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ð Samedi 26 Septembre. (de Mystras à Nauplie)

 

Un couple d’allemands nous avait rejoint. Nuit très calme sur le parking de la ville haute de Mystras.

Dès 8h3O nous sommes devant l’entrée haute du site, bonne surprise, entrée gratuite, ce sont les journées de l’héritage européen,  un peu comme chez nous la journée du patrimoine, mais là ça sera pour tout le week-end, bonne aubaine pour nous qui avons plusieurs sites de prévus. (Tarif : 5 euros)



 

Il a plu dans la nuit, vaudrait mieux prévoir, d’autant que le ciel est bas, menaçant….. effectivement, alors que nous arrivons presque... à la fin de notre visite,  une pluie fine fait son apparition, fine mais qui sera tenace pendant plusieurs heures …… C’est équipés d’un parapluie, pas très pratique pour tenir  guide et appareil photo, que nous franchissons l’entrée de la ville haute.

 

J’espérais !..... pour l’avoir lu sur un récit, trouver des taxis rôdant autour de l’entrée basse, taxis qui nous auraient montés à l’entrée haute, mais rien ! (fin de saison ?)  aussi ferons nous comme conseillé par les employés à l’entrée, une partie après l’autre, mais personnellement  je ne trouve pas que ça soit très intéressant, car de toute façon dans les deux cas, il faut ou remonter ce qui a été descendu, ou descendre ce qui a été monté,  et au final nous ne voyons sans doute pas tout …..


 

Mystrás. (point N° 7) Les horaires sont encore ceux d’été, de 8 h à 19 heures, à partir d’Octobre, le site ferme à 15 heures. Prévoir habits convenables pour la visite des monastères.

 Un des sites les plus impressionnants de Grèce. Cité construite en amphithéâtre sous la citadelle, qui étage ses églises et ses monastères byzantins, ses palais et ses maisons en ruines sur le flanc escarpé d’un contrefort du Taygète.

 

Mystras en quelques mots clés. La ville fut fondée en 1249 par Guillaume II de Villehardouin, qui cherchait à construire une forteresse sur les hauteurs du Taygète dans le but de protéger Sparte, alors lieu de résidence favori des Villehardouin.

 La ville sera ensuite cédée aux byzantins, en 1348 Mistra devient la capitale du Despotat de Morée, statut qu'elle conserve jusqu'à la chute de l'Empire byzantin, marquant le début d'une période de prospérité. Sous le despote Théodore, Mistra est la deuxième plus grande ville de l'Empire après Constantinople. le 31 mai 1460.

Mistra accueille la résidence du Pacha du Péloponnèse et compte alors 40 000 habitants. Le commerce y est florissant, entre autres grâce au développement de la production de soie. La reconquête de la ville par les Turcs est suivie d'une terrible répression contre la population qui diminue pour ne plus compter que 8 000 habitants.

Mistra reste turque jusqu'en 1822. Reprise par les Turcs une dernière fois en 1825, elle est rasée par Ibrahim Pacha et connaît alors un déclin irrémédiable. À l'issue de la guerre d'indépendance, le roi Othon Ier de Grèce fait de Sparte la nouvelle capitale administrative des environs, où les derniers habitants s'établissent à leur tour.

L'ancienne cité byzantine fut totalement abandonnée dans les années 1950 pour devenir un site archéologique.

Cette cité n’a rien perdu de sa grandeur, et ses vestiges, classés au patrimoine mondial de l’Unesco, depuis 1989 témoignent de sa splendeur ancestrale.

Aujourd'hui, la cité n'est plus habitée que par quelques religieuses orthodoxes qui occupent le monastère de la Pantanassa.

Partie haute : De l’entrée, un sentier en lacets assez rude conduit au kastro, château du 13ème siècle, d’où nous sommes nous voyons très bien les ruines crénelées de son enceinte, nous nous en contenterons ! En suivant les indications nous arrivons à

  l’Eglise Ste Sophie, fondée au 14ème par un despote, c’était l’église du palais, à l’intérieur fragments du dallage d’origine et peintures murales. 

  le Petit Palais vaste demeure aujourd’hui enfouie dans les herbes, des échafaudages en interdisent l’accès

  Eglise Saint Nicolas, du 17ème, celle-ci en état de ruines ne possède plus de toit.

A cet instant, nous faisons alors demi-tour et remontons tout ce que nous avons descendu. De retour sur l’esplanade de Sainte-Sophie, nous pouvons admirer les restes du :

Palais des Despotes, vaste bâtiment construit entre le 13 et le 14ème siècle, en restauration, son accès est interdit.

 

Partie basse.  L’accès se fait par une porte dans une tour crénelée. Tout le long du sentier des pancartes nous indiquent les principaux monastères et églises.

Près de l’entrée    La Métropole, entourée de murs c’est la plus ancienne église (1291) un escalier monumental descend au niveau du parvis de l’église, à droite une fontaine timbrée de l’aigle byzantin, une cour à arcades du 18ème d’où l’on jouit de vues plongeantes sur la vallée de l’Evrotas, dans celle-ci un sarcophage romain. Quant à l’église elle comporte de magnifiques fresques des 13 et 14ème  le palais épiscopal abrite un musée.

 

 

   

 

Nous arrivons ainsi à ce qui semble être le must de  Mystrás

le monastère de Vrontochion, construit au 13ème siècle, Vontróchion était le centre culturel de la ville, des philosophes y enseignaient. L’ensemble comprend deux églises, la plus ancienne, Sts-Théodore possède le dôme le plus grand de Mystras, supporté par huit arches, l’église d’Afendikó, vouée à la Vierge est dotée de six coupoles ornées de fresques, l’intérieur est doté de remarquables peintures murales. Le monastère entouré d’un mur d’enceinte comprend un groupe de grands bâtiments et quelques ruines. A l’apogée de son existence, il était le plus riche monastère.

 

   

 

   

 

 

Difficile de prendre des photos dans la plupart des églises, une guide veille, très peu sont laissées en visite libre. On grimpe un peu  et on arrive après quelques efforts à :

 

l’église Evangelistria, de là, sur notre droite un sentier grimpe vers :

 

le monastère de Pantanassa. Monastère fondé en septembre 1428. Il est encore occupé par quelques nonnes qui se livrent à des ouvrages de broderie. L’entrée principale donne accès à une étroite cour, à gauche s’alignent des cellules monacales, en face des escaliers montent vers l’église dédiée à la Vierge Reine de l’Univers. L’église comporte de belles peintures. De son portique, lieu de repos, belles vues sur la campagne.

 

  A cet instant, nous sommes à la jonction de ce qui est appelé la ville basse et la ville haute.

 

La pluie qui menaçait avec son ciel bas revient, fine mais tenace, les mains sont mouillées, il devient difficile de tenir parapluie, appareil photo et guide, il faut envisager de redescendre avec précaution, car les marches de pierre seront probablement glissantes. Nous prenons le chemin qui paraît descendre directement et ne verrons pas qu’il y avait sur notre droite, un autre sentier vers le monastère de la Perivleptos, monastère que nous ne visiterons donc pas, nous terminons notre visite dans ce site par une fontaine turque.

 

   

 

Cette visite m’a énormément plu, j’adore ce style byzantin, quant à l’intérieur de ces églises, on ne peut qu’être en admiration devant leur bon état. Il faut compter près de 4 heures pour la visite, peut être un peu moins pour les chanceux qui pourront ne faire que la descente. (option que je conseille vivement si vous êtes à deux véhicules) Je regrette vraiment que le site n’ait pas une meilleure organisation, à savoir une navette entre les deux parking comme à Monemvassia, la visite du site n’en serait que profitable.   

 

     Déjeuner un peu plus bas sur le parking d’un restaurant, la pluie s’est intensifiée, on a eu de la chance 

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