Depuis quelques temps, je rêvais de découvrir Malte, minuscule archipel situé quelque part au sud de la Sicile, entre Orient et Occident. Pouvoir marcher sur les traces des chevaliers de l’Ordre de Malte, admirer de beaux paysages, des magnifiques monuments architecturaux, m’extasier devant des bâtiments flamboyant sous les rayons d’un soleil se couchant.
Mais je tenais à y aller à une date bien précise : la Semaine Sainte.
· Dans ce pays majoritairement catholique, les célèbrations et rites liturgiques revêtent une importance particulièrement solennelle. La passion du Christ est célébrée dans de nombreuses villes et villages. On peut y voir des processions de chemin de croix avec des statues grandeur nature du Christ portées par de jeunes hommes habillés de blanc, pénitents les chaines aux pieds, processionnaires costumés en personnages bibliques.
Ma soeur accepte de bon coeur de
m’accompagner, ça sera son baptême de l’air. Est-elle un peu stressée ?? je le suis
probablement plus qu’elle ! Nous nous apprêtons donc à découvrir ce petit bout
de terre situé à moins de 3 heures d’avion et distant de près de 2000 kms de
nos domiciles, archipel qu’il faut scruter à la loupe sur une carte du Monde.
Oui, mais voilà ! les recherches effectuées, l’immersion
dans les forums de voyage nous font entrevoir une grande difficulté à s’y déplacer.
La conduite d’une voiture, à gauche (restes d’une occupation britannique) y
serait très préoccupante, signalisation assez inexistante, maltais qui rouleraient
comme des fous sans respect du code et des priorités, stationnement quasi
impossible dans les villes. Donc !! ça sera transports en commun et marches
pédestres, mais là encore les témoignages sont plutôt décourageants : chauffeurs
qui ne s’arrêtent pas si leurs autocars sont complets, bus en
avance, en retard ou qui finalement ne passent pas. La semaine sainte est en horaires
d’ hiver, donc encore moins de bus, ça promet d’être costaud !
Ce que je regrette tout autant, c’est l’absence d’informations. Je n’arriverai pas, malgré maintes tentatives (Office de tourisme de La Valette, hôtes maltais…) à recevoir des brochures touristiques, des plans de villes, des renseignements sur les processions, etc…
Ayant délibérément choisi de visiter cet archipel pendant la Semaine sainte, je me suis bien malgré moi infligée quelques désagréments : manifestations n’ayant pas lieu, musées et maisons fermées, bus encore moins fréquents !
C’est donc ! non sans une certaine appréhension, mais pourvues d’ une bonne dose d’optimisme, que nous entreprendrons ce périple, véritable plongeon dans l’inconnu, incluant quantité d’incertitudes et d’hypothèses, avec comme tout bagages, des captures d’écran Google Maps, le plan et horaires des différents bus, la carte édition Kompass et ce qui se révelera une aide bien précieuse, le : “Guide du Routard”.
Avant de partir, j’ai un sentiment de frustation, de certainement passer à coté de choses essentielles, n’ayant pas de documentation pour étayer mes recherches.
Malgré tout, la curiosité, l’envie de voyager, ma
soif de découverte l’emporteront sur les supposés enquiquinements ou
contrariétés qui ne manqueront sans nul doute de survenir ! C’est cet envie,
cette même curiosité qui me permet, aujourd’hui, de vous faire partager ce qui
fut, malgré tout, un beau voyage.
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Dimanche 9 Avril 2017. La journée d’avant, elle ne présente c’est certain aucun
intêret, mais pour autant qu’elle est palpitante cette journée d’avant ! pleine
d’espoirs (aura-t-on beau temps ? est-ce aussi joli qu’on le dit ?) de mises au
point (a-t-on bien nos papiers d’identité, nos cartes de crédit, tous les titres
de transports, les adresses de nos hôtes ?) de perplexlités (et si on se
trompait dans les horaires de bus, et si ceux-ci nous passaient sous le nez, et
si… et si… !! ) et inuxérablement cette journée arrive.
La voici dans un résumé aussi
succint qu’il se peut. Mais ! sans cette journée d’avant, il n’y aurait pas de
voyage, alors préparez vos valises, vos passeports, laisser votre esprit vagabonder
en terre maltaise et laissez vous porter, je m’occupe de tout !
Départ à 14h08 de Nantes pour la capitale à bord d’un TGV “Ouigo”. Ces trains à tarifs très intéressant ont quelques contraintes, tel que l’obligation d’un seul bagage de dimension 55/35/25 (devant être glissé sous le siège) + un sac à main 36/27/15, au delà il sera demandé 5 euros à la réservation. Les contrôles des billets se font sur le quai, mais un peu relâché du coté des valises. Nos places sont à l’étage, pas le top quand il faut se trimbaler des valises de plus de 10 kilos !!! Le voyage se passe sans incident et nous arrivons à l’aéroport RCG à 17h11.
Il nous faut
désormais trouver l’hôtel “Aéroport IBIS CDG” Quoique ayant fait quelques petits écarts, il est très
facile à trouver, il faut prendre la navette gratuite et s’arrêter à Roissy
Pole (2ème station après l’aéroport) à la sortie de celle ci, l’hôtel se trouve
imméditament sur la droite, et non en face …. Celui-ci est surchauffé,nous y
passons une nuit étouffante. Demain le vol est prévu à 10h15.