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             î La Alberca . (point N° 50 carte historique) Bref historique : La cité existait déjà à l’époque de la préhistoire si l’on en juge par les peintures rupestres (néolithiques) vues dans les grottes environnantes. Au 12ème et 13ème siècle, sur ordre d’Alfonso IX, (alos roi du Léon) la zone a été repeuplée de français par le noble Raymond de Bourgogne, ce qui justifie la nombreuse présence de toponymes français dans la ville. En 1434 fut trouvée une image de la Vierge, ce qui changea significativement l’importance du village, on a alors créé un sanctuaire qui se convertira en lieu de pèlerinage. Aux alentours  on peut observer plusieurs ermitages. Le 15 Août, fête de la Vierge Marie, a lieu des festivités très importantes attirant de nombreux touristes, qui sont déclarées d’Intérêt Touristique National. Les habitants déguisés en ange ou démons jouent un rôle à travers les ruelles de leur cité.

 

 

 

     Du parking, nous descendons légèrement l’Avenida las Batuecas, passons devant les restes de l’Arche archéologique de Las Batuecas, et prenons à droite pour accéder au cœur du village historique. Celui-ci, situé à 1048 m d’altitude, est classé tout entier « Monument Historique National ». La route que nous prenons nous fait découvrir des maisons superbes, de beaux jardins avec  fontaines. Plus nous nous enfonçons dans le village, plus les ruelles se resserrent, les maisons sont  si hautes qu’en levant la tête au ciel, on a l’impression qu’elles vont se toucher, la lumière et l’ombre jouent avec nous,

 

 

       

 

  nous arrivons alors à une fontaine d’époque.

 

    Toutes les maisons traditionnelles  de La Alberca sont faites de granit et de pierre ainsi que de bois à colombages, sur certaines on y remarque des inscriptions, la date de la fondation, ou autres anagrammes religieux montrant l’attachement de la cité à la Foi.

 

Elles sont construites sur 3 étages, chacun avait une utilisation spécifique, le rez-de-chaussée servait de hall pour les animaux, le premier étage pour la cuisine, le second étage pour les chambres, les plafonds ont un trou pour que la fumée de la cuisine puisse monter et sortir, car les villageois traitaient et faisaient sécher la viande, le fromage, les jambons, etc..

 

Continuant notre chemin, nous arrivons sur une autre place assez importante, encadrée par l’église paroissiale de la Asunción du 18ème siècle. Jolie église avec un porche devant, nous y pénétrons, mais elle est déjà noire de monde, une messe y est célébrée à cet instant, il nous sera impossible d’y pénétrer plus avant, tout juste prendre une photo au zoom par-dessus les épaules !

 

       

 

Quelques ruelles pavées, étroites, sombres, et bordées de ces si hautes maisons avec poutres de bois et nous arrivons à une espace clair, dégagé, c’est :

  

     î la « plazza de la Mayor » qu’elle est belle cette place ! centre de la vie sociale et point emblématique de la cité,   grande, de structure montagnarde, entourée de partout de maisons à deux étages avec balcons fleuris.

D’un coté de belles arcades soutenues par de lourds piliers de granit ou de bois, en son centre un magnifique calvaire monté sur un socle de plusieurs marches, calvaire en granit décoré avec les symboles de la Passion, celui-ci serait bâti sur une source d’eau naturelle.

 

La place, spectacle non seulement visuel mais aussi olfactif, est bordée de boulangeries, de magasins où pendent par dizaines des jambons entiers fumés au bois de chêne, de restaurants ....

 

Au milieu, des marchands ambulants proposent à la dégustation un échantillon de la gastronomie locale : nougat sous toutes ses formes, citron de montagne, nous ne résisterons pas  à la tentation.

 

 

 

    

 

   

 

    Image insolite lorsqu’une femme âgée, vêtue de noir jusqu’aux pieds, fichu sur la tête,  traverse la place et se retrouve au milieu des nombreux touristes en shorts, sans plus se préoccuper d’eux, d’un coup on se projette en arrière..... On se souvient alors avec nostalgie qu’à notre dernière visite remontant il est vrai à plus de 20 ans, les ruelles et la place étaient le territoire attitré des vaches et des cochons, les temps changent !

 

 

La population de La Alberca diminue d’année en année, surtout au cours des années 60 à 90. Il y a 50 ans, 1700 habitants y vivaient pour aujourd’hui seulement 1000, il semblerait qu’une légère inversion surviendrait depuis peu, due fondentalement à la croissance du tourisme, car malgré la forte chaleur de l’été et les rigueurs de l’hiver, les touristes forment une partie très importante de son économie.

 

    La rue qui nous ramène au parking est une des principales, toujours aussi belle, mais le coté tourisme a pris le dessus : boutiques d’artisanat, magasins de souvenirs, petits supermarchés, nombreuses charcuteries où jambons pendent aux crochets, les meilleurs jambons ibériens paraît-il ! saucissons accrochés entre les traverses de bois qui soutiennent les vieilles poutres, sans oublier le chorizo et le fromage.

 

Courant 17ème siècle, Cervantès dans son roman Don Quichotte parlait de La Alberca et de la vallée de Las Batuecas, il y racontait l’histoire de deux amants qui fuyant la cour s’y seraient réfugiés, depuis le village s’est construit une légende.

 

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Le retour

 

   La Alberca n’était pas très grand, 90 mns nous aura amplement suffi pour découvrir ce petit bijou. Nous déjeunons rapidement sur place, et entreprenons le retour, il est 14 heures, environ 600 kms nous séparent de la frontière, ce qui paraît impossible à faire dans l’après-midi, et pourtant.... ce n’est que de la quatre voies gratuite jusqu’à Pampelune, à part un petit tronçon de nationale après Logrono, mais où la circulation était très fluide, si bien que nous avons roulé en permanence à la vitesse correcte de 100 km heure, nous avons le soleil dans le dos, ne souffrons donc pas de la chaleur. Après quelques arrêts-pause, c’est un peu plus de 8 heures plus tard que nous arrivons à Saint-Jean-Pied-de-Port, dormir en pays basque espagnol n’étant absolument pas dans nos priorités   .....

   Le GPS nous amène direct à l’aire de CC, mais dès la première travée, il paraît plein, les véhicules sont à tout touche, courage, fuyons !!!! nous ne chercherons même pas si Coucher de soleil sur le Goisdans les fonds du parking il y avait de la place (faut dire aussi qu’il n’est pas spécialement de bonne heure, et qu’il fait grand nuit).... nous nous installons au milieu d’une petite place tout près, et c’est en sortant faire la promenade des chiens que je vois, planqué derrière une haie, un CC,  nous repérons par où passer, c’est le fond du parking du supermarché Champion, il a une large platebande d’herbe et une haie, il fera très bien l’affaire.

 Nous nous apprêtons à dîner, il est 22h30. Le lendemain, 13 Juillet, retour à notre domicile en Pays de Loire, non sans être passés à Noirmoutier faire un petit coucou à des amis....

Admirez le superbe coucher de soleil sur le gois ....

Pour ce circuit, nous avons effectué Nantes-Nantes : 7000 kms, brûlé 780 litres de gas oil pour un montant total de 1020 € (nous avons eu la chance !.. de faire notre voyage à l’époque ou le gas oil était pratiquement à son top niveau  )

 

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L’histoire de l’azulejo, carte postale du Portugal, vous intéresse ? je vous invite à la découvrir à travers cette page Æ  

 

 

 

Voila, le reportage sur notre voyage au Portugal est terminé, j’espère que celui-ci vous aura plu, peut être donné quelques indications pour votre prochain séjour.

 

       

 

 

Un livre d'or est également à votre disposition,

vous êtes cordialement invités à y mettre vos impressions. Merci !



            Tchau !