La basilique           Lundi 22 Mars Au bout d’une heure de route nous arrivons à Higuey  (point 7 carte itinéraire) (soleil en taïno) ville très grouillante de population, célèbre par sa cathédrale : Nuestra Senora de la Altagracia, patronne officielle de la République Dominicaine.

      Cette cathédrale a été inaugurée en 1971 et aussitôt promue au rang de basilique par le pape. On y célèbre un pèlerinage vers le 21 Janvier.

     Lors de notre visite nous nous retrouvons avec deux jeunes femmes qui présentent le bébé de l’une d’elle à la Vierge.

 


 

 

            Nous continuons notre route et arrivons bientôt à Boca de Yuma (point N° 8 carte itinéraire): petit village perché sur une falaise au dessus d’une baie. Situé à l’embouchure du rio Yuma, Boca (la bouche) est également un village de pêcheurs. Dans celui-ci les pêcheurs construisent leur barque à la main

 


 

               Un de ceux-ci nous proposera de nous prendre dans sa barque et nous promènera le long du rio sur quelques centaines de mètres, le temps d’admirer la faune et la flore de ce coin préservé de la masse touristique. Le comique de l’affaire : le moteur s’est pris dans une corde et s’est stoppé, il nous restait une dizaine de mètres pour rejoindre le bord, le pêcheur les fera à la rame, décidément…….. 

 

fabrication manuelle de bateaux à Boca de Yuma       Port de Boca      

 

          Prochaine destination : la ville de La Romana  

 

 


 

           Lino se stationne autour du Parque Central et Usine de la Romana : fabrication de cigaresachète des biscuits à une vendeuse pour le moins originale. Après un tour rapide, il n’y a pas grand-chose à voir dans cette ville, nous allons déjeuner. Une fois celui-ci terminé nous allons visiter la fabrique de cigares de La Romana. Il y a une trentaine d’employés, des femmes pour la plupart qui trient, assemblent, coupent, collent, le tout accompagné d’un fond (bien prononcé) de merengue.

 

       Histoire et fabrication du cigare : Découvert en 1492 par Christophe Colomb lors de son premier voyage Vendeur à la fabrique de cigaresdans les Caraïbes.Bien longtemps avant la cueillette des feuilles de tabac, les acheteurs spécialisés sont venus retenir chez les agriculteurs leur quantité nécessaire.

 

          Les feuilles de tabac, empaquetées en ballots, sont séparées suivant leur destination finale. Les feuilles de sous-cape (enveloppe intérieure) et de tripe (partie centrale du cigare) sont délicatement sorties des sacs en toile de jute, triées et soigneusement classées dans des caisses en bois. Les feuilles de seco (sec) et de ligero (léger) qui donnent la force et l’arôme au cigare, subissent dans des tonneaux spéciaux la fermentation apportant leur saveur particulière. Les feuilles de cape (enveloppe extérieure) viennent pour la plupart de l’Etat du Connecticut aux Etats-Unis. ( Source : prospectus publicitaire du magasin- atelier : « La Perla dominicana »)

 

             Les feuilles de cape arrivent tassées dans leur emballage en yagua (écorce provenant de la tête du palmier royal). Le mojador (mouilleur) trempe les pointes dans l’eau et arrose les feuilles avec un pulvérisateur. Les gerbes humidifiées sont passées au sacudidor (sécheur) qui les suspend la tête en bas pour les égoutter quelques heures affichette du prospectus publicitaireet les ranger soigneusement dans de grandes boîtes en bois. Elles sont alors prêtes à subir l’écotage (dénervage). Une fois ce travail fait les feuilles de cape rejoignent celles de la tripe et de la sous-cape dans le domaine du jefe de liga (chef de service) qui a la responsabilité de l’assemblage des divers éléments constituant la vitole (cru). Ensuite l’ensemble aboutit dans les mains des forcedores (rouleurs) qui roulent « à la main » suivant un rituel immuable. Derrière leurs vapors (établis) ils constituent la poupée en enroulant la tripe dans la sous-cape, puis l’ensemble est mis dans un moule en bois où il repose quelques instants avant de recevoir la cape finale. Le moule servant de jauge, les parties qui en dépassent sont coupées, et la cape est fermée avec une colle végétale spéciale.

   

                         Enfin, le cigare, décoré de la bague à l’image du fabricant, est stocké dans un local sombre et climatisé, en attendant d’être expédié aux quatre coins du monde (Réf GDR)

 

             Nous nous dirigeons maintenant vers Altos de Chavon,  village historique, situé sur le domaine « Casa de Campo » construit par un milliardaire américain

 

               Altos de Chavon