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ð Mardi 29 Septembre. (découverte d’Athènes) point N° 13

 

Port d'Egine il est 7h. Réveil en fanfare, la sirène du premier ferry venant d’Athènes rompt le charme de cette tranquillité.

Nous nous régalons une dernière fois de ces images de lever du soleil.

Le port et la ville s’éveillent, les marchands de fruits commencent déjà à déballer leur cargaison, les marins  partent pour leur première pêche,  le balayeur que nous dérangeons, nous houspille, c’est tout simplement !.... une nouvelle journée qui commence.

8h35, départ. Au-revoir Egine, tu fus un de nos coups de cœur !

 

 

1O heures, arrivée au Pirée, l’un des ports de commerce les plus importants de Méditerranée,  changement radical d’ambiance. A sa sortie, nous recherchons le panneau « Lamia » qui doit nous mener directement au camping, mais malgré une avance au pas, nous ne trouvons pas cette indication, que ce soit en grec, anglais, français ou hébreu ! pas plus que  Corinthe d’ailleurs ….. nous allons un peu au filing,  évitant toute route à droite qui inévitablement nous mènerait en plein centre,  mais lorsque nous apercevons le panneau « Place Sintagma » il faut vite réagir, fuir en tournant immédiatement sur notre gauche…. Et miracle, cette route nous indique Lamia et.... Corinthe, on n’en demandait pas tant ! …. Sauvés, sans avoir eu trop de soucis ! le « camping Athèns  n’est plus très loin,  nous roulons au ralenti, vaut mieux ne pas le louper car nous sommes sur une route à 2x2 voies. Il est 11 heures.



     Après avoir avalé rapidement le déjeuner, nous partons à l’assaut de cette capitale, non sans avoir au préalable, pris quelques précautions pour éviter d’être pickpoquetés (petit souvenir désagréable d’un récent passage à Sarajevo)

 

     L’accueil du camping nous fournit quelques informations utiles et vend les tickets de bus. Tarif 1 euro, durée de validité : 60 mns

 

     Attention au sortir de celui-ci, pour prendre le bus qui va en ville, nous devons traverser les deux routes, pour cela il y a des passages pour piétons, attendez que le flot des 4 files de voitures soit arrêté par les feux plus bas, car ce passage pour piétons ne veut rien dire pour eux, ils vous rouleraient dessus …….

 

 

       Du camping, le Bus n° A15 (ou B15) nous amène en une trentaine de minutes au terminus, place de Metaxourghio, de là une correspondance pour le métro ligne 2, la rouge, et nous voilà au cœur de la ville. Nous effectuons une promenade pédestre qui partira  du marché central jusqu’à la place Syntagma, en passant par la visite de l’Acropole.

 

Æ Athènes. Est-il besoin de raconter son histoire, le berceau de la civilisation européenne ? si ! alors en seulement quelques lignes......


Ville de 3500 ans d’existence, située dans le bassin attique. Les premiers habitants de l’époque néolithique se concentrèrent sur la colline de l’Acropole.

Elle connut son apogée à l’époque de Périclès (Vème siècle avant JC) alors qu’elle dominait le monde méditerranéen. Ses édifices les plus prestigieux, notamment l’Acropole datent de cette époque.

Sous les empires byzantin et ottoman, Athènes perdit de son éclat pour réapparaître en 1834, lorsqu’elle fut élevée au rang de capitale, c’est de cette époque que datent l’Université, la Bibliothèque, L’Académie, le palais du roi Othon, premier souverain de la Grèce moderne, le Stade Panathénaïque...... et plusieurs autres édifices importants.

Par la beauté de ses monuments et la richesse de ses musées,  Athènes attire le visiteur.

L’Acropole est inscrite au Patrimoine mondial de l’Unesco depuis 1987.

Ville d’aujourd’hui de plus de cinq millions d’habitants, après les deux guerres mondiales s’en était suivi un intense exode rural, c’est une mégapole moderne qui suit les évolutions du XXlème siècle, mais au fil des ans, elle n’a jamais cessé de conserver intactes les mémoires de son passé.

Elle accueillit les Jeux olympiques de 2004.

 

       Allez go : vous nous suivez à la découverte de ces splendides momuments ?

 

 

Le marché central, fermé le dimanche, ambiance orientale assez extraordinaire, balade à travers les diverses sections,  pavillon de la viande, du poisson, des herbes aromatiques. La rue Athèna nous conduit dans le cœur de la vieille ville :

Place Monastiráki, le cœur de l’ancien quartier turc et une des attractions d’Athènes avec ses étals chargés de fruits, place très animée, bordée de cafés. Cette place est fermée par l’église Pantànassa, (10ème siècle) et par l’ancienne mosquée Tsitaräki. Tout a coté :

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L’ancienne agora, un lieu indispensable au fonctionnement et à l’organisation des villes, centre politique et administratif.

la bibliothèque d’Hadrien, construite en l’an 132, elle mesurait 118m x 78m et comptait 100 colonnes.

On commence à grimper ....

la mosquée Fethiye, située dans un angle de l’agora romaine, elle fut construite par les Turcs à la fin du 15ème siècle (site visitable compris dans le forfait Acropole)

la tour des Vents, édifice en marbre blanc, haut de 12,80 m, qui tient son nom des huit personnages ailés, symbolisant les vents dominants d’Athènes, sculptés sur les huit faces de la tour, celle-ci fonctionnait comme horloge hydraulique, cadran solaire, girouette et planétarium.

      

  

 

Nous arrivons au quartier Anafiotika, village qui se développa au milieu du 19ème, les premiers habitants étaient des maçons de l’île d’Anafi venus s’installer dans la capitale, alors en pleine construction, quartier typique avec ses maisons colorées, ses rues étroites bordées de plantes vertes ou fleuries, ses chats assoupis, sérénité d’une époque révolue.

Devant nous, apposée sur une maison une pancarte nous invite à la montée, courage ! plusieurs centaines de marches à travers de petites ruelles fleuries et nous arriverons à l’une des entrées de l’Acropole

 

      l’Acropole. Son nom signifie « ville haute » c’est un rocher abrupt long de 270 m et large de 156m. Ses monuments sont construits sur ce rocher à 156 m d’altitude, 100m au-dessus de la ville.

 

         Au milieu du 5ème siècle avant J.C. Périclès convainquit les Athéniens de lancer un vaste programme de construction de bâtiments civils et religieux de prestige. Trois temples de styles très différents furent construits sur le plateau, le théâtre de Dionysos fut édifié un siècle plus tard, le théâtre d’Hérode Atticus fut bâti au 2ème siècle de notre ère.

        Au cours des siècles, l’Acropole fut transformé en église chrétienne, en mosquée et poudrière sous les Turcs qui firent des dommages irréparables, l’Erechthéion abritait le harem du commandant turc et le temple d’Athéna Niké fut démoli.

Vers 1800, l’ambassadeur de Grande-Bretagne à Constantinople, transporta à Londres, un très grand nombre d’œuvres d’art qui agrémentaient le rocher sacré et sont aujourd’hui exposées au British Museum.

Depuis la libération d’Athènes en 1833, l’Etat grec entreprit des fouilles et des restaurations.

Depuis 1975 ces travaux sont dirigés par le Comité de Conservation des Monuments de l’Acropole.

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Tarif entrée : 12 euros, forfait permettant également la visite du théâtre de Dionysos, l’Agora, l’Olimpieion, l’Agora romaine et le cimetière du Céramique.

 

A peine trois heures  nous auront été nécessaires depuis notre descente du métro à la station Omonia, pour rejoindre l’Acropole, en prenant le temps de flâner devant les principaux édifices et bâtiments, il est un peu plus de 16 heures lorsque nous arrivons à l’entrée principale:

 

è la porte Beulé, porte construite en 267 qui faisait partie du système de fortifications de l’Acropole conçu par les Romains.  Pas trop de monde, quoique ! .....

 

En entrant sur notre droite, le è théâtre d’Hérode Atticus, construit en 161, il accueille aujourd’hui les concerts en plein air. Un escalier romain nous mène aux è Propylées,  construites entre 437 et 432 avant J.C. pour servir de nouvel accès, aujourd’hui des marches de bois ont été aménagées pour éviter la chute sur ce marbre glissant. A la sortie de cette zone d’ombre, apparaît éclatants sous le soleil les majestueux temples, sur notre gauche l’Erechthéion, à droite le Parthénon.

 

             

   

  è L’Erechtéion, temple élégant terminé en 407 av J.C. présente un plan incliné en raison de la déclivité du terrain. Lieu de culte voué à Athéna, Poséidon et à Erechthée, rois mythiques d’Athènes. Il est notamment connu pour son célèbre portique des Caryatides : six statues de jeunes filles de plus de 2 m de haut, vêtues d’une tunique à plis, supportant le plafond de la loggia. Les statues que l’on peut admirer sont des copies, l’original de l’une d’elles se trouve au British Muséum.

Dans la cour,  un olivier pousse à l’endroit où Athéna planta un arbre lors d’un concours qui l’opposa à Poséidon.

 

A l’extrémité du rocher, petit belvédère permettant de profiter d’un magnifique panorama sur Athènes.

Le musée de l’Acropole, construit en 1878, il promettait d’être magnifique... malheureusement, une pancarte en barre l’entrée  décidément !

 

Nous finirons la visite de ce sanctuaire en contournant le è Parthénon, toujours en restauration, le fer et le marbre étant attaqués par la pollution.

Temple dorique, édifié en marbre à l’époque de Périclès (432 av J.C.) dédié à Athéna. Tour à tour, il fut église consacrée à Ste Sophie, cathédrale sous les Francs, mosquée turque avec construction d’un minaret,  mais le coup de grâce survint quand la poudrière qui avait été installée dans ses murs, au cours d’une guerre entre les Vénitiens et les turcs, explosa en 1687, explosion qui détruit beaucoup de sculptures et fit s’écrouler 28 colonnes et les dalles de marbre du toit.

Reposant sur une terrasse de marbre, le Parthénon (70m x30m) présente 17 colonnes cannelées en coté et 8 en façade, de 10,43 m de haut. Il devait abriter une immense statue d’or et d’ivoire de la déesse Athéna Parthénos, d’une hauteur de 12 mètres. La frise dorique extérieure comprenait 92 métopes sculptées, représentant les combats des dieux et des géants ou des scènes de guerre, certaines sont encore en place, d’autres sont exposées au British Museum, au Louvre et au Musée de l’Acropole.

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A la sortie de l’Acropole, une route mène à la colline de Filopàppos, une autre route piétonnière le contourne, nous la prenons, mais je perds alors mon sens de l’orientation !  et lorsque plus tard, on se retrouvera sur une route à circulation, je n’ai aucune idée de l’endroit exact où l’on se trouve.  Ce n’est qu’après avoir regardé plusieurs noms de rues et trituré mon plan dans tous les sens,  que finalement je m’aperçois que nous sommes sens opposé à ce que je cherchais !! dans la rue Adrianou, frontière entre la vieille Athènes et la ville moderne,  bon ce n’est pas grave, nous allons finir la journée par la visite du :

 

è temple de Theseion, à l’entrée de l’Agora antique, le site ne ferme qu’à 20 heures ! l’entrée est comprise dans le forfait.

 

Couronnant une butte de 66 m de haut Ce temple dorique  un des mieux conservés du monde grec est un des lieux de culte à Héphaïstos, dieu des Forgerons et des Artisans travaillant les métaux, nombreux à cette époque. Temple bâti en pierre et non en marbre, il est un peu plus petit que le Parthénon (31,77m x 13,72 m) et compte 26 colonnes latérales pour 12 frontales.

Le portique a conservé son plafond de marbre à caissons. Les sculptures de la frise extérieure ont subi les outrages du temps, difficilement lisibles. Une tortue, indifférente à notre présence,  se promène dans la pelouse.

 

De la rue Adrianou à la station de métro de Syntagma, nous marcherons encore  environ 1 km, en empruntant un itinéraire typique, d’abord la rue Ifastou qui  nous amène à la place Monastiraki, de là, nous prenons en face, la rue Pandrosou, route très étroite, présentant beaucoup de boutiques d’objets assez hétéroclites, comme des babouches,  tapis, broderies, ceintures,  bijoux fantaisie, savamment bien arrangés, véritable kaléidoscope de couleurs.

 

Le soleil nous fait un clin d’œil, il a attendu que nous arrivions sur la :

è place Mitropoleos pour teinter d’orange la cathédrale, appelée « la Grande Métropole ». Commencée en 1840, cette imposante cathédrale est construite avec du marbre prélevé sur 72 églises. C’est la plus grande église d’Athènes (40 x 10 x 20). Elle est le lieu privilégié de toutes les cérémonies publiques ou privées d’envergure, couronnement, mariages et obsèques de la haute société grecque. Dommage qu’elle soit en restauration.

Tout à coté, écrasée par la masse de sa voisine, la « petite Métropole » c’est une jolie église byzantine du 12ème  Ses dimensions : 7,50m de long sur 12 m de large rappellent qu’à cette époque Athènes n’était qu’un village. Nous sommes dans le quartier Plaka.

 

      Athènes.  La petite Métropole

 

 

è Place Syntagma, l’un des points les plus centraux de la ville d’Athènes, elle est bordée par l’ancien palais royal devenu Parlement en 1939, celui-ci à cette heure avançée est flamboyant ! Au pied du palais, devant le monument au Soldat inconnu, se tiennent les sentinelles de la garde, appelé « eyzones » en jupette et chaussées de socques à pompons, leurs tenues originales font flamber les cartes mémoires.

 

Véritable défilé de voyageurs japonais qui tour à tour, se font photographier auprès de ces jolis gardes impassibles !

 

Je regarde ma montre, il est exactement 18h52, dans 8 minutes, aura lieu la relève, elle a lieu toutes les heures, de jour comme de nuit.

 

Après avoir fait reculer les touristes, un militaire en tenue de camouflage, contrôle et rectifie la tenue des trois eyzones, tout ça amuser le public, bien sûr ! Puis les gardes pendant quelques minutes vont réaliser une sorte de ballet d’automates, ballet précis et synchronisé, spectacle court mais joli.

      Le dimanche, à 12 heures, a lieu une relève beaucoup plus spectaculaire.


    Voila, la première partie de la visite d’Athènes est terminée, nous nous apprêtons à reprendre le métro pour Metaxourghio, quand au lieu de regarder où je mets les pieds, je prends mon plan et vlan, je « chois » aux pieds d’un flic du palais, celui-ci, un beau et grand jeune homme, quelle chance ! ..... se précipite pour me venir en aide, mais heureusement je n’ai rien, juste quelques égratignures.

     A la sortie du métro, il fait nuit, de cette grande place débouchent au moins six routes et nous ne reconnaissons pas l’endroit exact où nous avons quitté le bus ce midi,
pas malin ça,  .... pas de panique ! au fond du sac j’ai les indications données par l’accueil du camping, quand tout à coup, on aperçoit quelques bus en file indienne à tout juste deux rues de nous, le A15 est là, à attendre l’heure, ouf !!!

     
Je pense que cette nuit nous devrions bien dormir, il faut reprendre des forces car demain sera une journée « complète »

 

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ð Mercredi 30 Septembre. (suite Athènes)

 

Départ à 8h30. Bus + metro,  arrêt place Syngmata. Le palais royal ce matin n’a plus la même prestance, on le voit à peine, l’ombre de lui-même...

Nous traversons le quartier piétonnier Plaka, un peu au hasard, quartier calme dont le charme fut loué et chanté, selon une chanson populaire il serait la « demeure des dieux »

Plaka forme un lacis pittoresque de ruelles et de venelles,  placettes, églises byzantines  et vieilles maisons à toits de tuile et balcons de bois, nous arrivons à la :

 

 

 

    

 

è Porte d’Hadrien, la « Pili Adrianou » autrefois séparait la ville grecque de la nouvelle ville romaine.  Un peu plus loin, immense (108 m x 40 m) monumental :

è l’Olympic Zeus Temple, ou Olympieion,  un des plus anciens sanctuaires d’Athènes, dédié à Zeus, il fut commencé en 515 avant J.C. mais achevé qu’en 125 après J.C. par l’Empereur Hadrien. Aujourd’hui, des colonnes de plus de 2 m de Ø  il n’en reste plus qu’une quinzaine  (Entrée comprise dans le forfait Acropole)

 

    

 

Nous redescendons légèrement pour aller Rue Sigrou, attendre le bus N° 4OO, un bus spécialisé dans l’itinéraire touristique (fréquence toutes les 30 mns) et que vous pouvez prendre et quitter ou bon vous semble le long de son parcours. Coût de celui-ci : 5 €, billet valable 24 heures une fois oblitéré, il est climatisé, a de grandes vitres panoramiques. Une jeune femme nous y accueille chaleureusement, essaie tant bien que mal... d’expliquer son fonctionnement et nous remet un plan de l’itinéraire et ses arrêts.

 

Nous faisons ainsi un « presque » tour panoramique de la ville. Devant la place du Parlement un attroupement de militaires et de personnalités, les eyzones ont revêtu leurs habits de fête, quoi ? qu’est-ce ? qu’avons nous loupé ?  on reviendra voir plus tard…... mais lorsque «  plus tard » nous repassons à pied devant la place, celle-ci a retrouvé son calme, les gardes sont de nouveau en marron, dommage !  Après être passés devant l’Université, nous nous arrêtons Rue Vasilisas Sofias, pour pouvoir accéder au funiculaire du Lycabette.

 

Pas facile à trouver ce funiculaire !……… d’abord quelques routes pentues, puis des escaliers : 24O marches espacées en paliers, si, si ! je les ai comptées en redescendant. Le voilà enfin ! il est aussi accessible en voiture, mais les parkings sont inexistants dans cette petite rue.

Coût de celui-ci : 6 euros l’aller-retour, fréquence en Septembre : toutes les 3O minutes.

 

     

 

En haut de la colline de è Lycabette qui s’élève à 277 m au-dessus de la ville,  point culminant d’Athènes, finalement pas grand-chose ! un restaurant panoramique où nous déjeunerons, des cafés, une jolie petite chapelle, Agios Georgios, et une superbe vue panoramique à 360 ° sur la ville… Le gros effort pour y accéder valait-il le déplacement ? ? sceptiques ! Peut-être aurait-il mieux valu prendre un taxi ! d'autant qu'ils abondent dans Athènes et qu'ils sont bien reconnaissables à leur couleur jaune citron.

 

  Athènes. L'église Agios Georgios, en haut de Lycabette   

 

 

 

Reprise du bus 4OO pour boucler la boucle, aperçu rapide du Panathinaico Stadium, et arrêt  Rue Sygrou, près de l’ Olympieion. De là, après 8OO mètres de marche assez facile, nous arrivons au «  Cimetière premier »

 

 è Le Panathinaico Stadium fut le premier stade à accueillir en 1896, les 1ers  Jeux Olympiques de l’ère moderne, stade existant depuis la période antique.  Aujourd’hui 50 000 personnes peuvent assister aux matchs de football de leur équipe favorite, assises sur des places en marbre. 

 

è Le « Cimetière Premier » Ce cimetière fut le tout premier construit à Athènes, créé en 1837 par le roi afin d’accueillir les grecs les plus riches ou les plus célèbres, un petit air du « Père Lachaise »

 

Une fois passés le grand portail, nous stoppons brusquement et nous asseyons, car devant nous formant une haie,  une vingtaine d’hommes, pantalons noirs et chemises blanches, tiennent une gerbe de près d’1 m de diamètre,  gerbe faite de chrysanthèmes jaune pale.

Un employé du cimetière, tout en nous demandant de ne pas prendre de photos nous dit « funérailles »  Ces hommes à l’approche du cercueil, lui feront ainsi une haie d’honneur….. le cercueil en bois verni noir est porté par six hommes en pantalons gris, chemises et gants blancs. Moment solennel et bouleversant.

Face à nous, sitôt l’entrée, une grande pièce, beaucoup de personnes y entrent et sortent, c’est l’endroit où l’on reçoit les condoléances, ou l’on porte un dernier verre à la mémoire du défunt.

 

Le cimetière est impressionnant par la sensation de paix qu’on y ressent, on se croirait en promenade dans un parc, tant il y a d’arbres…. vert tranché par le marbre blanc des innombrables et immenses sculptures antiques qui entourent les tombeaux.

 

 

Nous demandons à voir la tombe de Melina Mercouri, décédée en 1994, elle est enterrée avec Jules Dassin,  pas loin se trouve celle de Georges Papandreou, homme politique contemporain, qui fut par trois fois 1er ministre.

Là aussi, comme un peu partout d’ailleurs dans les rues d’Athènes, les mégots sont jetés par terre, incrustés dans les jointures des pavés ….....

 

     

 

Retour place Monastiraky, pour s’imprégner une dernière fois de l’ambiance, place animée à cette heure de fin d’après-midi. Le soleil commence à baisser, l’église et l’ancienne mosquée à se teinter de couleurs pastel

Retour au camping sans encombre cette fois !

 

 

 

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