Circuit du 30 Août au 26 Septembre 2010
Suisse, Tyrol autrichien, Alpes bavaroises, Dolomites.
Résumé condensé (1er volet) accompagné de quelques
photos, de ce circuit
Ce même récit, en version imprimable, format PDF (8 pages) :
Quatre petits diaporamas sont visibles, voir à la fin du récit...
ð Départ le Jeudi 26 Août 2010.
* Préambule : Fin Août, ce voyage d’un mois s’effectuera-t-il avec le soleil ? Partis de Saint-Nazaire avec celui-ci, quelques heures plus tard la Normandie nous recevait sous les averses.
Nous
vagabonderons six jours à travers les magnifiques paysages de Suisse,
enchaînerons près de trois semaines à explorer le Tyrol autrichien, ses
sommets, ses gorges, ses almabtriebs (transhumance), deux jours
dans l’enclave des Alpes bavaroises, finirons par les Dolomites et enfin la
visite des lacs italiens de Côme et d’Orta.
Auparavant, nous sommes allés faire une bise à notre petit fils Amaury, né à peine dix jours auparavant, et avons profité de cet écart géographique (sud de Paris) pour faire un coucou à quelques amis rencontrés à diverses occasions.
* Bourgogne. Une pancarte attire mon attention, « Les Sources de la Seine » serait-ce notre Seine nationale, celle qui majestueuse coule à Paris, fait le bonheur des peintres et des vendeurs de cartes postales, rêver les touristes ? Hé oui ! nous sommes bien sur le plateau de Langres, le site est arrangé, un parcours y est aménagé. En 1864 la ville de Paris achètera ce lieu, y construira une grotte pour abriter cette minuscule source et installera une nymphe.
Précisions : Ce récit condensé ne
comportera pas ou peu de liens, tarifs, horaires de visites et d’excursions,
brochures, pas plus que les détails, les emplacements exacts de nos parkings
diurnes ou nocturnes, autorisés ou non, ceci afin de ne pas encombrer
inutilement ce récit de voyage. Les personnes intéressées par ces
renseignements les trouveront dans les rubriques concernées, rubriques
illustrées et beaucoup plus détaillées, repérables sur le site à partir du menu
de gauche. * Nelson. Je ne peux… et ne veux… pas
commencer ce reportage sans avoir une affectueuse pensée pour lui, Nelson est
l’un de mes trois shetlands, Voilà
c’est parti, vous venez avec nous, on vous met dans nos valises ? Lausanne
Il n’est pas très tard,
nous pouvons envisager une visite rapide du cœur historique de Lausanne,
d’autant que le tram passe à proximité du parking, très pratique ! Lausanne est depuis le
début du 20ème siècle, le siège du Comité International Olympique.
Cette capitale du canton de Vaud, juchée sur trois collines, posée sur le bord
du lac Léman, dégringole de ses hauteurs médiévales jusqu’aux rivages d’Ouchy. Cœur historique. è Place Saint-François, début de la zone piétonne,
place centrale entourée d’imposants édifices qui accueillent aujourd’hui
banques, poste et magasins. Au milieu, èl’église du 13ème siècle. è La rue du Pont. A droite immergeant de dessus
les toits, les tours de è la Cathédrale, édifice gothique du 13ème siècle. Perché au sommet
de la colline de la Cité. è « La place de la Riponne » en son milieu, beaux jets d’eaux, sur un
de ses cotés è le Palais de Rumine, vaste bâtiment de style florentin,
financé par la famille de Rumine, issue de l’aristocratie russe, construit il y
a un siècle, il a accueilli l’Université.
Interrompant notre
contemplation, une petite ondée vient contrarier nos projets. Ah non ! pas
de pluie dès le premier jour de visite…. Retour à la place
St-François d’un pas plus rapide, en levant les yeux, on découvre de belles
maisons historiques. è « Place de la palud » et son élégant hôtel de ville, le
plus bel ouvrage baroque (fin 17ème) il est le symbole du pouvoir
communal. Autrefois ses halles abritaient le marché aux blés, les cloches de
son beffroi avertissaient des dangers. La façade ornée de superbes gargouilles
est dotée d’un clocheton, le portail est sculpté, les arcades ouvertes sur la
place servaient de lieu de débat public. Retour au parking, nous
sommes seuls…. du fond de celui-ci la nuit devrait être tranquille, celle-ci
promet d’être très fraîche, le chauffage s’impose. Nous l’allumerons d’ailleurs
ensuite chaque soir, opération qui me donne quelques angoisses, à ce rythme là,
aura-t-on assez des deux bouteilles de gaz pour faire le voyage ?
Le port d’Ouchy
est un ancien hameau de pêcheurs, aujourd’hui les quais sont bordés de beaux
hôtels et de restaurants, le clou en est le château d’Ouchy, château médiéval
restauré qui dispose encore de son donjon d’origine, reconverti en hôtel, il
accueille aujourd’hui 5O chambres.
è 9h30. Nous prenons place sur
un bateau Belle Epoque « la Suisse » bateau à vapeur avec
roues à aube, et voguons sur les eaux calmes du lac, d’abord les villages du
Sud, puis à l’Est, le château de Chillon, petit bijou enserré dans un superbe écrin. Il
est si bien caché qu’il est impossible de l’apercevoir de la route, le
découvrir par bateau est certainement une des meilleures options. Ce château féodal (11ème)
contrôlait la route vers l’Italie et appliquait un droit de péage. Possédant un
donjon qui culmine à 25m, il est construit sur un rocher ovale en calcaire
avançant dans le lac Léman, et en épouse la forme. Magnifiquement restauré, importante
attraction touristique avec plus de 300 000 visites par an, il appartient
désormais à l’Etat de Vaud et est classé monument historique. Victor Hugo en
dira « Chillon est un bloc de tours sur un bloc de rochers »
« La Suisse »
amorce son retour sur Lausanne, nous faisant découvrir les charmants villages
accrochés à flanc de collines, puis les è vignes en terrasses de Lavaux. Le site des vignobles inscrit
au patrimoine mondial de l’Unesco depuis 2007, s’étend sur plus de 800
hectares, le soleil est réfléchi par le lac Léman, ses murs
Promenade
de près de 3 heures. Déjeuner sur place.
L’après-midi, nous nous dirigeons vers Caux, petit village encastré dans la
falaise au-dessus de Montreux, le parking devant la gare y est minuscule, mais
en cette fin de mois d’Août, nous arrivons à y trouver une place. Les
Rochers de Naye
Les billets peuvent être obtenus
au distributeur automatique ou directement au conducteur du train. Nombreuses balades au sommet : è le jardin botanique
multicolore et parfumé de « la Rambierta » où vous pouvez découvrir
près de 800 fleurs et plantes alpines è le « Marmottes Paradis » où une exposition
didactique vous renseigne sur les mœurs de cette ambassadrice des Alpes, on
peut aussi voir l’intérieur des Un restaurant avec
terrasse panoramique, un hôtel et, insolites et originales, quelques yourtes
mongoles meublées, sont à votre disposition, le temps d’une rencontre entre
randonneurs, d’un déjeuner, d’une nuit..… Vous avez perdu votre
chemin ? pas de panique ! des panneaux indicateurs sont là pour vous
indiquer la bonne direction. Paris (440kms) La Mecque (4064 kms) New-York
(6272 kms) etc……. Le jardin alpin de la
Rambierta
ainsi que le point
de vue se
méritent !! ils sont diamétralement opposés et assez difficiles d’accès. Pour
monter au point de vue, que j’ai réussi à atteindre au prix d’au moins 1000…. efforts
Voulant, demain matin,
assister à la fabrication du fromage, mais de manière artisanale dans une
fromagerie d’alpage, nous nous dirigeons sur Moleson-sur-Gruyères (1100m) village du canton de
Fribourg. Ce village a su effectuer une implantation touristique en milieu
naturel, résidences pourvues de toitures à deux pans irréguliers et façades
recouvertes de bois, sans oublier leurs si jolis balcons. En bas de celui-ci,
entourés de prés et de forêts de sapins à l’infini, un grand terrain vague, il
nous fera une superbe halte nocturne qui ne sera troublé, non pas par le chant
du coq La
fromagerie d’alpage de Moleson-sur-Gruyères. Un
armailli-fromager vous fait découvrir la fabrication du fromage. Celui-ci est
fabriqué dans une grande chaudière au feu de bois, dans l’âtre du chalet. Il
est ensuite sorti de la chaudière dans un grand sac de jute installé dans un
moule, puis mis sous presse pour acquérir sa forme définitive. Le fromager le
dépose ensuite dans la cave à fromage « le gourmet » dans un bain de
sel, puis l’affinera quotidiennement. Le
chalet dispose d’un petit magasin et d’un restaurant où vous pourrez goûter des
plats aux fromages mais aussi des mets typiques. A l’extérieur, une terrasse
dans un cadre de verdure, autour trois à quatre petits enclos avec quelques
animaux de la ferme, pour le plus grand plaisir des petits et des grands. Entrée : 5 FRS mais 4 FRS pour les seniors (bien vus dans ce
pays !!!) La démonstration de
la fabrication commence à 1O heures, auparavant le fromager aura mis son lait à
chauffer depuis déjà un moment. Les différentes sortes de fromages sont obtenues
grâce à des températures de chauffe différentes. Cette visite nous a
déçus. Pensant voir tout le processus, nous n’aurons finalement vu qu’une
seule opération répétée trois fois : le fermier soulevant avec un filet de
jute ou de chanvre sa masse de fromage et mettant celle-ci dans différents
moules de bois, tout ceci séparés de lui par une vitre de verre. Pendant qu’il coupe
cette masse et la met dans des petites faisselles, le fromager nous fait passer
le temps en nous mettant le DVD expliquant les différentes étapes, le salage,
l’affinage, la transhumance… ainsi que les traditions de la vie au chalet. Nous
aurions aimé voir sa salle de conservation, les tommes bien rangées….. Le
magasin ne présentait que deux ou trois morceaux de fromages à la vente, mais
peut-être que la fin de saison explique cela, en effet, sa production cessera
le 26 Septembre en même temps que les vaches retourneront à l’étable pour y
passer l’hiver. Direction Gruyères
(point N° 3) ville célèbre pour (?) vous
l’avez bien sûr deviné Le parking
obligatoire pour CC est le P1. le plus éloigné et le plus bas, ce qui nous
oblige à entamer une belle grimpette… je précise, interdit la nuit comme
d’ailleurs tout site touristique en Suisse, que ce soit téléphérique, gorges,
chutes…. il faudra trouver autre chose Au pied du Moléson,
la capitale des comtes de Gruyères (1800 habitants) qui a donné son nom au
célèbre fromage fait partie des cités-musées de la Suisse, séduisante localité
située à 830m d’altitude. Fin 2004, la cité fut entièrement repavée, les
espaces publics redessinés et l’éclairage refait. Pour financer ce projet
ambitieux, il fut lancé une grande opération de souscription, toute personne le
désirant pouvant devenir propriétaire d’un ou plusieurs pavés. è « Le Belluard » ancienne porte principale, portant les dessins
de Claremboz et Bras de fer, guerriers et figures de légende. La longue rue pavée qui
monte vers le château médiéval est bordée de belles maisons de la fin du 16ème
siècle, le dessus de certaines portes est orné de sculptures d’armoiries. è L’auberge de la Halle, c'était ici que se
vendaient la plupart des marchandises telles que le sel. Devant, creusées dans
un bloc de pierre, les anciennes mesures à grains de la ville, dont les transactions
étaient contrôlées sous l’œil attentif du comte qui se tenait au premier étage
è La Maison Chalamala, bouffon du comte Pierre IV,
il jouait de la flûte et du chalumeau d'où son surnom. Au
centre de la rue principale è la fontaine d’où l’eau jaillit en septembre 1755. è Le calvaire (16ème) abritant
aujourd’hui une galerie d’art.è L’église dédiée à St Théodure consacrée en 1254 sous le
comte Rodolphe III. è Le château de St Germain.
Broc (la
chocolaterie Cailler)
Chocolaterie moderne
et automatisée fondée en 1819 par François Louis Cailler, puis reprise par son
petit fils Alexandre-Louis. Une nouvelle fabrique ouvrira ses portes à Broc en
1899. Pour résister à la dépression des années 30, Cailler fusionne avec le
groupe Nestlé. Aujourd’hui la chocolaterie de Broc compte environ 400
employés et est la seule à fabriquer du Cailler. Depuis Avril 2010, un
nouveau parcours visiteur a été mis en place, ce « show Cailler » présente aux visiteurs une
galerie sur l’histoire du chocolat, depuis ses origines aztèques jusqu’à
l’importation en 1819 de la première recette par François Louis Cailler. Le
narrateur qui accompagne le visiteur au long du parcours multimédia raconte des
fabuleuses histoires dans des pièces spécialement aménagées. Une autre salle nous
permet de palper à pleines mains les fèves de cacao de diverses provenances, la
suivante renferme des grands sacs remplis des différentes matières
Nous longeons une
ligne de production de 26 m de long permettant d’assister en direct à la
confection d’une mini-branche. Puis le moment tant
attendu par les petits et les grands gourmands : la dégustation ! un
assortiment de la production sous forme de petits carrés est présenté sur
plusieurs plateaux. La chocolaterie propose également une salle de cinéma, un
café, un jardin d’enfants avec atelier de chocolat et un grand magasin de vente
avec des paniers pour y entasser… vos achats. La chocolaterie
produit annuellement entre 16 et 18 millions de kgs de chocolat, dont 55% à 60%
partent à l’exportation. . La encore déçus par la visite, alors que la bonne odeur
de chocolat emplissait l’air et nous mettait l’eau à la bouche, nous ne verrons
rien de la fabrication par elle-même, finalement qu’un musée et le droit à une
petite dégustation. Déception partagée par un couple de 29 avec lequel nous
discutons quelques instants. Ils seront les seuls français que nous
aurons eu l’occasion de rencontrer lors de notre court séjour en Suisse. Changement de région,
nous nous rendons 100 kms vers l’Est, sur le parking des chutes de Trümmelbach, au sud d’Interlaken, avec
l’intention d’y dormir, mais les sites touristiques sont interdits aux
Camping-car de 22h à 7 heures. Nous remontons sur Lauterbrunnen, il y a un
grand parking, payant toute la journée, mais interdit aussi, consciencieusement,
hum ! Ouf ! la nuit a été
très tranquille….. L’Unesco a déclaré la
région de la Jungfrau territoire du patrimoine mondial de l’Unesco. è Les chutes de Trümmelbach (point N° 5) sont des cascades
glaciaires souterraines, qui regroupent l’ensemble des eaux de fonte des
glaciers de l’Eiger, du Monch et la Jungfrau. Leur débit peut
atteindre 20000 litres d’eau à la seconde et charrier plus de 20000 tonnes de
cailloux par année. Savez-vous d’où vient ce
nom de Trümmelbach ? non ! rassurez vous, moi non plus Le site a été découvert
en 1877. Depuis, des escaliers, des passerelles et des plateformes ont été
aménagés. La différence d’altitude entre la plus basse et la plus haute est de
140 mètres. Un ascenseur construit en 1913 dans le roc, mène à la première
chute. C’est parfois si étroit que l’éclairage électrique doit y être maintenu
en permanence.
Des ouvertures dans le
rocher et des plateformes permettent de suivre le cours de la rivière et
d’avoir de superbes points de vue sur les différentes cascades. Parfois le passage
est plus large, un petit lac souterrain s’est alors formé, les roches y sont
lisses, les lumières bleues et jaunes des projecteurs accentuent le coté
magique de l’endroit. Vous
avez la possibilité de reprendre l’ascenseur, mais vous ne verrez pas les chutes
inférieures, même si elles sont moins impressionnantes elles valent amplement
qu’on les Très
satisfaits de cette visite, nous remontons sur Interlaken et prenons à droite
la direction de Meiringen. Déjeuner sur le parking des è chutes du Reichenbach, il commence à faire bien
chaud !
Les chutes de Reichenbach.
Inauguré en 1899, il a toujours
conservé son charme rétro. (point N° 6) Après 7 minutes de
trajet, le funiculaire atteint la terrasse panoramique d’où l’on peut admirer
la chute de 120 mètres. Conan Doyle y choisit de faire mourir son héros,
Sherlock Holmes, précipité dans le vide par son ennemi. Une étoile blanche y
marque l’endroit. Les guides disent «
un chemin forestier bien praticable mène en 20 mns à trois terrasses d’où l’on
à une vue impressionnantes sur les chutes imposantes » Toujours
partante je m’y lance 16heures. è Les gorges de l’Aar sont tout près, quelques
kilomètres après Meiringen. L’entrée est au bout d’une grande allée ombragée. Les gorges
de l’Aar.
De cette entrée, nous
arrivons presque immédiatement dans la partie la plus étranglée des gorges, roches
soit verticales, soit polies par l’érosion. Particulièrement impressionnantes
avec une profondeur allant jusqu’à 200 mètres et une largeur d’a peine plus
d’un mètre à l’endroit le plus étroit. Une fois sortis de ce
défilé spectaculaire, vous avez alors la possibilité de prendre la ligne
régulière du train Innertkirchen-Meiringen, train qui en 2 minutes vous
ramènera à votre parking, mais ces gorges nous ont tellement plu Elles sont différentes
de celles du Trümmelbach, celles-ci ne sont pas souterraines, le trajet se fait
sans dénivelé.
Il est 17h30. Nous
quittons provisoirement la région de Meiringen, et allons vers Engelberg (60
kms) projetant le lendemain de monter en téléphérique au sommet du mont
Oui, oui ! on sait
qu’il est interdit de dormir sur les parkings des sites touristiques … Nuit calme, lever avec un
superbe soleil. En haut du Titlis. et enfin le
« Titlis Rotair » le premier téléphérique rotatif du monde, nous
emmène tout là haut, au pays des neiges éternelles, à la rencontre du soleil…… Ce Rotair est un peu
particulier, la cabine est de forme ronde, le conducteur se trouve au milieu
sur une petite plateforme, un peu étrange ! l’explication viendra un peu plus tard.
Cette cabine accomplit lentement une rotation de 360° permettant à tous les
N’étant que 5…. dans la
Rotair, on ne s’est guère gênés pour les photos, quoique pas facile à prendre,
car ce n’est pas la cabine qui tourne sur elle-même, mais le sol sous nos
pieds… Au sommet: Nombreux
étages, restaurant, boutiques de souvenirs, toilettes, studio photo. De la terrasse aménagée,
panorama exceptionnel, malgré le grand et beau soleil, il ne doit pas faire
plus de 3 à 4 °. Bien couverts, cette température fraîche ne nous freinera
absolument pas dans notre quête de jolis paysages, jugez en vous–mêmes ! et
un petit tour à gauche… et un petit tour à droite… et un petit tour dans la
neige… ah zut ! je n’ai pas amené mes raquettes….. Nous avançons prudemment nous
tenant à la rambarde, le corridor de glace n’étant éclairé que par des lueurs
bleues, rouges, ou vertes, plutôt impressionnant ! la glace craque sous
nos pieds à travers les vieux tapis usés, des gouttes d'eau nous ont choisi comme cibles.. Ce petit couloir
illuminé et sonorisé, procure des sensations bizarres, est-ce la notation
de la Rotlair, l’altitude, la claustrophobie dans ce corridor de glace ? nous
ressortons un peu étourdis, mais satisfaits de cette visite. Quelques tables et un
barbecue invitent à la pause, chaque coté de ce lac pratiquement rectantulaire
offre une image différente, mais le plus beau, le véritable enchantement c’est d’avoir
face à soi les sommets immaculés du Titlis, tranchant sur le vert des alpages,
brillants sous le soleil, et sur la gauche les sommets enneigés du Hahnen qui
en se reflétant dans le miroir des eaux du lac Trübsee m’offrent mes plus
belles images. La beauté des lieux incite à
des très fréquentes pauses photographiques. Il m’aura fallu à peine 75 mns pour
faire cette superbe balade, le sentier est assez facile, avec très peu de
dénivelé. Je recommande vivement
le tour de ce lac, accessible à partir de la station d'Engelberg. Après avoir déjeuné sur le parking du téléphérique nous revenons
sur Meiringen et cherchons la route pour la vallée de Rosenlaui. (60 kms) Celle-ci se trouve sur la droite, 2kms kilomètres après
Meiringen, route difficile à distinguer, en épingle à cheveux. 12 kms d’une route
étroite et sinueuse sont nécessaires pour atteindre la station de Rosenlaui, cette
route en montée permanente (Meiringen 595m - parking Rosenlaui 1360m) avec de
nombreux lacets requiert des croisements prudents. Paysage montagneux
grandiose, chalets d’alpages, rochers abrupts, mais arrêts photos impossibles… Une bonne dose de chance
sera utile pour parcourir cette distance aller et….retour ! le croisement
est déjà difficile avec des voitures de tourisme, qui à votre approche se font
« toutes petites », mais lorsque, remplissant la vallée, vous
entendez le klaxon des cars postaux qui font la navette entre Rosenlaui et
Meiringen, vous commencez à avoir des sueurs froides, rien qu’à la pensée
d’avoir à les croiser. è Rosenlaui. Il est 15h45. (point N° 9) Grand parking interdit de
nuit. Panorama à 360° saisissant, le glacier, les massifs montagneux, à gauche
la grande chute. En haut du parking, « schluchthüttli » la cabane des
gorges, point de départ de la visite et vente des billets.
Les chutes sont censées..
ne se visiter qu’à la montée, à la sortie, un sentier cheminant à travers une
forêt vous ramènera jusqu’à votre point de départ. J’ai trouvé qu’elles
étaient différentes de Trümmelbach et de l’Aar, ici les eaux pendant des
millénaires ont façonné des formes surprenantes, telle une tête d’éléphant,
l’emblème de la gorge, une coupole de cathédrale…. Inlassablement les eaux
bouillonnent, grondent, écument, rugissent au sein d’un somptueux décor
montagneux…..le dénivelé est assez important. J’ai adoré ! Quelques dizaines de
mètres avant la fin des gorges, se trouve un tourniquet, si vous le prenez,
vous ne pourrez plus faire demi-tour, vous devrez revenir par la forêt, ce qui
normalement doit se faire, et que je fais !... lorsque je m’aperçois que
mon homme ne m’a pas suivi, il a calé devant le nombre interminable de marches.
Et m……. ! je suis
de l’autre coté de ce fichu tourniquet qui ne me laisse pas revenir, je hurle,
je crie, il n’est pourtant pas loin, mais avec le vacarme des eaux, il ne
m’entend pas, Lui ayant dit que je
n’allais pas loin et que je reviendrais, (pas malin ça !) je ne vois pas d’autre
issue que de descendre,que dis je ! courir..... du plus vite que je le peux, par la forêt, de repasser
par l’entrée et de remonter ces sacrées marches, et tout ça avant la fermeture
de celles-ci…. Ayant eu marre de m’attendre, il avait commencé à redescendre,
ouf ! je suis Il est bientôt l’heure
de s’arrêter, nous entamons l’ascension du col de Suspens, espérant pouvoir y
dormir, nous trouvons facilement un parking en bordure de route, près d’un
hôtel et d’une ferme d’alpage. Trois autres CC profiteront de cette même aubaine.
Bergun-Preda Nous continuons vers
le Sustenpass, (2224 m) route superbe avec tunnels, passages taillés dans la
roche, plates formes panoramiques, et même une cascade artificielle, enchaînons
avec l’Oberallpas (2044m) col des Alpes Suisses reliant les cantons de Grisons
et d’Uri. Ces cols franchis nous continuons notre progression vers l’Est en
direction de Chur et St Moritz. Notre intention est de rejoindre Bergun, village engadun situé sur
la route du col de l’Albula, effectuant ainsi 175 kms depuis la vallée de
Rosenlaui. Le trajet ferroviaire qui
relit Thusis à St Moritz, inauguré en 1903, fait partie du patrimoine
mondial de l’Unesco depuis 2008. Avec 39 tunnels, 55 ponts et 1123 m de
dénivelé, ce tronçon des Bergun. 16h14 (point N° 10) nous montons dans ce train
fabuleux qu’est le « Glacier Express » pour Bergun-Preda, trajet de 18 mns. A la gare de Preda,
le train s’engagera dans le tunnel de l’Albula (5860m) franchissant ainsi le
col du même nom. A mon avis, la visite n’en
valait pas la peine… de l’intérieur du train, nous profitons bien sûr du
superbe paysage de l’Engadine, mais nous apercevons à peine les viaducs, et ce
n’est qu’une succession de tunnels, espérons que demain en franchissant le col
de l’Albula, nous en verrons un peu plus ! L’idéal pour profiter de ce
paysage serait sans doute d’emprunter le sentier-découverte
è Preda (1789 m) est surnommée la
porte de l’Engadine, ce hameau ne compte pas plus de 10 habitants, le retour
pour Bergun est dans plus d’une heure, pas grand-chose à voir, à part s’imprégner
des jolis paysages et faire trois, quatre, cinq fois le tour de la gare…. Nous terminons la
journée par une promenade dans le vieux è Bergun, celui-ci présente quelques maisons richement ornées de
sgraffites, fresques et encorbellements, une église romane et sa tour décorée,
vieille de 800 ans. Rompant le silence de
la vallée, une église tout en haut de la colline fait sonner ses cloches à
toute volée, probablement l’appel à la messe, simultanément, quelques vaches,
cloches à leur cou, parcourent les rues du village pour rentrer à l’étable, amusante
cacophonie ! A Latsch, village voisin, a été tourné le premier film de la
série « Heidi » Nous dormirons sur le parking
de la gare, sans être dérangés, les trains ne circulant pas la nuit. La route qui s'annonce
m’angoisse : la montée au col de l’Albula, j’ai "oui" dire qu’il y avait des
passages sous pont limités à 3,30m, mais surtout un tronçon de 80 mètres limité
à Le tronçon Bergun-Preda
est dominé par les ouvrages d’art cités hier, les viaducs de pierre sont visibles,
on passe avec précaution dessous, mais ils sont quasiment enfouis au milieu de
ces immenses sapins. Pause de 10 minutes, mais j’ai dû mal calculer l’heure où
les trains devraient passer, bon, on ne va pas rester là à les attendre !...
on continue vers le col. Dès que les premiers flocons recouvrent le bitume,
cette route est fermée à la circulation et devient une importante piste de
luge, le train servant de remonte…… luge. Ingénieux … Le col de l'Albula, 2132 mètres. Le thermomètre
affiche 6°, ce qui n'empêche pas une manifestation « Ensemble pour la santé » une sorte de
téléthon. En redescendant le val d’Alvra nous croisons une foule
impressionnante de cyclistes, notamment des femmes…. bravo Mesdames. è Müstair, (point N° 11) a proximité immédiate de la
frontière italienne, on y parle romanche, les 1700 habitants vivent aujourd’hui
Déjeuner
sur le parking du couvent. Selon la légende,
Charlemagne aurait survécu à une tempête de neige dans la région, il aurait
alors fait ériger le couvent de Saint-Jean en signe de reconnaissance, depuis une
statue à son effigie se dresse fièrement à coté du crucifix. Du temps de cet empereur, le
couvent servait de poste d’observation et défendait le territoire contre les
infidèles. La richesse de ce lieu, notamment les remarquables fresques romanes
du 12ème siècle, découvertes et restaurées entre 1847 et 1951, lui a
valu d'être inscrit au patrimoine mondial de l'humanité en 1983. Ces
fresques recouvrent une bonne partie des murs L’église est en entrée
libre. Couvent masculin à
l’origine, aujourd’hui douze bénédictines y vivent, prient et travaillent dans
un silence contemplatif selon la règle de st Benoît. Notre séjour ensoleillé
en Suisse se termine, avant de rejoindre le Tyrol autrichien, nous devons
franchir la frontière italienne. S’accrochant sur les pentes vallonnées, les
agriculteurs s’activent à la tâche, coupent le foin, tandis que les femmes
munies de larges râteaux, ratissent…. pourquoi un dimanche ? nous espérons
que ce n’est pas la météo qui leur fait peur. La S40 longe deux grands lacs
avant d’arriver au poste frontalier 40 kms plus loin : Passo di Resia.
Si je devais résumer ces six jours passés en Suisse en quelques mots, je
dirais que nous y avons trouvé des gens charmants, polis. Le pays est superbe,
montagneux, aéré, vallonné, les maisons avec les balcons fleuris contribuent à
l’embellissement, dommage que ce ne soit qu’avec des géraniums-lierre rouge,
aucune diversité de couleurs. Les parkings sont tous à parcmètre, même dans les
centres des plus petits villages. On trouve des grandes surfaces importantes,
le coût de la nourriture m’a paru légèrement inférieure à la France. Mauvais
point, les parkings des sites touristiques sont interdits de nuit, il faut
chercher le petit village à coté, plus hospitalier. Le gas oil, budget important
pour tout camping-cariste, était à ± 1,75 Frs (± 1,37 € variable selon le cours pratiqué) *Voila !
ce sont sur ces mots que se termine la 1ère partie du voyage,
j’espère que notre périple vous aura plu et tout naturellement nous
vous invitons à nous suivre dans ce 2ème volet où vous
nous accompagnerez en Autriche à la découverte, entre autres …… de la route de
la Silvretta, du glacier du Pitzal (3400m) de Finkenberg et sa transhumance de
moutons, de la fantastique grotte de glace de Dachstein, de la villa impériale
de Bad Ischl, de Traunkirchen, et de bien d’autres merveilles que je vous
laisse le plaisir de découvrir. Ce récit bien que complet est condensé. Une ville, un site vous
a plus particulièrement plu, vous voulez plus de détails, tarifs, horaires,
liens…. je vous conseille de visiter notre site, où vous retrouverez ce même
récit... mais beaucoup plus détaillé, et ville par ville. Sur celui-ci vous
pourrez également voir le reportage de quelques autres voyages, certains
lointains ! Un livre d’or Ce même récit, en version
imprimable, format PDF (8 pages) : En bonus !... les 4 petits
diaporamas que vous pourrez également retrouver inclus dans le site...(clic droit, nouvelle fenêtre) (entre 40 et 80 photos) Suite de notre
voyage en territoire autrichien, 2ème volet Æ
qui nous a quittés il n’y a que
quelques semaines seulement. Depuis près de 14 ans, ce gros nounours si
affectueux était de tous nos voyages, il va énormément me manquer, repose en
paix mon nounours.
Lundi 30 Août 2010. Fin d’après-midi,
passage de la frontière suisse. Achat de la vignette pour autoroute :
31,65€, payable uniquement en carte de crédit ou francs suisses, les Euros
n’ont pas la côte !
* Lausanne. (point N° 1) Le parking Only tout près
du port, nous accueillera pour la nuit.
chance, ne nous quittes pas ! l’ondée
aura été de courte durée mais suffisante pour nous rafraîchir, nous obligeant à
nous abriter et raccourcir notre balade, la nuit venant maintenant rapidement.
Mardi 31 Août 2010. Lever avec le soleil,
ouf !! Première besogne : échanger des euros, il y a un bureau de
poste sur le port. Cours pratiqué 1 € = 1,28 FRS.
Place de la Navigation, c’est de cette vaste place
que partent les innombrables bateaux pour une excursion sur le lac, c’est ce
que nous avons d’ailleurs projeté pour ce matin.
de pierre y
apportent chaleur et abri.
De la gare
de Caux, un train à crémaillère vous transporte en 40 mns des bords du lac au
cœur des Alpes, vers les « Rochers de Naye ». Cette terrasse
rocheuse et panoramique (2045m) offre un spectacle grandiose sur les Alpes et
le Léman.(point N° 2)
terriers au moyen de hublots.
Seulement quelques mètres et un simple grillage nous séparent de ces curieuses
et sympathiques bestioles qui sans s’occuper de nous, poussent leurs petits
cris caractéristiques.
j’emprunte
un sentier de pierres en forte pente, la récompense est au rendez-vous, superbe
panorama à 360° sur les Alpes bernoises, le lac et ses échancrures, quand au
jardin alpin, plus facile mais distant de près de 500 mètres, nous n’aurons
pas, hélas, le temps d’y aller avant de reprendre le dernier train vers Caux,
celui-ci, par rapport à la brochure, ayant été avancé d’une heure !..
mais par le son des cloches accrochées
au cou des vaches….son se répercutant d’un pré à l’autre et qui permet aux fermiers
de localiser leurs animaux rien qu’à l’écoute du timbre de la cloche. Toujours
seuls…
Mercredi 1er
Septembre 2010.
La
Fromagerie (point N° 3) est installée dans un vieux
chalet du 17ème siècle, bâtiment classé et protégé.
…. Il y a quelques années, nous
avions déjà visité la fromagerie industrielle aussi nous la zappons, mais
retournons voir le joli village médiéval.
….…ou braver l’interdiction……. Les
campings tournent dans cette région autour de 35 FRS. (à peu près 28 €)
Gruyères.
(canton de Fribourg)
è Broc, (point 4) à quelques kilomètres au
Nord de Gruyères. Réduction tarifaire pour les seniors.
Un grand parking qui semble
ne pas être interdit de nuit…. A l’approche de l’usine, les effluves de cacao
chatouillent nos narines, hum !!!
premières
(noisette, praline, amande…) Que la tentation de se remplir les poches est
grande ! allez juste deux ou trois de chaque, pas plus, mais si,
mais si !
Les légendaires « branches Cailler » barres de chocolat enveloppées
à la manière d’un bonbon, sont des spécialités, un faux air de « Ferrero
rocher »
…. nous y mettons 7 FRS pour 24
heures et prions de ne pas nous faire déloger…. Ce parking avait l’avantage d’être
au cœur de la petite cité, et nous offrait des toilettes et un point d’eau.
Jeudi 2 Septembre 2010. Les chutes de Trümmelbach.
Les
chutes ouvrent à 8h30. L’employé semble heureux de nous faire savoir qu’on est
ses premiers clients, ce qui sera parfait pour une visite tranquille et les
photos….
du moins pas
avant aujourd’hui. Trümmel signifie « roulement de tambour »
nom donné par les habitants des environs à cause du bruit sourd provenant de la
gorge.
visite. Dans ces cascades, le
Trümmelbach bondit et tourbillonne, se fraye un passage à travers une
succession de gigantesques marmites d’érosion.
Ces
chutes ne sont accessibles qu’à partir d’un funiculaire, qui a observé la pause
déjeuner syndicale…
mais les guides ont oublié de
préciser que ce chemin « bien praticable » n’étaient qu’escaliers
métalliques, parcours aménagés, marches de rondins à travers un petit bois,
bref ! je n’ai pas réussi à les compter, devant répondre aux nombreux
touristes qui me saluaient, mais il y en avaient bien entre 300 et 400, un bon
coup de sueur…
La récompense de mes
multiples efforts fut au sommet, vue rafraîchissante sur une multitude de cascades
avant la chute suprême….
Il y a deux entrées,
nous y pénétrons par l’entrée Ouest. (point N° 7)
Les
gorges de l’Aar sont l’une des curiosités naturelles les plus populaires de l’Oberland
bernois. Visitables depuis la fin du 19ème siècle, les gorges
peuvent être traversées à pied sans peine et sans danger grâce à l’aménagement
de passerelles et de tunnels, sur une longueur de 1400m.
qu’on a décidé de
refaire tranquillement le chemin en sens inverse, histoire de les ré-admirer
une seconde fois.
Titlis
(3020m) et de découvrir le superbe lac glaciaire de Trübsee.
aussi
nous nous arrêtons 1O km avant Engelberg, a Grunenwald, (environ à 1000 m
d’altitude) minuscule village qui a le bon goût de posséder un parking de
gare, parking de gravier entouré de forêts et de prés à l’infini, les sommets
enneigés en toile de fond, que demander de mieux ! Toujours seuls !
Vendredi 3 Septembre 2010.
è Ascension au mont Titlis (3020m) (point N° 8) 9heures, nous prenons
place dans la télécabine qui pendant 20 mns survolera les vallées verdoyantes
et les alpages d’Engelberg (1050m) jusqu’au lac Trübsee (1796m) puis une grande
télécabine nous élève en cinq minutes à la station Stand (2428m) qui affiche
8°, ça rafraîchit !
passagers
d’admirer le vaste et splendide panorama alpin.
bizarre, bizarre !
è La grotte de glace. A l’entrée une borne
lumineuse, d’un clic vous choisissez Vivaldi, Mozart, Beethoven... ces sons et
mélodies qui vous accompagnent, remplissent les profondeurs du glacier.
Au
retour, halte au è lac glaciaire de Trübsee (1764 mètres) lac de 2,8 kms
de tour.
La vallée de Rosenlaui et
les gorges du glacier.
L’ouverture
officielle des gorges a eu lieu le 6 Juin 1903.
Les
gorges se visitent sur 500 mètres d’un sentier bien aménagé mais avec de très
nombreuses marches. (altitude de 1370m à 1480m) Au fond de la gorge, les eaux
du Wiessenbach se précipitent aux travers d’une marmite torrentielle. Les
parois sont recouvertes de cavités appelées marmites de géants, certaines
parois rocheuses atteignent 70 à 80 mètres de haut.
l’heure étant déjà bien avancée,
pas d’autres visiteurs à l’horizon auxquels j’aurais pu tenter de faire passer
le message…..
rouge écarlate et à bout de
souffle !
Genre de situation dont il va falloir
qu’on établisse un accord pour l’avenir…
Samedi 4 Septembre 2010.
Chemins de fer réthiques
est un petit bijou d’ingénierie ferroviaire.
… ce tronçon de seulement 6
kms à vol d’oiseau, dans son ensemble est considéré comme l’un des plus
spectaculaires au monde. La différence d’altitude entre ces deux villages est
de 420 mètres, pour que les trains puissent grimper cette forte pente, les ingénieurs
ont eu l’idée lumineuse… d’allonger ce parcours à 18 kms par un système de
boucles en spirales, viaducs (7) ou tunnels (9)
jalonné de
panneaux explicatifs, sentier de 8 kms qui redescend sur Bergun, mais
impossible pour nous en ce moment à envisager.
Dimanche 5 Septembre 2010.
2,30m de large,
ça sera chaud, chaud !..
Cette route, interdite aux camions,
est effectivement petite et sinueuse, mais finalement bien faisable en
camping-car, on a vu pire ! Malgré les panneaux d’interdiction bien en
place, on n’a même pas trouvé ce passage limité, la route a
peut-être été élargie suite aux éboulements de l’été dernier !
Peu
après Preda, sur la droite, le lac de Palpuogna (1918m) magnifique lac alpin, aux eaux étonnamment vertes.
Photos prises en roulant, impossibilité de se stationner sur ses rives.
Nous
prenons la route de la Haute-Engadine, puis le Pass dal Fuorn (2149m) et le
Val Müstair, cette région se trouve à l’extrémité orientale des Alpes suisses,
aux confins du Tyrol, région magnifique dont nous nous apprêtons à en explorer
les moindres recoins !
essentiellement
du tourisme, grâce au couvent bénédictin St Jean construit en 780.
est à votre
disposition pour vos commentaires ou questions. Merci d’avance