hanuman, ancien palais royal, la statue (1672) du dieu-singe garde l’entrée, revêtue d’un manteau rouge et abritée par un parasol, aujourd’hui, le visage du dieu disparaît sous une couche de pâte rouge appliquée par les dévots.   Æ Temple de Krishna  Æ  la statue de Kalo Bharava, très vénérée, aspect le plus effrayant du dieu Shiva, gigantesque sculpture à six bras, portant une guirlande de crânes et foulant aux pieds un cadavre, symbole de l’ignorance des hommes (tellement vénérée qu’il nous a été impossible de s’en approcher...)  On dit que celui qui profère un mensonge devant Kala Bhairab tombe mort instantanément.


                        

 

 

       Æ Jagannath temple. Nous arrivons sur une immense place, occupée par des commerçants qui proposent de la ferronnerie, ainsi que des boîtes à encens. Ambiance particulière sur celle-ci : un superbe rickshaw attend son client, celui-ci très décoré est plus joli que ceux vus en Inde, là c’est un attroupement serré : une partie de petits chevaux se dispute à même le sol, un, peu plus loin, assis sur le trottoir, un homme lit les lignes de la main, la viande pour la consommation sèche sur un étal en plein soleil .... Cette place est bordée de belles maisons de bois sculpté.

       Nous quittons Katmandou sur cette image d’un porteur tibétain au visage buriné, ces gens travaillent dur !

       Déjeuner à Patan, sur la terrasse au 3ème étage d’un restaurant. 


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              u Patan (point n° 6)        

       Du haut de cette terrasse, nous jetons un regard voyeuriste sur les terrasses voisines, observons les mouvements de la rue quelques dizaines de mètres à nos pieds, et embrasons d’un coup d’oeil l’ensemble des temples de Durbar square....

       Au Népal les vendeurs ne vous lâchent pas, font la visite avec vous, tenaces et persévérants, mais tellement gentils et souriants, qu’ils arrivent parfois à leurs fins.

 

       Les temples de Durbar Square sont alignés sur notre gauche, faisant une jolie enfilade face à la longue bâtisse de l’ancien palais royal.

       Visite de Patan Æ le temple de Krishna, l’un des plus beaux de la cité, il date du 18ème siècle, ce temple fut construit pour commémorer le sacrifice des femmes du roi qui selon le rite du sati s’immolaient vivante sur le bûcher funéraire de leur mari, de forme octogonale, il est gardé par deux lions de pierre,   Æ le palais royal, gardé là aussi par Hanuman le dieu singe Æ la porte d’or, aujourd’hui l’entrée du musée de la ville  Æ Manga Hiti, grande fontaine publique Æ le temple de Vishwanath, l’entrée est gardée par deux éléphants de pierre Æ Krishna Mandir.

 

                

 

        Æ La statue du roi Yoganarendra Malla, au sommet d’une colonne de pierre, le corps protégé par un cobra. Æ le temple d’or, monastère bouddhique, on y pénètre par un porche flanqué de deux statues de lion, une façade est couverte de cuivre doré. Il faut pour y pénétrer, ôter tout objet de cuir, les tortues sacrées, dispersées dans la cour, sont les gardiennes du temple, elles sont nourries d’offrandes

 

        A quelques mètres de là, nous visitons une fabrication de bols chantants tibétains, le propriétaire nous en explique les vertus bienfaisantes et fait une démonstration en prenant comme cobayes quelques personnes du groupe bien malades..

        Les bols chantants se rattachent à la culture pré-bouddhiste de l’Himalaya. Fabriqués au Népal, en Inde, au Bhutan et au Tibet, ils sont constitués d’un alliage de sept métaux représentant 7 planètes du Système Solaire.

        Le bol est placé sur la paume de la main, avec l’autre main, on tourne un bâton de bois autour du bol, ce qui provoque des vibrations, cette technique serait utilisées autrefois par les Chamans, on peut affirmer que l’usage des bols chantants constitue un excellent support à la relaxation et à la méditation.

   Après ces moments de calme et relaxation, nous retournons parmi la vie grouillante et bruyante. Quelques achats et nous regagnons l’hôtel.

       Demain matin, lever de bonne heure !!   pour aller à Nagarkot, village de montagne situé à 2200 m d’altitude, où si le temps le permet nous devrions apercevoir les cimes enneigées des plus hauts sommets du monde.         

 

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ð Dimanche 28 Janvier  Nagarkot  (point n° 7)

 

       Malgré la faible distance séparant l’hôtel de Nagarkot, il nous fera plus d’une heure pour arriver à ce petit village situé sur une colline à 2200 m d’altitude. Village d’où l’on est censé voir les neiges éternelles de l’Himalaya. La chance n’est pas avec nous, c’est avec une véritable purée de pois que nous commençons l’ascension, verrons nous les sommets himalayens   Oui, car la brume descend sur la vallée, nous  arrivons dans ce village avec le soleil, nous dévoilant un paysage magnifique et pur.

 

       Une terrasse panoramique a été aménagée afin de pouvoir voir les cimes enneigées, émotion de voir les sommets du toit du monde, culminants pour la plupart entre 6500 et 7000m, l’Everest de cet endroit est tout juste perceptible, car trop à droite loin derrière.... le contraste des couleurs est saisissant, le bleu du ciel, le vert et le brun de la terre, le blanc des crêtes. Pour rajouter à la magie du moment, à quelques mètres dans la boutique de souvenirs, le propriétaire passe en boucle un cd d’incantations bouddhiques.

       Pas d’autres touristes, que nous ! nous avons envie de rester là, mais il faut songer à retourner à l’aéroport pour le long voyage du retour. Sur le parking, des jeunes vendeurs arrivent avec  cartes postales et  posters du massif en format panoramique, dernière envie, dernier achat et écoulement des ultimes roupies népalaises

 

       Nous redescendons à pied vers Katmandou  sur environ 3 kms  à travers un petit sentier de montagne, côtoyant de près les villageois, ceux-ci vaquant à leurs occupations de tous les jours ou se prélassant... enfants jouant au cerceau avec une roue de vélo, jeunes filles égrenant des poupées de maïs... L’habitude du touriste, sans doute, car le passage de chacun de nous est accompagné de « roupies mdame, roupies msieur ? » Les paysages parcourus pendant cette petite heure de balade sont superbes, crêtes enneigées en toile de fond, vallons où l’agriculture y est pratiquée en terrasses, rizières.

 

 

         

 

 

       Le retour.. Les valises sont pour la dernière fois bouclées puis de nouveau grimpées sur le toit du bus.. A l’aéroport les douanes ne sont pas de toutes facilitées, les bagages à main remplis à ras bord de souvenirs et bien rangés, sont encore et encore vidés, nous y avions mis au fond, bien pliés, nos deux petits tapis, mais le mot « carpet » fait office de sésame, ouf ! et toujours ces petits papiers d’importation à remplir : n° de passeport, validité,  n° de visa, validité, numéro de vol, une étiquette de la compagnie pour chaque bagage à main, etc.. etc...etc... Enfin l’appel du vol, et surprise... en bas de la passerelle de l’avion, une nouvelle fouille des bagages à main,   quelques mouvements d’humeur,  notre patience en prend un coup, sans parler qu’il va falloir tout remettre, et fiça !!

    

       Départ du Népal, il est environ 17 h30, j’espère photographier les montagnes de l’Himalaya, zut je suis du mauvais  coté par rapport aux cimes, j’arriverais cependant à zoomer suffisamment et à prendre quelques photos des sommets enneigés.

 

        Arrivés à Delhi nous retournons au même hôtel où quatre jours auparavant le groupe s’était séparé. Quel est ce tintamarre ? encore un mariage !! le marié n’est plus dans une voiture mais monté sur un cheval.

 

       L’hôtel a mis quelques chambres  à  notre disposition le temps de faire un brin de toilette. Le dîner est assez morose, le beau voyage est fini, les heures d’attente seront interminables   l’avion pour Londres n’est qu’à 3h30 du mat... celles-ci passeront  dans une ambiance semi somnolente, et sans boissons (la cause en étant les nouvelles directives aériennes obligatoires !)  il y a bien des robinets d’eau potable ( ??!!) un peu partout mais la prudence est toujours de mise.

 

                         

 Aéroport de Delhi, complication ! une de nos valises qui passe aux rayons intrigue les douaniers, faut la vider..... Sylvie reste à nos cotés pour nous venir en aide, mais non tout va bien, ces messieurs étant rassurés assez rapidement, on referme et on repart pour une nouvelle série de fiches d’importations et d’étiquettes à bagages.  

 

 

 

 

       Embarquement pour London à l’heure prévue, vol sans histoire de près de 9 heures.... arrivée en Angleterre vers 7 heures (heure anglaise) puis une longue, longue traversée de cet aéroport interminable, de nouveau le passage en douane, cette fois  tout a été organisé pour n’avoir qu’un seul bagage à main, les ordinateurs doivent être sortis de leur sacoche, les contrôleurs passent les rayons sur toutes les touches ?!!! on se déchausse car les chaussures passent aussi aux rayons.

 

       Envol à 12h de Londres, arrivée à Paris à 13h45, moins d’une heure de vol (oui, oui...)  C’est l’heure de la séparation. Il nous faudra encore huit heures avant de pouvoir tourner la clef de la serrure, (pour la petite histoire : 36 heures non stop se seront passées depuis le moment où on s’est levés à l’hôtel de Katmandou) Des souvenirs pleins la tête, les cartes mémoires aussi sont pleines !

 

Ce même récit complet, en version imprimable, format PDF 8 pages

 

 

       Voila, le reportage sur notre voyage dans la vallée de Katmandou, est terminé, j’espère que celui-ci vous aura plu.

Ce récit bien que complet est condensé.

       Une ville, une région vous a plu, vous voulez plus de détails, en connaître l’histoire, je vous conseille de visiter notre site, où vous retrouverez ce même récit... mais beaucoup plus détaillé et ville  par ville.

Sur celui-ci vous pourrez également voir le reportage de quelques autres voyages, certains en camping-car à travers l’Europe !

Un livre d’or  est à votre disposition pour vos commentaires ou questions. Merci d’avance et bonne balade !

Passionsvoyages

                                               


 En bonus ! (clic droit, nouvelle fenêtre) ... les 6 petits diaporamas que vous pourrez également retrouver inclus dans le site...

(entre 30 et 50 photos chacun)

 

 

Habitants et scènes de la rue - 55 photos          

 

        

 

Fin