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* Vendredi 4 Juillet 2008

Départ de Lisbonne, nous faisons nos adieux à Nicole et Salvatore , les charmants 93, ils partent en même temps que nous mais alors que nous restons dans les environs de Lisbonne, eux remontent sur Porto, nous nous dirigeons maintenant sur Queluz, situé à une dizaine de kms à l’Ouest de Lisbonne. (point N° 28 carte itinéraire)

 

         Queluz, bref historique Æ élégant palais rococo  construit à l’avènement sur le trône de D.Pedro III, les travaux ont débuté en 1747 et durèrent pratiquement toute la moitié du 18ème siècle, sous les ordres de l'architecte Vicente de Oliveira, réplique en miniature de Versailles dit-on ! Le palais fut la résidence d’été favorite de la famille royale à cette époque. Dans la seconde phase de construction, on fit appel à un architecte français : Jean-Baptiste Robillion, alors immigré à Lisbonne, les façades principales donnent sur des jardins aménagés par le Nôtre, ceux-ci sous influence française, se présentent en parterres géométriques, tapis herbeux, décors de théâtre aux étranges statues, fontaines.

Le palais fut habité jusqu’en 1807,  lorsque la famille royale s’enfuit au Brésil au moment de l’invasion des troupes napoléoniennes. Il fut le témoin de la triste fin de la reine Dona Maria I qui devint folle à la mort de son fils décédé de la variole en 1788. En 1908, le palais devint propriété de l’Etat portugais. Aujourd’hui restauré, après l’incendie de 1934, il accueille le public.

 

Du parking situé  devant l’entrée du palais, nous pouvons admirer sa façade adoucie par de tendres couleurs,  la chapelle est recouverte d’un dôme d’oignon. Dans la cour d’honneur visible  depuis la route : une statue de marbre de carrare qui représente la reine Maria I entourée de quatre statues représentant les quatre parties du monde.

 

  

La  visite des jardins sera gratuite, ceux-ci étant en profonde rénovation, de nombreux accès sont interdits   nous ne pourrons nous promener que parmi le cœur de ceux-ci, plusieurs statues indiquées sur le plan manquent....finalement nous ne verrons pas grand-chose à part :

î Le grand jardin (ou jardin suspendu) il est délimité par une balustrade de pierre ornée de statues.

 

 

       

 

î Le portique de la Renommée chevauchant Pégase et jouant de la trompette, d’où rayonnent les allées du parc.

î Quelques bassins tel que le bassin de Neptune ou le bassin d’Amphitrite.

 

       

 

î Des vues sur la belle façade des Cérémonies.

î Des ensembles sculptés en pierre tels que le sphinx habillé d’un costume du 18ème siècle. A l’origine,toutes ces sculptures étaient peintes de couleurs vives ou partiellement dorées.     

Le palais était un espace privilégié de loisirs et de divertissements pour la famille royale, qui assistait là à des spectacles de feux d’artifices, de combats de taureaux et de jeux équestres.

Nous ne pourrons approcher du Canal des Azulejos, qui pourtant semble superbe   lieu où la famille royale se promenait en barque les après-midi d’été.

 

Des oiseaux exotiques, des paons, des cacatoès, divers oiseaux d’Inde, des aigles, des faucons habitaient les lieux du temps de D.Pedro III. Dans des cages vivaient encore en 1833 deux lionnes, deux tigres et quelques singes, ces cages étaient situées sous la terrasse du Pavillon Robillion.

 

En 1957, une aile du pavillon de la reine Maria fut transformée en maison d’invité qui servait à la réception de chefs d’état ou d’anciens présidents des Etats-Unis tels qu’ Eisenhower, Carter, Reagan ou Bill Clinton, ceux-ci  y ont dîné.

 

       

 

Derrière le palais se trouve une esplanade, c’est là que se produisent actuellement chaque semaine, de Mai à Octobre, les spectacles équestres de Haute Ecole, réalisés par l’Ecole Portugaise d’Art Equestre. Profitant de ce que la troupe est en tournée en France (c’est un comble !!) les installations sont elles aussi en pleine rénovation...

 

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Sintra

 

           õ Sintra, ville avec ses trois châteaux, chantée par de grands poètes, paysage entier classé par l’Unesco au patrimoine de l’Humanité, antique ville perchée où les premiers rois du Portugal qui recherchaient la fraîcheur en été vinrent y faire construire leurs palais, le dernier prince consort s’offrit même une sorte de Disneyland privé, genre château Louis ll de Bavière, avouez que ça donne envie d’aller voir... mais pourrons nous y rendre ?

 

Je suis un peu angoissée, malgré les années qui ont passé, je me souviens très bien de l’impossibilité de s’y stationner, ainsi que d’y circuler ! maintenant il y aurait un parking en bas de la ville avec un bus qui vous y emmène. Arrivés dans le bas de Sintra, malgré notre attention on n’a jamais vu ce grand ( ?) parking, ou alors il était déjà plein !... si bien que nous sommes montés jusqu’au cœur de la ville. La place n’est pas si importante que celle de Saint Pierre de Rome.......... je plaisante bien sûr ! elle était tout juste assez grande pour nous permettre d’y faire demi-tour, de tout coté les routes paraissent se rétrécir énormément, elles ont toutes un panneau d’interdiction aux 3.5T, ça n’enclin pas à y aller... il y a un parking sur notre droite, mais  doté de barres de hauteur ! que faire ? Nous restons plantés là en bordure de la place quelques instants à réfléchir puis je me décide d’aller voir de plus près à pied.

Un flic vient alors nous trouver, c’est évident qu’il ne va pas nous supporter là ! nous lui demandons ou se trouve le palais de Pena, en nous montrant la direction, il nous dit : « à 1 heure de marche » wouah !!!! ça monte raide, et à priori de cette place il n’y a aucune autre possibilité, un bus n’y grimpant pas. Sympa le gendarme nous aide à faire demi-tour et on redescend, on va tenter une seconde fois d’y trouver le parking, mais les indications étant tout ... sauf « évidentes » on ne le trouve pas, on se décide alors de quitter les lieux mais  on loupe la petite route à droite et nous revoilà repartis pour un tour complet, coucou, c’est encore nous !! ce n’est pas possible, il va nous tuer ......

Décidément je ne sais pas comment faire pour pouvoir visiter cette région, y arriver le soir vers 20 heures, une fois que tous les touristes sont partis, peut-être aurait-on mieux vu ce parking, la faire en scooter, s’adresser  à une agence à partir de Lisbonne ??.... Second ras le bol, mais inutile de se prendre la tête, nous abandonnons Sintra, Pena, leurs palais nationaux, le château des Maures,le couvent des capucins ainsi que le palais de Regaleria, grosse frustation cependant   ... et rejoignons  la côte qui est accessible tant qu’il n’y a pas de plages ! c’est ainsi que nous déjeunerons sur une petite place de terre battue près de Azenhas do Mar, superbe !! (point N° 29 carte itinéraire)

 

 

                              Azenhas do Mar

 

 

Azenhas do Mar, pittoresque localité située  au Nord du Cabo da Roca, possède un pâté de maisons littéralement incrusté dans la roche. Du parking aménagé en bordure de l’Océan, on a une vue imprenable sur ce village à flanc de falaise, véritable image de carte postale, il est aussi possible de descendre sur la plage par les escaliers qui longent la falaise. 

 

 

 

 

        

 

 

   Cabo da Roca


Le Cabo da Roca, le point le plus occidental de l’Europe, n’est pas loin  « le point où la terre finit, où la mer commence »  écrivait le célèbre poète portugais : Luis de Camoes.

 

Un parking, une immense place de terre battue et nous voila partis pour une promenade sur les sentiers aménagés au bord de la falaise. La lande est entièrement recouverte d’une sorte de plante rampante, la Carpobrotus edulis, de couleur jaune clair ou rouge, les mêmes que nous avons déjà pu admirer aux îles Berlengas. Cabo da Roca n’est pas seulement l’extrémité de l’Europe, c’est aussi le point le plus élevé du littoral portugais  avec 140 m au dessus du niveau de la mer.

 

Un phare construit en 1772 et d’une hauteur de 144 mètres domine les eaux agitées et parfois déchaînées de l’Océan.

 

Pour bien marquer le point le plus à l’Ouest : un grand monument de pierre surmonté d’une croix, à sa base y est inscrit la fameuse citation de Camoes. 

 

      

 

Nous continuons sur Cabo Raso, cette petite portion de côte est splendide, on se croirait presque sur nos côtes bretonnes, lorsque qui voyons nous stationnés : nos deux 85, décidément !.... ils nous confieront avoir dormi deux nuits à Belem, la précédente à notre mot, mais aussi la suivante  ils n’ont apparemment tenu aucun compte de notre mise en garde, quant aux véhicules ils sont restés là du matin au soir, étant en visite dans Lisbonne, et tout cela sans aucun problème, ils ont eu la chance de passer après le coup dur, mais peut-être aussi avant un second... à méditer ! Nous leur disons adieu, ils remontent sur la France et veulent dormir à Cabo da Roca, tandis que nous, nous irons passer la nuit au Cabo Espichel.

 

La traversée du pont de Lisbonne a été très laborieuse, on n’a probablement  pas choisi ni le bon jour ni  la meilleure heure (un vendredi à 19 h !)  mais vaut mieux faire cela ce soir que demain matin, d’autant qu’on est certains de trouver à dormir au Cabo Espichel, les 85 nous en ayant décrit l’endroit, et effectivement c’est un superbe coin, nous nous stationnerons près de l’ancien monastère, à l’abri du vent, et assisterons là encore à un joli coucher de soleil.

 

 

Demain, nous ferons une petite promenade sur cette falaise surplombant la mer, méditerons auprès de ce monastère en ruine où jadis les pèlerins faisaient halte pour se rendre à St Jacques de Compostelle.

 

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