9 petits
diaporamas sont visibles, voir à la fin du récit…
Précisions importantes : Ce récit condensé ne comportera ni liens, ni situation, l’historique sera réduit au minimum, ceci afin de ne pas encombrer inutilement ce récit de voyage. Les personnes intéressées par ces renseignements les trouveront dans les rubriques concernées, rubriques beaucoup plus détaillées, avec anecdotes et impressions personnelles, rubriques également plus illustrées, repérables sur le site à partir du menu de gauche.
* Vendredi 7 Juillet (suite)
Ville inscrite au patrimoine de l’Unesco.
* La ville haute est constituée du : château Trompeea et ses remparts.
de la cathédrale orthodoxe russe
d’Alexandre Nevski, batie en 1894 sur ordre du tsar russe, elle est surmontée de
clochers à bulbes. Intérieur avec iconostase, et chapelles décorées de
nombreuses icônes dorées.
L’église luthérienne du dôme.
Fondée en 1219 elle serait la plus vieille église d’Estonie. Catholique jusqu’à la Réforme, elle est occupée aujourd’hui par l’Eglise luthérienne évangélique d’Estonie. L’extérieur de style gothique date du XIVème siècle.
* Samedi 8 Juillet
Après une nuit calme au cœur de la capitale, nous continuons la visite par la Ville Basse. Passage rapide à la Poste, achat de timbres, coût : 6 Kouronnes (0,38€)
l’église Saint Olav, dite
Oleviste (1230.) Nous empruntons
les 269 marches de pierre en colimaçon pour accéder au sommet de la tour (25
kouronnes)
A la fin du XVème siècle, avec ses 159 mètres,
elle était l’église la plus haute du monde. Mais le sort s’acharna, détruite
huit fois elle perdit en 1825, 32 m de sa hauteur lors d’un incendie Aujourd’hui
le clocher culmine à 124 m et sert encore aux marins et aux navigateurs qui
approchent du port de Tallinn. L’église restaurée, modernisée a été confiée à
l’église baptiste estonienne.
Au N° 59 de la rue Pikk, une des plus
anciennes et des plus longues, voici un bâtiment qui abritait le quartier général du KGB
durant la période soviétique, puis un immeuble du XVème siècle occupé par
le restaurant
« Bonaparte »
le bâtiment de la Fraternité
des têtes noires
le café Maïamosk (1806)
l’Ambassade de Russie (palais
rose du XVIIIème siècle)
L’église du Saint-Esprit : Les 1O K d’entrée serviront à
la rénovation. Bâtie au XIVème siècle dans un style gothique, Son trait le plus
caractéristique est la « bible pour les pauvres » - une série de 57
peintures sur thèmes bibliques. Sur son mur une horloge du XVIIème en état de
marche.
La
pharmacie-musée du Magistrat : une
des plus vieilles pharmacies d’Europe. Dans le musée ouvert en 1802 on trouve
des pots en bois et en céramique où on y mettait autrefois les poudres, les
onguents, les sirops et les « drogues »
En ce moment c’est la semaine médiévale, se tient un marché sur la place de l’hôtel de ville.
Nous quittons Tallinn en passant par « Katarina Kaïl » qui donne sur les pieds des remparts,
Le
passage Ste Catherine : En
1994, 13 artisans y installèrent des ateliers et formèrent la Guilde de
Catherine, ils produisent des objets de verre, vitrail, cuir, céramique et soie
imprimée.
Désirant quitter la fournaise du centre-ville nous prenons SO
la direction de Virstu, avant d’enfin trouver un bout de route de quelques
mètres rempli de broussailles. Le thermomètre indique environ 35°.
* Dimanche 9 Juillet.
Direction : la presqu’île de Saaremaa, située à l’Ouest de l’Estonie,
celle-ci est rattachée à l’île de Muhu accessible par un ferry que nous prenons
vers 18h. Coût du passage aller : 190 Kouronnes (12,25€)
A Koguva, le parking de l’écomusée nous servira pour la nuit, on y trouve WC et lavabos.
L’écomusée : La plupart des maisons datent du 19ème siècle, certains du 18ème sont au milieu du village, comme la ferme d’Andruse qui date de 1778.
Premier coucher de soleil sur la Baltique, à 800m environ du parking
* Dimanche
9 Juillet
L’île de Saaremaa est reliée à celle de Muhu par une très longue
digue. De chaque côté de celle-ci des petits étangs marécageux, où nagent de splendides
cygnes.
Angla et ses cinq
moulins à vent. Entrée : 1O Kouronnes
En 1925, le village d'Angla comportait 13 fermes, et neuf moulins à vent. Les habitants ont commencé à reconstruire les moulins en ruine, les considérant comme une partie de la culture locale.
L’église de Karja, consacrée à Ste Catherine et
à St Nicolas (fin 13ème) connue pour ses peintures païennes
(destinées à faire fuir les démons) ainsi que ses sculptures médiévales. La
visite est possible selon l’humeur de la gardienne…qui referme dès qu’elle ne
voit personne.
Metskula : jolie église orthodoxe en
bois couleur brique avec des dômes verts.
Panga avec ses
falaises hautes de 21 m Grand parking avec très jolie vue sur la Baltique,
Les falaises étaient un endroit de culte et de sacrifice. Au 19ème siècle, des pêcheurs versaient de la bière et du whisky depuis le bord de celle-ci, pour s’assurer ’une bonne pêche pendant l’année suivante.
Après un passage par Ninase, où l’on voit
un curieux moulin, nous nous dirigeons sur
le Sud par Karla, Salme avec routes goudronnées ou pistes….et arrivons à
Kaugatoma (péninsule de Sõrve)
Notre halte nocturne se fait un peu après Jamala, chouette endroit situé entre
une église et son cimetière.
* Lundi 10 Juillet 2006 – Saaremaa-Parnu
La péninsule
de Sõrve : 32kms de long et 10 kms
de large. A son extrémité un phare de 52 m construit en 1960, en
remplacement de celui qui fut détruit pendant la seconde guerre mondiale.
La péninsule a été le théâtre de nombreuses batailles entres les forces allemandes et soviétiques. Les fortifications de Stebel rappellent cette présence soviétique
En coupant à
travers parfois, par des routes goudronnées, parfois par de la piste, nous
arrivons à Kaali : où se trouve un cratère produit par une météorite
Kaali : Site
découvert en 1937 par le scientifique Ivan Reinwald. Masse originelle
(d’environ 7500 ans) de près de 10000 tonnes, celle-ci s’est désagrégée en
traversant l’atmosphère, et c’est une pluie de météorites qui en tombant creusa
nombre de cratères, le bloc principal a creusé un cratère de 11O m de Ø et 22
m de profondeur. Connu sous le nom de lac Kaali, c’est aujourd’hui un réservoir
d’eaux souterraines et pluviales.
La visite de l’île terminée, nous reprenons le ferry à 19h. Cout du passage : 14O kouronnes, soit 5O K de moins qu’à l’aller !
Nous rejoignons difficilement Parnu, à cause d’incessants travaux, et nous posons sur le parking de la plage, parking trop animé avec un va et vient incessant, redevenu calme seulement un peu avant minuit…
* Mardi 11 Juillet : Parnu - Riga
Nous passons la frontière lettonne vers 15 heures, La route rejoignant Riga, en travaux avec une succession de feux rouges est pénible.
Notre halte nocturne se fait sur le parking du Musée Ethnographique, 10 kms avant la capitale. Une femme vient avec un carnet nous demander le droit d’y passer la nuit : 5 litas (7€35) alors que l’Ecomusée est fermé, je crois qu’on a été pigeonnés sur ce coup-là, enfin !...
· Mercredi 12 Juillet
Le parking gardé 24h/24 est situé à environ 1 km du monument de
la Liberté. Coût de celui-ci 2 Litas, nous ne réglons aucun supplément pour la
nuit à venir.
Le « Monument de la Liberté » édifié en 1935 avec de
grandes sculptures, pour marquer l’indépendance de la Lettonie. Sur le socle la
devise « A la Patrie, à la Liberté » En haut des 42 m une
femme brandit trois étoiles dorées, symbole des trois provinces.
Celui-ci est gardé par deux sentinelles.
La tour poudrière : l’une des dernières des remparts.
Elle abrite aujourd’hui le musée de la guerre.
L’église Saint-Jacob (13ème) Gros
clocher en brique de style gothique. Flèche élancée. Possède une cloche
extérieure de 9O kilos qui, volée au 17ème fut restituée en 2001.
Les « Trois Frères » Trois maisons aux styles d’époques différentes, dont la
plus ancienne possède des toutes petites ouvertures, témoignage du fameux impôt
sur les fenêtres.
La porte suédoise, il est dit que c’est par elle
que le roi de Suède entra pour la première fois en 1699.
Une petite rue étroite
« La rue du bruit »
La Cathédrale (1211) Droit d’entrée : 1,5O
litas – droit de photo : 2,5O litas.
Edifiée en style
roman, elle hérita en 1776 d’un clocher de 9O m et d’un élégant pignon
baroque. A l’intérieur le plafond est cerné d’ogives en briques, le
vitrail du 14ème est somptueux, la chaire sculptée en 1641 est
magnifique, sans oublier l’orgue monumental de 1884, à l’époque le plus grand
du monde.
La Maison des têtes Noires
(14ème ), Elle accueillait l’association de riches marchands
célibataires. A l’ époque sa façade de style Renaissance flamande était ornée de
riches blasons. En 1941, les bombes allemandes la détruisirent, puis les Russes
en 1948 firent exploser les ruines, tout fut alors rasé. En 1995 il fût décidé d’une
reconstruction à l’identique, sur la base de photos et de documents, et le 9
Décembre 1999 ce symbole de l’identité et la résurrection lettonne fut inauguré
en grande pompe et rouvert au public.
L’église Saint Pierre (13ème) modifiée en gothique
aux 14 et 15ème siècles. Le clocher ayant brûlé plusieurs fois,
fut reconstruit en 1968, en métal à trois bulbes et adjoint d’une flèche de 12O
m de hauteur.
L’Ambassade de France :
élégant bâtiment blanc et bleu,
l’église Sainte Gertrude.
Après déjeuner Le musée
juif : Skoplas iela. Tarif d’entrée selon votre bon cœur
Musée juif :
Témoignage de la tragique histoire de la
communauté juive de Lettonie, presque entièrement décimée lors de la Seconde
Guerre mondiale. A Riga, elle représentait plus de 10 % de la population. Il
présente 3 salles, la période du 19ème au début du 20ème
siècle ( le « mouvement des Lumières » et celui du « Bund »
), la période 1918-1941 (les juifs dans la vie politique et la lutte pour
l’indépendance, les premières persécutions russes), et enfin l’occupation nazie
(photos et témoignages du ghetto de Riga
L’art nouveau : Riga est considérée comme la
métropole de l’art nouveau, avec un tiers des immeubles du centre-ville. On
trouve la plus grande concentration de ce style architectural dans les rues
Alberta et Elizabeth (Immeuble d’Eisenstein avec des statues de Sphinx, fenêtres
encadrées de bustes sur pilastres, demeure du peintre Rozentals, façade avec
fins balcons en fer forgé soutenus par des cariatides) Dans la rue Strein eku,
le décor des fenêtres est particulièrement riche, avec des chapiteaux à têtes
de bélier
La cathédrale orthodoxe d’architecture byzantine
(1884) transformée en un planétarium pendant l’époque soviétique.
Nous pouvons y entrer, avec interdiction de photographier.
* Jeudi 13 Juillet. Nous nous dirigeons vers l’Ouest de la Lettonie. Déjeuner sur le parking ombragé de
l’’église de Kuldīga.
Cette ville de 13000 habitants est connue pour sa large cascade (Venta Rumba) En face se trouve le pont antique de brique qui enjambe le fleuve Venta. Tout le centre est interdit à la circulation, le drapeau letton flotte à chaque maison au toit recouvert de tuiles.
Kuldiga : Cette ville de Courlande a
gardé ses maisons en bois du 18ème siècle (décor de bois
découpé au-dessus des portes et fenêtres) La vieille ville se concentre autour
du Ratslaukums (place de l’hôtel de Ville). Le festival traditionnel
a lieu le 3ème We de juillet
Il nous reste 2O lats, que nous mettons dans le réservoir, puis nous dirigeons vers la frontière lithuanienne
Nous dormons sur le petit port de pêche : Sventoji isventajai. Un chemin de planches à travers les dunes de sable nous mène rapidement sur les bords de la Baltique, avec un magnifique coucher de soleil.
* Vendredi
14 Juillet : Arrêt à Palanga, ville de la côte Baltique à la
longue plage de sable fin, ancien village de pêcheurs et de ramasseurs
d’ambre.
L’histoire remonte au XIIème siècle quand le roi du Danemark, arriva ici avec ses armées. Tour à tour important port lithuanien, détruite par l’armée suédoise et station balnéaire au XIXème siècle. Les maisons de bois étaient construites si près de la mer que les vagues arrivaient jusqu’aux fenêtres.
l’église gothique de
l’Assomption, belle église en briques rouges :
L’artère principale :
J.Basanavcichaus gaive, cette rue piétonnière, bordée de jolies maisons de
bois, colorées et rénovées, aboutit au « fronton de promenade »
A Klaipéda :
nous cherchons l’embarcadère pour Neringa et arrivons au bateau il est
près de 13h.
Neringa : prix du billet : 111,5O litas (32 euros) cher pour
une traversée en bac de 1O mns, alors que pour l’ile de Saaremaa, la demi-heure
de traversée en ferry nous était revenue à environ 22 euros A/R
Site inscrit depuis 2001 sur la Liste du patrimoine mondial de l’Unesco
Le cordon littoral de Courlande est une péninsule étroite de sable de 98 Km qui sépare la lagune de Courlande de la mer Baltique. Au Sud la frontière avec l’UE.
Le village de Smiltyné au Nord possède un musée
maritime, un aquarium des dauphins et le musée de nature du parc national du
cordon.
Pour continuer vers le Sud, il nous faut acquitter un droit de passage, (50 litas) et s’engager à respecter la nature.
La colline aux sorcières de Juodkranté. On peut y voir 71 sculptures
païennes en chêne de tradition lituanienne, de 1980, avec comme thème le monde
des sorcières et des légendes. La colline s’est depuis enrichie de nouvelles
sculptures (chaises, bascules)
Les dunes de sable près de
Nida (H 60m) Des marches de bois atteignent le sommet. Sur celui-ci en 1995,
pour célébrer le quinquennat de la reconstitution de l’indépendance, ont été
sculptés une horloge et un calendrier du soleil.
Après être passés par Preila et Pervalka, nous faisons notre halte nocturne à Juodkrante, un parking gratuit avec WC à proximité.
* Samedi 15 Juillet
70 kms avant Kaunas, Raudoné, est l’un
des nombreux châteaux de brique rouge de cette contrée.
Ce château du XVIIème siècle, mélange de styles Renaissance et néo-gothique, avait été construit pour un riche commerçant. Reconstruit au XIXème siècle, il abrite aujourd’hui une école.
De Siluté à Kaunas, la route longe le fleuve
« Niemen » qui sert aussi de
frontière à l’enclave russe de Kaliningrad. A Seredzius se trouvait la plaine
qui servit de terrain d’aviations aux pilotes français de l’escadrille
Normandie-Niemen pendant la Seconde Guerre Mondiale.
Rencontre avec des mariés en pleine séance photo dans un cimetière… lieu qui parfois nous offre de l’eau potable.
Nous dormons à Kalvarija, à quelques kms de la frontière, au fond du parking immense d’une station service. A 22 H il fait déjà brun, on en avait perdu l’habitude.
· Dimanche 16 Juillet
A Salaperaugis, passage rapide de la frontière Lettonie-Pologne
Ecluses du canal
d’Augustow
Certaines sont accessibles depuis la route telles que Przewiez, Gorcyca,
Pour d’autres comme Hudrynki, nous roulons quelques centaines de mètres sur un chemin de piste, chemin qui longe, et n’est qu’à quelques centaines de mètres de la Biélorussie.
Petit historique : Les droits de douane (1821)
demandés par la Prusse pour le passage des marchandises polonaises et
lithuaniennes sur son territoire, ont bloqué l’accès des commerçants polonais
vers la mer baltique par le fleuve de Vistula. Une voie d'eau a été
construite, déviant le territoire prussien, liant le centre du royaume de
Pologne avec les ports lettons sur la mer baltique.
Le Canal d'Augustow est un monument de valeur, bâti dans les années 1824-1839. Cette voie d'eau artificielle compte 102 km et relie la Vistule au Niemen.
Le secteur proposé pour l'inscription sur la liste d'héritage du monde de l'UNESCO couvre la longueur entière du canal historique
La partie polonaise du canal (14 écluses) mesure 80 km. La partie biélorusse, dévastée, attend d'être rénovée.
L’écluse la plus importante : Mikaszόwka est le rendez-vous de nombreux amoureux de la nature : promeneurs, kayatistes, adeptes de la voile…
Un musée dans la ville d’Augustow retrace l’histoire de la construction du canal. C’est le tsar Alexandre 1er qui fut l’initiateur du projet, 7000 hommes le creusèrent à la pelle sur 40 Kms.
Nous descendons la Pologne espérant atteindre Czestochowa demain en début d’après-midi, la route est pour une bonne partie creusée de sillons assez importants.
* Lundi 18 Juillet
Le
monastère « Josna Gora » est
bien indiqué. Pour stationner, nous nous fions au clocher visible de loin et
nous installons. Le prix est de 13 zlotys. (environ 3,40€) pour environ 5
heures. Plus tard du haut du clocher du monastère, nous verrons l’immense
parking 24 heures situé juste en face de l’entrée, certainement accueillant
pour y passer la nuit.
Histoire
du monastère : Jasna Gora fût le nom donné à la colline où fut érigée d’abord
une petite église. Vers 146O on construisit à côté de la chapelle de la Vierge,
une église gothique à trois nefs. En 1621, on lui octroya des remparts de
fortification, ce qui n’empêcha pas en 1655 l’armée suédoise d’ attaquer le
monastère. Le siège dura 40 jours avec seulement 17O soldats et 2O moines, mais
miraculeusement l’armée suédoise laissa tomber. Il fut dit que c’était la
protection de la Vierge qui avait permis ce miracle. Depuis le 1er
Avril 1656, date où le roi de Pologne fit vœu de placer tout le pays sous la
protection de la Sainte vierge, Jasna-Gora devint le symbole de la liberté
nationale et des sentiments religieux des Polonais.
On entre par une des quatre portes installées entre le XVI et le XIXème siècle.
La plus ancienne comprend les édifices sacraux
autour desquels petit à petit les éléments de l’ensemble conventuel furent
élevés : La chapelle de la Ste Vierge
La basilique
Le péristyle du cénacle
Le bâtiment qui servait
autrefois de logement aux rois visitant Jasna Gora
L’arsenal autrefois l’armurerie
de la forteresse.
- L’icône miraculeuse de la Vierge Marie aurait été peinte par Luc l’évangéliste. Grâce à sa popularité, le monastère devint rapidement lieu de nombreux pèlerinages. Elle est peinte sur une plaque de bois et représente la Vierge Marie debout, l’enfant Jésus dans un bras. La robe et le manteau bleu-marine sont ornés du motif de la fleur du lys d’Anjou. Au-dessus du front de la Vierge, une étoile à six branches.
Le pape Pie X offrit en 1910 les robes et couronnes, sa Sainteté Jean-Paul ll en 1979 et 1981 une rose en or et une plaque votive en or en forme de cœur.
Des messes
sont dites dans les chapelles attenantes, les confessions se font un peu
partout, au vu de tout le monde. Le plus émouvant c’est la montée à genoux des
pèlerins.
En
sortant de la basilique nous accédons à la : Tower, après avoir grimpé 3OO
marches, on y voit quatre statues des saints, puis encore 100 marches et on
accéde à la plateforme panoramique……. Cette tour élancée (106,30m) domine
l’ensemble. Au 1er étage fut installé un carillon de 36 cloches et
clochettes. Sur la flèche, un corbeau est assis avec du pain dans le bec.
Nous
irons ensuite voir le trésor : nombreuses pièces
d’orfèvrerie dont deux couronnes offertes par Pie X, une horloge à neuf
cadrans et un calice offert par l’épiscopat français.
Le pape Jean-Paul ll y a fait de nombreux pèlerinages. En Juin 1979, c’est alors qu’il fit cadeau de « la rose en Or » placée sur l’autel de la chapelle. En 1963, à l’occasion du jubilé du 600ème anniversaire de Jasna-Gora. En 1987 en l’honneur du 2ème congrès National Eucharistique. En 1991, 1997, 1999, ces dernières années virent plus de 4 millions de pèlerins.
Tout cet ensemble est entouré de murs autour desquels il y a les stations historiques du Chemin de Croix.
Le monument du saint père Jean Paul II (7m) fut consacré en Août 1999, le pape tient sa calotte dans
la main gauche et sa main droite est soulevée dans un geste bénissant les
pèlerins.
Halte nocturne sur le parking de la mine de Wieliczka, la mine de sel située à 140 kms de Czestochowa.
* Mardi 18 Juillet
Mine de sel. Le tour guidé en Français est à 1Oh15, Droit de photos 10 zlotys. A mon avis, la visite est bâclée, du travail à la chaîne. Les espaces entre les différents groupes sont quasi-inexistant, si bien qu’il arrivait bien souvent d’entendre les explications en polonais… du guide suivant.
Entrée avec explication en polonais : 43 zlotys (11,50€)
Entrée avec tour en langue étrangère 65 zlotys (16,80 €)
Petit historique « La mine de sel Wieliczka fonctionne depuis le Moyen-Age jusqu’à nos jours. Ses anciens chantiers (300 kms ) sont situés sur 9 niveaux et se trouvent à une profondeur de 64 à 327 m. Ils illustrent les étapes du développement de la technique minière au cours du temps.
La mine est inscrite par l’UNESCO, depuis 1978, sur la 1ère liste du Patrimoine Mondial de la Culture et de la Nature.
On peut visiter les trois niveaux supérieurs.
La chambre Nicolas
Copernic La statue du savant a été installée en 1973, pour commémorer le
500ème anniversaire de sa naissance. Monument
sculpté dans un bloc de sel.
La chambre Sielec,
celle-ci à 64,50m de profondeur montre les différentes façons de transporter le
sel. A partir du XVIe siècle, les chevaux ont été utilisés.
Autrefois, le sel était un moyen de paiement. La mine était une des plus importantes usines de Pologne, avec nombre de métiers (charpentiers, tonneliers, forgerons, etc…) Les salines avaient leur cuisine, un médecin, un système de Sécurité Sociale....
Entre le XIVème siècle et le XVème les travaux d’exploitation et le transport souterrain se déroulaient manuellement (sel hissé à la surface par des cordes). Au XVème siècle on introduit le manège à cheval.
.
La chambre de Casimir :
Le buste du roi a été sculpté en 1968
On commence à la queue leu-leu par descendre 39O marches par un petit escalier en colimaçon et on arrive à 63 m de profondeur, il fait 14°. Nous marchons ainsi pendant 3 kms en visitant les salles parcourues, puis redescendons encore 4OO marches, mais cette fois avec des vues panoramiques sur les caves.
Au milieu d’une chambre se trouve un manège à cheval de type saxon, c’est une machine de bois authentique du XVIIIe siècle, qui servait à transporter du sel des niveaux inférieurs aux supérieurs.
Puits Kunegunda. Vers 1960,
des figurines des nains ont été placées, qui représentent des anciens mineurs,
parmi lesquels un broyeur, un porteur, un hercheur et un charpentier. Les nains
sont considérés comme de bons petits génies qui gardent le trésor de sel et
aident les mineurs de Wieliczka
La visite terminée, on nous laisse à 165 m de profondeur. A cet étage s’y trouvent WC – restaurants – boutiques de souvenirs, puis après 1 km de marche, nous arrivons à un minuscule ascenseur grillagé, ne contenant pas plus de cinq à six personnes, le même dont se servaient les mineurs.
La chambre JANOWICE (63,80 m.)
En 1967 six statues sculptées dans le sel y ont été installées. Elles racontent
l’histoire légendaire de la découverte du sel gemme en Pologne. ( Kinga, fille du
roi de Hongrie, reçut en dot une des mines de sel de Marmarosz, dans laquelle
elle avait jeté sa bague de fiançailles, bague qui fut retrouvée à Wieliczka.
La princesse donna l’ordre de construire un puit à l’endroit précis). Depuis ce
moment il y a du sel à profusion. Kinga, patronne des mineurs, a été canonisée
en 1999 par le pape Jean Paul II.
- Etapes du développement du tourisme :
A la fin du XVème siècle début
des excursions touristiques.
En 1744 construction d’un puits, équipé d’un escalier facilitant les conditions de visite. Les visiteurs étaient accompagnés des mineurs portant des flambeaux. Des attractions complétaient la visite.
Dans
les chambres et les galeries on trouvait des obélisques taillés dans le
sel, des monuments et des plaques commémoratives, des portails décoratifs
dédiés aux membres de la famille de l’Empereur. Dans une des chambres, transformée
en
salle de bal, on pouvait danser en écoutant la musique jouée par l’orchestre.
Dans la chambre Michalowice,
on voit un immense lustre (3m de Ø) fait de cristaux de sel et illuminé par 300
chandelles
L’immense (Hauteur 10m,
longueur 54m, largeur 15m) chapelle de la bienheureuse Kinga (Cunégonde ) dont
les bas-reliefs des parois représentent des scènes bibliques. Les lustres sont faits
de cristaux de sel.
Chambre Drozdovice : En
2000, après 10 ans de travaux de restauration, la chambre a été de nouveau
incluse dans l’itinéraire touristique.
Tarif du parking: 15 Zlotys (4.00€) la nuit a été gratuite..
Nous quittons la Pologne, et entrons dans la fraîche Slovaquie, avec ses forêts, ses cours d’eau.
* Du mercredi
19 Juillet au Samedi 22 Juillet : Slovaquie - République Tchèque, Autriche. (nuit à Oberloiben,
petit village à une trentaine de kms au Nord de Melk, connue pour sa magnifique
abbaye). Puis
traversée de l’Autriche, de la Suisse. Nuit à
Rorschach sur le bord du lac de Constance. Traversée de la Suisse, passage
frontière à Genève. Nuit à la Chambre, petite commune de Savoie
Voila !
avec cette page, le récit simplifié de notre voyage dans les Pays Baltes est
terminé, j’espère que celui-ci vous aura plu, peut être donné quelques
indications pour votre prochain séjour.
Un clic sur chaque
vignette mène au diaporama correspondant. (n'oubliez pas de faire clic droit ET
nouvelle fenêtre)
Un livre d'or est à votre
disposition, vous êtes cordialement invités à y mettre vos impressions.
Merci
d’avance et bonne balade !