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Nous rejoignons la côte à Viana do Castelo (point n° 10 carte itinéraire) et prenons la route de la basilique Sainte-Lucie (A), (Ste patronne des aveugles) celle-ci est érigée sur le mont Santa Luzia, de dessus son esplanade belle vue sur Viana.
D’après le journaliste de National Géographique magazine, Sainte-Lucie jouirait d’un des plus beaux panoramas du monde ! Possibilité également d’y accéder en se garant en bas de la colline et en prenant le funiculaire.
Petit parking autour du bâtiment.
La construction de cette basilique néo byzantine a débuté en 1903 sur l’initiative du prêtre A.M.Carneiro, le projet est de l’architecte Miguel Ventura Terre qui s’était inspiré du Sacré Cœur de Montmartre.
Bâtie en forme de croix grecque, son architecture a des éléments néo-romans, byzantins et gothiques.
A l’entrée est placée une statue de bronze du Sacré-Coeur inauguré en 1898.
A l’intérieur, dans le chœur,
sculptures du Sacré-Cœur et de deux chérubins, sculptures réalisées en 1955 en
marbre de Vila Viçosa, ces anges offrent au Sacré-cœur les armoiries du Portugal
et de Viana do Castelo.
Les vitraux des rosettes ont été exécutés dans l’atelier de Ricardo Leone, de Lisbonne.
Les fresques sont les œuvres de M.Pereira Da Silva, elles représentent le chemin de croix, et au-dessus dans le dôme, l’Ascension du Christ.
La basilique possède un carillon composé de 26 cloches, un joli parc l’entoure.
Le sanctuaire aurait été terminé en 1943, mais finalement ouvert au culte qu’en 1926.
Nous
descendons sur Braga, à 6 kms se trouve le sanctuaire « « Bom
Jésus do Monte » (point N° 11 carte
itinéraire) lieu de pèlerinage. Un grand parking ombragé en bas du
sanctuaire nous permettra de déjeuner à l’ombre. Sitôt celui-ci avalé, nous
prenons le funiculaire à eau (le seul du Portugal) qui date de 1882, ben oui
nous ne ferons pas comme les grands pèlerins, nous ne monterons pas
l’escalier ! il fait vraiment trop chaud, et il y a 600 marches et 116 m
de dénivelé !
Coût : 1.10 € l’aller, possibilité
pour 2 € de prendre un A/R, départ toutes les 30 mns. Par contre nous
redescendrons tranquillement, admirant au passage les innombrables statues
et fontaines.
Une petite place en haut de l’escalier forme comme une halte pour le pèlerin, endroit reposant avec parterres, on peut y voir la statue du 1er roi du Portugal, Alfonso Henriques qui domine le sanctuaire, et tout en haut, un peu cachée dans les bois, se trouve quatre chapelles et une grande fontaine.
* Bom Jesus do Monte signifie « Jésus de la montagne »
De la partie basse on accède à l’église par des escaliers en zigzag avec, à chaque palier une chapelle et une fontaine retraçant un des passages de la vie de Jésus. (la voie sacrée)
La partie suivante est l’escalier des cinq sens, chaque un d’eux est représenté par une fontaine différente, escalier construit sur l’initiative de l’archevêque de Braga.
Vers 1760, trois chapelles octogonales ont été construites par l’architecte de réputation renommée : André Soares de Braga, avec des statues dépeignant les épisodes qui se produisent après la crucifixion, comme la rencontre de Jésus avec Marie-Madeleine. Autour de ces chapelles quatre fontaines baroques avec des statues des évangélistes, de la même époque.
Des différents paliers de ce gigantesque escalier, on jouit d’un superbe panorama sur Braga.
Vers 1781,
l’archevêque de Bragance fait rajouter un troisième segment d’escaliers puis
une nouvelle église néo-classique est construite entre 1784 et 1834. par Carlos
Amarante, elle remplacera celle d’origine, baroque, qui fut construite en 1725.
Cet escalier suit le modèle de zizag et est consacré aux trois
vertus théologiques : foi, espoir
et charité avec chaqu’une sa fontaine.
Au 19ème siècle, le secteur autour de l'église et l'escalier ont été expropriés et transformés en parc. En 1882, pour faciliter l'accès au sanctuaire, le Bom Jésus funiculaire a été construit liant la ville de Braga à la colline, à ce jour il est toujours en service.
Après quelques marches, nous pouvons voir la fontaine qui symbolise les cinq plaies du Christ, des jets d’eau s’échappent de chacune de ces plaies.
Lors de notre descente, nous croisons quelques personnes qui montent, esprit de pèlerins ou simplement manque d’informations, cependant personne ne les montait sur les genoux ....
Guimaraes, étape suivante, n’est distant que d’une bonne vingtaine de kilomètres, nous y arriverons en plein milieu de l’après-midi
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