Dimanche 15 Janvier
Direction :
Punta Laguna. (120 Kms) (point N° 3 carte itinéraire) Une vingtaine de kms au Nord de Coba, sur la 109
Après avoir
demandé à l’hôtel de nous préparer un petit déjeuner froid nous prendrons la
route un peu avant 6 heures, et ceci tous les matins, de façon à profiter au
maximum de notre journée, la nuit tombant à 17h30 – 18 heures, et nous tenons à
être rentrés à l’hôtel à cette heure
„ Punta-Laguna : Réserve naturelle avec une petite station pour que les biologistes recherchent les communautés. Les singes y vivent ici dans leur milieu naturel et il est recommandé de faire la promenade à travers la jungle dans un minimum de silence pour ne pas les effrayer. Leur nom de « singes-araignées » provient du fait qu’ils se servent de leur queue pour s’accrocher aux arbres, gardant ainsi libres leurs quatre autres membres
Nous y
arrivons vers 8h30. Entrée : 30 pesos. On nous demande 200 pesos,un guide
devant nous accompagner à travers la jungle à la recherche des singes, nous
trouvons ce tarif prohibitif, ayant vu auparavant que le prix
« officiel » était de 150 pesos pour un groupe de 10 personnes. Nous
parlementons et arrivons à le faire descendre à 120 pesos pour nous deux.
Notre
guide nous fait un peu de conversation en anglais, et apprenons que le village
a été établi dans les années 30 par un homme de Mayan, appelé Ignacio Canul le grand
père du guide. Au bout d’à peine une heure de marche, nous arrivons vers un lac
où ils sont là, évoluant en pleine liberté.
Il
paraît également que Punta-Laguna est un village avec une école, un magasin qui
vend des boissons, et où les femmes montrent leurs productions (huipils,
chemisiers, sacs etc….) mais lorsque nous montrerons les photos du reportage
que nous avions imprimé auparavant, on nous dit que c’est :Coba ???
notre question demeurera sans réponse, mais peut-être que Janvier n’est pas une
saison touristique
Nous
revenons sur nos pas direction Cobá (20
Kms) (point N° 4 carte
itinéraire)
Aujourd’hui dimanche, nous ne paierons pas d’entrée. Pour chaque site archéologique, il vous sera proposé un guide parlant votre langue moyennant selon les endroits, entre 300 et 450 pesos.
Il est environ 10h30. Nous
visiterons successivement la pyramide de Nohoch Mul, haute de 42 m, l’ascension
m’a tentée mais Monsieur ….ne voulant pas me suivre, j’ai hésité, et il y
faisait déjà très chaud, je lui demanderais de monter à celle de Chichen-Itza
me suis-je dit alors……..puis un premier jeu de balle, le groupe de las Pinturas
avec une très jolie pyramide arrondie coiffée d’un petit temple, le palaccio,et
enfin tout près de l’entrée un second jeu de balle et une autre pyramide
surnommée « l’église »
„ Cobá : sans doute la plus importante des cités mayas de l’époque classique, qui atteint son apogée entre l’an 600 et l’an 800. Au XVIème siècle, à l’arrivée des conquistadors, Cobá n’était déjà plus que ruines enfouies sous la jungle. Elle fut redécouverte au XIXème par les fameux archéologues Stephens et Catherwood
Un site gigantesque avec près de 6500 sculptures :
* Le groupe « Coba » avec son jeu de balle et sa pyramide nommée « église » Au pied de celle-ci, une stèle protégée par une petite hutte. Jusqu’à peu les Mayas du coin venaient y faire leurs dévotions et y déposer des offrandes en y brûlant des cierges. En effet le dessin représenterait une Vierge appelée « Colebi » patronne des chasseurs et des paysans
* Le
groupe « Las Pinturas » construit au
classique tardif (de 1250 à 1500). Ce sont les constructions les plus récentes
de Cobà. Le temple possède encore quelques fragments de peinture polychrome
* La pyramide « Nohoch Mul » impressionnante avec ses 42 m de hauteur (Réf GDR)
Autre particularité : la présence de l’eau. Cobà doit certainement son existence aux cinq lacs qui l’entourent (rare dans cette région ou l’eau se trouve en sous-sol). On y observe des crocodiles.
Ce qui est également fascinant c’est d’imaginer cette ville avec son immense réseau de chaussées. Car c’est une des caractéristiques de Cobà que d’avoir construit un réseau dense de sacbés, ces « chemins blancs » surélevés qui peuvent mesurer jusqu’à 20 m de large. On en a recensé une quarantaine
A l’entrée, trois possibilités pour visiter le site : à
pied mais il
y a
plusieurs kilomètres de marche, à vélo moyennant 25 pesos, ou le triporteur
pour deux avec « chauffeur » pour 75 pesos. Nous avons opté pour
cette dernière solution le jeune homme s’arrête à chaque monument, nous donne
le nom de celui-ci et nous attend patiemment…
La visite terminée, nous nous dirigeons alors vers Tulum Le long de ces quelques dizaines de kms nous nous arrêterons assez souvent pour prendre des photos :enfants et famille,ceux-ci se prêtent de bon cœur à notre demande, ainsi que quelques villages typiques.