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          Mardi 17 Janvier

 

     Nous décidons de quitter l’hôtel de NF pour trois jours, ce qui nous permettra de visiter Mérida et quelques sites de la route puuc. Pour cela nous partirons dès 5h45, il fait encore nuit noire, nous devons être très prudents, car beaucoup d’ouvriers marchent sur le bord des routes pour aller à leur travail. Nous empruntons l’important axe qui va de Playa à Cancun, ayant pour objectif peu avant cette dernière de rejoindre la route à péage, ce qui nous permettra de nous rendre plus rapidement à Mérida. Le jour se lève très..très rapidement, c’est une chose qui m’aura marqué, malheureusement à l’inverse c’est à l’identique, on est très facilement piégés par la nuit.

 

     Pas de chance !... nous louperons la route qui devait rejoindre celle à péage, n’ayant jamais vu d’indication !!  et nous voilà rentrés dans Cancun, ville à priori pas plus compliquée qu’une autre, si ce n’est qu’il n’y a aucune indication routière pour s’en sortir, nous devrons nous fier à notre intuition et à notre sens de l’orientation, finalement ça ne s’est pas trop mal passé, seulement 30 Kms de rabe et une bonne heure de perdue !!.. Nous nous retrouvons sur la 180, parallèle à celle à péage avec l’espoir de pouvoir rejoindre cette dernière une dizaine de Kms plus loin, ce qui se fera sur un coup de pile ou face, lorsque deux routes s’offriront à nous…. Pas grand monde sur cette route. Après une pause pour le petit-déjeuner, nous filons sur Izamal, qui est à plus de 300 Kms de Playa, (point N° 6 carte itinéraire) (nous paierons 175 pesos d’autoroute) et y arrivons aux environs de 9h30.

 

 

      Au sortir du péage, qui se trouve également être la frontière Yucatan-Quintana Roo, nous nous faisons arrêter par ce que nous pensons être la douane volante, rien que huit à dix policiers rien que pour nous !…. «  hablos espagnol ? » « No !! ils ne nous ferons aucune difficulté, ne nous demandant même pas nos papiers, vraiment !... vu ce que j’avais eu l’occasion de lire avant notre départ sur les contrôles routiers, je suis plutôt rassurée

 

     Nous trouverons à nous stationner sans aucune difficulté le long de la place principale et à l’ombre… Une petite balade dans le cœur de cette petite ville, ainsi qu’au couvent San-Antonio, les guides ne mentent pas, il est très imposant… Il y a également un marché sous les arcades

 

 

           Izamal : petite ville coloniale aux maisons peintes en jaune et blanc, à l’image du magnifique et imposant couvent de San-Antonio de Padua, qui domine le zócalo, agréablement ombragé.

 

      Site jadis aussi important que Chichen-Itza, Izamal aurait été fondé vers 300. La ville moderne est un mariage séduisant des vestiges précolombiens et de bâtiments coloniaux espagnols. On voit encore une vingtaine d’édifices de style maya. 

 

     Izamal avait commencé à décliner avant l’arrivée des Espagnols, au milieu du XVIème siècle. Mais le site conservait une influence religieuse suffisante pour que les franciscains y bâtissent le spectaculaire Couvento de San Antonio de Padua. Ils démolirent un temple maya et conservèrent son grand soubassement pour y élever leur église, en position dominante.

 

      Ce couvent fut édifié entre 1553 et 1561 et possède le plus grand atrium du monde après Saint-Pierre de Rome. La structure peinte en ocre compte 75 arcades. En 1993 année internationale des peuples indigènes, le pape Jean-Paul ll est venu à Izamal apporter le soutien de l’Eglise aux Indiens mayas.


 

               

 

 

         Nous nous rendons ensuite sur Hoctun, distant d’une vingtaine de kilomètres seulement   (point N° 7 carte itinéraire)   


                    Hoctun : Les tombes y sont décorées d’une manière originales, peintes avec des images de chérubins, des fleurs…..le tout dans des tons très colorés. Le mausolée le plus haut est une copie de la tour du Latinoaméricain, symbole de Mexico. Il y a également des reproductions du château de Chichen-Itza. Un autre élément décoratif sur les tombes est la reproduction des tours et des dômes d’église, modèle baroque de piazzas et copies de loges typiques de toîts de paille de la région.

 

      Le cimetière à deux sections, l’ancienne et la nouvelle. L’ancienne existe depuis 1866 et est caractérisée par des tombes conventionnelles et austères. La nouvelle section a été ouverte en 1962. On peut y accéder 24/24 h.


 

          

  

   Notre prochaine étape devait être le village de Tixkokob, celui là où sont fabriqués les hamacs vendus un peu partout dans le pays, mais à l’identique de Cancun, nous ne verrons aucune indication, ni route y menant ! aussi allons nous aller directement à Mérida