dans les champs de canne à sucre

                * Samedi 20 Mars 2004 Pour cette excursion Lino ne nous accompagne pas, il nous remet entre les mains des organisateurs (point N° 5 carte itinéraire) .Les équipages se font par équipes de quatre, nous nous retrouvons avec un couple de suisses. Départ 8h, nous sommes une bonne trentaine de véhicules. Premier arrêt dans les champs de canne à sucre, le responsable du groupe explique la technique de la coupe ainsi que la transformation en usine. Les enfants s’accrochent aux véhicules.

 


route traversant les champs de canne à sucre

 

       * Histoire de la canne à sucre :  Après son introduction aux Antilles et en Amérique par Christophe Colomb, le sucre devint la base de l’industrie la plus lucrative de la planète

       Les travailleurs des plantations et les petits cultivateurs récoltent généralement la canne à sucre à l’aide d’une machette. Par la suite, sa tige est séparée de ses feuilles et de sa base avant d’être chargée sur des charrettes, des camions ou des wagons, en vue du transport vers la sucrerie.

         A l’usine, la plante est d’abord moulue de manière à en extraire le jus. Celui-ci est ensuite bouilli jusqu’à ce qu’il épaississe au point de former un sirop. Au repos, il forme des cristaux qui sont passés à travers une centrifugeuse où il en résulte du sucre brut. Ce dernier est envoyé à la raffinerie pour être dissous, purifié et filtré, avant d’être à nouveau cristallisé, puis séché et emballé   (Réf : Livre de John Madeley, Enjeux Planète)

 

           Second arrêt : dans un grand magasin de souvenirs,je trouve qu’on y reste beaucoup trop de temps, près d’une heure et demie,… d’autant que pour tout le reste du parcours on nous fera nous dépêcher….

         Finalement nous repartons, quittons le bitume et là c’est impressionnant, les pistes ne sont que creux et bosses jusqu’à 1 mètre de hauteur,avec quelquefois des arbres en travers On traverse ainsi plusieurs villages composés de cinq ou six maisons très colorées. Il faut toujours faire très attention aux enfants qui quémandent et s’approchent beaucoup trop près des voitures.

 

               Nous arrivons à une ferme habitée par un jeune couple et une grand-mère, notre guide nous fera visiter leur habitat, puis nous expliquera comment le café et le cacao sont fabriqués, puis nous avons une dégustation gratuite. Le propriétaire de la ferme vend ses produits. Nous aurons droit également à une petite démonstration de combat de coq. « Sport » très populaire en RD qui entraîne, lorsque celui-ci a lieu dans des « galleras » (arènes) une atmosphère survoltée, bruyante et colorée, où les ouvriers vont parier leur salaire  

   

Habitante des lieux      

 

         * Histoire du cacao : Enraciné dans la tradition, le cacao tient une telle place dans l’économie dominicaine qu’on lui a dédié le jour du Cacao qui se célèbre chaque année le 20 août.

La culture du cacaoyer a connu son plein essor entre 1890 et 1905 avec l’envol de l’industrie chocolatière nord-américaine. L’arbre produit des fleurs qui pour certaines donneront des fruits (les cabosses) contenant chacune de 30 à 40 fèves violettes. La pulpe fermente et les fèves prennent une couleur rouge.

        En République Dominicaine, après la fermentation les graines sont mises à sécher le long des routes et deviennent couleur chocolat. Les petits agriculteurs envoient leur récolte dans des coopératives qui la traite. Les impuretés s’éliminent par un lavage mécanique des graines qui vont ensuite être grillées. Séparation des graines et des écorces, trituration et raffinage des grains transformés en une crème épaisse appelée liqueur de cacao sont les différentes étapes de la fabrication du chocolat qui s’obtient par adjonction de sucre.  

La durée de vin d’un cacaoyer est d’environ  60 ans, les premières fleurs n’apparaissent qu’au bout de quatre ans.(Réf Petit futé)  

  

 

         * Histoire du café :Originaire d’Ethiopie, le café entame probablement sa conquête du monde dès le XVe siècle. Par l'intermédiaire des pèlerins musulmans qui se rendent à La Mecque, le café se répand au Yémen et dans toute l'Arabie. Vers 1690, les marins hollandais introduisent les premiers plants de caféier, originaires de Moka, d'abord à Ceylan (l'actuelle Sri Lanka) et en Inde, puis dans toutes les colonies hollandaises d'Asie. Ils rapportent alors des plants de l'île de Java vers l'Europe.
Le caféier sera cultivé dans les serres du jardin botanique d'Amsterdam, en particulier. Des plants seront offerts à Louis XIV qui les confiera aux botanistes du Jardin du roi, l'actuel jardin des Plantes.

De là, le caféier sera introduit dans les colonies antillaises où la France s'approvisionnera librement. La culture du café se diffusera ensuite dans toute l'Amérique latine.

          

         - Culture et récolte : Le plant formé, il lui faut environ un an pour atteindre une hauteur de 30 centimètres. La première floraison apparaît au bout de 3 ans. Les caféiers sont taillés pour faciliter la cueillette des fruits. La durée de vie d'un caféier est 25 ans.La récolte des cerises s'effectue soit à la main, soit à l'aide de procédés mécaniques. Dans l'idéal, il ne faut cueillir que les fruits matures, rouges, brillants et fermes. Les cerises immatures provoquent l'amertume du café ; celles trop mûres (de ton grenat, violet ou noir) donnent un goût âcre et désagréable.Quand le climat s'y prête, la méthode sèche est la plus simple. Les cerises sont étalées en plein air et régulièrement brassées pour leur permettre de sécher à l'air libre. Après plusieurs jours, on entend les grains rouler à l'intérieur des cerises.Le café est "en coque".Des machines décortiquent alors les grains de couleur gris-vert qui, après plusieurs triages, sont prêts à être conditionnés et commercialisés  (Réf cafés Malongo) 

 

 

 

         Nous reprenons nos véhicules et allons déjeuner dans un ranch situé au bord de l’Océan, le repas sera servi sous forme de buffet , certains feront un peu d’équitation, le paysage est joli, très sauvage, véritable forêt de cocotiers. Le départ pour le retour est prévu à 15 heures, mais une bonne averse orageuse fait se rassembler tout le monde, et l’organisateur donne le signal avec une demi-heure d’avance.

 

 

         L’averse avait obligé à remettre les bâches et à l’évidence nous avions un véhicule mal entretenu, car celle-ci nous est restée dans les mains, il a fallu l’amarrer avec des tendeurs et par conséquence finir le reste de la journée voiture bâchée malgré la chaleur.  Le retour au garage se fera à un train d’enfer, nous traversons une rizière sans s’y arrêter, puis ensuite nous retrouvons les routes bitumées 

          Nous arrivons à Punta-Cana à 17 heures, là encore une bouteille de rhum avec notre photo nous attend.

 

        Cette excursion ne nous aura pas vraiment satisfaits, en fin de compte pas vu beaucoup de choses, l’école était fermée cause Samedi, J’ai pu depuis, faire la comparaison avec d’autres et il s’avère que nous n’avons pas visité non plus la maison de sorcier vaudou, pas plus que la pesée et le ramassage de la canne à sucre avec les bœufs, fort heureusement Lino remédiera à cette lagune le dernier jour du coté de La Romana

 

 

         Soirée au Karaya : Nous avions demandé à notre guide de nous réserver deux places au spectacle Le Karaya,La salle se trouve du coté de Bavaro, elle se situe au cœur même de grottes naturelles millénaires, des passages sous-terrains et un amphithéâtre géant.

          Un chemin illuminé nous mène à la porte du château qui fait place à une multitude de grottes liées entre elle, pour arriver finalement à l’amphithéâtre ou a été installée la salle de spectacle

A 21h45 débute l’heure du grand show tropical «  Caribe Caliente » spectacle magique avec une troupe d’artistes brésiliens pour la plupart, chanteurs, danseurs.  

 

 

          Demain sera une journée plus relaxe, Lino désirant rester avec sa famille, nous décidons d’aller au parc Manati, qui est tout près de l’hôtel

 

 

      

 

    le diaporama