Mercredi 18 Juin 2008             (Version imprimable de cette page Æ) 


             Nous décidons de rallier Barcelone par le bord de mer, mais dès Blanes ça se révélera une bien mauvaise idée, on se croirait sur la côte d’Azur, on ne doit pas faire plus de 30km à l’heure, circulation intense, feux tous les 100 mètres, villes qui sont à tout-touche, bref ! aussi après avoir galéré une quinzaine de kilomètres, on se décide à regagner l’autoroute. (2.35€)

 

                   * Barcelone. (Point N° 4 carte itinéraire) Nous nous rendons sans trop de difficultés sur le P+R qui m’avait été indiqué, pour cela il fallait prendre la sortie 25, manque de chance elle est fermée, cause travaux, nous prendrons la suivante, et reviendrons doucement sur nos pas. Ce Parking gardé se trouve sur la Carrer del Taulat, près des installations du forum, une employée vous demande si vous comptez y passer la nuit et vous donne une carte magnétique où y est indiquée l’heure de l’entrée, il est à ce moment là 12h25.


             La station de tram est tout proche, sur cette Carrer del Taulat à une trentaine de mètres, des distributeurs automatiques vous délivrent les tickets, commencement de la galère ! car il faut déjà se familiariser avec le fonctionnement de celle-ci, nous prenons chaqu’un un billet  qui nous mènera au centre. Attention cependant ! les tickets Tram individuels ne sont pas valables dans le Métro, coût de celui-ci : 1,30 €, la ligne T4  vous mène en 20 mns environ  à l’arrêt Glories, de là partent plusieurs lignes de métro et de bus, dans cette station nous espérons trouver un guichet avec du personnel, mais nenni ! il n’y a là aussi qu’une  machine. Après avoir à peu près décrypté !  nous achetons deux tickets trajet illimité pour deux jours, plus intéressant ! : prix 10 € l’unité, payable en carte de crédit, à ce moment là il est environ 15h30. (vous comprendrez plus tard pourquoi je précise l’heure..)

 

           Visite de Barcelone il fait chaud mais c’est très supportable, les journées caniculaires seront à venir ! nous commencerons par le temple de la Sagrada Familia. Le choc lorsque vous sortez du métro et que vous vous retournez ! à quelques mètres de vous barrant totalement l’horizon : ce gigantesque monument avec ses 12 tours de 115 m. Nous allons  en direction de la façade de la Nativité, grosse déception, celle-ci est recouverte d’échafaudages.

 

             Temple expiatori de la Sagrada familia : petit historique : Ce temple est devenu l’emblème de Barcelone, Gaudi commença a y travailler en 1883 à l’âge de 31 ans, il ne cessa, tout au long de sa vie de modifier son projet, mais  ne termina que la façade de la Nativité, il vécut 16 ans reclus sur le chantier et repose dans la crypte,. Les travaux pour la finition de la Cathédrale sont toujours d’actualité, l’édifice est une masse de rares dimensions, cinq nefs, trois façades, une abside et un transept et se distingue par ses tours stylisées couronnées par des pinacles de céramiques, ces tours à l’ornementation surchargée apportent à l’ensemble un caractère très spectaculaire. 

 

 

             Selon les souhaits de Gaudi, son architecture est indissociable de la foi qui l’inspirait, les deux façades actuelles sont un récit détaillé et visuel de deux passages clés de la Bible, Gaudi avait souhaité que l’ouvrage soit coloré....

             La façade de la Nativité  (au Nord) : elle possède trois portails représentant la Foi avec des  passages des Evangiles, l’Espérance : on peut y voir la fuite vers l’Egypte, le massacre des Innocents et les parents de Marie veillant sur Joseph et l’enfant Jésus, enfin la Charité  qui retrace la généalogie de Jésus : les rois mages, l’annonciation et le Couronnement de la Vierge.

 

             Cette entrée est celle des groupes, l’entrée des individuels est au Sud,  par la façade de la Passion.

 

                * Façade de la Passion : elle décrit les souffrances et l’exécution de Jésus, un grand porche soutenu par six colonnes en forme de troncs d’arbres inclinés abrite douze groupes de sculptures, on peut y voir : la Cène, l’arrestation dans le Jardin de Gethsémani, le baiser de la trahison de Judas, la flagellation, la plus grande des sculptures montre le Christ sur la Croix, puis l’enterrement de Jésus

 

             L’entrée est de 8€ et vous ne voyez rien ! à l’intérieur des  bâches qui montent jusqu’en haut, ce n’est qu’un immense chantier, tout est à la construction, pas à la rénovation, parait qu’il y en aurait encore pour quelques décennies !.. Une montée sur les terrasses s’impose  pour voir Barcelone d’en haut, la montée se fait par un ascenseur situé à droite en entrant par la façade de la Passion et vous redescendez par un escalier de 400 marches de pierre, en colimaçon, tarif de la montée : 2€, armez vous de patience, on ne monte que 4 à la fois, et il y a tant de monde ! nous avons ainsi fait la queue pendant près d’1h30. En haut, ça aurait dû être l’extase, même pas  les percées sur l’extérieur sont trop petites, les murs sont épais, nous ne verrons en fin de compte pas grand-chose .... Une fois descendus nous traversons l’intérieur en longeant les bâches, entre celles-ci nous apercevons l’intérieur de ce temple, dénudé.

 

. Vue sur les tours de la Sagrada Familia      Vue sur la façade de la Sagrada, depuis la terrasse

 

             Parc Güell (A)  - Pour y aller, nous prendrons le métro jusqu’à la station Vallcarca, de cette station le parc est très bien indiqué, ça grimpe fort pour y arriver, mais il y a plusieurs escalators avec entre eux des brèves montées, rendant ainsi l’accès plus aisé. Au bout d’environ 800 mètres nous y arrivons par une petite entrée discrète, tout en haut forcément !!! celle qui est proche de la Colline des Croix. Superbe vue sur Barcelone et ses chantiers !! Le parc ferme à 19 heures ce qui nous donne le temps de le visiter correctement.



 

             Petit historique : En 1910, l’industriel Güell commanda à Gaudi une mini cité-jardin sur une colline surplombant Barcelone. Deux villas furent construites, le parc d’environ 20 hectares, librement inspiré du Sanctuaire d’Apollon de Delhi, est l’un des espaces publics les plus originaux jamais créés. Gaudi utilisa avec ingéniosité les contours pour créer des arcades et des viaducs en pierre.

     

             Nous entreprenons la descente en serpentant à travers le parc, promenade agréable nous ménageant à maintes reprises de superbes points de vue tant sur Barcelone, que sur le parc lui-même. * le palais Güell  * la grande place, c’est sur celle-ci que se trouve le célèbre banc sinueux recouvert de restes de carreaux de faïence, de vaisselle et de bouteilles, qui composent un  collage de coloris éblouissants. Soutenant cette place : 86 colonnes néoclassiques nommé le * hall hypostyle, avec au plafond quatre mosaïques représentant le soleil * quelques viaducs de pierre, puis descendons un double escalier monumental dominé par un * dragon polychrome qui crache un filet d’eau,  pour arriver finalement  à ... l’entrée ! pratiquement à l’heure de la fermeture, encore beaucoup de monde, difficile de faire des photos sans quelqu’un de grimpé sur ce dragon de faïence. L’entrée  est flanquée de deux logis, intégrés dans le mur et destinés aux gardes de la propriété.

 

             Nous sommes dans la rue Olot, de là des pancartes indiquent les diverses directions pour rejoindre les bus ou le métro,  la station Lesseps est à 1200 m, nous descendons toute la rue St Joseph  de la Muntanya, puis prenons à droite la Travessera de Dalt. Pour avoir expérimenté les deux accès je recommande, (pour les piétons...)  de faire la balade dans le sens où nous l’avons fait, qui présente l’avantage de traverser le parc dans sa totalité et de presque toujours descendre...

Retour au véhicule vers 21h30

 

            Jeudi 19 Juin

             Départ du parking vers 8h15 de façon à arriver à l’ouverture du palais de la musique catalane (9 heures).

             Palais de la musique catalane  (A): entrée 10€, la première visite est en anglais, le comble c’est que sur les huit touristes à visiter, nous sommes six français, mais c’est ainsi ! de toute façon il n’y en pas dans notre langue



 

             Petit historique : Achevé en 1908 par l’architecte moderniste Lluis Domènech i Montaner, le palais possède l’une des plus belles et des plus éblouissantes salles de concert au monde, et la seule éclairée par la lumière naturelle. Le Palau est le symbole le plus marquant de la bourgeoisie catalane du début du 20ème siècle et l’un des chefs d’œuvre du modernisme, cet édifice se maintient en pleine forme avec 300 concerts par an. La façade est agrémentée de colonnes couvertes de mosaïques portant les bustes de Beethoven, Palestrina et Bach. Au coin du bâtiment, un groupe sculpté par Miquel Blay rend hommage à la chanson populaire catalane.

 

Façade du pavillon de la musique catalane        L'angle du pavillon de la musique catalane

 

 

             Les appareils photos et caméscopes sont interdits à l’intérieur, et il n’y a pas de vente de cartes postales, dommage !! car c’est superbe ! le scan d’une image sur un livre sur Barcelone en donne un aperçu.

 

              A l’intérieur de la salle de concerts, on peut admirer les baies vitrées et l’imposante coupole inversée en verre polychrome, véritable merveille ornementale. A gauche de la scène, un buste du musicien J.A.Clavé symbole de la musique catalane, à droite : la « chevauchée des Walkyries » à coté d’un buste de Beethoven, allusion à la musique internationale. Nous admirons tout cela assis dans de magnifiques fauteuils qui méritent mieux que les jeans des visiteurs  

 

            * La Cathédrale, au centre du Barri Gòtic sur la Pia de la Seu, n’est pas bien loin, mais comme à la Sagrada Familia, celle-ci est en complète rénovation, pour que les touristes se la représente, des énormes bâches peintes sont apposées sur la façade, l’entrée est gratuite.


                        La cathédrale :              C’est un monument gothique finalement terminé qu’au 19ème siècle, encadré de deux tours octogonales, l’intérieur ne comprend qu’une seule et large nef haute de 26 m et bordée de 28 chapelles latérales. Les stalles du chœur sont magnifiques, sculptées au 15ème siècle, elles présentent dans leur partie supérieure les blasons peints des membres de la Toison d’or. Un cloître est adossé à l’édifice, ils y poussent des magnolias, des palmiers et des orangers, une statue de St Georges orne la fontaine gothique, ce cloître est le domicile de quelques oies.

 

Les stalles du choeur de la Cathédrale  La fontaine du cloître de la Cathédrale

 

             Là aussi nous montons sur les toits, prix d’accès : 2.5€, ceux-ci sont très bien aménagés avec de larges passerelles métalliques.

             A gauche, en sortant de la cathédrale nous empruntons la petite carrer del Bisbe, artère principale de la ville romaine, charmante avec son passage voûté, la place Jaume où se trouve le Palau de la Generalitat (siège du gouvernement catalan) et arrivons sur la Rambla où nous allons visiter le théâtre de Liceu.

 

Vue sur les flèches depuis les toits de la Cathédrale     Ancienne artère romaine : la rue Bisbe

 

             Le théâtre de Liceu organise des visites « non guidées » à 11h30, tarif : 4€, d’une durée de 20 mns environ, alors que les « guidées » sont à 8,5€, de toute façon on n’y comprendra rien   alors autant prendre la non guidée !! l’employée aux billets nous indique dans un bon français, que la visite sera obligatoirement faite avec une personne qui nous ouvrira les différentes salles,  nous sommes huit personnes, dont quatre français, notre gentille hôtesse nous en fera la visite mais accompagnera celle-ci d’explications en français....vaut mieux pas chercher à comprendre ! Histoire de vouloir paraître sympathique  elle nous confie «  <Vous avez beaucoup de  chance, car ce sont les premiers jours de soleil à Barcelone, ça fait deux mois et demi qu’il pleuvait tous les jours »  ça c’est notre « bon ange » qui vieille toujours sur nos vacances...  

 

             Allons y pour la visite : le théâtre de Liceu c’est l’Opéra de Barcelone, dès l’entrée nous empruntons un vaste vestibule orné de grandes colonnes, qui mène à un grand escalier en marbre datant de 1861. La grande salle inspirée du Théâtre de la Scala de Milan, en forme de fer à cheval, dispose d’un parterre et de cinq niveaux, et peut contenir 2292 spectateurs, la décoration est somptueuse, dans le style des opéras du 19ème siècle, elle et la scène ont été refaites après avoir été entièrement détruites par l’incendie de 1994.

 

             Midi  Direction le « marché de la Boqueira » c’est un marché couvert, son inauguration a eu lieu en 1914,on y pénètre en passant sous un porche métallique au vitrail « art nouveau » c’est aujourd’hui le plus célèbre marché de Barcelone, il occupe 6000 m2 de fruits, légumes, viandes, poissons et toutes sortes de spécialités, mais ce qui retient le plus c’est ce mélange de couleurs, d’aromes et de sons qui sont un vrai régal pour les sens, mention très spéciale pour la décoration et la présentation, du soleil plein les yeux ! Il est ouvert tous les jours sauf le Dimanche de 6 heures à 21 heures... Nous y trouverons sans peine quelque chose à grignoter.

 

Marché de la Boqueria, stand d'épicesMarché si coloré de la Boqueria

 

             Place Reial, au sud du marché. Pour y aller nous empruntons sur quelques centaines de mètres la Rambla, aujourd’hui c’est une voie ombragée par des platanes touffus, piétonne en son centre, parsemée de kiosques, de fleuristes, vivante et animée avec automates, musiciens, artistes. Cette marchande de fruits attire les regards, elle se confond totalement parmi ses fruits.

 

             La plaça Reial (A) est une place piétonne aménagée dans les années 1950, qui s’inspira à la fois des boulevards français et des places castillanes. Elle est constituée de bâtiments ponctués d’arcades, où s’abritent des terrasses de brasserie. Y subsistent deux réverbères, dessinés par le jeune Gaudi, et une touffe de palmiers.



    

             Nous rejoindrons le parc de la ciutadella, pour cela repassons place Sant Jaume, et s’arrêtons à la place del Rei, située derrière la Cathédrale.

 

              * Place del Rei : place entourée de haut bâtiments datant de l’époque médiévale : le palais Reial Major (ancienne résidence des rois d’Aragon) et son perron renaissance qui lui donne accès, à l’intérieur de ce palais le « Salò dl Tinell » c’est dans cette salle de banquet longue de plus de 30m et d’une hauteur de 17 mètres, que les Rois Catholiques reçurent Christophe Colomb à son retour des Amériques en 1493,la monumentale tour del Rei Marti formée de cinq étages de galeries, et enfin sur la droite : la Capella Reial de Santa Agata. 

 

             Un peu plus loin, le  * marché couvert de Santa Catarina, il n’a pas la prestance de celui de la Boqueria, mais  a un charme certain, beaucoup plus calme, pas très connu, peu ou pas de touristes, nous aurons plus nos aises pour pouvoir y faire quelques achats. Ouvert en 1848 c’est le marché le plus ancien de Barcelone.

 

             Et enfin le parc de la ciutadella, notre dernière visite de la journée.


             Parc de la Ciutadella : Dans l’angle à l’entrée se dresse le Castell dels Tres Dragons,  bâtiment de briques crénelées, qui fut réalisé en 1887 à l’occasion de l’exposition universelle de 1888 et servit alors de restaurant, il héberge aujourd’hui le musée zoologique. Les catalans aiment canoter sur le lac et se promener au milieu des orangers, des palmiers et des perroquets. Au Nord : la fontaine triomphale, certainement très joli monument construit avec la participation de Gaudi, encore étudiant en architecture, devant : un plan d’eau. Pas de photos, déception ! car elle aussi est entièrement recouverte de bâches, décidément tout Barcelone fait peau neuve !

 

             Du bas du Passeig de Lluis Companys, longue esplanade piétonnière bordée de palmiers,  apparaît * l’Arc de Triomf : portail principal de l’Expo Universelle, les sculptures de cet édifice en brique rouge de style mudéjar représentent des allégories de l’artisanat, de l’industrie et du commerce. Sur la façade, une frise montre la ville accueillant les visiteurs étrangers.   

 

             Il est presque 16 heures, c’est le moment de reprendre le métro en direction du parking, nous aurons ainsi le temps de nous reposer un peu, nous occuper de nos toutoux et refaire un brin de toilette avant de retourner Carrer Balmes assister à un spectacle de flamenco, réservé quelque temps auparavant.


             **18 heures, c’est reparti !! le spectacle réservé est au restaurant « Palaccio del Flamenco » (A)




             Dîner à 19h et spectacle à 19h45, nous avons préféré prendre avec dîner, car nous nous sommes  aperçus qu’avec spectacle seul, un individuel est très souvent relégué tout au fond. Il y a plusieurs propositions de dîner, nous prendrons l’« offre spéciale » : Show + Paella + crème brûlée + sangria ou boisson au choix, pour 38 €. Salle très bien conçue car la scène est assez haute, on n’est donc pas trop gênés par les spectateurs devant nous. Traduction brève et approximative de leur publicité :

 

« Spectacle de flamenco le plus pur, composé  de nombreuses chorégraphies. La guitare accompagne le claquement des talons et le mouvement des danseurs qui nous introduisent dans ce monde passionné. Dans ce spectacle, possibilité de voir un peu de danse classique espagnole. La musique est crée spécialement pour ce spectacle. L’improvisation entre les musiciens et les danseurs fait que le spectacle est un peu différent chaque jour. »

 

             Le spectacle dure environ 1 heure, nous sommes sous le charme. Retour au parking vers 21h30

 

      Vendredi 20 Juin


             Nous voici de retour à la station de métro Glories, au moment de passer notre ticket « trajet illimité pour 2 jours » on est refoulés...  zut de zut, deux jours voulaient dire deux jours (mercredi et jeudi) ! et non pas 48 heures, encore heureux que dans le tram nous nous soyons assis sans l’oblitérer, pressentiment sans doute ! Il ne nous reste plus qu’à nous procurer quatre billets (2 A/R) à 1.30€, inversement au sens tram-metro ou le billet tram n’est pas valable pour le métro, le billet unique métro est valable pour le tram, pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué.... En regardant de plus près on s’aperçoit qu’il y a la possibilité d’acheter par 10, plus économique, et hop c’est parti, sauf que..... cette sacrée machine ne nous donne qu’ UN billet, nous en concluons que nous devrions pouvoir effectuer dix passages  avec celui-ci, et nous lançons à l’assaut des portiques l’un derrière l’autre, mais je reste bloquée... on n’y a rien compris !  un monsieur voyant notre « grande détresse » ... nous fait signe de passer par un petit portillon à coté. Il ne nous restera plus qu’à racheter encore deux autres billets pour le retour, bien mauvaise opération, pour une simple matinée..

 

             Arrêt sur la grande artère Passeig de Gracia pour pouvoir admirer les *  « Mansana de la Discòrdia » nom donné à trois maisons du début du 20ème siècle qui ont été remaniés selon le style moderniste. La première sur notre chemin sera la * casa Lléò Morera, conçu par Domènech, elle ne se visite pas car propriété privée, nous en admirerons la façade, décorée de façon assez fantasque  de voûtes médiévales et de fées mythiques, la richesse des détails autour des baies et sur les balustrades, ainsi que la crête décorative et la niche qui couronnent l’ensemble.

 

       

               La seconde sera la * Casa Batllò (A) nous la visiterons. Horaires de 9h à 20 heures, tarif d’entrée : 16.50 €, pour ce prix là, il vous est remis un audioguide très facile d’emploi ! ainsi qu’une brochure éditée en 8 langues..


             Œuvre magistrale de Gaudi réalisée en 1906, véritable mythe de l’art, la façade est recouverte de disques de céramique et de verre colorés, les balcons en fer forgé représentent des masques de carnaval, pour Dali, les courbes des murs et fenêtres évoquaient « les vagues un jour de tempête » Après avoir grimpé plusieurs étages et admiré tout au long les différentes pièces, nous arrivons sur la terrasse, sur celle-ci : des cheminées regroupées et ornées de motifs abstraits, le toit couvert de céramiques irisées ressemble à la peau d’un dragon, Gaudi voulant symboliser St Georges le terrassant. Joli panorama sur Barcelone. L’intérieur est tout aussi saisissant, avec entre autres un grand salon qui est paré de vitraux, ceux-ci en jouant avec la lumière du jour donne à la maison une atmosphère très spéciale.

 

 

 

Cheminées de la casa Batlo      Le grand salon de la casa Batlo



 

         Et pour finir une vue sur la * Casa Mila, une des plus célèbres réalisations de Gaudi. Le bâtiment occupant tout un angle, est doté de trois façades, qui sont des authentiques explosions de fantaisie, avec des lignes sinueuses voulant rappeler le mouvement de la mer.  Ces façades avec les grilles en fer forgé des balcons, créent un effet impressionnant ! Une des salles de l’entresol accueille des expositions temporaires. Cette maison est classée comme « Patrimoine de l’Humanité » par l’Unesco depuis 1984.

 

             C’est sur ces regards sur ces maisons pour le moins originales que nous allons quitter Barcelone. Sitôt de retour au parking, nous le quittons sans y déjeuner,  car le délai de 48 heures arrive à terme, et n’avons pas envie de prendre le risque pour une petite demi-heure de trop, de payer 24 heures supplémentaires, la mésaventure de ce matin est bien suffisante  et pourtant... ! un petit imprévu nous augmentera ce temps de 20 minutes. Pour 48 heures et 20 mns nous réglerons 46 € avec notre carte bancaire.

 (Version imprimable de cette page Æ)

 

 

Voir le diaporama