* Vendredi 19 Mai 2017.                 

      Au-revoir Chiraz, tu es une bien belle ville, d’avoir pu admirer toutes ces merveilles m’a comblée !

     Allez Hamid, à toi de jouer  maintenant, tu as du boulot ! car près de 600 kilomètres me séparent de Kerman, la prochaine étape. Mais ça devrait bien se passer, ne suis-je pas confortablement installée dans ton bus climatisé ! 


 

     A 27 kms de Chiraz, nous longeons le lac salé « Maharkloö » qui se remplit avec les précipitations de l’hiver et se dessèche l’été à n’en devenir qu’une croute de sel blanche, il peut  en raison des taux d’évaporation très élevé devenir carrément rouge au milieu de l’été.

              * Sarvestan. 60 kilomètres plus loin, dans un décor digne des plaines de l’Ouest-Américain, je découvre les vestiges d’un petit palais sassanide. La façade de cet édifice construit en moellons sous le règne de Bahram V (420-438 av J.C.) possède trois iwans avec escalier, la pièce centrale est surmontée d’un dôme, encadrée de deux pièces et suivie d’une cour elle-même entourée  d’un ensemble de petites pièces. Les voûtes sont supportées par des piliers carrés reposant sur des colonnes rondes courtes. Chaque pièce présente des caractéristiques architecturales uniques : une coupole, une voûte, des escaliers....              

  L'usage de cet édifice reste indéterminé, pavillon de chasse ? palais de réception ?  complexe royal transformé en temple ?

  Le palais est en assez bon état, il a été largement restauré à partir de 1956, par le Département archéologique du Fârs.

     

   Saĩdé profite de ces kilomètres avalés pour nous parler de plusieurs sujets très intéressants, dont celui-ci qui m’a captivée :

                    u Le mariage. (raconté par Saĩdé, et je puis vous assurer que certaines pratiques sont hallucinantes !!!)  Mais les iraniens sont très attachés à la symbolique des choses et aux différentes superstitions de leur culture.

         Il y a deux sortes d’union :

          ¤ L’union illicite (zina) celle-ci prévalait dans les temps pré-islamiques, mais que l’Islam combat aujourd’hui en instituant le mariage. Cette union dite aussi « temporaire ou de plaisir » est une cohabitation possible uniquement entre divorcés ou veufs (normalement !). Cette union doit être convenue  pour une durée déterminée par l’homme et la femme. Le mariage temporaire n'ayant pas besoin d'être officialisé, cette convenance peut être simplement orale. Cette pratique a du répondant surtout à Qom, en raison du soutien du clergé chiite, seule instance à pouvoir valider ou invalider le mariage, contre bien évidemment des sommes non négligeables.

         ¤ Le mariage arrangé !  S’il était d’usage autrefois, aujourd’hui, fort heureusement les jeunes générations n’acceptent plus trop cette pratique.

         ¤ L’union licite. Relation officielle entre le mari et la femme. Lorsque deux jeunes gens nourrissent des projets d’avenir, ils en font part à leur famille. Et là démarre un rituel s’inspirant d’une tradition millénaire perse : le « khastegâri » Les mères (parfois même toute la famille..) accompagnées des jeunes se retrouvent dans un endroit public, elles vont alors vanter à qui mieux-mieux les qualités et mérites de leurs rejetons (bien né(e), beau, belles études, riche….) moi je dirais plus crûment « vendre leur marchandise ! » Si la jeune fille convient à la mère du garçon, et inversement, car précision importante ! les mères peuvent jouer de leur influence pour accepter ou refuser le (la) futur(e)... donc si tout colle, les jeunes continueront à se voir, il y aura tout de même une seconde rencontre puis le mariage sera alors envisagé !  Il vaut mieux tout de même se marier entre gens de même confession, chiite avec chiite, sunnites avec sunnites….

    Et Saĩdé de continuer de raconter … Vous savez dit-elle ! il peut y avoir des disparités entre ville et campagne, ainsi qu’entre Téhéran et Ispahan, par exemple à Chiraz la cérémonie du henné est incontournable. La dot peut aussi être : l’appartement et la voiture pour le garçon, le mobilier et le trousseau pour la fille.

-            - La cérémonie du mariage, riche de vieilles coutumes, a lieu chez le fils ou dans un salon privé loué pour l’occasion, les époux sont assis face au Coran. Devant eux, sur une nappe blanche (la table de cérémonie) sont posés plusieurs présents censés porter chance et bonheur au couple : de l’eau de rose utilisée pour parfumer l’air, un grand miroir (la lumière qui symbolise la luminosité dans la relation) deux chandeliers (symbole d’énergie) des pièces de monnaie (la richesse) une aiguille et du fil, des grenades, des pommes, des œufs..… Au total, vingt éléments symboliques traditionnels peuvent être présents.

-           - Autres particularités de ce mariage : le mollah  pose 3 fois la question du consentement à la mariée, avant qu’ elle ne se décide à dire oui. Enfin, après l’échange des alliances, chaque époux plonge le petit doigt dans le miel puis le met dans la bouche de son époux(se), le miel symbolisant la douceur.

          ¤ Le divorce. Le mariage iranien implique une dot dont le montant est fixé par le contrat de mariage, et que le marié s’engage à verser en cas de divorce, ce qui assurera un avenir pécuniaire intéressant pour une divorcée. Les enfants doivent alors rejoindre leur père dès l’âge de 7 ans. Il y a 11 situations dans laquelle la femme peut demander le divorce, dont la maladie incurable !!! une peine d’emprisonnement de 5 ans, l’infertilité, l’infidélité……

          ¤ L’homosexualité. Cette pratique n’est pas autorisée et est même considérée comme une violation de la volonté suprême de Dieu, un crime qui mérite la mort. L’homosexualité suscite encore, dans cette société conservatrice, une profonde incompréhension et des violences, poussant nombre d’homosexuels à fuir leur pays. En 1987, l’ayatollah Khomeyni a légalisé la transsexualité, encourageant les interventions chirurgicales. 

           Le président iranien Hassan Rohani  réélu en Mai 2017, a conclu un pacte républicain tacite avec la société civile iranienne : l’Etat respecte mieux la vie privée de chacun, tant que l’on ne se mêle pas trop de politique. Les homosexuels vivent davantage à leur aise aujourd’hui, même si, en droit, l’homosexualité masculine demeure toujours passible de la peine de mort. Les lesbiennes risquent, quant à elles, la flagellation.

     Saĩdé nous raconte son propre vécu, comment sa mère et elle ont refusé un prétendant, elle nous dévoile aussi un peu de sa vie privée, nous parle de son « copain » son âge, sa situation, de son possible mariage, oui mais pour quand ? Lorsque les uns ou les autres lui posons la question elle détourne la conversation en riant, nous n’en saurons pas plus. Elle m’avouera cependant que mariée, elle pourrait conserver son métier de professeur, mais qu’il lui faudrait alors abandonner celui de guide !

     Aujourd’hui encore, quoique la condition des femmes iraniennes a évolué, je suis restée un peu coi… devant certaines soumissions, ainsi si Saĩdé veut venir en France, elle doit demander, malgré son âge, l’autorisation à son père et ceci jusqu’à son mariage, après ça sera l’autorisation de son mari ! Je dois avouer qu’après ces révélations, elle m’a fait un peu pitié, quoiqu’elle soit, de par son métier, drôlement libre... Alors Saĩdé, que feras-tu ? te marieras tu ? A chaque fois que je parlerais de mon voyage avec des amis, je penserais à toi, à ta destinée.

     La route qui mène à Kerman traverse désormais des régions où poussent  amandiers, oliviers, figuiers, grenadiers… puis de somptueux paysages minéraux désertiques. Peu après Neyriz, ville située à 1600m d’altitude, voici la frontière entre deux provinces : le Fars que nous quittons et celle de Kerman. Hamid va,  comme à chaque changement de province, présenter ses documents de voyage lorsqu’un policier monte dans l’habitacle, il nous faut mettre nos ceintures de sécurité. Un bobard raconté par Saĩdé, et ce policier nous laisse repartir sans contravention !...heureusement les foulards eux ! étaient bien là où ils devaient être.

     Stooop !!! des commerçants vendent sous des abris, sur le bord de la route, toutes sortes de fruits secs, en vrac, en bocaux ou dans des cartons: amandes, raisins, pistaches, figues, lokoums, etc…. Hamid va profiter de cet arrêt pour prendre la trousse à outils, en effet, depuis plusieurs kilomètres, un bruit quelque peu inquiétant nous accompagne. Malheureusement, le diagnostic est sans appel, la climatisation vient de lâcher. Ca ne va pas être spécialement marrant, car il nous reste plusieurs centaines de kilomètres qu’on va devoir affronter par 35° à l’extérieur, et combien derrière les vitres ??

    Le lac salé « Bakhtegan » à 160 kms de Chiraz se profile. D’une superficie de 3500 km² il est le deuxième plus grand lac d’Iran. Saïte propose le « pack complet » photo de groupe devant ce grand lac blanc et pause café ! et Hamid de ressortir sa mallette magique !

          

    Voici Sirjan, préfecture de près de 180 000 habitants. Altitude : 1730 m. Hamid et Saĩdé nous confient le mini-bus le temps d’accomplir leur devoir électoral. En Iran, les élections municipales et présidentielles ont lieu le même jour, contrairement aux municipales, pour les présidentielles n’importe quelle ville fait l’affaire. A Sirjan, le bureau de vote est à l’intérieur d’une mosquée, Saĩdé demandera, sans succès, si on peut l’y accompagner. Pour voter, il suffit d’une pièce d’identité et de la carte d’électeur sur laquelle celui-ci appose l’empreinte de son index.

    Saĩdé me montre alors sa carte d’identité, et là je dois l’avouer, j’ai un choc ! la photo dite « officielle » la montre revêtue du « maghnâe » un voile noir qui recouvre la tête et les épaules, en dissimulant totalement les cheveux et ne laissant apparaître que l’ovale du visage..

    Ce n’est, bien évidemment, pas Saĩdé sur la photo ci-contre, je ne me serais pas permise ! celle-ci récupérée sur Internet est celle d’une jeune femme qui s’est présentée comme candidate, mais pas retenue ! lors de la toute dernière élection présidentielle.

    Elle m’avouera que c’est dans cette tenue qu’elle enseigne à l’Université, alors forcément quand elle fait le métier de guide, le foulard simplement posé en arrière sur son chignon doit lui paraître bien agréable

    Le repas avalé, nous reprenons la route, et traversons désormais un plateau aride et désertique où ne poussent que ça et là de petits buissons. Saĩdé nous parle alors de :

    u Religion. Un peu compliqué de s’y retrouver entre le zoroastrisme, datant de la période achéménide, le judaïsme, le christianisme, l’islam… L’Iran est à 85 % de confession musulmane, ses deux branches principales sont le shiisme (89%) qui reconnaît douze imams, successeurs par hérédité du Prophéte et le sunnisme, dont les membres sont pour beaucoup  dispersés à travers les pays voisins. Après la révolution islamique de 1979, bon nombre de Juifs et d’Arméniens qui étaient installés depuis des siècles en Iran,  ont émigré en Amérique du Nord et eu Europe.

    Nous approchons de Kerman, il reste peut-être une centaine de kilomètres ! le paysage s’adoucit, j’entrevoie des massifs vallonnés, au loin quelques massifs enneigés.

    Saĩdé nous fait écouter une chanson d’une artiste iranienne réfugiée en Occident, Makassti, sa musique étant considérée comme « excitante » Hallucinant ! il faut savoir aussi que la Révolution Islamique interdit à une femme de chanter seule devant des hommes, ça pourrait les troubler !.. Certaines musiques occidentales sont également interdites, trop polluantes !...

    Nous voici arrivés à Kerman, finalement le trajet a été agréable grâce au bon réseau routier, deux fois deux voies à péage ! ainsi qu’aux informations et confidences de Saĩdé. Toutes les entrées de villes sont dotées de plusieurs dos d’âne  courts et successifs, qui doivent être franchis quasiment au ralenti.

            * Kerman. Point N° 6 carte itinéraire, Chef-lieu de province (600 000 habitants) situé à 1840m d’altitude au creux d’une vallée du massif de Payeh. Bordant les limites occidentales du désert Kavir-e Lut, elle est l’une des régions les plus arides du pays. Mais l’extrême faiblesse des précipitations annuelles n’empêchent pourtant pas d’importantes récoltes de céréales, de dattes, d’oranges et de pistaches, cœur de l’activité agricole. Le système d’irrigation ancestral (qanâts) joue un rôle décisif.

       Sa fondation remonte à Ardéshir 1er, roi des Sassanides, au 3ème siècle après J.C, en faisant une des plus anciennes villes d’Iran. Kerman, étape importante sur la route de la soie, connut une certaine prospérité sous les Safavides grâce au commerce avec les Indes, mais souffrit cruellement au 18ème siècle des ravages perpétrés par le souverain qâdjâr Mohammed

A l’entrée Est de Kerman, arrêt contemplation.

      Ici se trouve un monument de la même époque, à base octogonale et en pierre,  le Gonbâd-e Jabaliye. D’après les historiens, il faisait office de temple du feu ou de mausolée zoroastrien. La coupole en briques a été ajoutée au XIème siècle.

 Joli monument, tout entouré de verdure, avec en toile de fond de belles montagnes de calcaire, pressentant le grand désert tout près. Le "guide du futé" met en garde ! «  Interdiction de photographier en direction de la caserne militaire !... » Hé ben ! je l’ai échappé belle ! en voulant prendre au zoom la mosquée de Sahed Zaman, à plusieurs centaines de mètres de l’autre coté de la route, n’aurais-je pas mis ma vie en danger !...  

      
      u
La découverte de la ville débute par une promenade tranquille sous les arcades du complexe Ganjali Khan, ce complexe situé dans l’ancien centre de Kerman est composé d’une école, d’une place, d’un caravansérail, d’un hammam, un atelier de fabrication de monnaie, d’une mosquée et d’un bazar. Aujourd’hui  vendredi celui-ci est désert, ce qui ne m’empêche pas, au contraire ! n’étant pas distraite par les boutiques, d’admirer ses coupoles, ses voûtes.






    Ce complexe a été construit en 1631 par Ganj Ali Khan, alors gouverneur. Il couvre une superficie de 11000m². La place Ganjali, de 99m x 54m, était comme bien d’autres en Iran, un lieu de rassemblement et de cérémonies. Elle est entourée par les arcades du bazar et le caravansérail.  De part et d’autre d’un petit bassin central octogonal dont aucune fontaine ne jaillit ! se trouvent des parterres, quelques arbustes, dans un coin une statue de bronze représentant GanjAli Khan.

           

   

Après l’avoir longé cette place, je m’apprête à pénétrer dans la fraîcheur de l’ancien hammam, sur le portail d’entrée y sont peintes des scènes de chasse d’époque Qadjar. Le hammam se compose d’une chambre de déshabillage, d’une chambre froide et d’une pièce chaude.

En 1971 il  a été transformé en musée avec l’arrivée de personnages de cire donnant une idée de la vie dans la région jusqu’au début du 20ème siècle.  La décoration est magnifique, chaque alcôve est carrelée de faïence aux superbes motifs, du sol au plafond ce hammam est splendide avec ses stucs, ses arches.


 

    


          « Il serait dommage de quitter ce quartier sans aller boire un thé dans la châikhâneh située en contrebas de l’allée menant à la mosquée du Vendredi » dit le guise Olizane ! Il s’agit également d’un hammam, mais reconverti en salon de thé et restaurant. Les habitants viennent ici en famille ou entre amis, pour déguster un faludeh, vous vous rappelez, cette glace à l’amidon et eau de rose ! siroter un thé ou tirer sur le tuyau du narguilhé.

    Le cadre est soigné avec ses briques vernies, ses arches et ses colonnes. Le petit bassin central est surplombé par des estrades recouvertes d’un carrelage bleu, un bleu soutenu qui domine, que ce soit les briquettes au mur, les banquettes recouvertes de coussins où les clients s’installent, le bassin, ça flashe ! ...

Près de l’entrée, trois musiciens jouent des airs de musique traditionnelle, je me régale ! Là je pense qu’accompagnant un groupe de 25 ou 30, il est improbable que notre guide aurait pu venir dans un endroit pareil. Je suis en plein cœur de la réalité iranienne, et je m’en réjouis d’autant.

On nous apporte du thé, boisson incontournable dans ce pays, des petits gâteaux, et des sortes de sucettes, en réalité ce sont des bâtonnets de sucre cristallisé et coloré, qu’on laisse tremper le temps voulu dans la tasse.

Hamid nous fait son petit spectacle en tirant des bouffées d’un narguilhé, puis le propose à ceux qui en veulent.

    




    Le temps passe… les chanteurs remballent… les clients partent… et moi aussi !

    Par des petites ruelles bordées de marchands de fruits j' arrive à la :

       u  Mosquée du Vendredi (Masjed-e Djomeh) un des plus beaux monuments de Kerman. Erigée en 1349 par une dynastie locale, réaménagée au 17ème, 19ème et 20ème siècle, la mosquée, notamment son pishtaq (portail d’entrée)  présente de remarquables faïences aux extraordinaires nuances de bleu. La décoration de la cour centrale intérieure marquée par quatre hauts iwans étroits et élevés à motifs floraux, illustre parfaitement le style qâdjâr. Les voûtes sont ici décorées de dessins géométriques polychromes.

Je stagne au milieu de la cour mais n’avancerai pas plus loin, devant moi face au mihrab (sorte de niche tournée vers la Mecque et devant laquelle se tournent les musulmans pendant la prière) des hommes sont en prière.

Dans un coin assis en tailleur sur les tapis quelques hommes âgés, ce sont des baloutches. Ma présence n’a pas l’air de les déranger. Le baloutche pait partie d’une ethnie iranienne de confession sunnite, datant du VIème  siècle, qui a  été chassée de l’Iran par l’invasion mongole au XIIème siècle, aujourd’hui il en resterait 1 million.

Le dîner sera au « Espakho restaurant » tout près de l’hôtel.

Dès franchie la longue entrée éclairée, je suis subjuguée. En voyant cette immense terrasse toute bordée d’arcades et de colonnes brisées, j’ai l’impression d’être revenue du temps de Cyrus, aux débuts de l'empire perse. Balustrade, colonnades, fresques superbement sculptées, tout y est.

Pour rajouter à l’ambiance du décor, ont été disposés au centre deux bassins, au  milieu de l’un d’eux, un feu continu. Wouah ! que cet endroit est charmant !

 


     


Je vais poser mes valises au  « Kerman Tourist Inn » Une voûte éclairée, des arbres projetant des colonnes bleues, rouges et vertes dignes d’une discothèque, et un sapin d’où jaillissent des étincelles lumineuses m’accueillent, c’est presque la féérie de Noël. Quant au hall de réception, il est lui aussi superbe, table de verre avec verdure incorporée, poteries. L’hôtel dispose également d’un salon de massage.

Demain, le départ étant très matinal : 4h30, je ne vais pas traîner et me coucher de suite, partant à la découverte d’un paysage dont je raffole, le désert… là ce sera celui du Lut.

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