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Æ Mycènes. (point N° 10) situé à 30 kms au nord de Nauplie, les ruines de la cité antique de Mycènes s’élèvent sur une colline aride encerclée de montagnes.

Nous y arrivons vers 11 heures, le soleil est revenu.

 

Tarif d’entrée : 5€ mais l’employé d’un geste désabusé nous fait signe de « filer ».....c’est toujours les « journées de l’héritage européen » Nous n’avons pas oublié la lampe de poche nécessaire pour la visite de la citerne.

 

Aujourd’hui, les abords du site sont plus agréables qu’il y a sept ou huit ans, lorsque nous étions déjà venus, les emplacemens sont bien délimités, les allées pavées, des arbres plantés,

 

A cette heure, c’était prévisible, le site est pris d’assaut, il faudra s’armer de patience pour photographier la « porte de lions » sans avoir un groupe de japonaises dans le viseur.

 

ð Mycènes en quelques mots clés : D’après la mythologie, Mycènes aurait été fondée par Persée, fruit de l’union de Zeus et Danaé, qui aurait édifié l’enceinte de la ville avec l’aide des Cyclopes, géants bâtisseurs, n’ayant qu’un œil au milieu du front.

 

Cette cité fut le théâtre de la tragédie des Atrides dont l’histoire complexe, marquée du sceau de la vengeance et de la fatalité, a été contée par Homère dans l’Iliade. Elle disparut sous l’empire romain, il ne restait alors de Mycènes que quelques ruines enfouies dans les herbes.

La cité fut redécouverte en 1874 par l’archéologue allemand Schliemann, ancien commis épicier passionné par les héros d’Homère, alors qu’il recherchait l’emplacement de Troie.

 

 

Le premier contact avec cette cité antique est la « Porte des Lionnes » l’accès principal de l’Acropole, porte érigée au 13ème siècle avant J.C. qui doit son nom aux  fauves sculptés sur le colossal tympan monolithe de 20 tonnes et de 3,30m de haut. Ces lionnes ont perdu leurs têtes qui probablement regardaient le visiteur, elles se font face de part et d’autre d’une colonne. Veillant sur l’entrée de la ville haute, cette scène symbolisait la puissance mycénienne.

 

 

 

Nous laissons les japonais monter au sommet de l’Acropole et prenons un sentier à gauche, longeant l’enceinte cyclopéenne épaisse de 3 à 8 mètres et de près d’1 kms de tour, laissons la poterne Nord et arrivons à l’escalier secret, escalier de 99 marches qui doit nous mener à la citerne creusée sous la citadelle et là, zut de zut ! l’accès est désormais interdit au public, à quelques marches de la surface, une corde en empêche l’accès, dommage ! mais très certainement pour des raisons de sécurité.

 

     

 

Nous revenons vers l’Acropole, ne restent aujourd’hui du palais édifié au 15ème avant J.C. et des maisons  qu’un amas de ruines.

 

 

 

Près de l’entrée, le cercle royal, zone qui contient six puits de sépulture et qui abritaient  19 corps, l’entrée y est interdite. Lorsque Schliemann découvrit ce cercle de tombes royales, il a pensé que c’étaient ceux d’Agamemnon, Cassandre et leurs compagnons, mais en fait les tombes sont plus anciennes,  il y trouva huit hommes, neuf femmes et deux enfants, Les hommes portaient des masques d’or sur le visage et des plaques d’or sur la poitrine, les femmes étaient parées de diadèmes, colliers et bagues en or.

 

    

 

Encore aujourd’hui, des fouilles sont poursuivies.

Le site archéologique est inscrit au Patrimoine mondial de l’Humanité de l’Unesco depuis 1999.

 

Temps passé sur ce site, environ 1h30

Déjeuner sur place, le parking est maintenant plein.

50 kms nous séparent d’Epidaure, nous y arrivons à 15h30. Sur le bord de la route, achat de raisins, la balance est accrochée dans les arbres, mais l’environnement laisse à désirer !

 

 

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