Nous allons maintenant régler le camping, nous proposons de le payer en Euros, pas de souci, le réceptionniste accepte sans sourciller, attention cependant, la valeur la plus petite acceptée est la pièce de 1 €, ils ne veulent ni de nos pièces jaunes, ni de nos rouges..

       Pour rejoindre la ville de Krk, nous repassons devant la baie de Punat, transformée en vaste marina. Au milieu se tient l’île de Košljun où a été construit un monastère franciscain, celui-ci se montre sous tous ses angles, lorsqu’on longe cette baie depuis le camping.

       Nous faisons le tour de Krk dans l’espoir de trouver à se stationner, tout en se rapprochant précautionnement de la vieille ville. A l’approche du port un parking (point A) pour BUS nous tend les bras, que faisons nous ? nous hésitons car nous ne sommes pas bus ! c’est alors que l’employé nous fait des grands signes, on s’y installe donc, d’ailleurs il y a déjà plusieurs voitures. Le prix est très correct affiché à 4 Kunas l’heure, (0,55€)  on va pouvoir visiter sans chronométrer.

       Krk, ville romaine appelée Curicum dans l’Antiquité, elle fut très convoitée pour sa position stratégique d’où la présence de remparts du 12^ème siècle, dont il reste encore aujourd’hui de beaux vestiges

       Le pont à péage de 1.5 km ( Krči most) qui la relie au continent a été édifié en 1980

       Visite : Du parking, 200 mètres nous séparent de

       * La Placa Vela, petite place du centre-ville défendue par une tour de garde médiévale trapue, la Straža. Elle comporte une horloge à 24 heures du 16^ème siècle. Par les ruelles médiévales typiques  on arrive à

       * La Cathédrale de l’Assomption, basilique romane à trois nefs, construite en 1188, se distinguant par son clocher à bulbe, et tout à côté :

       *Le château et les fortifications, la ville a conservé une grande partie des fortifications érigées au Moyen Age. Elles protègent encore toute la vieille ville coté mer. Le château, qui est de construction massive surplombe le port.

       Le cœur de la vieille ville étant tout petit, nous en avons vite fait le tour, partis à peine 80 minutes. Nous préparons 8 Kunas, se doutant bien que l’heure n’est pas indivisible, et les donnons à l’employé du parking. Surprise...celui-ci ne prend pas la monnaie et nous fait un discours, puis commence à s’échauffer, on se doute qu’il y a un souci, mais lequel ? Presque en hurlant il nous tend alors un ticket avec les heures d’entrée et de sortie : 80 Kunas  (11,20€)  wouaapp... il nous assimilé à un bus de 50 places, la couleuvre est difficile à avaler   hé bien, heureusement qu’il était trop tôt pour y déjeuner !!

       Nous voulions rejoindre Pula dans la péninsule d’Istrie en passant par l’île de Cres, (point N° 26 carte itinéraire) mais l’heure est à l’économie, les liquidités avancées par notre Assistance étant « justes ! », trop à notre goût, (il faut compter tous les jours pour ne pas dépasser le budget, l’obligation de passer par des campings ne nous arrange pas et très important : il faut prendre soin de garder de l’argent pour mettre du gas oil et se restaurer) les deux traversées en bateaux risquent d’être assez onéreuses, aussi nous revenons par le pont à péage qui aujourd’hui est gratuit... les employés sont pourtant présents derrière leurs vitres, grève ?  ça nous compensera une partie du parking abusif de Krk.

       Etrange, de l’autre coté de la route, sur le bord, une femme qui brandit une pancarte, que  fait-elle ? du stop ?  incroyable, elle fait du rabattage pour louer chambres ou meublés...bien courageuse cette dame qui reste là debout sous ce soleil de plomb, mais l’idée n’ est peut-être pas mauvaise.

       Peu avant Rijeka, Bakar est nichée au fond d’une baie, vu d’en haut de la route principale, c’est d’une beauté, mais où sont les parkings pour prendre des photos ?

       Pause déjeuner un peu après Rijeka, sur une aire de repos de la A8, car obéissant aux panneaux indicateurs, nous avons suivi Pula et avons pris, bien malgré nous, l’autoroute qui évitait la ville de Rijeka mais aussi la côte.... nous passons ainsi près de Pazin. Alors que j’avais prévu visiter BERAM (point N° 29 carte itinéraire) et sa ‘chapelle aux fresques’ après  la ville de Rovinj, nous le ferons maintenant, enfin du moins nous essaierons, car Beram est un tout petit village haut perché, avec un accès limite largeur pour le véhicule, sans parking. Sur la toute petite place de celui-ci (le véhicule l’obstrue presque complètement) nous demandons, mais impossible de comprendre où peut être cette fameuse chapelle. Aucune envie de réitérer notre mésaventure des premiers jours, aussi  nous abandonnons, d’autant que d’après le GDR, si la porte est close il faut retourner au village demander la clé à la famille G.

. (Version imprimable)