Mardi 18 Juillet

La mine de sel 

          Mine de sel de Wieliczka (point 26 carte itinéraire) Sur Internet, j’avais pu voir qu’il y avait un tour guidé en Français à 1Oh15, aussi nous nous sommes rendus vers 9h3O pour être surs d’avoir un billet pour cette heure, ce qui fut fait sans problème.

 


 

          Par contre la visite nous a laissé un réel sentiment d’amertume   du vrai travail à la chaîne, à peine le temps de prendre des photos, il vous est pourtant demandé 1O Zlotys si vous êtes intéressé !

 

          Notre guide ne parlait pas assez fort et n’attendait même pas que tout son groupe soit auprès d’elle, mais le plus désagréable, c’est que l’espace temps entre les différents groupes était quasi-inexistant,si bien qu’on se trouvait quelquefois mélangés avec le groupe suivant, dont la guide elle, contrairement à la nôtre, hurlait pour se faire entendre, mais en polonais…….. je crois que pour comprendre l’histoire, je vais devoir me référencer au bouquin acheté, ou étudier leur site...

 

            Entrée avec explication en polonais : 43 zlotys (11,50€)

               Entrée avec tour en langue étrangère 65 zlotys  (16,80 €)

 

 la différence de prix aurait dû tout de même nous donner droit à un peu plus de considération.

 

          Petit historique « La mine de sel Wieliczka constitue le seul établissement minier au monde qui fonctionne sans arrêt depuis le Moyen-Age jusqu’à nos jours. Ses anciens chantiers (galeries, chambres, lacs, puits) qui comptent au total environ 300 kms, sont situés sur 9 niveaux et se trouvent à une profondeur de 64 à 327 m. Ils illustrent toutes les étapes du développement de la technique minière dans les différentes époques historiques »

 

          Cette citation provient de la justification de l’inscription de la Mine de Sel « Wieliczka » par l’UNESCO sur la 1ère liste du Patrimoine Mondial de la Culture et de la Nature le 8/09/1978, avec 11 autres sites du monde entier.

 

          La chambre Nicolas Copernic Dans la partie centrale  on a installé la statue du savant pour commémorer le 500ème anniversaire de sa naissance. Le monument a été sculpté dans un bloc de sel par Władysław Hapek en 1973

 

         La chambre Sielec  64,5 m de profondeur: celle-ci comporte une collection des dispositifs du transport du sel. A partir du XVIe siècle, les chevaux ont servi dans le transport vertical et horizontal.

 

Représentation de Nicolas Copernic    Traîneaux de sel

 

 

Traîneaux de sel         Le sel constituait depuis les temps les plus anciens la base économique du pays. En Pologne, il était utilisé dans l’Antiquité comme un moyen de paiement, remplaçant l’argent en métal.

        Au XVIème siècle la saline de Wieliczka devient l’une des plus grandes entreprises en Europe.

        En plus de l’équipe liée directement à la production et des employés administratifs, on y embauche des charpentiers, des tonneliers, des forgerons, des charretiers et des garçons d’écurie. Les salines ont leur propre cuisine, un médecin ainsi qu’un système de Sécurité sociale et de retraite. 

 

          Le sel à grain fin était mis dans des tonneaux qui étaient ensuite placés sur des traîneaux. Les mineurs poussaient les caisses et les charrettes sur des rails en bois.

 

 

         Entre le XIVème siècle et le XVème les travaux d’exploitation et le transport souterrain se déroulaient manuellement. Le sel était hissé à la surface par des puits au moyen de cordes enroulées sur des tambours (hasple) actionnées par la force humaine. Vers 1400 on a remplacé ces hasples par des deptaki, sorte de roues équipées d’échelons, montées sur un tambour à cordes. Ces roues tournaient grâce au poids des personnes marchant sur ces échelons. L’étape suivant du développement des engins de transport était celle du manège à cheval, introduit dans la mine au milieu du XVème siècle.

          L’application du progrès technique et la mécanisation ont entraîné l’augmentation de la production, et par la suite la croissance des profits provenant de la mine de Wieliczka   (source site internet cité plus haut)

 

         La chambre de Casimir : Le buste du roi Casimir le Grand, qui se trouve dans cette chambre, a été sculpté par W Hapek en 1968  

 

        Sinon, rien à dire, c’est purement magnifique On commence à la queue leu-leu par descendre 39O marches dans un petit escalier en colimaçon, on arrive à 63 m de profondeur Température constante en toute saison : 14 °. Nous marchons ainsi pendant 3 kms en visitant les salles les unes après les autres au petit trot..  puis redescendons encore 4OO marches, mais cette fois avec des vues panoramiques sur les caves.

 

         Au milieu de la chambre se trouve un manège à cheval de type saxon; c’est une machine de bois, authentique du XVIIIe siècle, qui servit à transporter du sel des niveaux inférieurs aux supérieurs. La capacité de levage du manège montait à 2 tonnes, Cette machine se compose d’un rouleau vertical à poulie mobile, de 4 bras de tirage avec crabots pour des chevaux et d’un frein à mâchoires avec des leviers de commande

 

         Puits Kunegunda vers 1960, des figurines des nains ont été placées. Elles représentent des anciens mineurs, parmi lesquels il y a: un broyeur, un porteur, un hercheur et un charpentier. Sculptées par Stefan Kozik, Les nains sont pris pour de bons petits génies qui gardent le trésor de sel et aident les mineurs de Wieliczka

 

 

Manège à cheval  Représentation d'un nain

 

          Une fois terminé la visite, à 165 m de profondeur se trouve une véritable petite ville : WC – restaurants – boutiques de souvenirs -  vous faites encore environ 1 km de marche à pied pour arriver à un minuscule ascenseur grillagé, ne contenant pas plus de cinq à six personnes, le même dont se servaient les mineurs, et quelques minutes plus tard vous vous retrouvez baignés dans la chaleur du milieu de journée.

 

 

Chambre Jalowice

 

Chambre Jalowice        La chambre JANOWICE niveau I, à 63,80 m de profondeur En 1967, six statues, grandeur nature, sculptées dans le sel par Mieczysław Kluzek, y ont été installées. Elles illustrent la plus belle des légendes de Wieliczka, et racontent l’histoire de la découverte du sel gemme en Pologne. Selon la légende, Kinga, fille de Bela IV, roi de Hongrie, reçut en dot une des mines de sel de Marmarosz, dans laquelle elle avait jeté sa bague de fiançailles. La bague de la princesse, d’une manière miraculeuse, fut parvenue à Wieliczka avec les gisements de sel gemme. Arrivée en Pologne la princesse fit creuser un puits dans l’endroit qu’elle avait indiqué. Les mineurs obéissant à son ordre se mirent au travail, et dans la première motte de sel ont trouvé la bague de fiançailles de la princesse. Depuis ce moment, en Pologne, il y a du sel à profusion. Kinga, patronne des mineurs, a été canonisée en 1999 par le pape Jean Paul II.

 

 

        Débuts du développement du tourisme :

 

La fuite en Egypte         La mine de sel Wieliczka suscite toujours un vif intérêt. Déjà au XIVème siècle, elle était montrée aux personnes privilégiées résidant à la cour royale comme une entreprise productrice de sel, ensuite comme un labyrinthe étendu de couloirs et chambre. A la fin du XVème siècle ont commencé les excursions touristiques.

En 1744 on a construit un puits Leszno, équipé d’un escalier ce qui a facilité nettement les conditions de visite. Le trajet était bien éclairé, dans la chambre Michalowice, un immense lustre fait de cristaux de sel et illuminé par 300 chandelles, était suspendu (5,50m de haut,3 m de diamètre) au plafond.

 

 

        Les visiteurs étaient accompagnés des mineurs portant des flambeaux, on mettait des feux d’artifice. On peut citer comme attractions existantes à cette époque le passage par un pont au dessus d’un gouffre, le passage à travers le lac de saumure, la démonstration d’une « descente diabolique » des mineurs descendant dans la mine attachée à une corde...

        Dans les chambres et les galeries on trouvait des obélisques taillés dans le sel,  des monuments et des plaques commémoratives, des portails décoratifs dédiés aux membres de la famille de l’Empereur et aux dignitaires autrichiens. Dans une des chambres (Letόw) transformée en salle de bal, on pouvait danser en écoutant la musique jouée par l’orchestre salinaire. Lors de la seconde moitié du XIème siècle, une autre attraction était ajoutée, un passage de 2,5kms de long en train tiré par des chevaux

 

 

        Au début du XXème siècle une autre attraction touristique apparaît : la chapelle de la bienheureuse Kinga (Cunégonde) les parois de cette chapelle sont décorées par des mineurs-sculpteurs, dont les plus connus sont: Józef et Tomasz Markowski et Antoni Wyrodek, des bas –reliefs splendides, représentant des scènes bibliques. Les lustres faits de cristaux de sel constituent l’éclairage de la chapelle. Ses dimensions sont aussi impressionnantes que la beauté de son intérieur. La hauteur atteint 10 m,la longueur 54 m et la largeur 15 m

Le trajet souterrain et visité actuellement par plus de 1 000 000 de touristes par an. (source site internet)

 

        Chambre Drozdovice : En 2000, après 10 ans de travaux de restauration, la chambre a été de nouveau incluse dans l’itinéraire touristique. En 1967, dans la partie centrale de la chambre, on a installé une sculpture représentant deux charpentiers-mineurs (œuvre d’A.Wyrodek)

 

 

Chapelle Kinga       Chambre Drozdovice

 

 

         Lorsque nous ressortons quelques trois heures plus tard, c’est une queue de plusieurs dizaines de mètres en attente d’un billet….nous ne regrettons pas de nous être levés de bonne heure Tarifs des parkings de la mine : le gardien nous a compté 5 heures (8 à 13 h) = 15 Zlotys  (4.00€)

 

         Sur le parking le véhicule est en plein soleil, aussi prenons nous la route dans l’espoir de trouver un coin ombragé, mais décidément ce coin de Pologne n’est pas très hospitalier pour les voyageurs, pas même de parking pour se reposer, finalement nous déjeunerons à l’ombre du mur d’une maison inhabitée.

 

          Nous quittons la Pologne, sommes seuls à la frontière et avons l’impression d’enquiquiner  le douanier qui a dû se lever de sa chaise pour regarder nos passeports, et entrons en Slovaquie.

Première impression : de la fraîcheur,  des étendues de forêts, des vallons, des cours d’eau .Nous voyons aussi assez souvent des femmes âgées vêtues d’une jupe plissée noire, d’un corsage imprimé bleu pastel et d’un foulard sur la tête.

Bytca, Slovaquie, pause nocturne 

 

        Nous trouverons notre halte pour la nuit dans un petit village du nom de Bytca, à égale distance de la Pologne et de la République Tchèque, au pied d’un château. Pour l’instant nous n’avons pas changé d’argent, et n’en aurons pas besoin d’ici l’Autriche

 

 

         * Mercredi 19 Juillet : Après la Slovaquie : la République Tchèque, où nous n'effectuerons que quelques dizaines de Oberloiben, pause nocturne au bord du Danubekms, et enfin l’Autriche. Nous longeons le Danube, et stopperons pour la nuit à Oberloiben, petit village à une trentaine de kms au Nord de Melk, connue pour sa magnifique abbaye. Ce minuscule mais néanmoins charmant parking à voitures peut contenir une dizaine de camping-cars, notre soirée sera agrémentée par le passage des vedettes-croisières sur le Danube. Le paysage est joli : fleuve, verdures et gorges.

 

 

        * Jeudi 20 Juillet : Traversée de l’Autriche d’Est en Ouest en faisant attention de ne pas prendre les autoroutes qui sont sujettes à une vignette, et ça nous l’ignorions à ce moment précis !.. Alors que nous avions l’intention de dormir à Bregenz, nous nous trouvons malgré nous engagés dans un tunnel d’une bonne dizaine de kms (autoroute ? tant pis, on verra bien, de Pause nocturne au bord du lac de Constancetoute façon on ne peut plus faire demi-tour !..) et en sortons à la frontière suisse avec une pointe d’appréhension, car dans nos souvenirs leurs douaniers sont plutôt fouille tout, mais non !! ils ne nous ont même pas regardés. Nous irons dormir à Rorschach sur le bord du lac de Constance, et trouvons sans réelle difficulté un parking où viendront se joindre à nous des Parisiens, ce parking est un parcmètre, et ni nos voisins ni nous n’avons d’argent suisse, il faudra lever le camp avant 8 heures demain matin. Superbe, mais dernier... coucher de soleil, arrivés un peu trop tard cependant.

 

 

          Vendredi 21 Juillet : Traversée de la Suisse également d’Est en Ouest, là aussi vignette obligatoire sur les autoroutes, mais un peu chère pour une journée. Leurs routes secondaires sont calamiteuses, c’est un pays de montagne. Nous dormirons à Yvonand, charmante localité au bord du lac de Neuchâtel, où une amie nous avait donné rendez-vous pour y passer la soirée.

 

        *  Samedi 22 Juillet : journée galère sous la canicule..Lausanne - Genève (où nous nous sommes égarés) – Annecy où nous avons été coincés dans des bouchons – Albertville et enfin La Chambre, petite commune de Savoie

 

        Nous terminerons ce voyage comme nous l’avions débuté, à savoir une exposition canine, celle-ci a lieu en Savoie.

 

 

         Voila, avec cette page, le récit de notre voyage dans les Pays Baltes est terminé, j’espère que celui-ci vous aura plu, peut être donné quelques indications pour votre prochain séjour.

 

           Un livre d'or est  à votre disposition, vous êtes cordialement invités à y mettre vos impressions. Merci d’avance et bonne balade !

 

             Merci   

 

 

Passionsvoyages