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         Lundi 5 Octobre, il est 11 heures, nous quittons le massif du Pélion et nous dirigeons vers les Météores, pour ce faire nous empruntons l’autoroute de Volos à Trikala, péage : 6,30€ pour les + de 2,20m, sinon c’était 2,80€, les 80 cms supplémentaires coûtent bien cher !

      Mais qu’est-ce donc que ce liserai blanc qui orne le bord de la route ? réponse : c’est du coton qui s’est échappé des camions, rien d’étonnant, car nous traversons une contrée de ces champs, voici d’ailleurs une coopérative.

 

    Hola attention ! un bidon d’essence en travers de la route, c’est le triangle de présignalisation grec ! parfois ce sont des cartons ou tout autre chose, quant aux gilets fluo, nous n’en avons jamais vu la couleur.

 

    Commentaires sur la circulation grecque, que dire qui n’a pas déjà été tant et tant dit ! la bande d’arrêt d’urgence leur sert de deuxième file, quant aux lignes blanches qu’elles soient simples ou doubles, ils ne doivent pas les voir, car ils n’en tiennent absolument pas compte.

     Palme d’or et récompense suprême pour l’utilisation du téléphone en conduisant, gendarmes français, venez sévir .....

 

     Arrivée sur le site à 13h30, nous sommes en Thessalie, le temps de déjeuner et nous partons visiter quelques uns des monastères, il fait à cet instant 28°. (point N° 18)


      Les Météores, un petit brin d’histoire et de géographie : phénomène géologique impressionnant et unique au monde, se perdant dans le brouillard d’un passé de 60 millions d’années, le massif calcaire du Pinde contenait des aiguilles éruptives de grès beaucoup plus dures, l’érosion fluviale usa le calcaire laissant apparaître des roches (colonnes, pitons ou tours) une soixantaine dominant de 300 à 400 m le village de Kalampaka sont visibles.

     Au 11ème siècle, des grottes furent utilisées pour servir d’ermitages, au 14ème certains de ceux-ci furent transformés en monastères alors que les Serbes envahissaient la Thessalie et que le brigandage sévissait. En 1382, le moine Athanasios, du mont Athos fonda le monastère de Megalo Météoro, météore voulant dire « suspendu en l’air » puis lors des siècles suivants, 23 autres furent construits pour finalement tomber en ruine à la fin du 18ème siècle. 



 

     Mais comment les hommes ont ils transportés les matériaux dans ces lieux difficilement accessibles ? bonne question, qui n’a toujours pas la réponse malgré plusieurs hypothèses......il est écrit, d’après des textes de Mr Provatakis que le premier « ascète » ermite si vous préférez ! est monté sur le rocher par un système d’échafaudages successifs appuyés sur des poutres qu’il réussit à caler dans les trous des rochers.

    Plus tard, les échafaudages furent remplacés par de grandes échelles volantes, ceux qui n’osaient pas monter sur ces échelles étaient hissés par un filet suspendu à une corde et tracté par un treuil, la montée durait une demi-heure d’angoisse et de terreur, le filet se balançant dans le vide et la corde menaçant de se rompre, corde qui selon une légende, n’était remplacée qu’après rupture, valait mieux faire ses prières avant de prendre place.

   Dans les années 1920, on tailla des marches dans le roc pour rendre abordables celles que nous connaissons actuellement, une route fut construite pour desservir les monastères distants d’environ d’ 1 km les uns des autres. Aujourd’hui il est possible d’en visiter six, occupés ils continuent de fonctionner, les autres sont inhabités et pratiquement en ruines.

 

     Site proclamé « Monument du Patrimoine Mondial de l’Unesco » en 1988.

 

     è Megalo Metéoro (le grand météore) grand parking occupés par les vendeurs de souvenirs « Kitsch » sur celui-ci, une pancarte indique les horaires, ouvert jusqu’à 17 heures.

    Pour tous ces monastères, à l’entrée, un tas  de longues jupes à nouer autour de la taille. Tarif 2 €.

    Il est construit sur un rocher de 415 m  au-dessus de la plaine, sur une superficie d’environ 50 000 m2, c’est le plus grand des monastères des Météores. 

    Du parking, un premier escalier taillé dans le roc de 115 marches descend jusqu’à l’entrée, en bas une jolie petite chapelle sur la gauche, en face la tour du Vrizoni dont les éléments, treuil et nacelle subsistent. Et hop  c’est parti ! quelques 230 marches en suivant un chemin en zig-zag et nous arrivons dans l’enceinte du monastère.

   Le katholikon, ou église centrale consacrée à la Transfiguration du Christ est un superbe bâtiment, église cruciforme à dôme à douze côtés et cavités latérales. Magnifique exemplaire de l’architecture byzantine, belles fresques, fondé en 1356 par Saint Athanase. De l’angle sud-est, vue impressionnante sur les rochers et notamment sur celui qui porte Varlaam. Mis à part le Katholikon, le monastère du Grand Météore a trois autres petites églises, le réfectoire aujourd’hui est transformé en musée.

 

  

 

     Il faut compter environ 50 minutes pour aller et revenir de ce monastère, en passant par les églises, la cour, le cloître, le belvédère, les différentes salles : cuisine, cave.....

    16h15, nous nous dirigeons sur le parking de Vaarlam, presque vide, quelle aubaine ! là pas d’indication extérieure, mais nous sommes confiants, il doit bien fermer lui aussi à 17 heures, ce qui nous donnera amplement le temps de visiter, étant plus petit que le Megalo. Nous grimpons donc les 88 marches et vous l’aurez deviné, à la porte on se casse le nez ! il fermait à 16 heures, tant pis pour lui, tant pis pour nous !

   Monastère fondé en 1518, s’élevant à 373 m, il porte le nom du premier ermite qui vécut sur le piton en 1350.

 

       è Roussánou. Le parking est riquiqui, deux cars de tourisme, cinq voitures et il est plein, il faudrait presque attendre son tour.... Dès le bas des escaliers, une pancarte avec les horaires, il ferme à 18 heures. Entrée 2€. Tenu aujourd’hui par des nonnes.

 

      Le monastère de Roussanou est peut-être le plus impressionnant, il se dresse sur un vertigineux abrupt rocher vertical, sur une plateforme à peine suffisamment large. Jusqu’en 1897, l’ascension se faisait par échelles volantes. Plus tard furent construits deux ponts en bois, puis en 1936 deux ponts robustes.

 

     Deuxième galop : 250 marches à talonner un groupe de japonais. L’église minuscule, un seul groupe la remplirait ! est bâtie sur le même modèle, style byzantin, elle est réputée pour ses peintures murales, mais là pas de photos, c’est écrit sur la porte, et une gardienne, me voyant l’appareil autour du cou, me suivra à pas feutrés....la confiance règne, remarquez, elle n’avait peut-être pas tort !  Je me rattraperais sur le joli jardin, jardin qu’on ne trouve que dans ce monastère, idée de femmes ?


         Une petite promenade panoramique pour finir la journée, voici le monastère Agios Nikolaos, tout petit, il ne compte qu’une dizaine de cellules et son église ne peut guère recevoir plus de trois personnes, abandonné à la fin du 19ème, il a fait l’objet d’une restauration.

 

     Les parkings sont tous interdits de camping, nous réfléchissons, on passe outre ou pas ? les monastères fermés, les voitures et cars de tourisme petit à petit nous laissent le site, à la tombée de la nuit nous ne sommes plus que 6 CC à profiter du crépuscule tombant sur ce lieu magique.

 

   

    

     

 Nous trouverons à nous installer sur un emplacement, faisant office de belvédère sur le monastère de Roussanou, il n’y a aucune interdiction,  un couple d’anglais vient à nos cotés. Le soleil se couchant derrière la montagne ne laissera pas un spectacle inoubliable, mais au petit matin pardon !

        Kilomètres parcourus aujourd’hui : 190 kms

 

     

 

 

               ð Mardi 6 Octobre   (dernier jour en Grèce, embarquement anticipé en soirée pour Ancône)

 

     Quelle nuit, mais quelle nuit !!! Tard, jusqu’aux environs de  22 heures, des voitures sont venus rôder sur le parking, histoire d’admirer sans doute  le paysage ! A 3 heures, cinq jeunes nous réveillent, ils feront la causette pendant près d’une heure tout en fumant la cigarette …. Après leur départ on se rendort enfin, mais une heure plus tard mon homme se réveille, il me fait un petit malaise, une crise d’angoisse et sort prendre l’air, une bronchite qui s’ éternise.

Puisque réveillés et debout, nous décidons de prendre notre petit déjeuner, et relevons comme tous les matins notre lit plaqué au plafond, et patatras !! la barre qui tient les accroches nous reste dans les mains…… les vis ne tenant plus, nous l’attachons provisoirement le temps de rentrer….. avec les laisses des chiens !

Pauvres anglais qui ont bien dû se demander ce qu’on avait pu fabriquer, car ils ne s’étaient installés qu’à quelques mètres de nous.

Dès les premiers rayons du soleil, nous profitons et usons sans retenue du spectacle offert depuis notre parking-belvédère.

     

 

 

       Le monastère Agios Stefanos, le plus éloigné, est lui aussi flamboyant. C’est un des plus faciles à visiter n’ayant aucune marche, un pont stable de 8 mètres conduit le visiteur jusqu’à l’entrée. Construit en 1192, il occupe 7500 m2, il fut richement doté par Andronic Paléologue, empereur de Byzance, auquel le monastère avait offert l’hospitalité. Pillé et endommagé pendant la 2nde guerre mondiale, il abrite aujourd’hui une communauté de nonnes.

 

      Dès l’ouverture à 9 heures, nous sommes sur le parking è d’Agia Triada (Sainte Trinité) de cet endroit le monastère paraît inaccessible, à part emprunter la petite télécabine ! Je pars seule, mon homme ayant déclaré forfait, à la recherche du chemin qui doit me mener à l’entrée, long chemin pavé à neuf et pentu d’environ 250 m.

 

   


       


J’arrive au pied du rocher et lève les yeux, wouahh ! ! il va falloir tout remonter ça, 140 marches taillées dans la roche, hautes, inégales, accrochées au rocher mais sécurisées, spectaculaire !

Au sommet, alors que je reprends mon souffle, 10 mètres plus loin dans l’encadrement de la porte je vois un pope, il marmonne trois mots, est-ce à moi qu’il s’adresse ? non sans doute, puisqu’il s’en va sans attendre et que je ne le reverrais nulle part.

 


            L’horaire matinal et la difficulté d’accès font que je ferais la visite seule, sans même avoir payé le droit d’entrée, j’entrerais partout, mitraillerais  tout mon content sans jamais être dérangée. En écrivant ces lignes, je me pose la question, était-il bien ouvert à la visite ? d’après la pancarte oui ! sinon les portes auraient été fermées, est-ce ça que voulait me dire le pope. ? mais celui-ci est reparti sans me donner d’explications !

 

     Ce monastère érigé au sommet d’un énorme rocher date des 15èmeet 17ème Son Trésor fut pillé par les Allemands lors de la 2nde guerre mondiale. Il a deux églises, la petite chapelle St Jean Baptiste, en forme de rotonde taillée dans le rocher qui abrite des fresques du 17ème et le Katholikon, église  cruciforme à dôme et à deux colonnes consacrée à la Ste Trinité. L’iconostase du Katholicon est superbe, bois sculpté et doré. A l’extérieur, les cellules des moines, la cuisine, le réfectoire et un peu de terre cultivable.

 

     

     

      Une promenade sur l’arrondi des rochers, à plus de 300 m de haut, procure une sensation étrange que je ne saurais définir, de là superbe panorama sur les autres monastères et la ville de Kalampaka, pour un peu je sonnerais les cloches, y penser me fait sourire ....

     C’est à ce moment que j’entends, brisant la magie de l’instant présent, des bruits de voix montant vers moi, un car de japonais s’est arrêté sur le parking le temps de quelques photos ! mais la difficulté de l’accès les rebute sans doute !

 

         

     

Je repars comme je suis venue, seule ! ne croiserais personne jusqu’à la route, c’est bien dommage, car il est magnifique  et intimiste, et cerise sur le gâteau, j’ai pu faire quelques belles photos, mais il ne faut pas trop le dire, je compte sur vous !... n’être que trois ou quatre, voir seul ou en couple à profiter de ce petit bijou est du pur bonheur.

   

    Nous disons image045 aux Météores, la visite approfondie de ces 3 monastères m’a comblée. Sur le bord de la route, menant à Ioannina, de nombreux marchands de fruits et légumes, les 50 derniers kilomètres se font sur une quatre voies.

 

    Nous devions aller au Nord du lac en direction de Perama  de là prendre un bac pour visiter l’île de Nisi, puis en fin d’après-midi chercher un parking près de la forteresse de Ioannina, visiter la ville et y dormir.

 

    Mais ! arrivés à proximité de Ioannina, plusieurs circonstances déboulant en chaîne provoqueront le retour anticipé d’une journée : 1. la bretelle d’accès à la route menant au Nord du lac fermée nous obligera à pénétrer dans Ioannina en plein midi ..2. l’impossible circulation au cœur de la cité, véritable slalom sur ces routes pas larges entre les voitures mal garées ... 3.les parkings pleins ... et pour finir en beauté, peut-être la conséquence des trois précédentes 4. Un autre petit malaise avec nouvelle crise d’angoisse.

    Mon homme exprime alors son désir de rentrer, ça sera donc sur ce dernier repas sur un emplacement  perdu au bord du lac que nos vacances en Grèce se termineront. Nous ne ferons pas les Gorges du Vikos, le canyon le plus profond d’Europe, avec des rochers d’une hauteur allant jusqu’a 950 mètres ni les  « Zagoria » avec ses jolis villages de pierre : Mikro Papigo, Monodendri, Kipi.

Grosse déception, qu'une de plus après Cephalonie et les Sporades, image008 mais c’est ainsi !

 

Nous regagnons Igoumenitsa par la route touristique, plus jolie que l’autoroute, mais plus tortueuse !  Nous y faisons le plein de gas oil, car celui-ci est nettement moins cher qu’en Italie, les prix variaient  entre 0.92 et 0.98 €, même trouvé à 0.86 € lorsqu’il n’y avait pas de panonceau CB !

 

     Nous arrivons sur le Port d’Igoumenitsa vers 17 heures, nous sommes le 6 Octobre. Aux bureaux de la Cie Anek Lines en présentant ma réservation je fais voir la date et précise « panne » car celle-ci était datée du 5, donc de la veille. Elle consulte son ordinateur et sans sourciller me donne les billets pour un départ ce soir, de toute façon, on ne pouvait plus le prendre le 5, non  !!! Méfiante, je lui fais confirmer avec mon super anglais « Camping on board, two persons, Ancôna ? » ... « Yès »...  Tarif en basse saison, 195 € pour le CC de 6m et 89 € pour nous deux, nous avons bénéficié sur le tarif pont de 10 % pour plus de 60 ans.

 

    Nous dînons et attendons 21 heures, l’heure où nous devons nous rendre sur le quai, le départ est prévu à 22h30.

    21h45, un employé d’Anek Lines, repère et compte les véhicules Open Deck, nous sommes 8, il va, vient, revient vers chacun de nous, demande et redemande au moins 7 à 8 fois nos billets, sûr qu’il y a un hic ! à la présentation des nôtres, il nous répond « no problem »..... 22h15 le problème est enfin trouvé, bingo ! c’est pour nous .... Nos billets sont datés du 5 et non pas du 6, impensable ! image092  Il nous faut retourner à l’enregistrement obtenir de nouveaux billets, sinon pas d’embarquement, le gentil employé fait monter mon homme dans sa mini-smart.....et une course contre la montre s’engage, il faut remonter tous les quais....le départ est prévu dans 15 mns, le bateau arrive ....c’est certain, on va rester là.......

    Ouf ! ça y est, 10 mns plus tard tout est OK, mais le comble dans tout ça, c’est que l’employé à l’embarquement n’a pas regardé de si près, il fait sombre et ils font embarquer fiça. Je n’ose imaginer l’inverse si, en Italien, on nous avait refusé l’accès malgré nos billets, on se serait bien demandé pourquoi ! ...et on serait peut-être encore à se le demander ! ......

 

    22h45, l’Olympic Champion de la Cie Anek Kines part avec seulement un quart d’heure de retard.

    Les conditions « Open deck » sont meilleures que celles présentées à l’aller par la Cie Agoudimos Lines, on entend à peine les machines, les ouvertures font une quinzaine de mètres, nous n’avons pas de P.L, le pont n’est plein qu’au tiers.

    L’air y est plus respirable, malgré les 25° à l’intérieur du véhicule, nous avons pu dormir à peu près correctement.

    Distance parcourue aujourd’hui : 221 kms

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             ð Mercredi 7 au Samedi 10 Octobre (retour) 

 

      Débarquement à Ancône à près de 14h avec le soleil, il faut retarder nos montres d’une heure.

      Changement radical de paysage, adieu petits villages blancs aux toits d’ardoises grises, c’est un superbe paysage couleur brique qu’Ancône, ancienne ville fortifiée de 100 000 habitants, capitale des Marches, avec ses maisons étagées aux toits de tuiles, nous offre.

 

Le port d'Ancône     

     

     Jusqu’à la frontière française, nous utiliserons les autoroutes italiennes, coût total de celles-ci, environ 50 euros. (Ancône-Aoste)

     Halte nocturne dans une petite ville entre Piacenza et Parme, après avoir quitté l’autoroute une petite aire de CC dans la verdure.

     ð Jeudi. Reprise de l’autoroute axe Milan-Annecy, passage de la frontière au col du Petit Saint-Bernard, les paysages sont superbes en ce début d’automne, les températures ont bien sûr chuté depuis Igoumenitsa ....


 

Paysage du col du petit St Bernard   

 

   

 

   

     

Halte nocturne à Annecy, pas facile !  quoiqu’on ne soit ni en été, ni un week-end, les parkings sont presque pleins, nous trouvons un emplacement à Sevrier, 5 kms au Sud d’Annecy, presque au bord du lac, le temps est maussade, pluvieux, gris, bienvenue en France ! image104

 

   

 

 

  ð  Vendredi et Samedi.

Nous remontons à l’Ouest de Chartres, un couple doit nous présenter 2 petites merveilles, les bébés de notre shetland bleu Tyrol, femelles nées il y a tout juste 3 semaines. Ne sont elles pas adorables !

 

 

 

   Retour au bercail, il fait très beau, superbe coucher de soleil  en région Pays-de-Loire   

    Grèce, nous te disons au-revoir... nous reviendrons  peut-être, mais il faut maintenant penser à aller de l’avant, espérer un nouveau voyage et de nouvelles aventures !

Distance parcourue depuis Ancône, environ 1450 kms

Distance aller-retour Nantes-Nantes : 7350 kms, nombre de litres de gas oil : 820 litres pour un montant total de  816€.

 

Coût des parkings : inexistant. Campings, uniquement 2 nuits à Athènes pour un montant de 28 € la nuit, sinon camping sauvage, parfois sur des endroits interdits au camping, sans aucun problème, toléré, oui, mais jusqu’à quand ! Sympathiques endroits pour pique-niquer ou pour dormir.

     La Grèce est un pays que nous avions eu déjà l’occasion de visiter, il y a bien longtemps, avec nos enfants pendant les vacances d’été, mais là à partir de la mi-septembre, c’est un régal, les températures sont plus clémentes, il y a peu de monde, dommage que le soleil se couche si vite, mais on ne peut tout avoir !

     En dehors des sites connus, nous avons découvert des endroits sauvages de toute beauté, comme les gorges de Lousios et ses monastères, un regret : les gorges de Vikos. Ce pays au relief tourmenté, alliant sans cesse la montagne et la mer est une perpétuelle invitation, et que dire de ces couleurs douces aux lever et coucher du soleil !

    Mes coups de coeur sans conteste furent : le monastère accroché de Prodromou, l'ancienne Mystras, l'île d'Egine, le massif du Pélion, sans pour autant enlever de l'attrait à tout ce que nous avons pu découvrir ou redécouvrir. Carton rouge aux interdictions que nous avons trop rencontrées, notamment à Delphes.

Λατρεύω Ελλάδα  image108 (I love Greece)

Ce même récit, en version imprimable, format PDF :

 

                 Voila ! cette page sur les Météores clôt le reportage de notre voyage en Grèce, j’espère que celui-ci vous aura plu,  peut être donné quelques indications pour une prochaine virée.

                Je vous rappelle qu'à partir du menu déroulant, vous pouvez accéder aux  diaporamas correspondants à chaque rubrique, ainsi qu’à la page conçue spécialement pour les campings-caristes : les bivouacs, endroits où nous avons dormi avec photo et localisation.

 

Un livre d’or est à votre disposition pour vos commentaires ou questions. Merci d’avance

                                                             

              

 

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                         Geia sas !  Au revoir !  

                                                                               

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