Samedi 6 Juillet (suite)
Après les visites, ce matin de Rostov le Grand et de
Yaroslav, nous avons repris la navigation en direction du réservoir de Rybinsk.
C’est le moment d’aller écouter Natacha qui va nous narrer, de façon romancée,
le deuxième volet de l’histoire de la Russie « la Russie de Moscou »
donnant forces détails intéressants, alors écoutons là !
N’en voici QUE…. les grandes lignes, la lecture de celles-ci (en marron) ne va vous demander que cinq à six minutes d’attention !..
Tout au long du 14ème siècle, la Russie alors sous le joug des mongols était, avec la Lituanie, la Galicie, la Pologne et une grande partie de l’actuelle Ukraine, un immense territoire.
Moscou fondé en 1147 n’était alors qu’une toute petite principauté, mais qui fut pendant deux siècles, le fruit de rivalité entre ses voisines. En 1328 Ivan l’Escarcelle monta sur le trône, c’était un homme politique habile qui rassembla des terres autour du trône de Moscou. Il proposa aux tatars mongols de relever le tribut à leur place, ce qui ravit ses sujets, et en profita sans doute ... car enrichi il acheta des terres aux boyards appauvris, maria ses fils et ses filles avec des fils de princes. La principauté s’agrandit ainsi de jour en jour.
C’était alors à Kiev que le patriarche de Constantinople nommait le métropolite, chef de l’Eglise orthodoxe russe, Ivan 1er réussit à faire transférer le siège à Moscou, qui devint ainsi à la fois centre politique et spirituel de l’empire Russe.
Plus tard, les
Mongols alliés aux lithuanos-polonais, attaquèrent le prince Dimitri Donskoï
(1359) petit-fils d’Ivan 1er qui à l’aide d’un stratagème, il avait
caché un régiment ! les vaincra pour la première fois en 1380, lors de la
bataille de Koulikovo, au lieu appelé le « champ des bécasses ».
Même si deux ans plus tard les Mongols arrivèrent sur Moscou et la pilleront
entièrement, la victoire de Koulikovo a démontré au peuple russe que ces
farouches guerriers n’étaient pas invincibles. Pour cet acte glorieux, Dimitri
fut canonisé par l’Eglise Orthodoxe Russe.
Vers 1439, l’empereur byzantin de Constantinople en grande difficulté, demanda de l’aide au pape de Rome, un accord fut alors signé entre eux à Florence, l’Empereur contre une aide militaire reconnaissait la suprématie du pape de Rome tout en conservant les rites grecs. Moscou ne reconnût pas cet accord, nommant lui-même son métropolite, devenant ainsi un siècle plus tard, autocéphale. Les polonais inquiets de voir l’importance que prenait l’Eglise dans l’histoire de la Russie, firent nommer un métropolite qui siégerait à Kiev, c’est ainsi que l’église orthodoxe russe se trouva scindée en deux.
C’est à cette période qu’ Ivan lll montât sur le trône (1462) sitôt il livra bataille aux tatars mongols qui, furieux de ne pas réussir à entrer dans Moscou, pillèrent et emmenèrent avec eux des milliers de russes. Dans les marchés d’esclaves d’Orient, on vendait à foison ces russes ramenés par les Mongols.
La fiancée d’Ivan lll, Sophie le Paléologue, nièce
de l’empereur byzantin, Constantin le Paléologue, ne réussit pas à convaincre son
époux de reconnaître la suprématie du pape de Rome, mais elle apporta avec elle
tout le faste de la cour impériale de Byzance. La Russie va alors adopter les
armoiries byzantines, l’aigle bicéphale une tête tournée vers l’Orient, l’autre
vers l’Occident, symbole de l’empire romain scindé en deux depuis l’an 395. Le
prince va prendre le titre de tsar (césar en russe) et pour obtenir une armée
solide, il va distribuer des terres à ceux qui voudront bien défendre la
patrie, si besoin ! et c’est ainsi que près de 4000 personnes, prêtes à se
battre, s’installeront. Ces hommes vont constituer la noblesse russe et cette
tradition de porter les armes va se perpétuer de génération en génération. Ceux-ci
ayant familles, épouses, enfants, ou vieux parents à nourrir, vont alors
obliger les paysans qui vaquaient sur leurs terres à travailler plusieurs jours
par semaine à leurs seuls profits, c’est le début du servage.
A la mort de son père, le futur Ivan lV n’ayant que 4 ans, c’est sa mère qui va exercer la régence (1533) les boyards mécontents de voir leur influence décliner, vont en profiter pour se conduire en maîtres, maltraiter la tsarine et humilier le petit garçon qui grandira dans une ambiance de haine. Sa mère meurt alors qu’il n’a que 10 ans, il règnera avec l’aide du métropolite, tout en craignant à chaque instant d’être assassiné, à 16 ans, il se débarrassera de cette tutelle. Il sera le premier à se faire sacré tsar (1547) dans la Cathédrale de la Dormition du Kremlin de Moscou, tous les souverains successifs maintiendront la tradition jusqu’en 1896, sacre du dernier empereur Nicolas ll. A 16 ans, il épouse une fille de boyard, c’est le bonheur parfait, plusieurs enfants naissent mais meurent mystérieusement très rapidement, empoisonnés ? Anastasia Romanova mourra jeune, elle aussi, après 13 ans de mariage. Il ira se battre contre les tatars mongols et fera construire, après sa victoire de Khazan, sur la place rouge de Moscou la fabuleuse église de Basile le Bienheureux, dont le nombre de bulbes est égal aux nombres de victoires remportées ensuite contre les mongols.
Vers 1552 il tombe malade, et demande à sa jeune épouse Maria Forodovna et son fils Dimitri de prêter serment. Les boyards à nouveau insultent la tsarine et son fils. Pas de chance pour eux, il va se rétablir !.. il crée le corps des streltsy, qui constitue sa garde personnelle. Ivan IV se lance alors dans un régime de terreur contre ces boyards qu'il hait depuis sa jeunesse, exécutant les rebelles ou les envoyant bien loin en exil.
Vont partir ainsi
en exil, non seulement les boyards en fuite, mais aussi les paysans refusant de
s’asservir, des hors la loi, des criminels, des gens avides de liberté, cette
population nombreuse va former un autre Etat dans l’Etat : les Cosaques
(homme libre, vagabond…) Leur territoire est immense. Ils vont vivre de
pillages, s’aventureront même jusqu’en Iran, où ils attaqueront les caravanes
et reviendront les bras chargés de gros butins. Catherine ll va pourtant,
beaucoup plus tard, (moitié du 18ème siècle) en récupérer quelques
uns pour en faire un régiment d’élite de la garde impériale. Puis les siècles
passant, ils s’assagiront et feront même régner l’ordre.
Ils seront regroupés sous Staline pour aider à combattre durant la Seconde Guerre mondiale, mais finalement persécutés, massacrés, ils accueillirent les allemands, en 1941, avec du pain et du sel, signe d’hospitalité. Lorsque l’armée soviétique commença à repousser l’armée allemande, ils suivirent Hitler, espérant retrouver la liberté après le conflit, mais furent emprisonnés par les anglais et les américains, réexpédiés par bateau en U.R.S.S ou les chefs cosaques seront pendus ou envoyés dans les camps.
Mais revenons à Ivan IV !... Ses généraux lui ont offert la Sibérie, mais désirant se frayer un passage vers l’Europe, il déclara la guerre à la Pologne alliée à la Suède, finalement il réussit à obtenir un passage en mer Baltique.
« N’excusons en rien le comportement
cruel d’Ivan-le-Terrible, nous dit-elle, mais il le fit pour maintenir
l’ordre dans son pays, ce qui n’avait alors rien d’exceptionnel, n’avez-vous
pas connu pire, en France, en une seule nuit, lors du massacre de la Saint
Barthélémy ? »
La première dynastie des tsars Riourikides
s’éteignit avec la mort mystérieuse de Dimitri, fils d’Ivan le Terrible et celle
de Fiodor. C’est son beau-frère Boris Godounov qui, étrangement, sera élu tsar
en 1598. Il n’eut pas de chance, son règne étant marqué par la grande famine de
1601 qui dura trois ans, certains y virent là une punition des dieux, le considérant
comme un usurpateur.
Il y eut bien ensuite un Dimitri qui se fit passer pour le fils d’Ivan-le-Terrible, le jeune garçon qui n’aurait pas été assassiné ? Celui-ci soutenu par les polonais monta sur le trône (1605) mais fut assassiné peu de temps après. On dirigea un canon en direction de la Pologne, pour bien faire voir qu’il n’y aurait plus jamais d’usurpateur de ce coté là.
Puis l’armée polonaise finit par entrer dans Moscou et imposa en 1610 Ladislav IV, fils du roi de Pologne, comme prince de la ville, mais en 1612 une insurrection menée par Pojarski et Dimine, depuis Yaroslav libéra Moscou et fit élire en 1613 un jeune garçon de 16 ans, Michel Romanov, le premier tsar de la dynastie des Romanov.
Natacha raconte « Un détachement de polonais qui apprirent la future élection de Michel Romanov alors caché dans un monastère avec sa mère, frappèrent à la porte d’une isba pour savoir où se trouvait celui-ci, le paysan, soupçonnant les noirs désirs de ces hommes, décida de les emmener dans la forêt, ou ils se perdirent et moururent de faim »
Et de conclure : Une page nouvelle de la Russie allait s’ouvrir, une page liée aux Romanov, qui mènera la Russie au plus fort de sa puissance, de sa gloire ! Si la Russie est appelée : « La Sainte Russie, ce n’est pas parce qu’elle a beaucoup d’églises, c’est parce que de tout temps, les russes ont considéré leur pays comme la maison de la Sainte Vierge. Les icônes ne sont pas que des planches dorées, ce sont aussi des représentations divines de spectacles mystérieux et surnaturels, du feu de la passion, de l’agitation du monde. Aujourd’hui les églises en grande partie rendues à l’Eglise Orthodoxe Russe sont considérées comme des œuvres d’art.
Captivant, envoûtant ce transport aux pays des tsars ! mais revenons au 21ème siècle, car voici déjà l’heure d’apprendre, avec Victor, la deuxième chanson de notre répertoire, ce dernier détend l’atmosphère avec ses « catastrooophe » Aujourd’hui ça sera « Les nuits de Moscou » une chanson, appelée initialement « Les Nuits de Léningrad », chant russe populaire et romantique crée en 1955.
La répétition est à peine terminée qu’une voix résonne dans la cabine « Préparez
vous à admirer la ville de Rybinsk ». Défilent alors devant moi les
deux monuments les plus importants de cette cité de 200 000 habitants :
la jolie Cathédrale de la Transfiguration du Sauveur, de style néo-classique du
19ème siècle, et un imposant et long bâtiment : le Musée d’art
et d’histoire située dans l’ancienne Bourse aux grains.
Cette ville était de grande importance, avant la construction du grand réservoir, car c’était le lieu de transbordement entre les navires de grande taille naviguant sur le cours aval de la Volga et les bateaux plus petits capables de naviguer sur les canaux qui reliait l’arrière pays russe à la mer Baltique. La ville voyait alors passer quotidiennement 2000 péniches et de nombreux marins.
Puis
apparaît dans le soleil les écluses doubles de Rybinsk, les n° 11 et 12,
parallèles l’une à l’autre, elle nous propulse 14 mètres plus haut. L’astre
solaire joue à cache cache avec les portes, il me fait un clin d’œil. Les
mouettes venues de je ne sais où, batifolent autour du bateau, guettant
sans nul doute une miette de nourriture que les uns ou les autres pourrions
leur jeter, à moins qu’elles pensent, va savoir ! qu’en tourbillonnant
ainsi, l’eau va amener son lot de poissons, pas folles la guêpe, pardon
je voulais dire : les mouettes !.. (point N° 7 carte itinéraire)
Natacha nous l’a promis, alors nous voulons la voir, quand tout à coup la voici qui apparaît, à l’entrée ou à la sortie du réservoir, c’est selon le sens où l’on va ! l’immense statue de la « Mère Volga » Cette statue de 28 mètres de haut, installée en 1953, au bout d’une jetée, représente une majestueuse femme russe qui tend la main vers le fleuve, elle semble nous dire « Viens, viens, beau navire que je te prenne dans mes bras »
Arrive l’heure du
dîner, à la fin de celui-ci, le soleil m’offre un superbe cadeau, son coucher
sur la Volga, c’est le premier depuis le départ de Moscou, alors profitons
en ! car pas plus tard que ce matin, j’ai visité Rostov-le-Grand et
Iraoslav sous la pluie. Il a bien raison, Eric, quand il dit qu’en Russie, le
temps peut changer à tout moment, vaut mieux prendre ses précautions.
Eric a fait la promotion de sa grande soirée, j’y vais, histoire de voir en quoi ça consiste, quoique j’y aperçois de très bons danseurs, j’en suis vite lassée et vais, de ce pas, retrouver ma cabine et mon petit lit étroit.
Bonne
nuit, à demain
Dimanche 7 Juillet.
Bonne fête Raoul, temps prévu : soleil et nuages avec entre 18° et 20° que du bonheur !...
Réveil à 7h30. Inutile de se lever pour admirer le paysage, rien qu’en ouvrant la fenêtre je vois venir à notre rencontre une péniche remplie de gravier, le soleil qui a pris rendez-vous avec moi est déjà très haut, il est vrai qu’à cette saison, sous ces latitudes, les nuits sont très, très courtes. Je profite d’un court répit avant la démonstration d’Olga pour admirer les petits villages sur berges, bordés par le canal Volga-Baltique sur lequel le Chicherin navigue à présent, et constate que je ne suis pas la première, ouups !...
9 heures. J’ai rendez-vous avec Olga, la boutiquière
qui va tout d’abord, expliquer les principales caractéristiques du conte russe :
w le conte d’animaux fondé sur une rencontre entre
deux protagonistes, comme le renard qui est très filou et le loup qui est très
méchant.
w le conte merveilleux, qui commence souvent par
« Il était une fois dans un pays lointain » mariage entre des
personnages telle qu’ Hélène la magicienne, la princesse Maria Morevna, jolie
fille aux yeux bleus, avec des imaginaires comme Tchoudo-Youdo le dragon de
la montagne a deux têtes combattu par un héros qui sort vainqueur.
w le conte tragiques : Ivan
l’Idiot, l’aveugle, le cul-de-jatte, Baba Yaga, la vieille sorcière qui habite
dans la montagne.
Puis Olga nous raconte l’histoire du célèbre conte « Morovsko » (le Gel) C’st l’histoire d’une marâtre qui voulant se débarrasser de sa belle-fille, l’envoie en plein hiver au cœur de la forêt, mais celle-ci répondant gentiment au sapin, qui transformé en personnage imaginaire veut lui venir en aide, reviendra couverte d’or et d’argent. La marâtre, furieuse, désirant que sa propre fille connaisse le même sort et revienne comblée de cadeaux fait de même, mais la demoiselle peu aimable envers le sapin-personnage, mourra.
Olga nous explique que les contes les plus importants sont reproduits sur les objets miniaturisés qu’elle vend en boutique. Puis elle nous propose de mettre en scène l’un d’eux : « le Gros Navet » et demande à quelques volontaires de bien vouloir se prêter au jeu, c’est ainsi qu’après avoir tiré au sort leur personnage, certains de mes compagnons de voyage, se sont vus affublés d’une jupe longue, d’un tablier, d’une perruque blonde à tresses, d’un masque de chien, de chat, de souris, etc…
« Le gros navet » : Un couple de
vieux paysans découvrent dans leur jardin, au moment des récoltes, un si gros
navet que même à eux deux, il leur est impossible de l’arracher. Les fermiers
vont alors faire appel un à un, à tous les animaux de leur ferme, sans succès, lorsqu’ils
voient cachée dans un recoin une souris affamée, ils lui demandent de les aider
et grâce à elle, le navet géant jaillit du sol, qui en faisant tomber à la renverse
tout le monde, provoque un éclat de rire général, le soir même les vieux
fermiers et leurs nouveaux amis se regrouperont tous autour d’une bonne soupe…
au navet.
La morale de ce conte est que la solidarité, l’entraide et le partage sont les meilleurs armes dans la vie, ou qu’on a souvent besoin d’un plus petit que soi.
Maintenant Natacha va nous parler des « Premiers Romanov » le troisième des
quatre volets, qu’est cette histoire fascinante de la Russie, je reporte ce récit
à la page suivante, juste avant la découverte du village de Goritsy.
" Nous devrions finir
cette traversée de Rybinsk vers 3 h, nous naviguerons alors sur le canal Volga-Baltique,
et vers 7 heures nous franchirons l'écluse de
Cheskna, une remontée de 13 mètres, ce qui nous conduira
à l'escale de Goritszy"
A 11h15 précises ! nous avons rendez-vous, toutes nationalités confondues, en salle de conférence pour une dégustation du « thé à la russe » Les accompagnatrices nous en font une rapide explication.
Le thé faisant aujourd’hui partie intégrante dans toutes les couches de la société, de la culture russe, a été introduit par un explorateur lors d’une expédition en Chine. On se sert d’un samovar rempli d’eau, dans lequel il a été mis plusieurs plantes séchées, cet ustensile si caractéristique sert à faire bouillir l’eau. Il reste au fond un dépôt, c’est pourquoi son robinet est placé à mi-hauteur.
Le « thé russe » est toujours sucré : autrefois on prenait la
tasse du bout des doigts, on soufflait dessus, et on sucrait avec le morceau de
sucre alors gardé dans sa bouche, mais aujourd’hui on sucre directement dans la
tasse. Il est de tradition aussi d’offrir avec le thé, des petits biscuits,
du miel, parfois en famille ou entre amis, la cérémonie de thé est un moment de
partage, il est alors accompagné de riz, de viande, de confiture. Autrefois
cette cérémonie revêtait une importance capitale : toute la famille se retrouvait
à table autour du samovar, et on devait attendre la permission du chef de
famille.
« Aujourd’hui,
nous disent nos accompagnatrices, nous vous avons préparé un thé
spécial, vous souhaitant à tous du bonheur, et nous remercions le directeur du
restaurant Larisa ainsi que les serveuses. Nous allons maintenant vous chanter
une chanson populaire »
Après les explications, place au pratique : les jeunes serveuses des divers restaurants se sont mises sur leur 31, toutes revêtues d’une superbe robe chasuble rouge, d’un corsage blanc aux manches bouffantes, un joli turban sur la tête, vont sur fond d’une musique folklorique, nous servir une tasse de thé accompagnée de pain d’épices, de gâteaux. Ce fut un moment fort agréable, et qu’elles sont jolies les filles de…. Russie !..
Pendant ce temps, le Georgy Chicherin a continué sa route, il vient d’accoster à Goritsy. Juste le temps de récupérer la carte d'emarquement et nous partons derechef à la découverte de ce petit, mais néanmoins sympathique, village.
Alors, à tout à l’heure !