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*    Mardi 21 Septembre.

 

Passage de la frontière Autriche-Italie peu après Sillan sur la N49.

Nous pénétrons dans une région sublime, un des plus beaux paysages de montagne du monde : «  les Dolomites » (point 1)

Ce massif fait partie des Préalpes orientales méridionales, le point culminant en est la Marmolada avec ses 3343 mètres. 

Ces « montagnes pâles » avec des sommets aigus et des teintes pastel brillant, présentent des murailles verticales, des  falaises abruptes, des formes originales telles que tourelles, donjons. Les alpages sont nombreux, la végétation est formée principalement par des forêts de conifères, beaucoup d’espèces de fleurs sont protégées : la campanule, le crocus, l’orchidée des Alpes, l’edelweiss, l’œillet des Alpes.

 

    

Depuis le 26 Juin 2009, les Dolomites sont inscrites au Patrimoine mondial de l’Unesco. Elles tirent leur nom de la « dolomite » roche calcaire d’origine marine, nom donné au 18ème  siècle  par un Français : Déodat Tancrède Gratet de Dolomieu,  qui découvrit la composition chimique de la roche. Le double carbonate de calcium et de magnésium s’empourpre à l’aube et au crépuscule, images superbes à ces heures de la journée.

Nous sommes dans la région Trentin-Haut Adige.

Peu avant Cortina d’Ampezzo, à gauche la N° 48 bis passe par Misurina et son lac .  Du parking une route à péage mène en quelques kilomètres au refuge d’Auronzo, si vous êtes jeunes .... ou en bonne santé…. depuis ce refuge, il est possible de faire une randonnée au » Tre Cime di Lavadero » Sur cette aire de stationnement, une partie est réservée aux CC, on n’est plus en Autriche !.... : 8 euros les 24 h avec trappe pour vidange WC et eaux usées, fontaine pour faire le plein d’eau. Pas mal et dans un somptueux décor.

Nous longeons ce petit lac situé à 1750 m d’altitude,  la route est bordée d’hôtels. Le climat et la qualité de l’air de l’endroit conviennent aux personnes souffrant de problèmes respiratoires, un sanatorium pour enfant y a été construit. L’hiver, le lac gelé sert à des évènements olympiques, ainsi qu’à des courses de patinages de vitesse sur glace.


 

 

Après Cortina d’Ampezzo, nous prenons la N 638 à gauche, puis la 641, ces  routes secondaires nous font longer le glacier de la Marmolada. 

La circulation y est difficile, route étroite et sinueuse, mais les paysages sont magnifiques, avec plusieurs cols de haute altitude à franchir, dont le passo di Giau (2233m) le passo di Fedaia (2057m)

  

    

 

Au détour d’un virage, à 100 m de nous, apparaît un berger avec quelques moutons, quelques moutons !… mais que dis je ! des milliers de moutons, ça n’en finit pas… ils sont accompagnés de chiens, ainsi que de trois bergers barbus si typiques avec leurs chemises à carreaux, gilets, chapeaux et houppettes … une vingtaine d’ânes leur tiennent compagnie.

Impressionnant ce défilé !  stoppé au beau milieu de la route, notre véhicule leur font obstacle, ils se cognent dedans, ça le remue, se bousculent puis finalement le contourne et continuent leur chemin. A la fin  trottinent les jeunes nés sur les alpages, ceux-ci sont parfois portés par les bergers.

Belle transhumance que nous avons vu là, en effectuant un rapide calcul mental (longueur approximative x nombre de moutons sur la largeur de la route) nous les avons évalués à un minimum de 2500.

 


La route offre maintenant  des vues splendides sur le glacier de la Marmolada, je ne suis pas du bon coté pour les photos, pas de possibilité de stationnement sur cette petite route sinueuse, dommage !  je devrais attendre (mais la vue sur le glacier n’est plus au top !) le parking de l’autre coté du lac de Fedaia, ce lac artificiel situé à 2036 m d’altitude offre des possibilités de randonnée, ainsi qu’un refuge pour votre repos.


    

 

Voici Canazei, puis plus au Sud Cavalese, de là nous empruntons à gauche la N 612 en direction de la Valle di Cembra pour y admirer les pyramides de Segonzano.  Peu après Predaia Molina, une petite route à gauche, nous la prenons avec quelques inquiétudes, sans trop savoir ce qui nous attend, route trop étroite, traversée périlleuse de minuscules villages perchés, ponts de chemin de fer trop bas ? ....

Alors que l’Autriche n’est que succession de prés verdoyants à l’infini, le Trentin italien nous fait découvrir à chaque détour d’un virage un de ces nombreux petits villages accrochés à la montagne.

De Brusago à Serraia, de nombreux petits lacs, bien aménagés avec des coins repos, des ilots reliés par des passerelles, de belles promenades pédestres mais  soit sans stationnement, soit l’accès est interdit aux CC.  aille, aille, ça se complique ce soir ! finalement nous trouverons un coin sympa pour notre halte nocturne.. à Bedollo derrière une salle communale, avec comme voisines quelques vaches à clochettes…..

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