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* Jeudi 26 Juin 2008. La matinée
sera utilisée à longer tranquillement la vallée du Douro, une bonne centaine de
kms de route sinueuse, (point n° 13 carte
itinéraire) mais offrant de magnifiques vues sur ce fleuve, celui-ci coincé
entre les montagnes, coule au fond de sa vallée, il est aujourd’hui classé au
patrimoine mondial de l’Humanité. Sur les
pentes schisteuses de la vallée d’immenses terrasses où
poussent un vignoble qui donnera naissance au « porto », ces versants
sont très ensoleillés, il y fait très chaud et c’est justement cette
combinaison schiste-chaleur qui contribue à la qualité exceptionnelle du vin de
Porto. Un peu dommage qu’il n’est pas aisé sur cette route de se stationner et
je n’étais pas du bon coté pour attraper une photo « au vol »
En
début d’après-midi nous arrivons à Porto (point N° 14 carte
itinéraire) et allons directement au parking indiqué par des internautes, à
savoir sur les quais en face des chais, mauvaise pioche : celui-ci à sur le coté
des grosses boules de béton empêchant l’entrée d’un véhicule large, de plus la
barrière ne s’ouvre pas et le distributeur de tickets ne distribue pas !
c’est alors qu’un jeune homme vociférant, le gardien sans doute ! nous
fait voir au-dessus de notre tête le panneau d’interdiction aux CC !!!!!
M.... En plus de ne pas savoir où aller, sa réponse à notre question à ce sujet
a été « je n’en sais rien ! » on a créé un embouteillage en
bloquant l’entrée, il va falloir reculer et faire reculer tout le monde sur une
route très passagère !! ce moment d’émotions passé je cherche vite fait
comment rejoindre le camping Salgueiros à Canidelo au sud de Porto car on ne va
passer l’après-midi à chercher des hypothétiques parkings ! des travaux
sur la route principale nous feront passer par toutes les petites ruelles de
Canidelo, je conseille d’y venir par la mer, plus simple. Nous utiliserons
l’après-midi et la matinée du lendemain à visiter cette sympathique ville, le
camping nous autorisant à rester jusqu’à 14 heures. Un bus, le N° 15 passe dans
la rue à moins de 100 m de l’entrée, pour visiter Porto allez jusqu’au
terminal, celui-ci se trouve à l’Est du cœur historique à l’extrémité de la rue
Alexandre Herculano.
Plan du cœur historique avec notre itinéraire :
Suivez le guide ä
* la Sé, cathédrale
de style roman du 12ème siècle, qui ferait plutôt penser à une
forteresse médiévale, construite sur le point culminant de la vieille ville, le
porche est de style rococo, la façade est flanquée de deux tours carrées tenant
lieu de clocher qui font face au fleuve Douro, comme des tours de guet, le
cloître gothique est décoré d’azulejos datant du 18ème siècle. C’est dans
cette cathédrale que les parents du
prince Henri le Navigateur, (prince qui ouvrit la voie aux grandes découvertes
géographiques) le roi João et Philippa de Lancaster, se marièrent en 1387.
A droite de la cathédrale : * imposant palais de l’évêché, des terrasses superbes points de vue sur la ville, notamment sur l’église dos Congredados au premier plan et la tour de l’hôtel de Ville au fond.
* Place de la Sé où se trouve un joli pilori de 1945, en descendant les quelques marches, une jolie fontaine adossée au mur qui entoure le parvis de la cathédrale.
De
celle-ci nous empruntons les vieilles ruelles médiévales du quartier de la
Ribeira, quartier d’où est né la ville, se promener dans ces rues pavées
bordées de fleurs promet de belles découvertes, telles que ces anciennes
maisons se dressant sur deux ou trois étages et grimpant sur la colline de Pena
Ventosa, avec comme décor accroché au balcon le linge séchant au soleil.
Ce quartier typique est classé au patrimoine mondial de l’Unesco en 1995.
En bas de ce quartier nous arrivons à la place centrale de Ribeira, autour de ses nombreux cafés partent de petites ruelles, autrefois cette place était séparée du fleuve par une partie de murailles avec une porte, maintenant la place aboutit sur le Cais de Ribeira, quai de plaisance baigné par le Douro, lieu où se concentrent d’anciennes maisons datant du 19ème.
De ce quai on aperçoit sur la gauche le pont D.Luis, inauguré
le 31 Octobre 1886 par le roi du Portugal qui était Dom Luis I, vous l’auriez
deviné ! c’est le second pont construit à Porto par l’ingénieur Teófilo
Seyrig, l’associé
d’Eiffel. Ce pont grandiose nécessita 5 ans de travaux, 3000 tonnes de fer
furent employées pour sa réalisation, il est composé de deux tabliers de 8
mètres de largeur chacun, l'étage supérieur mesure 395 mètres de long, l'étage
inférieur : 174 mètres.
Actuellement l’étage supérieur est réservé à l’usage de la ligne D du métro qui relie l’un des plus grands hôpitaux de Porto et la mairie de Vila Nova de Gaia, les voitures et piétons empruntant l’étage inférieur.
Il est le plus important de ceux qui enjambent le Douro à plus de 70 m de haut.
Nous
laissons les ponts pour demain et faisons demi-tour, on longe alors les quais
grouillants de vie avec cafés, restaurants proposant des sardines grillées ou
diverses spécialités de morues. Sur le Douro sont amarrés des bateaux qui peuvent vous
emmener faire une balade jusqu’à l’Océan, un petit air de péniche parisienne
...
Sur la route un vieux tramway électrique, c’est la ligne 1 créé en 1872, elle offre moyennant 1.40 € une promenade agréable tout le long du Douro, depuis le pont de l’Infante jusqu’à l’embouchure du fleuve, en passant par le Musée du Tramway, cette ligne n’est guère utilisée dorénavant que par les touristes.
De l’autre coté de ce quai, les caves, un des atout majeurs de la ville, où l’on peut assister aux diverses étapes de la fabrication du Porto, celles-ci sont alignées, leur visite est pour la majorité payante. En prolongement des caves, mais en haut du pont Luis I, le jardin do Mouro.
Nous quittons ces quais et
commençons à remonter la colline, une grande place : la place Infante
D.Henrique qui est dédiée à Henri le Navigateur. Sur celle-ci plusieurs
monuments importants dont l’église Saint Francisco et le Palais de la
Bourse.
„ L’église Saint Francisco, finalement
terminée en 1425, après des difficultés soulevées par un puissant évêque, Dom
Pedro, exemple typique de grand seigneur médiéval. Il s’agit du plus important
temple en style gothique de la ville, des franciscains s’y établirent au 13ème
siècle, c’est aussi l’un des plus grands ouvrages du
baroque, grâce à son revêtement intérieur en taille dorée, des 17ème
et 18ème siècles, véritable étalage de richesses, près de 500 kgs
d’or en provenance du Brésil ont été nécessaires. Mais ne vous y trompez pas !
ce n’est pas de l’or massif, mais du revêtement, en effet tout le bois sculpté
est recouvert d’une feuille dorée procédé connu au Portugal sous le nom de
« Talhas Douradas ». Le couvent fut incendié durant le siège de
Porto, en 1832 pour faire déloger le bataillon des Libéraux qui y avait
installé son quartier général.
„ Le Palais de la Bourse ; monument
de style néo-classique du milieu du 19ème siècle bâti sur
l’emplacement d’un ancien couvent. Dans cet
édifice se réunissaient les négociants et les agents de la Bourse de Commerce
et de la Bourse des valeurs, d’où son nom. Aujourd’hui, elle accueille la
Chambre de Commerce et la salle du tribunal et est le théâtre de
l’intronisation des membres de la confrérie des vins de Porto.. Le Palais est
ouvert à la visite, moyennant 5 € de droit d’entrée, les visites
s’intercalent : une en portugais, une en anglais et une dans une autre
langue au hasard, plutôt selon le choix du premier visiteur, il y en a toutes
les 30 minutes, et comme nous sommes les premiers à avoir pris une visite en
LE, nous aurons le privilège de l’avoir en français, ben oui, c’est ainsi, ils
ne peuvent pas les faire dans toutes les langues, trop long ! Photos et
caméscopes interdits, ça c’est pas sympa !!
car c’était superbe.
Inimaginable
les beautés cachées derrière l’austère façade ! Au 1er étage,
après avoir monté un splendide escalier en granit et marbre, se trouve la salle
de l’ancien
Tribunal do Comercio, puis y
visitons plusieurs salles dignes d’un château royal, recouvertes de tableaux
d’Henrique Median, peintre né à Porto en 1901. Dans la Sala Dourada, (Salon
doré) on peut admirer les portraits des derniers rois du Portugal et une
merveilleuse table marquetée. Le clou de la visite : le Salão Arabe (Salon
arabe) dont la construction commencée en 1862 et qui dura 18 ans, fut confiée à
Gustavo de Souza qui s’inspira de la célèbre Alhambra de Grenade, le salon est
peint en tons bleu ciel et or, avec des reflets rouge, il s’élève sur deux
étages, trente deux colonnes soutiennent le plafond, c’est le salon d’apparat
pour les visites officielles de la Ville de Porto.
Une pause est nécessaire avant d’attaquer l’ascension qui nous mènera à la Torre dos Clerigos, c’est ce que nous faisons assis sur un banc, le dos tourné au marché Ferreira Borges, face à la statue de ce « Henri le Navigateur » celle-ci trône majestueusement au milieu de la place D.Henrique, le Portugal lui vouant une reconnaissance éternelle.
Pour la
petite histoire rappelons que ce Monsieur, second fils du roi Jean 1er
du Portugal, n’a jamais navigué, et pourtant c’est lui qui est à l’origine des
grandes expéditions au service du royaume, étant gouverneur de l’Ordre du
Christ, il créa l’académie de formations de navigateurs à Sagres puis ordonna
la construction de la caravelle, nouveau bateau spécialement adapté aux longues
expéditions. Il découvrit ainsi Madère, les Açores, la côte du Sénégal, fit
ramener de l’or et des métaux précieux pillant pour cela les côtes africaines,
mais fut aussi l’instigateur des premiers marchés aux esclaves.
Allons y
avec courage, car ça grimpe, ça grimpe, le mercure aussi d’ailleurs ... voici la rue
Flores, ancienne rue des orfèvres et des joailliers, qui conserve des
demeures du 18ème siècle de style baroque aux façades blasonnées. Un
petit (!) effort et nous atteindrons le point le plus haut de Porto, du moins
pour nous ! : l’église et la tour de Clérigos, tour qui
dépasse tous les toits et que l’on aperçoit de n’importe quel point de Porto. Cet
ensemble baroque italien qui donne sur la place de la Liberté fut érigé entre
1732 et 1773 par Nicolau Nasoni, prenant les campaniles toscans pour
inspiration, du haut de ses 75 m, le plus haut clocher du pays, elle offre à
ceux qui courageusement grimperont ses 225 m marches, une vue panoramique sur la
ville. Elle a longtemps servi de phare pour les navires rentrant au port. En
1910, l’Institut Portugais du Patrimoine architectural l’a classée monument
national.
Nous continuons notre progression vers le Nord
de Porto en empruntant la rue Carmelitas et arrivons sur une autre grande
place : la place de Lisbonne, au centre de celle-ci une fontaine et face à
nous dans la rue do Carmo : l’église
du même nom :
église
construite dans la deuxième moitié du 13ème siècle, sa façade est en
pierre de taille, avec à l’extrémité une ample fronton sur lequel apparaissent
les figures des quatre évangélistes, mais que dire de façade
latérale : une merveille ! elle fut recouverte en 1912 de carreaux
vernissés, les dessins de Silvestri faisant allusion au culte de Notre-Dame,
c’est le panneau céramique le plus magnifique de la ville, par sa grande richesse
et la distribution de personnages, ornements, tonalité de bleu, etc...
A
sa gauche, seulement séparée par une maison d’un mètre : l’église des
Carmelitas avec une façade plus classique, séparation obéissant à une loi qui
interdisait la mitoyenneté entre deux églises et pour assurer la chasteté entre
les moines du Carmo et les religieuses Carmelites !
Nous faisons demi-tour, l’immense ensemble des Clérigos s’offre dans sa totalité et arrivons ainsi à la gare São Bento, mais auparavant nous passerons Place de Liberdad dominée par la statue équestre du roi D.Pedro IV, au fond de cette place : l’hôtel de ville construit en 1920, dont la façade est couronnée par une tour de 70 mètres
„ La Gare São Bento : Construite en 1903 sur l’emplacement du Couvent de São Bento, d’où son nom. Le hall d’entrée, ou salle des « pas perdus » est revêtu de 20 000 carreaux vernissés historiés d’origine arabe, crées par le peintre Jorge Colaço. Une frise polychrome représente l’évolution des moyens de transports jusqu’à l’arrivée du premier train à Porto. Sur les parois latérales de grands panneaux présentent des scènes historiques, tel qu’ une représentation de la bataille d’Arcos de Valdevez ou l’entrée dans la ville du roi João I et de la reine Filipa, dans les espaces vides, plus réduits : une foire aux bestiaux, un Moulin à eau sur le douro, la Moisson ... la majeure partie de ces azulejos sont dorénavant protégés par une vitre, nous pouvons les admirer mais le reflet en empêche la photographie, dommage, mais si c’est le prix à payer pour la conservation de ces chefs d’œuvre, résignons-nous !
Et
voila ! la journée se termine, nous regagnons le terminal bus qui est
maintenant tout proche, il est 19h50 je le précise pour la suite de l’anecdote.
Notre bus le n° 15 arrive, on n’aura même pas besoin de demander s’il va bien
au camping, puisque c’est le même chauffeur que ce midi, logique non ? et
bien, le croirez-vous, il nous reconnaît et en portugais tente de nous faire
piger que ce n’est pas le bon, comprendra qui pourra une dame très
aimablement nous explique que le bon ( ?) passera dans 20 minutes, que
voulez-vous y faire ? attendre.... et nous attendons ! Lorsque
celui-ci arrive, pour être bien certains nous demandons « campismo »
et tombons sur un chauffeur qui parlait français !.... celui-ci nous
explique qu’après 20 heures.... l’itinéraire est légèrement modifié et qu’il ne
passe pas devant le camping, mais un peu plus loin sur la plage, aimablement à
la descente il nous fera accompagner par une jeune femme qui prenait la même
direction, et nous voilà de retour prêts pour passer une nuit réparatrice après
toute cette marche dans Porto, avant d’entamer le lendemain un autre
itinéraire.
Vendredi 27 Juin
„ Porto suite et fin...
Du terminal de bus, rue Alexandre Herculano, nous remontons la rue Santa Catarina et arrivons à * l’église Ildefonso, celle-ci de style Renaissance date du 17ème, elle fut dédiée à St Ildefonse, archevêque de Tolède. Les panneaux d’azulejos bleus et blancs sont du maître Jorge Colaço. On ne la visitera pas, elle est fermée !..
A l’angle du carrefour suivant : * le café « Majestic » style Art
Nouveau, à cette heure encore matinale, il n’est pas ouvert. Ce café très
luxueux de style néo-gothique « Art-Nouveau » construit par
l’architecte João Queirõs fut inauguré le 17 Décembre
1921 sous le nom de « Elite » en plein centre d’un quartier très
bourgeois à l’époque, il faisait partie de l’histoire de Porto, du temps des
années 20, de la « Belle Epoque » période où se rencontraient les
intellectuels, où on échangeait les nouvelles idées, nombreuses à l’époque ..
les salles étaient parfois occupées pour jouer aux dominos, boston, au
billard.... on y produisait des concerts de piano, violoncelle, contrebasse. Sa
décoration était très riche avec miroirs et chandeliers, banquettes de cuir
noirs, murs richement ornés. Après avoir été abandonné entre 1964 et 1980 une
restauration fut entreprise et en Juillet 1994 il rouvrit ses portes au public
devenant « patrimoine culturel » c’est maintenant une institution
qui accueille de nombreux évènements culturels : déclamation de poésie,
expositions, concerts, lancements de livres...
Apparaît ensuite au milieu du carrefour la * « chapelle des âmes » très célèbre du fait de son recouvrement de grands panneaux d’azulejos peints par Eduarte Leite au début du siècle, imitant en cela les azulejos portugais du 18ème siècle. Les motifs représentés sont différents mais on peut distinguer deux principaux personnages : Ste Catherine et St François d’Assise. On remarque ainsi St François d’Assise en présence du pape Honoré III et sur la façade on peut y voir l’emblème de Ste Catherine entouré de couteaux pour rappeler son supplice. Les panneaux d’azulejos ont été restaurés il y a une vingtaine d’années, 2400 carreaux ont ainsi remplacés sur les 15497 que compte les parois de l’église.
Tout près le * marché Bolhão, installé dans un bâtiment de style néo-classique, ce marché agité et coloré est l’un des plus fréquentés du pays, ou on y trouve de tout : fruits et légumes, fleurs, viande, charcuterie, poissons, produits régionaux...
Après quelques
allers-retours dans celui-ci nous nous mettons en quête d’aller au * belvédère
du Jardim do Morro, situé à l’extrémité du tablier supérieur du pont D.Luis, pour
cela nous devons prendre le métro. Sans plan, de mémoire et aidé des
indications dans les halls, nous nous lançons, ce ne fut pas très simple,
car
n’ayant pas pris de trajet illimité, il fallut donc acheter un ticket à
l’unité, le coût est fonction de la zone, déjà il faut trouver la zone, puis
trouver le prix et ensuite cliquez dans la bonne case et moyennant monnaie vous
obtenez votre ticket... Après un changement de ligne, la E nous sort à l’air
libre, traverse au ralenti le pont, une fois descendus de ce tramway nous
profitons des superbes vues
panoramiques sur Porto avec à notre gauche, les caves alignées et les
« rabelos » amarrés le long des quais ...
(Le rabelo est un type de bateau à voile carrée qui fut utilisé au Portugal pour le transport fluvial des fûts de vin. Les embarcations naviguaient sur le Douro entre les régions viticoles et les villes de production du vin de Porto. Le plus souvent les rabelos se laissaient entraîner par le courant. Aujourd’hui, ces bateaux ont perdu leur fonction d’origine mais conservent un attrait touristique, certains d’entre-eux participent à des régates. Source Wikipédia)
... la vieille ville, le quartier Ribeira et ses maisons anciennes, au loin le nouveau pont : le pont d’Arrabida, que nous avons utilisé pour aller au camping : pont routier inauguré en 1963, détenteur d’un arc de béton armé de près de 270 m, il s’élève à 70 m au dessus des eaux du fleuve.
De l’autre coté, sur notre droite, quelques restes de murailles épousant la forme de la colline, le funiculaire dos Guindais ainsi que le pont do Infante, pont utilisé notamment par les transports en commun qui relient Vila Nova de Goya à Porto, un peu plus loin dans la courbe du fleuve nous apercevrons le pont Maria-Pia, première œuvre de Gustave Eiffel inauguré en 1877 par le roi D.Luis et la reine D.Maria Pia, d’où son nom ; longueur 563 m. il sert actuellement pour le trafic ferroviaire.
La traversée des 400 m du pont D.Luis nous mène à l’artère principale : l’avenue Vimara Peres, de là, nous rejoignons sans difficulté le terminal de bus qui n’est distant que de 500 m environ. A 12h30 nous sommes de retour au camping, nous aurons ainsi le temps d’y déjeuner, de faire le plein d’eau et de partir avant 14 heures, prix de la nuitée : CC + 2 personnes + électricité : 10.95€
Prochaine étape : Ovar, surnommé la ville-musée des azulejos Æ
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