Samedi 26 Janvier 2019.
Levée avec le soleil, je profite de ce sublime décor pour réaliser de bien sympathiques clichés, (point N° 4 carte itinéraire) l’hôtel et ses bungalows disséminés au milieu de palmiers et de pins, les infrastructures, la piscine. Ma chambre n’est qu’à quelques mètres de la baie de Baracoa, cette baie dominée par le Yunque se jette dans l’Océan Atlantique, hé oui ! malgré les milliers de kilomètres qui me séparent de mon domicile, il est toujours là.
Accoudée au belvédère, admirative devant ce spectacle
du soleil qui se lève sur la mer, j’aperçois en contrebas des hommes me faisant
signe de venir, ces vendeurs de babioles sont déjà près de la croix, il n’est
pourtant que 7 heures !
Après avoir descendu une vingtaine de marches, j’arrive
sur celle-ci, « la croix de Parra » du nom d’un arbre
local. Cette croix est une réplique d’une des 29 que
Christophe Colomb érigea lors de ses quatre voyages en Amérique, lorsque, le 28
Octobre 1942, il découvrit la côte de Baracoa. En découvrant cette terre avec
une végétation si abondante, recouverte de palmiers, il se serait émerveillé
devant tant de beauté.
Il ne faut toutefois pas oublier qu’à l’époque de
cette découverte, 100 000 aborigènes vivaient tranquilles à Cuba et qu’ils
furent exterminés par les conquistadors.
Une superbe fresque de ce conquérant orne un des murs
de l’hôtel.
Quelques lignes d’histoire. Baracao signifiant « présence
de la mer » est une cité typique des tropiques, entourée de forêts
tropicales et cernée par la mer. Construite en 1511, à l’extrémité de l’île,
elle est la plus vieille ville de Cuba et aurait dû, selon la volonté de
Christophe Colomb, devenir la capitale économique et religieuse de Cuba, mais
en 1515 Diego Velazquez, alors gouverneur s’installe à Santiago et en fait la
capitale. Cette petite ville a gardé son charme colonial ainsi que son
importance stratégique avec ses trois forts : El Castillo, Matachin et la
Punta.
Baracoa vécut alors pendant quatre siècles un isolement social et économique, ses habitants vivant de la culture du cacao, des noix de coco, des bananes et du ramassage du bois. Au début du 19ème siècle, plusieurs planteurs français fuyant la Révolution haïtienne amenèrent avec eux la culture du café et du cacao, principale richesse d’aujourd’hui. C’est à cette même époque que plusieurs indépendantistes y débarquèrent pour entreprendre la reconquête de l’île, tels Antonio Maceo et José Marti. Depuis 1960, une route la relie à Santiago rompant cet isolement.
Le film : « Villa Vanille » fut tourné en parti à Baracoa, en 1997, avec comme interprètes : Marie Laforêt, Richard Bohringer, Xavier Deluc.
Une sympa balade pédestre me mène au pied de la forteresse du 18ème siècle, le Castillo de Seboruco, aujourd’hui devenu un hôtel.
Une grande affiche m’interpelle « Con Decision Revolucionaria Seguimos Con Fidel » accompagné de son logo. C’est le symbole des Comités de la Défense de la Révolution, comité qui a été constitué le 28 Septembre 1960, après le renversement de Batista. Son rôle est de démasquer les opposants à la Révolution, de contrer une potentielle invasion et d’empêcher d’éventuels sabotages des contre-révolutionnaires soutenus et financés par la CIA ! Une ronde est effectuée toutes les nuits, par quartiers, par des volontaires dont le président est nommé par le Parti Communiste. La mission du Comité est très variable, avec entres-autres la surveillance des maisons, mais aussi de ses voisins, de façon à pouvoir dénoncer les individus suspectés de terrorisme ou d’espionnage.
Le Président donne son rapport à son supérieur hiérarchique
et ainsi de suite jusqu’aux plus hautes sphères de l’Etat. Raoul Castro, alors
responsable du Ministère des forces armées révolutionnaires était au courant
des moindres faits et gestes de tous les habitants, ce qui peut s’apparenter à
de la délation, une atteinte aux Droits de l’homme.
Allez, go ! vous me suivez ! en passant dessous une grande arche, on prend la direction de la rue José Marti, le cœur historique de Baracoa, celle-ci symbolise l’entrée de la ville.
Nous entrons tous, à la suite de Maxwell, dans la boutique d’un coiffeur, celui-ci ne se contente pas de couper les cheveux, il peut aussi vous masser le cou, les bras, vous offrir une pause relaxante, invitant en cela Odile qui se prête au jeu. La rue José Marti est bordée de maisons aux influences néoclassiques et françaises. Assis sur les bancs d’un square, le portable à la main, nous y voyons de jeunes hommes, mais qu’y font-ils, ils ne travaillent pas ? assis à l’ombre d’arbres séculaires, des élèves dessinent, sous la houppette de leur instituteur.
Avec la musique
qui donne à fond, Maxwell a bien du mal à se faire entendre pour expliquer
l’histoire, pourtant fort intéressante, du cacique
Hatuey dont le buste est situé à
l’extrémité du parque Marti.
Ce chef taïno, après avoir été expulsé de sa terre natale (Haïti) par les Espagnols, arriva par canot à Cuba. Il organisa une guérilla où de petits groupes de Taïnos attaquaient par surprise les Espagnols, armés seulement de bâtons, de pierres et de flèches. Diego Velazquez provoqua alors l’extermination de ces rebelles en détruisant leurs cultures et tuant leur bétail. Capturé, Hatuey sera brûlé vif en 1512, la peine réservée aux pires criminels. Aujourd’hui ce chef indien est un héros légendaire, le premier qui résistât contre le conquistador.
Son buste est dressé devant la façade de la
cathédrale Nuestra Senora de la Asuncion, église construite en 1512,
restaurée en 2012. A l’intérieur, j’y admire la petite statue d’une vierge
noire « la Vierge de la charité et des pauvres » statue retrouvée en
mer par trois hommes en 1606, ainsi qu’un vitrail représentant Christophe
Colomb et sa croix, mais de « Cruz de la Parra » cette croix qu’aurait
plantée l’explorateur en débarquant sur la plage, point ne verrons. J’ai lu sur
un reportage qu’à la suite du cyclone de 2008, celle ci aurait été transférée
au domicile du prêtre de la paroisse.
En plein milieu
d’un carrefour, se tient la statue de Vicente Francisco Rodriguez, surnommé
« El
Pelu » sculptée par Ramon Dominquez Gainza.
En 1893, un mystérieux homme natif de la Corogne en Espagne arriva à Baracoa. Considéré comme riche marchand, il était traité comme un grand seigneur et inspirait le respect. Un jour Vicente disparût et revint trois ans plus tard, mais son apparence avait changé, il arriva dépouillé de toute fortune et plongé dans la plus cruelle misère, cheveux en bataille, barbe frisée, vêtements en lambeaux, pantalon retroussé. Le voyant errer seul la nuit, prêchant, il fût dit qu’il était devenu fou, certains l’ont humilié, il a même été lapidé à plusieurs reprises. Quoique n’ayant jamais été agressif envers quiconque, les citoyens protestèrent et le conseil municipal décida alors de l’expulser à jamais de la ville. Mais le jour de son départ « El Pelu » maudit l’endroit en disant "À Baracoa, beaucoup de bons projets seront élaborés, de bonnes idées seront générées, mais tout tombera en morceaux, rien ne sera réalisé."
Quoique vieille de 120 ans la légende reste intacte dans la mémoire populaire, beaucoup de Baracoans croient fermement à cette malédiction. Le personnage est toujours associé aux désagréments qui ont frappé les habitants.
A l’intérieur de la « galerie art Eliseo Osorio » j’admire quelques belles peintures, des naïves, mais aussi un portrait de Chaplin, du Che. La rue alors empruntée est typique de Cuba, étroite, bordée de hautes maisons aux balustadres colorées. Un commerçant y vend de la viande, son étal à même la rue, les vendeurs de fruits et légumes s'y promènent poussant leurs petites charettes.
Cette grande
maison aujourd’hui d’une jolie couleur rose est un hôtel, celui-ci actuellement
nommé
« la Rusa » fut construit en 1953 par
Magdalena Rovenskaya, une femme russe qui en 1917 fuya la révolution d’Octobre
pour s’installer à Cuba. Cet hôtel bâti sur le Malecón, face à la mer,
fût
fréquenté par Errol Flynn. Les noms de Fidel Castro, d’Hemingway, de Raoul Castro
et de Che Guevara figurent aussi sur le registre clientèle.
Cette femme fût très appréciée car elle s’identifiait au mouvement de la jeunesse qui tentait de lutter contre la tyrannie de Batista. En leur donnant de l’argent et des médicaments, elle s’est engagnée dans un processus révolutionnaire, le même qu’elle avait fui au début du 20ème siècle. En 1944 elle obtient la citoyenneté cubaine.
Maxwell nous invite à pénétrer rapidement dans le hall d’entrée, le temps de photographier le portrait de cette dame qui a tant fait pour le peuple cubain.
Felix nous
arrête en pleine campagne, au bord d’une route, se serait-il trompé de
direction ? mais non, mais non ! il nous faut emprunter désormais un
chemin de terre. Il a dû pleuvoir il n’y a pas très longtemps, car celui-ci, sur
une vingtaine de mètres est boueux, glissant et plein d’ornières.
Le long de ces 500 mètres nous menant à destination, je peux à loisir profiter de ce paysage verdoyant, maisons de bois colorées noyées dans la végétation, le contraste est joli avec le vert des palmiers, des cocotiers et des bananiers. Un peu plus loin, ue nichée de petits cochons font la sieste, en bon harmonie avec les poules, un peu plus loin maman se repose, ne la réveillons pas !
C’est alors que je fais la connaissance de la
communauté d’El Güirito, petit village se trouvant à
17 kms à l’Est de Baracoa. Ces gens dansent le nengon et le kiribà au rythme d’instruments ancestraux,
ces danses sont
les racines de la salsa cubaine.
La tradition du nengón et du kiribà était déjà présente dans la région à l’époque de la lutte pour l’indépendance de Cuba. A la deuxième moitié du 19ème siècle, les mambises (combattants de l’armée de libération) dansaient ces rythmes lorsque la guerre leur donnait un peu de répit. Ces cadences langoureuses proviennent d’une fusion d’influence indigène, africaine et européenne. Le nengon et le kiriba font partie des anciennes fêtes paysannes, on dansait alors autour du cochon qu’on rôtissait à la broche.
Aujourd’hui, les habitants du petit village d’El Güirito, plus ou moins de la même famille, veulent transmettre et faire perdurer leurs traditions. La responsable, Tereza, au nom du groupe nous souhaite la bienvenue, puis les musiciens se mettent à jouer des instruments typiques du nengón et du kiribá : le guayo, les maracas, la marímbula, le bongó et le tres. Les couples se déplacent en décrivant un cercle, les femmes suggérant de leurs pas le mouvement des pieds lorsqu’ils déplacent les fèves de cacao sur le plancher.
Au fil des ans, le groupe a reçu de nombreux prix. Tereza explique qu’ils travaillent auprès de l’Unesco pour que le nengón et le kiribà soient reconnus comme éléments du patrimoine mondial culturel. Et on ne peut que leur souhaiter !
La prestation terminée, la communauté propose une dégustation, un chocolat chaud présenté dans une govaye, qui creusée sert de tasse.
Félix nous amène maintenant à l’extrémité Est du Malecón, en face du Fuerte Malachin. J'admire, posée sur un cercle de pelouse, une statue rouge de Christophe Colomb, celui-ci qui tourne le dos à la mer semble regarder une croix. En marchant un bon kilomètre sur ce Maleçón, je vois de près ces maisons qui ont tant souffert de ces ouragans à répétition, elles sont aujourd’hui bien restaurées et montrent leurs belles balustrades et leurs jolies couleurs.
Puis Félix passe devant une usine de chocolat, ça sera la première (et seule)
qui fut inaugurée par Che Guevara, le 1er Avril 1963, il était
alors Ministre de l’Industrie.
Que le temps est passé vite, l’heure du déjeuner est déjà arrivée, celui-ci est pris à la Finca Duaba , une petite ferme écologique sur le thème du cacao, situé à 5 kms à l’Ouest de Baracoa. Cette ferme d’Etat, verdoyante et entourée de plantes tropicales est un petit paradis.
Nous apprécions tout d’abord une soupe de riz, qui a la particularité d’être servie
dans un morceau de bambou. Puis vient le cochon qui a été longuement mis à
rôtir sur une broche, tournée manuellement pendant 4 heures, quelle patience,
quel dévouement !... accompagné de riz, de haricots noirs et de manioc.
Avec ce festin est servi, dans une goyave, un
cocktail fait de rhum, de pamplemousse et de miel, et mais pouvait-il en être
autrement un
groupe de musiciens nous accompagne. Je précise toutefois qu’à Cuba, on ne
mesure pas la quantité de rhum, à part peut-être dans les cafés, c’est direct
de la bouteille au récipient, alors quand celui-ci est dans un fruit opaque, je
n’ose imaginer la dose ! mais pour l’avoir testé à plusieurs reprises, les
doses de rhum, appelé aussi vitamine R par Maxwell, sont très, mais vraiment très
diluées.
La digestion se
fait à bord d’une
« cayuca » petit canoë plat utilisé
autrefois par les indiens taïnos. C'est munis de gilets de sécurité que nous partons pour une promenade d’une
trentaine de minutes sur le
Rio Toa, la plus grande rivière de Cuba, cette rivière alimentée par 72 ruisseaux
qui descendent de la montagne n’est jamais à sec, l’ homme mène ce cayuca à la rame. « Ne pas
oublier le pourboire, s’il vous plaît ! » nous rappelle
Maxwell.
La région de Baracoa possède beaucoup de fermes produisant du cacao, 75% de la production nationale. Le cacao est pour ces terres une véritable identité. Sa production dans cette région vit son apogée au début du 19ème siècle, à l’arrivée des migrants français. Puis le commerce de la banane lui fit de l’ombre, mais suite à la révolution en 1959, il redeviendra un produit important. En 2011, le Ministère de la Culture qualifie ces superficies cacaotières en « Zone de Protection »
Retour à
Finca Duaba où Maxwell
nous présente Juan, mais c'est qu'il serait menaçant avec sa machette à la ceinture !
qui va tout nous dire
sur l’extraction du cacao jusqu’à sa finalisation. Juan est très drôle, il rend
la visite de ce « sentier culturel du cacao » très
amusante, mettant à contribution chacun d’entres-nous. Lorsqu’il demande de reconnaître une fleur,
une plante, un arbre ou un fruit, et que tu trouves, il
te gratifie d’un tonitruant « Bravo, chocolateee !... » car bien
entendu, n’auront droit à ce chocolat chaud servi dans une govaye que ceux qui
auront trouvé les bonnes réponses, c’est que ça va devenir difficile !
Et c’est à coup d’ « Arriba » que Juan nous invite à le suivre à parcourir ce sentier, nous y voyons toutes sortes de plantes et arbres tropicaux, des manguiers, des bananiers, des cacaoyers ..... Le climat d’ici est propice à sa production. Un jeune plant met 5 ans avant de produire un fruit, il y a deux récoltes par an, et un cacaoyer peut donner pendant 50 ans. J’apprends ainsi que tout est bon dans le cacaoyer, le tronc sert dans l’ameublement, le feuillage de toit, les fibres à fabriquer des sièges automobiles, les racines à nourrir les cochons, il paraît même qu’il peut servir à des fins médicamenteuses.
Juan nous montre le fruit, la cabosse, alors encore dans l’arbre. Cette baie qui contient de 20 à 40 graines, appelées « fèves de cacao » est de couleur jaune-rougeâtre quand elle est mûre, d’une longueur d’environ 20cms pour un diamètre d’à peu près 10cms, elle pèse aux alentours de 400g. Une particularité, les cabosses se trouvent sur le tronc et les grosses branches, et non pas sur les rameaux jeunes.
Nous voici arrivés devant un manguier centenaire attaqué par des termites, « Mais c’est que c’est rempli de protéines ! » nous dit avec humour Juan, bon appétit !
Nous arrivons
devant un escalier constitué de plusieurs caisses en bois. Après la découverte pédagogique
de ce sentier, Juan va maintenant expliquer les diverses phases de la culture
du cacao, de sa récolte et de la fabrication artisanale du chocolat.
Sitôt cueillies, les cabosses sont brisées avec une
machette pour en extraire les graines. Les fèves sont triées, nettoyées et
mises à fermenter 6 jours, à l’ombre, dans des caisses de bois recouvertes de
feuilles de bananiers pour que se développe un début d’arôme, 1 jour dans
chaque boîte. Le taux d’humidité est
alors de 50%, la liqueur de cacao est faite avec la pulpe alcoolisée obtenue
grâce à la fermentation. Les fèves sont ensuite mises à sécher au soleil,
pendant deux à trois semaines, sur des claies ou des séchoirs artificiels. Les
graines passent alors au concassage, grâce à ce petit moulin rustique, on
obtient la pâte de cacao amère, cette opération permet également
d’extraire la graisse que l’on appelle beurre de cacao. Ensuite avec un peu de
farine on réalise une boule, 99% de cacao, 1% de farine.
Et enfin, un scoop qui ne va sans doute pas vous
plaire, le chocolat blanc n’existe pas !...
Les fèves sont mises en sac et expédiées aux torréfacteurs, qui les grillent entre 120° et 140°, mais ça, ce n’est pas du domaine de notre Juan.
La visite se termine par le bar où il est proposé, au tarif de 3 CUC, deux cocktails différents : le Tao (pamplemousse, rhum, jus d'orange) plutôt pour les hommes et le Cocoloco (eau de coco, miel, jus d’ananas et rhum blanc) cocktail très apprécié des femmes qui jouent aux dominos. Il y est vendu des bouteilles de liqueur de café ainsi que des boules de cacao.
Il est 17h30, un peu tard pour aller aux cours de Salsa en ville, j’en connais plusieurs qui doivent être bien déçues. Maxwell propose de déposer en ville ceux qui le désirent, après être d’abord passés par l’hôtel. Personnellement, je n’ai aucune envie de me balader dans Baracoa, d’autant qu’il va faire nuit dans très peu de temps, aussi après avoir acheté à la réception une carte internet Etecsa, je me rends directement à ma chambre.
La carte m’est vendue
1 CUC pour une heure d'utilisation, un numéro est à gratter, dévoilant ainsi le login et le mot de
passe, elle est valable 30 jours après la première connexion. Impossible de se
connecter depuis la chambre, mais du couloir pourtant situé au 2ème j'y arrive, aussi j’envoie un mail groupé avec quelques
photos à famille et amis debout dans l’entrebâillement de la porte.
Demain, nous emprunterons cette même route de
montagne pour revenir à Santiago, essaierons de nous arrêter au belvédère de la
Gobernadora vous vous rappelez, celui qui permet, avec des jumelles, de
peut-être apercevoir les installations américaines !.. puis visiterons la
basilique de Nuestra Seńora de la Caridad del Cobre.
Bonne nuit à demain !