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Je
ne comprends vraiment pas ! nous sommes 6 (les 4 lillois et nous-mêmes) à avoir
pris cette extension, le bon sens aurait voulu qu’on l’a fasse ensemble, un
guide, une voiture et un chauffeur pour nous tous, mais non ! cette
extension cataloguée comme individuelle se fera individuellement !! Gérard
et ses amis avaient été contactés la veille par leur guide, pas nous ! ce
qui nous a un peu, faut l’avouer sans honte, « foutu les chocottes » Mais
le lundi à 8 heures, Myit-Myit était là, ouf !!! Vu
l’heure de l’avion et les kilomètres à parcourir, nous avions souhaité faire
cette excursion en 3 jours 8 heures. Nous faisons donc la connaissance de Myit-Myit
et de Kyaw Kyaw, respectivement notre guide et notre chauffeur, et c’est
à bord d’une confortable Toyota que nous partons tous les 4 à la découverte de
ce mythique « Rocher d’or » une bonne demi-heure après nos amis
lillois. De Yangon, 5 heures de route nous seront nécessaires (190 kms).
Le paysage qui s’offre à nos yeux est différent, nous sommes en Basse-Birmanie,
la Birmanie du delta, des rizières, des cultures de coton et d’hévéa. 9h30 on s’arrête, déjà !!!!!! ils ne sont pas croyables,
ces birmans, ils mangent à toute heure ! de bon matin le chauffeur se
régalera autour d’une assiettée de nouilles sautées, et Myit-Myit s’offrira une
« too shre » une galette de riz, accompagnée comme il se doit…
de bon nombre de sauces. Le cyclone NARGIS. Le 3 Mai 2008, un cyclone s’abat sur la région
côtière de Yangon, 5000 km² submergés, 140 000 morts, 450000 demeures
anéanties, sans compter les monastères, pagodes, routes…. détruites. Le cyclone
à également anéanti les semences, les outils, le bétail. Les secours se Cette pause restauration terminée, nous reprenons la route,
traversons de pittoresques villages et arrivons au nouveau pont sur la rivière
Sittoung. Nous sommes désormais au milieu d’une campagne luxuriante,
domaine du riz, des champs de pastèques, la campagne birmane vit encore
nonchalamment au rythme des saisons, beaucoup de paysans travaillent avec des
bœufs pataugeant dans l’eau des rizières. Sur le bord de la route, beaucoup de vendeurs de « seinsaroo »
sorte de pommes vertes, trop acides à mon goût. Myit Myit en achète quelques
kilos…. dont l’odeur particulière imprègnera l’intérieur du taxi … Mais Myit-Myit n’a visiblement pas envie de passer son temps à
nous parler de son pays, en fervente bouddhiste elle ne cesse d’égrèner son chapelet.
Fidèle compagnon, celui-ci a 108 perles correspondantes aux 108 épreuves qu’a
subi Bouddha pour atteindre l’illumination, à ses 108 noms… c’est le chapelet
de la méditation, et Myit Myit elle médite beaucoup, mais 13 heures c’est l’heure de la pause déjeuner, celui-ci se fera
dans un petit restaurant local « le Belay » ces petits restos sont
à l’air libre, bas, et sombres, leurs sols sont en terre battue. Nous nous
immergeons dans la vie du birman. Les assortiments de viandes présentés à la façon cafétéria
baignent abondamment dans de l’huile. Nous choisirons un plat que nous n’avons
pas eu l’occasion de goûter : des crevettes, plus grosses qu’une
langoustine mais d’un gout exquis, un peu celui de la langouste, ce plat est
accompagné de riz et de plusieurs assiettes de sauces ou chacun plonge son
morceau de viande, ou de poisson. Les 2 plats de crevettes + 2 bouteilles d’eau capsulées = 5000
kyats (5€) L’estomac rempli, nous reprenons notre route, apercevons ça et
là des temples bouddhistes cachés dans la végétation. Peu avant Kinmon, s’étend des cultures de manguiers et 14h30. Kinmon (camp de base) terminus et halte
obligatoire, on y trouve des restos et des hébergements. La rue flanquée de
marchands de souvenirs, d’articles religieux, d’offrandes mais aussi de
ravitaillement pour les pèlerins, est le départ d’un long sentier. Nous
quittons Kyaw Kyaw, nous le retrouverons demain en fin de matinée et
nous dirigeons vers l’esplanade d’où partent les camions montant en direction
du Rocher d’Or. Myit-Myit négocie, nous fera mettre à l’avant du pick-up, là où
les jambes ont un peu plus de place et où on pourra se tenir a la barre du
casier à bagages, pour cela elle fait déplacer des locaux, j’avoue que même si
je trouve ce
procédé un peu gênant, je ne vais pas bouder cette proposition, car au milieu
nos statures auraient eu bien du mal à trouver place, faut dire aussi que
nous occidentaux n’avons ni la souplesse ni la finesse de ces birmans. J Au signal donné, nous partons quatre véhicules en file indienne,
il n’y a ni feu rouge, ni vert, la règle d’or : éviter les croisements.
Les camions sont débâchés, prions Bouddha que le ciel reste sans nuages, car ça
serait la douche assurée ! Les paysages de montagne tropicale sont jolis,
mais la route extrêmement sinueuse, cahoteuse et pentue rend très pénible ce
trajet de 45 minutes, on aurait été sur un manège de montagnes russes qu’on n’aurait
pas été plus secoués ! Un arrêt a été aménagé à mi-parcours pour laisser passer les 4
véhicules descendant, pas bêtes ! à cet arrêt, un gars monte et fait payer, un contrôleur sans
doute ! les virages sont secs, a chaque fois vous avez le réflexe de vous
accrocher, nous ça va, on a notre barre Pour la descente de demain ça promet ! … 15h30. Nous voici débarqués sur une esplanade de terre entourée de
boutiques et de petits commerces, véritable foire d’empoigne !...il y
règne une grande animation entre les pèlerins qui cherchent le camion qui les
montera au rocher, les femmes qui portent tout et n’importe quoi sur leurs
têtes, les porteurs de bagages, les porteurs de touristes …. Ce que remarquerais après coup, c’est que les pèlerins ont la possibilité
de prendre un camion pour monter, ce que fera d’ailleurs Myit-Myit, la grimpette
est réservée aux touristes qui pour certains feront travailler les porteurs et
le bonze qui par cet effort gagnera des mérites. L’hôtel n’est qu’à …… 10 minutes de marche à pied, mais l’inclinaison
de la route est importante… Alors que nous entamions non sans une certaine appréhension
cette montée, Myit Myit avait déjà négocié avec les porteurs, ceux-ci nous porteront
jusqu’au rocher, avec une halte à l’hôtel. Le palanquin est un fauteuil de toile dont les bras sont deux
grosses tiges de bambou, le tout étant porté par quatre birmans vêtus tous de
la même Vous vous demandez peut-être pourquoi des porteurs avant
l’hôtel ? Myit Myit, sans même nous en avoir parlé, avait déjà fait la négociation,
peut-être a-t-elle jugé que c’était mieux pour nous. Pour avoir lu plusieurs
récits, je savais que cette excursion demandait une assez bonne condition
physique, inutile non plus de faire le fanfaron et de jouer avec sa
santé. Sur des forums ou même certains récits personnels de voyage, j’y
ai lu, je « cite » « il est déshonorant d’utiliser ces porteurs » ou encore
« les riches Thaïlandais se vautrent sur des chaises à porteurs » ou plus modéré :
« Je réagis à ces propos, trouvant inadmissible de donner avec
véhémence ce genre d’impressions, peut-être que ces personnes
sportives sont dans la force de l’âge, ou qu’elles ont un cœur et des poumons
d’acier. Elles pensent probablement que la montée au Rocher d’Or est à
proscrire si vous êtes seniors ou fragilisés, et que dans ce cas vous n’aviez
qu’à rester chez vous. Je confirme, photo à l’appui, c’est de la montée costaude, près
de 2 kilomètres de chaussée en dalles de béton dont la pente frise presque en
permanence les 40 %. Il est vrai que se faire porter par quatre hommes donne
l’impression d’être revenus à l’époque coloniale, mais n’oublions pas que s’ils
sont là, ce n’est pas pour faire figuration Nos porteurs, solides gaillards, doubleront sans peine nos
quatre amis Lillois qui sont allés jusqu’à l’hôtel, ils nous diront plus tard
que ce fût très dur, ils n’hésiteront pas d’ailleurs à utiliser leurs services
pour aller de l’hôtel au Rocher d’Or, et même en revenir ! Après avoir déposé notre bagage et fais
un brin de toilette nous allons, à l’heure convenue, à la rencontre de nos 8
porteurs. Il est 16h30, il fait moins chaud, mais c’est malgré tout
trempés de sueurs qu’ils nous porteront jusqu’à l’entrée « payante »
du site. Le prix convenu entre notre guide et ces hommes est de 10 dollars par personne, uniquement l’aller à partir
de l’arrêt des bus. (ça ne nous a pas ruinés ! vous ne pensez pas qu’ils
méritent qu’on les fasse travailler ?) De l’hôtel ce portage demandera 30 minutes. De retour sur la
terre ferme nous retrouvons Myit-Myit montée en camion, dans un bureau elle
règle le droit d’entrée (qui va directement enrichir le gouvernement) nous
enregistre en tant qu’étrangers et nous donne notre laisser-passer … Ca ne sera
donc pas à la sueur de notre front que nous atteignons ce « rocher d’or »
mais cette excursion nous assurera malgré tout, la Nous y sommes ! ce site situé à 1100 mètres d’altitude,
dans un endroit difficile d’accès, mais ça vous l’aviez compris ! est
considéré comme une des « 7 merveilles du monde birman »
De ce bureau où nous ont déposé nos porteurs, il nous faut encore marcher
plusieurs centaines de mètres, gravir de nombreuses marches, c’est certain il
se fait mériter… Nous arrivons sur une vaste esplanade, bordée de temples,
d’autels, d’oratoires, mélange de culte bouddhique, d’esprits, de superstitions
locales et de médecines traditionnelles ancestrales. L’esplanade est en rénovation, de toutes jeunes femmes portent
des tas de briques sur la tête, tout en grimpant les marches … Gros rocher de forme crânienne, entièrement recouvert de
feuilles d’or, il est en équilibre instable au bord d‘un précipice. Il est dit
qu’une pression de trois hommes suffirait pour le faire tomber… Beaucoup de légendes
gravitent autour de ce rocher, l’une d’elle prétend qu’il ne doit son
équilibre précaire qu’au cheveu de Bouddha enchâssé dans le pagodon qui coiffe
le sommet du rocher. Le Rocher d’Or, surnommé « la tête de
l’ermite » est l’un des plus hauts lieux du bouddhisme birman,
pèlerinage essentiel dans la vie d’un birman. Le stupa de 5,40m a été
construit, il y a plus de 2500 ans au sommet d’un rocher d’une circonférence de
15 mètres. En principe, en Janvier il devrait être caché sous un
échafaudage pour ne Nous nous promenons en long, en large et en travers sur cette
esplanade, pieds nus sur les dalles, devant… derrière… le rocher. Je suis impressionnée de voir juste au-dessous de ce caillou qui
semble défier les lois de la pesanteur, une grande terrasse où les pèlerins
déambulent, je sais que leur foi les préservent et les sauvent, mais tout de
même ! Voici une autre terrasse, l’endroit idéal pour bien se rendre
compte de la précarité de l’équilibre, mais « ladies are not allowed to
enter » ! ça vous l’aurez
aisément compris « femmes interdites » Et pourquoi ! d’après
Myit-Myit, nous serions alors sur le toit d’une pagode. Le rocher est bien entendu interdit à la gente féminine, c’est à
prendre au sérieux, il y a des gardes à l’accès de la passerelle. Je charge mon
homme de l’opération photo, pourvu qu’il n’y s’y appuie pas, son poids
risquerait de le faire basculer, on aurait l’air fin ! On croise quelques touristes, des pèlerins qui prient, des
bonzes, des nonnes, finalement pas énormément de monde, faut dire aussi qu’on
arrive en fin de journée. Le soleil commence à se coucher, une ligne jaune-orangé-marron
s’est dessinée à l’horizon, que c’est beau ! Les projecteurs ont remplacé
la lumière du jour, le rocher passe de la couleur or aux différents tons de cuivré,
c’est purement splendide. Près du rocher, des bâtons d’encens plantés dans des vasques sur
trépieds, chatouillent nos narines. Je suis heureuse, pas tout à fait rassasiée de ce spectacle,
mais il faut bien songer à redescendre, Myit Myit n’est peut-être pas une
extraordinaire guide, mais de nous avoir laissé contempler ce spectacle jusqu’au
début de la nuit a été pour nous une véritable bénédiction. Peut-être aussi du fait que lui
ayant manifesté notre volonté de redescendre à pied, les porteurs n'étaient pas à nous attendre, nos amis lillois n’ont
pas eu cette chance, les leurs les ayant redescendus vers les 17 heures. Myit Myit prend une petite ruelle qui passe par des escaliers
faciles, nous longeons de nombreuses échoppes sombres, qui proposent des herbes
Mais maintenant ça se complique, les marches sont beaucoup plus
hautes, mal foutues, irrégulières, bosselées, les boutiques comment à se
raréfier, et il fait brun…. … heureusement nous avions avec nous notre pile
Wonder, qui ne s’use que si l’on s’en sert ! ….. plus bas on
retrouve la route, quelques camions montent encore, ils nous offrent quelques
secondes de lumière. Cette descente, à cause de la pente importante, si l’on y
rajoute l’obscurité ! est loin d’être évidente, les genoux et les
chevilles ont souffert. Avec les arrêts faits aux échoppes, nous mettrons près
d’une heure pour regagner l’hôtel depuis notre départ du rocher. Au restaurant de l’hôtel nous retrouvons nos quatre Lillois et
leur guide, échange d’impressions, ils finissent leur repas, tandis que nous
nous arrivons. Nous leur disons adieu Le départ est prévu à 8 heures, malgré l’heure matinale, il
règne déjà une grande animation aux abords de l’hôtel, tour à tour nous voyons
passer des camions remplis de pèlerins birmans qui en montant crachent leur
monoxyde de carbone, ou des bonzes en quête de leur nourriture. Les porteurs
ont déjà entamé leur journée, touristes dans le palanquin, ou bagages dans des
paniers. Nous nous apprêtons à vivre la même expérience qu’hier, mais en
descente, ouille, ouille ! Aux départ des bus, c’est déjà l’effervescence
Nous avions demandé à Myit-Myit de tenter de nous garder les
places à l’avant, comme hier, à défaut d’être à coté du chauffeur ! mais peut-être
que celles-ci sont réservées ? Il y a déjà tellement de monde que nous
attendrons le camion suivant, et encore le suivant, nous ne voulons pas qu’elle
fasse déplacer tous ces gens déjà installés qui se faufilent et s’y engouffrent
plus vite que nous. Et c’est parti ! seul mot d’ordre, s’accrocher à la barre
qui retient les bagages, et nous par la même occasion, et regarder ses
pieds, une dizaine de français aux jambes trop longues…. nous accompagne. Un camion rempli de moinillons nous croise, ils se moquent de
nous en nous voyant en si mauvaises postures ….évidemment, eux ils ont Bouddha
qui les protègent … 40 minutes plus tard, à moitié ankylosés nous descendons,
bien évidemment les derniers, et retrouvons Kyaw Kyaw et sa toyota. La prochaine ville prévue dans l’excursion est Bago. Nous retrouvons la campagne
luxuriante, les rizières, les gamins grimpés sur ces buffles, d’autres se
baignant, des paysans qui battent traditionnellement le riz, ils étalent les
tiges sur le sol et les font piétiner par les buffles, bref, la vie paysanne
birmane !!! Dans ce petit village, on y fabrique de manière artisanale des fauteuils
de transat en bambou. Toute la famille y travaille, la grand-mère à l’aide d’un
vilebrequin fait ses trous, une autre tout en fumant son gros cheroot
positionne les lanières sur l’ossature. Comme lors d’ un travail à la chaîne, chacun paraît avoir une
tâche particulière, les plus jeunes, hommes ou femme avec bébé sur ses genoux,
taillent de fines lanières, d’autres coupent les troncs pour en faire
l’ossature. Très bel objet artisanal, certainement très confortable, mais un
peu encombrant dans les valises…. tant pis ! Voici maintenant un village de pêcheurs, le poisson mis à sécher
plusieurs jours au bord de la rivière sur des claies est ensuite mis en vente
dans ces petites officines sur le bord de la route, une forte odeur s’émane de
ces échoppes, Myit-Myit, achète…. oh rage ! oh désespoir, on va empester
d’ici ce soir !.... elle nous affirme que la tête de serpent (?) est
excellente ! on ne sait pas vraiment quels poissons sont pêchés, mais
tout ici, y compris les têtes, est vendu séché et exposé en vrac….. Peu avant le pont moderne sur la Sittoung, une station de douane
contrôle les véhicules uniquement ceux allant dans ce sens, présentation des
documents de l’agence, avec nos noms et numéros ou photographies de nos visas
probablement, l’essentiel du trafic est tourné vers la frontière thaïe de
Myawadi-Mae Sot, qui se trouve dans l’Etat Kayin, voisin. Frontière fermée aux
étrangers.
Déjeuner dans un restaurant « local » nous avions aimé
ces grosses crevettes, nous en redemandons, c’est alors qu’avec surprise, nous
voyons entrer nos amis Lillois, ils ont visité Bago, pas nous ! ….
et non 2 et espérions bien que Myit-Myit aurait pris
le temps de nous faire découvrir autre chose que ce qui est offert habituellement
aux touristes, mais ça ce fût une autre histoire !
Lundi 24 Janvier
heurtèrent
au gouvernement, celui-ci refusant l’aide internationale de peur d’une
infiltration de la presse et de la perte de contrôle d’un pays tenu d’une main
de fer. C’est la population birmane elle-même qui aménagera et partagera l’aide
alimentaire venue de tout le pays, aidera à dégager les débris et reconstruire.
vraiment beaucoup…..
d’arbres à noix de cajou,
Myit-myit,une fois le taxi arrêté, nous montre de près ce fruit que nous avons
l’habitude de ne voir que séché et conditionné dans des sachets.
amais vu un entassement pareil ! nous sommes une bonne
cinquantaine assis sur des bancs de 10 cms de large, espacés de 30 cms, amassés
les uns contre les autres. Ces camions de chantier aux moteurs puissants,
partent dès qu’ils sont bondés….. Les bagages sont jetés dans une sorte
de soute grillagée à l’arrière du véhicule, avec bien souvent deux ou trois
personnes assises par dessus.
mais je plains ceux qui sont en
plein milieu… ça monte beaucoup, sur onze kilomètres, on grimpe du niveau
de la mer à plus de 1000 m d’attitude….
chemise bleu roy.
il y a des chaises a porteurs
pour les gens très fatigués, handicapés ou un peu .....fainéants ! »
mais pour gagner leur vie car
ils ne transportent QUE…. les touristes (qui ne sont pas légion !) car les
pèlerins birmans utilisent les camions
jusqu’au sommet et les
bonzes montent… a pied, mérites oblige ! Porteur ou pas, c’est le choix de
chacun, mais ce n’est ni déshonorant ni avilissant pour le birman, d’ailleurs
ils nous sollicitent sans cesse.
Une chose qui nous a un peu
décontenancés, ils s’arrêteront à trois reprises devant les boutiques de
boissons pour quémander des canettes de bières ou de coca, Myit Myit ne nous
ayant pas prévenu de cette façon de faire, nous avons l’impression d’être pris
pour des "pigeons américains" ce qui nous exaspère un peu. Je leur propose des
bouteilles d’eau bien fraîche qui à mon avis leur calmera mieux la soif qu’une
canette de boissons sucrées, mais d’un ensemble parfait ils me font signe que
non …. tiens donc !
prospérité….…
Kyaik-Hti-Yo
(le Rocher d’Or) (point N° 15 carte itinéraire)
réapparaître tout clinquant
qu’en Mars, le voir ainsi est une chance extraordinaire, car le spectacle est
vraiment subjuguant, magique, époustouflant !
on ne va trop s’y attarder,
d’autant que la vue est plus jolie d’en haut.
!….
médicinales,
elle connaît tous les vendeurs, ceux-ci l’apostrophent, elle nous présente
quelques articles, dont le fameux « Baume du Tigre » le produit miracle
qui guérit tout.
leur souhaitons bon voyage, demain
matin ils partiront plus d’une heure avant nous, pour être certains d’avoir
leur avion, logiquement, nous ne devrions plus les revoir !
Mardi 25 Janvier
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