Temple Shuang Lin Si

 

Samedi 7 Avril (suite)
DSC01057 (Large)         u Temple Shuanglin. Nous arrivons à temps et sommes le seul  groupe, à part quelques chinois qui viennent y faire leur prière, une aubaine ! (N° 4 carte itinéraire)

Ce temple bouddhiste de 15000 m² est aussi appelé Temple de la Double Forêt. Shuanglin doit son nom à une histoire bouddhiste qui raconte que Sakyamuni, fondateur du bouddhisme, aurait atteint le nirvana sous deux arbres (shuang = double, lin = forêt)

 Situé dans le village de Qiatou à 6 kms au SO de Pingyao, il fut construit en 571 au cours de de la période Wuping. Son aspect actuel date toutefois des périodes Ming et des Qing. Sa collection de plus de 2000 statues d’argiles décorées, datant entre le 12ème et le 19ème est remarquable, leurs  formes réalistes se sont inspirées des traditions artistiques. Cet antique Temple est inscrit au patrimoine de l’Unesco depuis 1997

    Des chinois sont présents pour vénérer leurs dieux. Tout en écoutant Jacques commenter les lieux, nous ne pouvons nous empêcher d’observer ces DSC01066%20(Large)gens qui, après avoir fait brûler un bâton d’encens et murmuré une courte prière, se prosternent devant l’une de ces statues.   

   La prosternation est un hommage respectueux à celui qui incarne la sagesse ultime. Lorsque l’on pose les mains, les genoux et le front à terre, en l’occurrence un coussin, on aide à purifier les 5 poisons que sont la haine, le désir, l’ignorance, l’orgeuil et la jalousie en les transformant en 5 sagesses. En se relevant le bouddhiste pense « Puisse-je ramasser les souffrances de tous les êtres »

    A méditer !!!!!

DSC01062%20(Large)    Les figures sculptées sont réparties dans dix salles qui encadrent trois cours, et présentées pour la plupart dans une sorte de cage derrière des bien vilains barreaux, sous forme de tableaux.

    Des jeunes, probablement des étudiants des Arts-Plastiques, sont là avec leur chevalet, leur terre glaise, ils dessinent, peignent ou reconstituent les têtes des statues d’argile.

·        Notre première rencontre se fait avec les gardiens du temple, leurs traits sont effrayants et leurs carrures impressionnantes, près de 3m de haut.

·                   ·    Salle Arhat. Tour à tour dix huit sculptures d’hommes puissants de l’Empire se dévoilent,  présentant des expressons faciales très réalistes :  Akula, un fils de roi, Nagasena, un moine bouddhiste du Cachemire, Kashyapa, grand sage, père de l’humanité, ou encore Maitreya, qui devrait être le prochain Bouddha ! Un peu plus loin, des « Judges in hell » (Juges en enfer !...) puis l’empereur Xianglong… Le décor derrière les statues est celui de cascades d’eau ou des nuages.

         

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          ·        Devant la déesse de la fertilité, les femmes prient pour avoir des enfants, devant une autre ce sont les agriculteurs pour avoir de la pluie, vital pour l’obtention de bonnes récoltes.

           ·        DSC01073%20(Large)La salle des Mille DSC01088%20(Large)bouddhas. Skanda la déesse y est représentée les jambes positionnées au-dessus d’un dragon enroulé.

·                   ·        La salle Bodhisattva. On y voit une femme jeune et attrayante, la fameuse Déesse de la miséricorde Guanyin aux 26 bras.  Sa peau est très claire, ses mains sont derrière la tête et sur le torse. Ses vêtements sont riches et elle est recouverte d’ornements.

·                   Et puis encore d’autres divinités, dont une qui pose en tailleur assis sur un lotus, un boudha debout recouvert d’une robe de tissu jaune, maintes déesses à la peau noire...

 

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    Dans les cours les Tang avaient planté des acacias. Sur les grilles censées les protéger, les bouddhistes ont accroché des rubans de couleur rouge, symbole du feu et d’une vie heureuse et prospère. (rubans peut être offerts lors de la toute récente fête des Morts ! )

    Nous finissons la découverte de ce site unique par une promenade panoramique sur les remparts qui entouraient le temple.

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    Effectivement, le soleil en effectuant implacablement sa rotation n’est pas notre allié, l’intérieur de ces grottes est plongé dans une semi-obscurité. De plus ! et ça il était impossible de le louper, un panneau en interdisait les photos, mais comme il n’y a pas plus désobéissant qu’un français  hé bien : on a tous pris des photos. Aille !! on va aller en enfer, tiens comme les juges… 010105a_plain111 

    Et pourquoi des barreaux ? bien dommage pour les clichés, à croire que les propriétaires des lieux craignent que ces immensément lourdes statues puissent être volées. Par contre, elles demandent à être restaurées, car nombreuses d’entre-elles sont en mauvais état et la peinture a tendance à disparaître.

          La journée est quasiment terminée, oui mais que quasiment ! reste à se rendre à l’hôtel. Le « Xing Long Yi » est au cœur de Pingyao, sympathique ville inscrite au Patrimoine de l’Unesco.

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