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                        ð Mardi 22 Septembre  (La Messénie)

 

     A cette altitude, les températures ne sont pas estivales, 14° à 8 heures du matin. Je ne résisterais pourtant pas à l’appel du spectacle du lever de soleil sur le massif montagneux du Poléponnèse.   

 

 

               60 kms nous séparent du temple de Vassae, celui-ci se trouve sur une petite route au Sud d’Andritsena, nous y rencontrons encore des jeunes garçons qui gardent les moutons, tradition ancestrale. Le temple de Vassae est indiqué sur les pancartes, enfin celles qui tiennent debout ! comme Temple d’Apollo Epicurius.

 

Æ Temple de Vassae. (point N° 3) Grand parking pouvant faire, éventuellement, office d’halte nocturne. Ouvre dès 8 heures. Tarif : 3 euros.




 

Temple érigé vers 450-420 avant J.C. dans les montagnes arcadiennes, perché à 1130 mètres d’altitude. Question qui fut posée par de nombreux historiens, pourquoi fut-il construit à 8 kms de la cité ? son accès demandant plusieurs heures de marche.

 

Il compte parmi les mieux conservés des temples grecs, il est en ce moment en restauration et depuis 1990 une grande bâche le recouvre, le protégeant ainsi des ravages du gel, cette bâche est soutenue par des poteaux métalliques et des câbles d’acier.

 

 

A l’écart de toute agglomération, il resta ignoré pendant des siècles, ce n’est qu’en Novembre 1765 que l’architecte français Joachim Bolcher, voyageant dans le Péloponnèse, découvrit ces ruines fortuitement. En août 1811, l’architecte britannique Charles-Robert Cockerell, accompagné d’amis, l’explora et découvrit la frise, l’acheta une bouchée de pain au Pacha de Tripolizza, alors propriétaire des terres, et la revendit au British Museum, où elle doit toujours être actuellement.

 

 

Ce temple d’environ 40 m sur 16 est de style dorique, construit en calcaire gris local, apparaissent deux rangées de cinq colonnes ioniques. Le matériau des chapiteaux ioniques est corinthien, les plaques de la frise intérieure en marbre. Il aurait été érigé par les habitants de Figalia, en l’honneur d’Apollon Epikourios, dieu guerrier, qui les avait préservés de la peste.

 

   

 

Superbe coin

Pour rejoindre la côte, nous empruntons une série de petites routes (merci Road !) qui serpentent à travers la montagne, successions de petits villages arcadiens magnifiques, Platania, Avionas, Sidirokastro....aux maisons, rues et places empierrées, aux ruelles très étroites, mais aussi à la signalisation uniquement en cyrillique....

 

 ... et ce qui devait arriver arriva ! nous nous sommes retrouvés au beau milieu de la place de l’un de ces villages, avec au centre un grand cercle sans aucune utilité si ce n’est que de compliquer les manœuvres, une impasse !

 

Nous regagnons la côte à Kalo Nero, la route jusqu’à Methoni n’est que successions d’oliviers et de petits palmiers. Déjeuner sur un  parking au bord de l’eau.

 

 

 

En bonus !... un diaporama, photos grand format et en quantité plus importante, diaporama que vous pourrez également retrouver à partir du menu de gauche.

 

         

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