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   Mercredi 9 Juillet (suite)  * Mina de Sáo Domingos. (point N° 40 carte itinéraire) Une trentaine de kilomètres séparent ces deux sites, la route n’est pas en très bon état, très dansante, les bords sont effrités réclamant une grande vigilance, nous y voyons  beaucoup de nids de cigogne, des champs d’oliviers à perte de vue.  

Un premier arrêt sur le bord de la route nous permettra de photographier l’église du village, de là une pancarte indique le centre minier, le paysage est sensiblement le même que celui des homologues espagnols, un chemin de planches permet de s’en approcher, de l’autre coté du parking on peut y voir les installations, hangars, maisons abandonnées.

 

     

 

 

      î Bref historique : La mine de São Domingos est une mine à ciel ouvert de pyrite, un des plus importants gisements de la ceinture ibérienne, exploitée depuis 4000 ans. Les Romains, pendant environ 400 ans, en avaient extraient l’or et l’argent, à leur départ la mine fut abandonnée. Le minerai de cuivre était le produit principal de la mine. En 1855, la révolution industrielle entraîna  une forte demande de cuivre et l’exploitation fut reprise.

Au milieu du 19ème siècle,le site fut racheté par une compagnie britannique, celle-ci construisit à proximité en 1875  un village réservé pour les Anglais, dans un  modèle victorien influencé par l’architecture de l’Alentejo, un des bâtiments servait de siège social de la compagnie d’exploitation.

Depuis 2005 il est reconverti en hôtel, insufflant une nouvelle vie à Minas de Sao Domingo, la mine étant abandonnée depuis 1966, manque de matières premières. Après extraction, le minerai était transporté par le chemin de fer reliant la mine de São Domingos et le port de Pomarão, d’où de grands bateaux le transportaient vers l’Angleterre et d’autres pays étrangers.

 

 

Impressionnant cette retenue d’eau ourlée de rouge ! pendant l’exploitation de la mine, des lagunes ont été crées pour permettre la décantation des déchets retirés de la mine, ce sont les restes de minéraux de cuivre présents dans la roche qui se sont ainsi dilués dans l’eau. Des études scientifiques récentes ont prouvé que maintenant il y a pollution de la végétation et surtout de l’eau, menace pour les hommes et les animaux de la région,  des travaux de nettoyage sont prévus pour dépolluer la région et protéger son environnement.

 

         

 

 

Après cette petite balade dans cette ville fantôme nous regagnons le village actuel qui s’est développé un peu à l’écart du site minier, il est composé d’environ 770 maisons blanchies à la chaux, 1500 mineurs et leur famille vivaient de l’exploitation des pyrites de cuivre, apportant un épanouissement et une animation à la région.

Il est l’heure de déjeuner. Quelques kilomètres plus loin, nous devrions trouver une aire de stationnement la « praïa fluvial »  un coin superbe, la localité a aménagé une plage artificielle au bord du lac, avec parking,

la pancarte était si petite que nous la loupons  nous envisageons de faire demi-tour lorsque nous voyons à a peine une dizaine de mètres plus loin, un petit bosquet au bord de l’eau, nous nous y engouffrons et déjeunerons à l’ombre.

D’où nous sommes, nous apercevons de l’autre coté du lac le coin pique-nique, il paraît être en plein soleil ! néanmoins à recommander fortement pour une halte nocturne, ou par températures plus clémentes !

Après déjeuner, nous nous dirigeons vers Mértola, village fortifié


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