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ð Dimanche 27 Septembre. (Nauplie, Mycènes, Epidaure, Methana)
Au réveil,
température 18°, nous sommes accompagnés d’un petit crachin breton et d’un
ciel bas.
Nauplie
(point N° 9) Ville
existant déjà du temps de l’Antiquité, aujourd’hui capitale de l’Argolide elle
aurait été fondée par le héros homérique Palamède.
Occupée successivement par les Francs, les Vénitiens et les Turcs, la ville est dominée par deux forteresses : Acronauplie et Palamède. Elle fut la 1ère capitale de la Grèce de 1828 à 1834. Ses monuments vénitiens, ses fontaines turques sont autant de témoignages des traces laissées par chaque envahisseur, chaque domination.
Aujourd’hui Nauplie, à l’abri au fond de son golfe, a conservé l’essentiel de son patrimoine historique et ses places touristiques de charme, la ville est devenue un lieu de résidence très prisé des notables turcs.
Nous quittons le parking du port et nous rapprochons de la vieille ville, face à nous : l’Ilot Bourdzi, forteresse vénitienne fin 15ème avec une tour polygonale.
Promenade très matinale dans la vieille ville, dont nous sommes pratiquement seuls à découvrir les places et églises.
„ la Place de la Constitution, immense place du 16ème, rectangle harmonieux bordée par des fontaines, des maisons néoclassiques, l’arsenal maritime et l’ancienne mosquée, témoignage de l’occupation ottomane, transformée aujourd’hui en théâtre
„ Une
promenade dans les petites rues de ce cœur historique nous fait découvrir ces
placettes, escaliers, monuments restaurés et demeures patriciennes des 16ème
et 18ème aux hautes façades.
A l’entrée de l’église „ de Haghios Spyridon (1702) Ioannis Kapodistrias, 1er gouverneur de Grèce fut assassiné par une vendetta, en Septembre 1831.
„ La cathédrale Agios Georgios, l’église la plus historique de Nauplie (16ème) toute blanche, mêlant style vénitien (arcades, campanile) et byzantin (coupoles)
J’entre dans une boulangerie pour acheter un pain, on me répond « No Today » étrange, non !
En levant les yeux, nous voyons la citadelle d’Acronauplie qui domine le promontoire de 86 m, forteresse grecque, franque et vénitienne.
Nous nous dirigeons maintenant vers le Fort Palamède, un escalier de 857 marches partant du cœur de la vieille ville y mène, mais beaucoup moins fatiguant : une route goudronnée....
En voyant le bord de cette route qui mène au fort, je me souviens des recommandations, en effet, celle-ci est jonchée de bouteilles de plastiques vides ! jetées là probablement par des noceurs qui ont fini leur nuit sur le parking du fort !
„ Fort Palamède, du nom d’un savant. Ouvre dès 8h30. Nous y sommes il est un peu plus de 9 heures, il ne pleut plus, mais le ciel ne s’est pas éclairci. Tarif : 4 Euros, mais aujourd’hui « Free Entrance »..
Impressionnante forteresse, construite entre 1686 et 1715, durant la domination Vénitienne, sur une colline culminant à 216 m. Enceinte de huit forts ou bastions, reliés par des couloirs dérobés, escaliers, voûtes, passages secrets, canonnières et jalonnés de tourelles de guet, chacun d’eux était conçu pour pouvoir se suffire à lui-même en cas d’occupation de ses voisins par l’ennemi.
Belle balade à travers ces différents bastions. A l’entrée de celui de St André, au-dessus de la porte, la statue du lion de St Marc, à l’intérieur une grande cour sur laquelle donnent l’habitation du commandant du fort et la chapelle St André, l’intérieur de cette chapelle est dans un parfait état, superbe iconostase.
Le bastion Miltiade comporte des tunnels transformés en cellules pour les forçats de 1840 à 1920.
Depuis les chemins de rondes, vues magnifiques embrassant Nauplie, le golfe, les côtes du Péloponnèse.
Au-revoir Nauplie, nous
nous dirigeons maintenant sur une cité antique très réputée : Mycènes, située
à une trentaine de kilomètres au Nord.
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