Mardi 11 Avril 2017.

       La nuit a été agréable, les lits sont confortables, mais celle-ci fût fraîche. 7h30  un petit déjeuner copieux nous est servi par Nigel (charcuterie, fruits frais, chocolat, café, céréales….) On échange quelque peu, quand c’est possible !... et nous repartons à l’assaut de la gare routière, il nous faudra seulement 8 à 9 minutes dont près de 6 mns en montée pour y arriver. Bus 311 à 8h20 pour Dweijra, l’arrêt qui devrait nous mener à l’ « Azure windows ». Le bus est à l’heure et 20 minutes plus tard nous voici à proximité de cette réserve naturelle située à l’Ouest de Rabat, classée par l’Union Européenne et préservé de la fièvre bâtisseuse.

   ◊ « L’Azure Windows » Là encore nous sommes seules sur ce territoire, ne sachant trop par où nous diriger. Sur les rochers, de nombreux cordages et pancartes nous incitent à ne pas aller plus loin. Le site est devenu dangereux surtout depuis la chute de l’arche de calcaire qui faisait la fierté des maltais, partout présente sur les affiches de tourisme, sur les cartes postales. C’est certain que Malte va souffrir de ne plus pouvoir montrer cette  merveille de la nature.

C’était le joyau de l’île de Gozo rendu célèbre par « Games of Thrones ». Un monument naturel qui valait le détour. Victime de l’érosion lors d’une tempête le 8 Mars 2017, l’« Azure Windows » s’est effondrée en quelques minutes, sous l’effet de la tempête qui faisait rage depuis plusieurs jours sur la côte, dans un grand fracas, provoquant une immense gerbe d’eau. Là où l’arche s’élançait vers la mer, il ne reste que la falaise.

Nous prenons tout de même des photos, témoignage de ce que la nature en colère est capable de faire, un sentiment de désolation nous habite.

Nous continuons à suivre la «Dweijra Bay » avec ses eaux d’un bleu sombre, ses côtes abruptes, longeons la « Dweijra Tower » imposante tour fortifiée construite par le Grand Maître de Paulo au 17^èmesiècle, qui était destinée à aider à la garde des cotes, une fonction critique au cours de l’invasion turque du 18^ème  siècle. La tour fût occupée pendant la seconde guerre mondiale par la Coast Police avant d’être louée à des particuliers en 1956 pour 50 ans. Elle fut restaurée  entre 1997 et 1999.

Un brin de marche facile au sud de la baie nous mène tout près du « Fungus Rock » Bloc rocheux  de 65m de haut,  cerné par les eaux d’un bleu-noir intense,  à 60 m de la terre

 

        

 

Lorsque le bus nous menait à « l’Azure windows » je constatais avec une certaine appréhension  qu’ii n’en finissait pas de descendre, il nous faut remonter tout ça !....nous prenons notre temps, admirons le paysage changeant à chaque virage, la température est clémente, le soleil brille, que demandez de mieux ! 3 kms de remontée et nous voici arrivés au village de :

◊ Saint Laurent. Ce village qui s’élève à 195 m au-dessus de la mer  est bâti sur une plaine entourée de trois collines. La rue que nous parcourons maintenant présente cette architecture spécifique maltaise, maisons bâties avec la globigérine (pierre calcaire blond et doré, qui durcit au contact de l’air et change de couleur pour devenir plus foncé presque rougeâtre sous le soleil) Ces maisons sont pourvues pour la plupart de bow-windows. Le gouvernement subventionne les propriétaires pour que ceux-ci les maintiennent en bon état, ce qui est le cas pour celles-ci,  pour le plus grand bonheur des touristes.

 

       

 

A l’entrée du village le « Ta Dbiegi Crafts Centre » un mélange de magasin souvenir et centre artisanal. Nous errons parmi les boutiques de dentelles, de pulls fait main, de poterie, de bijoux, de fer forgé, de bougies… puis voici l’atelier des souffleurs de verre, ils sont au travail mais une pancarte interdit les photos, désolée !..

 

Nous passons devant deux restaurants, il n’est pas 11 heures, attendre l’ouverture ? Continuer ? quel dilemme ! Finalement nous poursuivons notre route pensant trouver autour de la basilique « Ta Pinu » un restaurant, sinon un camion de restauration rapide, ou, nos exigences s’amenuisant au fil du temps ! au moins une épicerie pour se fournir en boissons.

De Saint Laurent  la route nous offre une vue panoramique sur la basilique « Ta Pinu » plantée là au milieu de nulle part.

 

 

 

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