Samedi 16 Juin 2007   version imprimable  (Version imprimable)

 

 

       * Varazdin  : (Point n° 4 carte itinéraire) Ville baroque qui fut même, au 18ème siècle et pendant quelques années, la capitale de la Croatie, mais en 1776 un terrible incendie (qui épargna heureusement le centre historique) ravage la ville et contraint toute l’aristocratie à revenir à Zagreb. Depuis la ville s’était quelque peu assoupie et  a miraculeusement, échappé aux destructions de la Seconde Guerre Mondiale, ainsi qu’à celles de 1991-1995. C’est aujourd’hui un conservatoire exceptionnel des arts baroque et rococo en Europe (source GDR).

 

 

       Dès 9 heures nous retournons sur le parking des bus qui est gratuit et entreprenons la visite en commençant par le Sud :

 

·                Palais Patačić-Puttar : superbe portail de 1745 avec armoiries sculptées et colonnes corinthiennes.

·                L’église Saint-Nicolas, son clocher du 15ème siècle

·                Le palais Patačić, le plus beau palais rococo de la ville


    

 

 

       Nous arrivons sur la place principale : la place K.Tomislava ; Aujourd’hui la ville fête son marché artisanal, la place commence à se remplir, les groupes folkloriques et l’animation se mettent en place. Nous continuons notre visite









·                Place Tomislava : le cœur baroque de la ville entouré d’élégants édifices dont le palais Drašcovic que nous ne ferons qu’apercevoir, planqué derrières les étalages des artisans

·                L’hôtel de ville, d’origine gothique remanié en 1793 devant lequel aura lieu la relève de la garde à 11 heures (tous les samedis pendant la saison touristique) Bizarre pour une relève, car il n’y a pas de gardes...

·                Le palais Sermage, au décor noir, marron et blanc qui abrite une galerie de peintures.

·                Le château, construit au 16ème siècle par un architecte italien, tout blanc avec des réminiscences d’architecture Renaissance. Abrite un Musée historique


 

       ·         La maison Padovec qui abrite l’office du tourisme.

       ·         L’église des Franciscains

       ·         Le Nouvel Hôtel de ville

 

 

 

       Dans cette rue, un frappeur de médaille nous propose la médaille de la ville. Nous regagnons la place Tomislava, maintenant la place est noire de monde, les jeunes ont commencé à exécuter quelques danses, quelques hommes revêtus d’un habit de soldat,  deux saltimbanques avec leur orgue de barbarie mettent une touche très colorée sur cette place, un ensemble folklorique se met en place et entonne chants.

 

 

       Nous profitons de ce spectacle dans l’attente de la "parade de la garde civile" qui doit avoir lieu devant l’ancien Hôtel de Ville à 11 h. persuadés que les musiciens s’arrêteraient le moment venu, ce ne fut pas le cas et il a fallu avoir l’œil et faire vite, car cette parade a duré en tout et pour tout .... trois minutes et encore !!. La documentation de l’office de tourisme édité en anglais, ainsi que le GDR disaient " Entre 11 h et 12 h" on a supposé, ensuite, que ça signifait (probablement) que les gardes arrivaient à 11 et en repartaient à 12.

 

 

 

       Après avoir déjeuner sur ce parking nous filons en direction de Sarajevo. Là encore nous prenons un bout d’autoroute, les routes parallèles étant étroites, pleines de virages, mais surtout en travaux. Coût de celle ci pour environ 1OO Kms : 8,8O euros. Nous arrivons à la frontière Bosniaque à plus de 17 heures, j’ai les passeports tout près de moi, mais je tente le coup de ne présenter ‘que’ la carte d’identité : sans problème, le douanier demande juste la carte verte.

 

 

 

       Première difficulté dans ce pays : trouver de l’argent, la petite ville frontalière ne possède ni  bureau de poste, ni banque, de plus on est  Samedi et il est déjà tard……..Nous nous Indications en cyrilliquearrêtons à la première grande station-service, et  arrivons à changer quelques euros : cours pratiqué : I euro = 1,95 Mark convertible

       Seconde difficulté, dans cette région Bosniaque, les pancartes routières sont écrites uniquement en alphabet cyrillique, cependant il ne nous faudra pas trop longtemps pour nous repérer.                         

 

 

 

Laurel chouchouté par les petites bosniaques        Dans cette partie Est de l’Europe, le soleil se couchant plus vite que dans nos latitudes, nous envisageons un arrêt dans la dernière ville avant les gorges de la Vrbas, car celles-ci sont étalées sur 7O kilomètres, et la route risque de ne pas être aisée. Mais plus facile à dire qu’à faire, nous ne trouvons rien dans ces « grands » villages et devons nous résigner à filer jusqu’à la ville principale de Jajce.
       Nous y arrivons il est 2O heures et nous nous dirigeons vers le centre-ville, là une nouvelle désillusion : le centre est interdit à toute circulation entre 19 heures et 23 heures, finalement nous trouverons un parking servant à l’apprentissage de la conduite, très légèrement à l’écart du centre.
       Une maman et ses deux fillettes jouent au ballon, l’une d’elle veut caresser nos chiens, on lui « confiera » Laurel  quelques minutes.
 

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       Demain nous visiterons Jajce, ville fortifiée qui fut à la fin du 14ème siècle une des plus importantes cités du royaume de Bosnie