Première page : Pékin et sa région
Ce même récit, en version imprimable format PDF (en préparation)
:
12 diaporamas d'une centaine de photos chacun, sont visibles, voir à la fin du récit...
Précisions importantes: Ce récit condensé ne comportera ni liens, ni situation, l’historique sera réduit au minimum, ceci afin de ne pas encombrer inutilement ce récit de voyage. Les personnes intéressées par ces renseignements les trouveront dans les rubriques concernées, rubriques beaucoup plus détaillées, avec anecdotes et impressions personnelles, rubriques également plus illustrées, repérables sur le site à partir du menu de gauche.
Départ le 3 Avril. Le 1er jour d'une grève
où les transports en commun (rail et air) se sont mis d’accord.
, le trajet Nantes-Paris est alors assuré
en bus par mon agence, quant au vol Paris-Pékin, contrairement à d’autres, il a
lui.. bien lieu. A Roissy, existe maintenant le système PARAFE, basé sur la reconnaissance
faciale qui, à condition de possèder un passeport biométrique,
permet de franchir les
formalités en quelques secondes. Départ à 13h55 à bord d’un Boeing. La traversée de près de 9000
kms devrait durer près de 10 heures. Fiche d’immigration à remplir.
La demande de visa !!! celle-ci a été faite trois
mois auparavant, il m’a fallu justifier d’un revenu minimum mensuel de 1000€ !!
fournir
une attestation d’assurance rapatriement, tout un tas de renseignements privés
sur la personne à contacter au cas où ! ainsi qu’une photo récente, la
mienne présente sur le visa iranien collé sur mon passeport, vieille d’à peine 1
an m’a été refusée, ridicule quand je constate que le visa chinois est vierge
de photo.
Atterrissage à un peu plus de 5 heures. Le commandant annonce la température : 3°.
LEI notre guide national nous attend, nous sommes 21 à
venir des quatre coins de la France, et même plus, puisque un couple belge nous
accompagne, dont Josiane qui rédige son reportage, elle aussi. Notre tranche d’âge va de 62 à 83 ans.
LEI représente l’agence China-Dynasty-tours. Marié et père de famille, il exerce ce métier depuis 1990. D’emblée il propose d’effectuer auprès de nous le change, 1€= 7,40 yuans, calcul rapide : un billet de 100 yuans équivaut à environ 13 €. LEI nous accompagnera jusqu'à Canton, de là nous prendrons seuls l'hydroglisseur qui nous mènera à Hong-Kong, car c’est très difficile pour un Chinois d’aller dans ce nouveau territoire.
Le vol étant de nuit, c’est illico-presto.. que nous partons à la découverte de la capitale.
Pour découvrir les principaux sites de ce gigantesque pays, il me faudra emprunter pas moins de 3 TGV, 2 vols internes + un hydroglisseur, ce qui promet des réveils matinaux ou des couchers tardifs.
Courage ma fille la Chine est à tes pieds.
Place Tian’anMen
Mercredi 4 Avril. 8h30. Je suis déjà !
devant la place « Tian’an men », le temps est gris, il doit
faire 6 à 7 °. C’est munis d’audiophones que nous effectuons ce voyage, et
heureusement !...
Pékin (Beijing) abrite 22 millions d’habitants. Sa qualité de l’air est l’une des pires au monde, beaucoup de chinoises d’ailleurs portent un masque.
- Le 1er octobre 1949, le Parti communiste
chinois, dirigé par Mao Zedong, annonce la création de la République
populaire de Chine, le changement est radical.
- Pékin a été l’hôte des JO
en 2008 et organisera ceux d’hiver en 2022.
Pour accéder à cette place il faut montrer les passeports,
passer devant un jeune militaire droit comme un i. Des militaires alignés y marchent au pas cadencé, mais !
interdiction u Cette place de la paix
céleste (880m X 500m) est
ceinte de monuments de style stalinien des années 1950. : « Monument aux Héros du Peuple. Erigé en 1958
cet obélisque orné de bas-reliefs illustrant les grandes
heures de la Révolution chinoise, est interdit d'accès. « Le mausolée
de Mao.
Le cercueil de cristal du Président est remonté le matin
de la chambre froide pour être exposé.
* Le drapeau national, le Palais de l’Assemblée du
Peuple, le Musée national de Chine. De l’autre coté de la place, l’imposante « Porte de la
Paix céleste » (1651) gros bloc de béton, percé
de 5 couloirs qui permettent l’accès au Sud de la « Cité Interdite » La place doit notamment sa célébrité aux nombreux
évènements qui s’y sont déroulés : manifestations réclamant moins de
corruption et plus de démocratie. Celle du 4 Mai 1989 fut réprimée violemment,
faisant 3000 morts. Le 4 Juin 1989, un étudiant s’efforça de bloquer la
progression de 17 chars, ce cliché devient rapidement célèbre comme symbole de
la manifestation contre la répression armée, s’ensuivra la loi martiale … Nous quittons cette place pour aller découvrir
le : Le temple
du ciel
Ce temple tenait une place très importante dans la vie
de l’Empereur, le parc est planté de cyprès plusieurs fois
centenaires, symbole de vie éternelle, son bois est d’ailleurs utilisé pour la
fabrication des cercueils des Empereurs. L’Empereur était
considéré comme « le fils du Ciel » chargé de préserver le bon ordre sur terre.
Les cérémonies de sacrifice étaient très importantes. De part et d’autres
des sites, un passage surélevé : «« le pont des
Marches Vermillon ».
« «Temple de la
prière pour les bonnes moissons ». Temple circulaire érigé en
1420 au sommet de trois terrasses de marbres.
De couleur bleu (ciel) et rouge (impériale), il se termine par un bulbe doré. « « La Voûte céleste impériale, y étaient conservées des
tablettes de prière
« « L’Autel sacrifice, 5 m de haut et
90 m de diamètre.
L’empereur venait, deux fois par an procéder aux sacrifices à son père, en
présence de ses ministres, pour vénérer les cieux et prier pour l’obtention
d’une bonne moisson. On
accède à l’autel sacrifice par trois terrasses séparées par des
séries de neuf marches. Le chiffre 9, symbole de la perfection et de la
longévité, est ici très présent. Les 360 balustrades symbolisent
les 360 jours du calendrier lunaire et les 360 ° d’un compas. Enfin le nombre
de dalles qui composent les 9 anneaux circulaires au sol est de 9 pour le
premier, 18 pour le second, 81 pour le neuvième ….. Les figures du décor
sculpté sont le dragon et le phénix. De
part en part des bâtiments : «les annexes Est et Ouest, ainsi que «les portiques de l’Empereur, des Officiels et des Dieux. Nous voici arrivés au restaurant du temple, le premier
repas pris en Chine. J’en décris sommairement le rituel qui sera immuable.
Deux
grandes tables rondes, au centre un plateau de verre tournant. Sur celui-ci, la théière,
un paquet de serviettes en papier. Pour chaque convive : des couverts,
sans le couteau ! un bol à soupe, un bol à thé, une épaisse cuillère, des
baguettes.
Puis
arrivent six ou sept plats différents posés sur ce plateau, avec de nombreux
légumes différents selon les jours, beaucoup d’épices, des viandes (porc, bœuf,
canard) du poisson, des nems, des sauces dont celle au soja présente à chaque
fois. -
J’ai
pu goûter à des spécialités telles que le canard laqué, un banquet de raviolis,
Les repas ont été pour moi un régal aussi bien pour les yeux que pour les
papilles. -
Les
petits déjeuners : buffet à l’occidental.
Parlons maintenant des
toilettes en Chine. Dans les hôtels : les cuvettes sont à l’occidental,
mais dans les restaurants, les musées ou tout autre endroit public, ce sont des
WC à la turque, sans papier !!!! Rue
appréciée par les touristes car les nombreux magasins proposent du matériel
de calligraphie (pinceaux, encres, peintures), des peintures traditionnelles
mais aussi de la céramique, des laques, bijoux, objets en jade, livres anciens. Quoique
piétonne, beaucoup de scooters électriques y circulent, on ne les entend pas
arriver, alors prudence ! Demain réveil à 6h15 pour aller admirer un site
magnifique : -=-=-=-=- La Grande
Muraille LEI nous conseille de ne pas boire
l’eau du robinet ou faire comme les Chinois, la faire bouillir et la boire
chaude, c’est d’ailleurs la base du thé qu’ils consomment à longueur de
journée.
L'hôtel offre chaque soir une petite bouteille d'eau minérale, de plus dans le bus les chauffeurs en vendaient 3 pour 100
yuans. Il nous propose également de nous fournir
en timbres postes. Le format de l'enveloppe timbrée 23x16 (7 yuans) est un
encouragement à écrire de très longues lettres, on voit que la Chine est le
pays de l’écriture ! Ce courrier mettra 7 semaines pour arriver à
destination, ne jamais désespérer !... LEI raconte (infos en vrac) : - Que dans le but d’entretenir des relations cordiales
avec les pays occidentaux, le président Xi Jinping, s’inspire de notre
mode de vie, la récente visite d’Emmanuel Macron n’y est sans doute pas
étrangère. - Que 20 millions de garçons ne trouvent pas à se
marier. Aujourd’hui
quoique les chinois ont le « droit » d’avoir un second enfant, beaucoup
de couples n’en veulent qu’un, voir même pas du tout, car le déclarent-ils, un
enfant coûte trop cher à élever, et tout l’argent gagné par le ménage est
dépensé pour cet enfant-roi. - Que les véhicules à moteur à essence sont
interdits en ville, l’augmentation des voitures est telle que la police de
Pékin a pris une décision assez radicale : par tirage au sort, il ne sera
autorisé que 200 immatriculations nouvelles chaque mois. - Quant au service militaire
obligatoire et qui dure plusieurs années, l’armée encourage également le bénévolat,
assurant ainsi à ce volontaire un bon revenu (1800 yuans mensuel), et l’assurance de trouver ensuite un
emploi, de quoi encourager quelques vocations ! La Grande Muraille (6000 kms)
longtemps forteresse militaire, classée par le patrimoine de mondial de
l’Unesco depuis 1987, fût construite à partir de 770 avant J.C. comme
fortification, ce n’était alors qu’une petite muraille. Ce n’est qu’en 220 av
J.C. que Les
échauguettes, les tours de balise et les dortoirs servirent de blockhaus et
d’habitat pour les soldats pendant les guerres. u Passe de Go ! je m'y lance, LEI ne nous a pas amené à
l’endroit le plus facile, les marches sont hautes, parfois très hautes,
inégales, la grimpette est assez compliquée. Recouvertes de neige, il faut faire attention à la glissade,
heureusement j'ai mon bâton ! Après environ 150 marches, j’accède pratiquement au troisième
fortin. Je me régale de ce spectacle, même si tout compte fait je n’en ai pas
vu grand chose de cette muraille ! le ciel était trop gris, le plafond trop
bas, une brume épaisse obstruait le paysage, je ne suis pas certaine que même
en grimpant plus haut, j’y aurais vu davantage. Arrêt au magasin de souvenirs
installé dans l’ancienne tour de commandement, il y a là entres-autres de bien
mignonnes peluches représentant un panda et son bébé, hum ! que c’est
charmant et pas lourd, mais que c’est encombrant, et pourtant !!! maman
panda m’accompagnera durant tout le voyage. Le
cloisonné Apparue sous
la dynastie Yuan (1271-1368), cette technique devint un art
typiquement chinois, et un Aujourd’hui le cloisonné commence à prendre place au sein des foyers chinois. A Pékin 2000 artisans s’activent
pour produire des œuvres impressionnantes. Une employée de la fabrique va
nous décrire les étapes successives de cet artisanat (le
base-hammerring) qui permet d’exécuter ces somptueuses pièces : bijoux,
vases ou autres objets de décoration. Nous admirons le travail minutieux et
patient de ces hommes et femmes. Ils sont environ une dizaine dans cette usine. L’objet sur lequel
l’artisan travaille est principalement du cuivre. Après avoir peint ses motifs, il incurve en les soudant de
fins fils de cuivre sur le champ du métal, en contournant les motifs, formant
ainsi des alvéoles. Une fois cet objet cuit, les alvéoles sont remplies d’émail,
pate semi-liquide faite de poudre minérale de différentes couleurs. L’émail
cuit est alors poli, puis doré par plongeon dans une solution d’or ou d’argent. La visite se poursuit par une
découverte de l’attenant et grand magasin d’Etat, œuvres remarquables
et impressionnantes : vases de 2m, oiseaux, assiettes, fleurs,
horloges, tableaux, animaux mythologiques…..mais s’il nous est
conseillé d’acheter, le prix, certainement justifié ! de ces merveilles freine de suite toute ardeur,
Après déjeuner, LEI nous
amène découvrir une merveille d’un autre genre : Le Palais
d’ été u Ensemble de 300 ha, aménagé au NO de Pékin par l’empereur Yongzheng (1722-1735) afin
d’échapper à la chaleur étouffante de la Cité Interdite, les jours d’été.
L’impératrice douairière et régente Cixi, l’une des femmes les plus puissantes
de l’histoire chinoise, « Entrée Est. Voici le « Palais de la Bienveillance et de la
Longévité » l’empereur y recevait ses ministres et traitait les affaires
d’état. Devant : des statues en bronze d'un phœnix et d'un dragon. Dans la cour, celle d’un mythique gilin (animal hybride, un mélange de dragon, lion et
cerf) aux sabots fendus affublés d’écailles, et d’un féroce lion, la patte
posée sur un globe. A droite, à gauche….devant… derrière… ont été
construits des pavillons d’apparat aux noms poétiques, des jardins, des temples, des arches, des petits Voici la galerie couverte (changlang) (800m)
décorée de scènes d’histoire de la Chine (14 000 peintures) entrecoupée de
pavillons et de 4 kiosques (les saisons). A son extrémité, posé sur le lac, un
bateau de marbre construit sur les ordres de Cixi afin d’y recevoir ses hôtes
dans la fraîcheur du lac. Folie extravagante bâtie avec les fonds destinés à la
Au loin le pont au Dix-Sept Arches. Les 3/4 de la surface du Palais d’été sont
recouvertes par le lac Kunming (lac de la Tranquillité) Celui-ci est dominé par
la colline de la Longévité où trône le « pavillon des Flagrances
bouddhiques » En décembre 1998, l'UNESCO inclut le Palais d'Été de par
son art créatif du jardin paysager chinois, combinant réalisations
humaines et nature en un tout harmonieux. Il y avait énormément de belles choses à
voir dans ce « Palais d’été » les magnifiques jardins auraient
mérité un peu plus de temps que celui d’être seulement traversés, sans parler
de la charmante « Rue de Suzhou, des Pavillons de
la mer et de Bronze (réplique d’un bâtiment en bois) Oui mais voilà ! le
drapeau tricolore porté haut par LEI s’éloigne de plus en plus, alors je fonce, Mais comment se fait-il qu’ils soient si
nombreux à se balader un jour de semaine ? Réponse : ...les 5-6 et 7
Avril, les Chinois fêtent les morts, s’ils vont bien honorer les tombes de
leurs ancêtres, c’est aussi des jours de fête, ils célèbrent l’espoir
véhiculé par le printemps et la nature qui, pleine de vit, reverdit. Depuis
l’Antiquité, les chinois profitent du printemps pour faire une excursion, nous pendant ces trois jours,
nous partagerons les festivités avec eux. LEI nous fait
emprunter ce joli bateau à tête de dragon, qui va nous ramener près de
l’entrée. Quoiqu’en ayant vu l’essentiel, la visite de ce
Palais d’Eté s’est faite en une heure, y passer une de plus aurait été correct.
Nous allons certainement pouvoir inscrire la plupart de nos exploits dans le
« Livre des Guinness » Nous nous dirigeons à présent vers le : Parc des Jeux Olympiques. Le stade est l’une des constructions
les plus spectaculaires au monde.
Ce sont des architectes suisses qui proposèrent une structure Dans l’enceinte du parc, des câbles
permettent de recharger son téléphone. A proximité, le « Watercube »
Aujourd’hui, cette cité olympique est en train d’être revendue, pour y
construire des appartements. Arrivée à l’hôtel, je me connecte facilement
au Wifi pour envoyer à famille et amis un résumé accompagné de quelques photos . Internet en Chine a ses limites, car si envoyer et
recevoir des mails ne m’a jamais posé de problèmes, en revanche chercher tout
renseignement relève de la mission impossible, Google restait
« bugué » Demain, départ à 9h pour la découverte d’un
énorme symbole de la Chine : Bonne nuit et à demain -=-=-=-=-
Cité Interdite Avant même de parvenir aux portiques,
commence déjà une vraie cavalcade, les chinois en grand nombre, passent en
courant devant, derrière, se faufilent entre-nous, nous bousculent, à croire
qu’ils ont le feu aux f… c’est qu’ils obéissent tout simplement aux ordres
rugissants des mégaphones… mais finalement nous sommes entiers et tous là pour
ce 1er épisode d’une saga inoubliable !!! La découverte de ce site se fait dans
l’axe Sud-Nord. Nous y u Quelques
lignes d’histoire : Grand héritage architectural, elle est un des seuls
palais impériaux encore debout en Chine aujourd'hui ! Construite sous
les ordres de Yongle, 3ème empereur Ming, en seulement 14 ans (1406
à 1420) elle servit de résidence aux 24 empereurs des deux
dernières dynasties jusqu’en 1911. Plus d'un
million d'ouvriers réduits à l'esclavage y auraient travaillé. Les édifices
actuels datent presque tous du 18ème siècle, car les Mandchous qui
incendièrent les palais en 1664, les reconstruisirent sur les ruines. L'Empereur et son entourage, ne sortaient de la
Cité que dans de très rares occasions. Jusqu’en 1911, personne n’avait le droit
de s’en approcher, ni même de la regarder, d’où son nom d’interdite. Transformée
en musée, elle est ouverte au public depuis 1914. Cet ensemble de 960m x 750m entouré
d’une douve remplie d’eau large de 50m et d’une muraille de 10m de hauteur, pouvait
abriter 10 000 personnes : l’Empereur, sa famille, sa suite, ses
ministres, ses eunuques et ses concubines. L’entrée Sud avec ses cinq ponts de
marbre était réservée à l’Empereur, aux dignitaires du régime et aux
ambassadeurs, quant à l’Impératrice, elle entrait par le Nord où le couple
impérial avait ses quartiers réservés. La porte
méridionale, Wu men, (126 m) est très imposante. La cité compte selon la légende, 9 999
pièces (le 9 étant synonyme de longévité) Car seules leurs divinités avaient le
droit de construire un palais comprenant 10 000 pièces.
L’ensemble est composé de
trois parties distinctes, les édifices publics au Nord, les quartiers privés au
centre, et le jardin impérial à l’arrière au Sud. « Du balcon de cette « Porte du
Midi » l’empereur passait ses troupes en revue et présidait les
cérémonies. « La « Porte de l’Harmonie suprême »
Salle qui servait de salle de banquet sous la dynastie des Qing. Elle
est surmontée de plafonds en bois de palissandre entièrement décorés de dragons
dorés. Des couples de lions gardent l’entrée. LEI vérifie que tous les
audiophones fonctionnent bien, il n’a pas l’air d’être trop à l’aise sur ce
coup là. « « Porte de l’Harmonie suprême »
véritable goulet d’étranglement, il faut être très vigilant et ne pas quitter
des yeux son drapeau qui disparaît très vite, encerclé d’une nuée de drapeaux
de tous pays, noyé parmi plusieurs milliers de chinois. LEI nous indique le
passage pour rejoindre la cour suivante et nous donne quartier libre pour un
temps défini, ce qui au final est beaucoup plus sage que de vouloir se suivre à
tout prix, car à cet instant un d’entre-nous s’est déjà égaré !!! « le « Palais de l’Harmonie Suprême » l’édifice
le plus imposant, accessible par une terrasse à trois niveaux , dont
les escaliers sont gardés par 1100 dragons. Plusieurs fois détruit par
le feu, il fut toujours reconstruit à l’identique. Il servait à certaines occasions
telles que l’anniversaire de l’Empereur, le nouvel an chinois ou le
couronnement d’un nouvel empereur. Ce Palais abrite le trône de l’Empereur, finement
ouvragé, richement décoré et recouvert d’or fin. Je puis vous assurer que j’ai
vendu chèrement ma peau pour avoir ce cliché, s’y approcher relevait de
l’exploit, je fus bousculée, ballotée un coup à gauche, un coup à droite « le « Palais de
l’Harmonie parfaite » et le « Palais de
l’Harmonie préservée » A partir de 1789 ce dernier Délivrée de cette oppression, le
calme retrouvé, je me rends en haut de ces terrasses et peux à loisir
contempler ces innombrables palais aux toits recouverts de tuiles rondes
vernissées, dont les extrémités sont couronnées de petites fines
sculptures (gardiens de toit censés protéger le bâtiment contre le feu)
les chaudrons remplis d’eau pour intervenir en cas d’incendie, une grue en
bronze, une splendide tortue, un cadran solaire (symbolique impériale), la
rivière... Nous continuons tant bien que
mal notre progression : « La « Porte de la Pureté céleste » mène
aux appartements privés, 12 palais réservés à la famille, concubines,
eunuques et domestiques. C’est là que Chongzhen, le dernier empereur Ming après avoir tué sa
fille et ses concubines se suicida, quand les paysans rebelles envahirent la
capitale. de les photographier.
« Zhengyang
men,
Aujourd’hui musée de la Ville.
Sur son fronton est accroché depuis 1976 le
portrait de MAO rappelant que c’est de son balcon que ce dernier a
proclamé « la république populaire de Chine ».
u Cet immense sanctuaire (dynastie Ming) est classé depuis 1998 au
patrimoine mondial par l’Unesco. L’agencement des lieux
symbolise la relation entre le ciel et la terre, la croyance
chinoise voulant que la Terre soit carrée et le ciel rond. Tour à tour pillé,
laissé à l’abandon, il fut rouvert au public en 1918, et fut très grandement
rénové, en vue des Jeux Olympiques de 2008,
Le toit est
soutenu par 28 piliers richement décorés.
. Elle est protégée par le
mur des Echos, enceinte circulaire de 65m de diamètre.
Nous nous servons en piochant dans les plats mis sous notre nez, quand arrive
une deuxième volée de plats, même une troisième, puis une soupe, au final pas
moins de 12 à 15 plats différents nous sont proposés à chaque repas. Le dessert
n’est pas une priorité en Chine, ce n’est bien souvent qu’une fine tranche de
pastèque ou un quartier d’orange.
« « Rue des
Antiquaires de Liulichang » Cette rue piétonne date de la dynastie Qing.
Les candidats à l’examen impérial y venaient pour acquérir leurs
fournitures (papiers, livres, encriers…)
Jeudi 5 Avril 2018. 7h30 Départ sous les
froidures (4 ou 5°)
Nous voici arrivés à
la « Passe de Juyonggang » à 60 kms de Pékin. C’est un paysage tout blanc
qui nous accueille, la Grande Muraille est ce matin recouverte
d’une bonne dizaine de cms de neige.
Qin Shi
Huangdi, autoproclamé 1er empereur de Chine décida de protéger
l’empire (15 000 tours, 25 000 fortins)
Juyonggang. Située
entre 800m et 1000m d’altitude, dans une vallée entourée de montagnes, La tour était
le centre de commandement. Le site actuel a été construit lors
du règne de Zhu Yuanzhang (1328-1398), 1er empereur Ming,
pour protéger l’accès à la Capitale, contre les invasions mongoles. Beaucoup de
batailles y eurent lieu. Pour cette construction, à l’époque, les
soldats firent venir des travailleurs
immigrants et criminels condamnés, d’où l’appellation du lieu : Juyongguan
(le col des médiocres).
u Fabrique « Jin Dian
Cloisonnés » Ces objets d’art, symbole d'autorité, étaient utilisés uniquement
pour la famille impériale chinoise,
destinés aux temples et palais, ou offerts en cadeaux aux rois, seules
personnes susceptibles de pouvoir détenir des objets d’une telle richesse.
essentiel de
la route de la soie. Durant le règne de l’empereur
Qianlong de Qing (1735-1796) il devint l'un des artisanats les plus raffinés de
la culture chinoise. Cloisonné signifie "bleu de jingtai" couleur traditionnellement
utilisée pour émailler, et nom du 7e empereur de la dynastie Ming.
y ordonna de nombreux travaux. L’ensemble du parc a été
restauré après 1949.
ponts de marbre.
modernisation impériale ! !!
je fonce pour ne pas
m’égarer parmi cette fourmillère chinoise.
et nous n’en sommes qu’au 2ème
jour de visite ! Mais l’heure du dîner en Chine étant à 18h/18h30, et le
programme très riche, il faut à LEI tout insérer dans les cases, et on y est
arrivés.
u La Promenade
sur la Place Olympique des Jeux Olympiques de 2008 (L’Olympique Green) s’étale sur une superficie
de plus de 11 km² en bordure d’un fleuve.
contemporaine en forme de nid d’oiseau, faite de rameaux d’acier
et de bêton entrelacés. Il fût l'hôte des cérémonies d'ouverture et de clôture. Avec
une surface de 258 000 m², et des dimensions de 333m x 294m x 69m, il
peut accueillir 90 000 spectateurs. 42 000 tonnes d’acier ont été
nécessaires.
Vendredi 6 Avril. Dès 9h, Je suis prête à
découvrir ce site impressionnant et si souvent évoqué dans mes livres
d’histoire. Il fait toujours frisquet, j'endure mon anorak
La première vision en est cet immense
mur d’enceinte, couleur rouge brique, avec à chaque angle une tour de la Flèche
.
Présentation du passeport
et scan des sacs.
entrons par la porte
principale, la méridienne Wumen, avec en face les cinq ponts en marbre qui enjambent
les Eaux d’Or qui coulent d’Ouest en Est.
Nous
sommes dans la cour extérieure, partie réservée aux affaires d’Etat, et pouvons
admirer la rivière aux Eaux d’Or, qui sert aussi bien de décoration que de
réservoir d’eau en cas d’incendie. Au centre, deux gardes immobiles, en
position de « garde à vous ».
noyée parmi
cette populace qui finalement ne voulait que la même chose que moi. Je sais
dorénavant ce que veut dire « Ne plus toucher terre »
fut destiné
aux examens et concours de l’administration impériale.
« Le « Palais de la Pureté céleste » dédié au harem de l’Empereur.
« Le « Palais de l’Union et de la paix : » Appartements et trône de l’Impératrice.
« Le « Palais de la Tranquillité terrestre : » Chambre nuptiale du couple impérial. Sous la dynastie des Qing, le palais était utilisé pour les rites chamaniques et les sacrifices d’animaux.
De nombreux palais de cette cour
intérieure se visitent, certains abritent des collections : peintures,
bronzes, céramiques, instruments de musique,
laques, etc… (entrée payante)
Ouf ! nous arrivons en bordure des jardins impériaux, LEI un tantinet rassuré compte : 1,2,3 …. nous ne sommes que 20 !….. il manque Jean-Pierre, et là autant chercher une aiguille dans une botte de foin car Jean-Pierre a des origines asiatiques… et il peut être n’importe où dans l’intégralité du site « Vous n’auriez pas vu un Chinois devant un temple ! » Ben voyons, ils sont des milliers de chinois, il y a des milliers de temples !... il se débrouillera et demandera en anglais la sortie et c’est là qu’au bout d’une bonne heure ! il retrouvera le groupe. Que d’émotions et de sueurs froides !
« Les jardins impériaux. Temples et arbres centenaires, fleurs, cascade de rochers, tout était mis en œuvre pour la sérénité du souverain. On y voit « « le Palais de la Tranquillité impériale » « le « Pavillon des Mille Automnes » et « le « Pavillon des Dix Mille Printemps ».
Au sommet
d’une colline de rocaille, « le pavillon de « La vue Impériale » Le 7ème
jour du 7ème mois lunaire (notre St Valentin) l’empereur, l’impératrice et les
concubines se livraient ici à des sacrifices en hommage à deux étoiles
incarnant un couple d’amoureux.
La sortie se fait par :
« La « Porte du Génie militaire »
Voilà ! la visite de cette Cité Interdite est terminée, quoique heureuse de l’avoir découverte, je reste sur une impression d’insatisfaction, n’ayant pas pu voir correctement, vraiment trop de monde pour pouvoir apprécier ces temples majestueux, LEI était dans l’incapacité de commenter ne serait-ce que les plus importants palais, avec je l’avoue humblement, cette peur au ventre de me retrouver seule et perdue au milieu de cette foule immense.
En moins de temps qu’il ne faut pour le dire, me voilà
dans un autre monde : le quartier des :
Hutongs u Un hutong est un
ensemble de maisons à cours carrées reliées entres-elles par des ruelles.
Construits sous la dynastie des Yuan, ils datent de plus de 700 ans. C’est ici
que les familles se promènent, discutent ou se réunissent. Dans la vieille
Chine, les largeurs des rues étaient fixées par des règlements, parfois seulement de 3 ou 4 m. Actuellement
Pékin ne compte plus que 400 000 maisons résidentielles, mais Nous sommes invités à déjeuner dans une de ces maisons typiques. La pièce où
nous sommes réunis ne doit pas faire plus de 25 m², deux tables rectangulaires
nous attendent. On est si serrés que nous n’ôterons même pas nos anoraks. Selon le rite chinois, beaucoup de plats différents sont présentés.
Madame cuisine, Monsieur amène sur
les tables. La décoration m’interpelle : plaques de laitons accrochés à
une rambarde, armes de combats et accessoires guerriers. Au revoir Nous nous rendons maintenant
dans un autre endroit, quoique toujours dans les hutongs, assister à ce qu’en
Chine, on appelle très sérieusement : La
Cérémonie du Thé Sur un plateau en bambou se trouve la panoplie
traditionnelle pour cette cérémonie : « Dans des pots de bois :
cuillère pour doser le thé, pince et pic « Une théière en terre cuite « Des bocaux contenant
diverses plantes « Des pichets de verre « Quelques pots à thé. A coté : des petits plateaux de bois comportant un
gobelet et une tasse de porcelaine : la tasse de dégustation, le tout
décorés de motifs bleus. L’intérieur est blanc afin de mieux percevoir la
couleur du thé. Les feuilles de thé sont infusées jusqu’à
épuisement des arômes. Il est possible de conserver les mêmes feuilles jusqu’à
10 infusions pour un thé de très bonne qualité. A la boutique : beaucoup de coffrets de
thé, mais aussi de jolis pots décorés d’un dragon qui se transforme en muraille
ou en panda, une fois le gobelet rempli d’eau chaude. Je n’y résisterais pas,
mais stoppée tout de même ! par le poids et l’encombrement, car lors des vols internes, il ne
faudra pas dépasser les 20 kgs et pouvoir fermer les valises.
17h50, nous sommes déjà ! devant le restaurant Quanjude, ce restaurant,
vieux de 158 ans, à la réputation de proposer une des recettes qui fait la
fierté du pays, le : Le Canard Laqué Deux jeunes femmes revêtues d’une veste
traditionnelle rouge et d’une jupe longue noire nous souhaitent la bienvenue. Le canard laqué était préparé à la cour impériale de
la dynastie Ming. Etant devenu le plat favori de l’empereur Qialong et de l’impératrice
Cixi, il devient très en vogue.
Au
moment de sa préparation, il est gonflé d’eau sous la peau afin de décoller
cette dernière et la rendre En principe, le cuisinier vient le découper devant
vous, et le présente en fines lamelles. En accompagnement des pousses de soja,
du riz cantonais, des galettes de riz, des légumes coupés en fines lamelles, des tomates, des œufs brouillés, de la sauce soja …… La servante nous fait une petite démonstration,
"Comment bien manger le canard laqué ! " elle prend une galette de
riz, y pose le concombre, l'oignon, la viande, arrose la préparation d'une
sauce et enveloppe le tout, et tout ça avec des baguettes ! LEI nous offre une bouteille de Saké, celle-ci sera de tous les voyages, si, si ! jusqu'à la dernière goutte Demain, réveil à 5 h pour
prendre le TGV qui me mènera à Pingyao, mais je dois avant de me coucher, arriver à
fermer ma valise !!.. Bonne nuit. A demain La 1ère partie de ce reportage est terminée,
j’espère que mon périple vous aura plu et c’est tout naturellement que je vous
invite à me suivre dans ce 2ème
volet où vous m’accompagnerez à la découverte de Pingyao, petite cité de
caractère inscrite au Patrimoine de l’Unesco, de sa région et de bien d’autres
superbes choses encore… Par ici, la suite du voyage :
Pingyao et sa région. Ceux-ci se trouvent à moins de 4 kms au Nord de la Cité.
malgré l’évolution
urbaine qui tend à démolir ces habitations traditionnelles, la municipalité a
décidé de les protéger.
sympathiques hôtes. C’est maintenant installés dans
un pousse-pousse que nous nous baladons à travers les ruelles de ce
labyrinthe.
u YiXin. Cette maison de thé où nous
sommes conviés à assister au « GongFu Cha » se situe à quelques
kilomètres à l’Est de la cité Interdite. L’endroit est raffiné, les murs
recouverts de grandes peintures, de boiseries ajourées. Le thé est une plante
appréciée depuis des millénaires et sa consommation donne lieu à de nombreux
rituels.
Un jeune homme nous
en explique le rituel : versement de l’eau frémissante pour chauffer la
tasse, première infusion avec les feuilles de thé, puis de nouveau versement
dans les gobelets. Il distribue à chacun son mini-plateau et nous invite d’un
geste rapide à retourner le gobelet dans la tasse. Il renouvelle plusieurs fois
la même opération afin de nous présenter différents thés et expliquer leurs
bienfaits (thé vert = perte de poids, thé noir = diminution du stress…) Le
gobelet permet d’humer les arômes, qui évolueront au fil des infusions.
croustillante,
ébouillanté, enduit de miel et séché, puis rôti plusieurs heures dans un four,
avec diverses épices dont du gingembre.