Mercredi 3 Juillet, aujourd’hui nous fêtons les
Thomas. Ce matin, dès 7 heures, je suis réveillée (ci-contre, 25 secondes de ce
charmant réveil) : comme ça le sera chaque matin selon un horaire
variable, par un gazouillis d’oiseaux et le chant du coq, prémices d’une
nouvelle belle journée. La radio qui distille jusqu'à 22 heures une musique
douce et mélodieuse sert aussi à annoncer les sorties, l’heure des repas
ou encore la participation а telle ou telle activité а bord.
Le rendez-vous est sur le quai à 8h15. Ayant choisi l’option « visite du Palais des Armures » c’est le bus N° 5 qui nous est attribué. La température annoncée est de 20° avec soleil pour ce matin et 24° nuageux pour cette après-midi.
Nous commençons
par un tour panoramique de la ville. Notre guide locale se présente, et le
croiriez-vous ! elle se prénomme Natallia, en français Nathalie…. « Elle
ne peut nous assurer, dit-elle, que la place sera vide, ni qu’on boira
un chocolat chaud au café Pouchkine » d’ailleurs ce café est sorti
tout droit de l’imagination de Gilbert Bécaud. Entré dans la légende des
cultures française et russe et très recherché en vain par les touristes, il
sera fondé 35 ans plus tard, à 1 km sur la rue Tverskaya. Que notre guide ait
ce prénom n’est peut-être pas un fait rare, car des milliers de Nathalie
verront le jour suite à cette chanson sur fond de musique russe inspiré des
Chœurs de l’Armée rouge.
Elle nous dit être née à Moscou, que raconter l’histoire de sa ville, nous en présenter les recoins est pour elle une grande passion, un peu chauviniste aussi « Quand vous aurez fini votre croisière, j’espère que vous penserez que Moscou est la plus belle ville au monde » d’ailleurs Staline dans les années 30 n’y a-t-il pas fait creuser des canaux pour relier la ville aux cinq mers de la Russie (Baltique, Blanche, Caspienne, Noire et Azov) « Quand cette après-midi, on va s’approcher du Kremlin, je ne peux pas non plus vous promettre, d’être reçus par Vladimir Poutine » c’est qu’elle a de l’humour notre guide !
La ville tire son nom de Moscova, nom d’origine tartare qui signifie les eaux sombres, et en effet de nombreux méandres de cette rivière traversent la Capitale.
L’histoire résumée
en quelques lignes : Si Aujourd’hui Moscou (2500 km²) possède une population de 12,5
millions d’habitants, plus encore si l’on y ajoute
les nombreux immigrants venus d’anciennes capitales soviétiques, ce ne fut pas
toujours le cas. En 1156, ce n’était alors que quelques maisons de bois blotties
derrière une palissade construite par le prince Iouri Dolgorouki, village rapidement
occupé par les Mongols, les Tatars de la Horde d’Or, de Gengis Khan.
C’est sous le
règne d’Ivan le Gd (1462-1505) que Moscou va, en réunifiant toutes les petites
principautés qui avaient leur propre prince et autant de capitales (Novgorod,
Kiev, Vladimir….), installer sa souveraineté. Alors que les impôts étaient
récoltés par les Mongols qui en se déplaçant rapidement à chevaux s’étaient
emparés d’immenses territoires, Ivan obtint de les récolter lui-même, et fera
alors édifier les murailles du Kremlin en briques, comme nous le voyons encore
aujourd’hui. La hauteur des murs varie entre 5 et 19 mètres, leur épaisseur
entre 3,5m et 6,5m.
A la mort d’Ivan le Terrible (1584) autoproclamé tsar (petit fils d’Ivan le Gd) les querelles dynastiques qui éclatèrent entraîneront un affaiblissement de Moscou, ce dont Suédois et Polonais profitèrent, pillant et détruisant, ce qui aboutira à un soulèvement et l’élection au trône en 1612 à seulement l’âge de 16 ans, de Mickaël Romanov, le premier tsar d’une nouvelle dynastie, c’est alors l’ère de construction de nombreuses églises et monastères.
En 1712 Pierre le Grand, 1er empereur russe, construisit son propre bateau, apprit à naviguer et fuit Moscou où il craignait les partisans de sa demi-sœur Sophie, il fonda St Petersburg et y transféra la capitale, non sans avoir auparavant, pris le soin de faire enfermer Sophie au couvent. Moscou abandonné retrouva un certain calme jusqu’en juin 1812 lorsque Napoléon s’empara de la ville, dont il sera chassé en Septembre par un violent incendie dont les causes demeurent encore aujourd’hui incertaines… peut-être le pillage des soudards de la Grande Armée !... La révolution des bolchéviques de 1918 redonnera à Moscou son statut de Capitale. Staline, à son avènement fera installer le métro, construire 7 gratte-ciels et d’immenses bâtiments.
Le tour
panoramique nous permet d’apercevoir : l’hôtel de ville, sur la place
Tverskaya la statue équestre du fondateur Dolgorouki, qui signifie Long Bras,
surnom venant de sa grande influence dans les luttes pour la couronne de la
principauté de Kiev. Aujourd’hui mercredi, la ville est bouchonnée, les
Moscovites ne disent-ils pas « Que
le temps nécessaire pour traverser Moscou, permettrait d’aller à Paris et d’y
revenir » Ceux qui disent ça, ne doivent pas connaître notre Capitale
et ses si caractéristiques bouchons !
Mais continuons notre
chemin ! voici le Parlement russe où siègent 450 députés, puis le célèbre
Théâtre Bolchoï, bolchoï signifiant « grand » construit après l’incendie
de 1812, édifice doté d’un puissant portique à huit colonnes, lui faisant face
l’hôtel Métropole, construit au début du 20ème siècle dans le style
Art-Nouveau.
La place
Loubianka est dominée par un large bâtiment de briques jaune, voici l’ancien
KGB, alors centre névralgique des purges staliniennes, où naguère l’on
torturait les opposants, si aujourd’hui il accueille toujours les services de
la « Police Secrète » les méthodes d’interrogatoires y sont à coup
sûr moins cruelles.
Face à ce monument, témoignage des pages les plus sombres de l’Union Soviétique, on aperçoit un mémorial érigé en 1990, composé d’une simple pierre blanche ramenée de l’archipel des Solovski en mémoire des victimes du goulag stalinien. 30 ans plus tard ce mémorial est toujours le seul « lieu de mémoire » dans Moscou, des violences soviétiques.
Premier arrêt et non des moindres, avec Kway et parapluie dans le sac qui, par chance, ne nous serviront pas.
u La Place Rouge. (Point N° 1 carte itinéraire) C’est au 17ème
siècle qu’on lui attribua le nom sous lequel elle est connue aujourd’hui, kranaïa
signifiant à la fois « beau » et « rouge » donc sans rapport
avec une quelconque couleur communiste, Ce symbole de Moscou, cette place
historique de 700m x 130m, pavée de cailloux et interdite aux voitures, théâtre
solennel des grandes célébrations de l’URSS, cet ensemble architectural unique reste
indissociablement liée au régime soviétique. On y organisait des
processions d’églises solennelles, s’y rendait pour apprendre les nouvelles, entendre
les oukases (édits) du tsar. De nombreux colporteurs proposaient leurs
marchandises, brasseurs de kvass (boisson typique russe très légèrement
alcoolisée) vendeurs de pommes et de concombres. En été, en plein air, les
coiffeurs rasaient et tondaient, et dans la foule se faufilaient d’habiles
coupeurs de bourses !... La Place Rouge connût aussi des évènements
tragiques et fut témoin de soulèvements populaires, (ceux de sel, de cuivre, de
la peste).
Après l’installation du gouvernement soviétique au Kremlin, on y organisait, les jours de grandes fêtes, des manifestations, des défilés militaires et sportifs. Avec le temps son usage a bien changé, il y n’y a pas encore si longtemps, il était difficile d’imaginer qu’on y organiserait des concerts, les fêtes du Nouvel An, tels ces milliers de gens qui y sont venus célébrer au champagne l’avènement du nouveau siècle. On ne saurait non plus oublier le défilé militaire du 9 Mai 1995 à l’occasion du 50ème anniversaire de la Victoire avec vétérans de guerre, soldats en uniforme de l’époque, matériel militaire datant depuis les années 40, le soir un énorme feu d’artifice illumina le ciel au-dessus du Kremlin.
C’est le prince Ivan lll le Grand qui fit construire cette « Belle Place » en 1490 après qu’un incendie eut détruit les maisons de bois qui s’agglutinaient au pied des murailles de Kremlin. D’abord qu’un champ de foire, cet endroit fut peu à peu aménagé avec la construction de la Porte de la Résurrection et de la cathédrale de Basile-le-Bienheureux, tandis que l’espace devenait l’emplacement des célébrations solennelles à l’occasion du couronnement des tsars.
Je suis à peine descendue du bus stationné au Sud de la place que j’en ai le souffle coupé. Mon regard est irrésistiblement attiré par cette superbe Cathédrale, mon admiration va crescendo au fur et à mesure que je m’en approche, ressentant une grande émotion à m’extasier devant cette profusion de formes et de couleurs, allant du vert au rouge, du bleu au jaune, aux bulbes recouverts de tuiles vernissées ou taillées en bossage, voir en spirale. Il n’y a pas à en douter, j'ai comme l'impression de me trouver devant un palais des Mille-et-Une-Nuits !
ì Si cette Cathédrale de l’Intercession-de-la-Vierge (25) appelée aussi Basile-le-Bienheureux est nommée ainsi, c’est parce qu’un simple d’esprit prénommé Basile y fut enterré en 1588. Cette cathédrale élevée entre 1551 et 1562 par Ivan le Terrible pour commémorer sa victoire décisive sur les Tatars est constituée de dix églises-tours posées sur un haut-socle, églises qui se regroupent autour de la principale et la plus haute (47 mètres). Lors de la prise de Kazan entre 1552 et 1554, l’armée russe compta 8 victoires, d’où la construction de ces huit églises, d’abord bâties en bois puis remplacées par de la pierre. En 1672 surgit une onzième sur la tombe d’un autre fou de Moscou : Jean-le-Bienheureux enterré en 1589.
ì Devant celle-ci une statue
réalisée en 1818 représente Kouzma Minime et le prince Dimitri Pojarski (24) qui en 1612 soulevèrent une armée pour libérer Moscou alors
occupée par les Polonais. Cet ensemble statuaire fut déplacé à cet endroit lors
de la construction du mausolée de Lénine.
Allez, vous me
suivez ! on remonte ensemble doucement
cette immense place, au sol légèrement bombé. A ma gauche se trouvent les tours
et fortifications coté NE du Kremlin, que je vais découvrir d’une manière plus
approfondie cette après-midi. Cependant, depuis la Place Rouge, il est plus
aisé d’en admirer déjà quelques unes qui furent construites pour la plupart aux
alentours de 1491.
ì La Tour Du Sauveur
(Spasskaïa) (21) C’est la tour principale du Kremlin, là par
où pénétraient les hauts dignitaires ou les ambassadeurs, un pont-levis en bois
enjambait alors le fossé. Sa hauteur, l’étoile de rubis comprise est de 71
mètres, étoile qui tourne sur elle-même. L’architecture est du gothique de
Lombardie avec des dentelles ajourées de pierre blanche. Son horloge qui pèse
25 tonnes, dispose de quatre cadrans, aux chiffres romains, le carillon actuel,
dont le mécanisme occupe trois étages, fut installé en 1852. La longueur des
aiguilles est de 2,97m pour celle de l’heure et 3,28m pour celle des minutes. L’heure
est toujours précise, car ce carillon de 10 cloches, dont le poids est de 2211
kilos pour celle qui sonne les heures, et 320 kilos pour celles des quarts
d’heure est relié par câble souterrain à l’Institut d’Agronomie. Les mélodies
utilisées ont été changées à plusieurs reprises, aujourd'hui, l'horloge joue
l'hymne national russe.
L’arche de la Tour du Sauveur me laisse entrevoir les dômes dorés étincelants du haut clocher d’Ivan le Grand (40) ainsi que ceux bleutés de l’église des Douze-Apôtres. (41) Tout en écoutant attentivement les explications de Nathalie données par audiophone, je découvre un bâtiment de granit rouge et marron, encadré de sapins qui grandiront …. gardés par des militaires. Voici :
ì Le mausolée de Lénine (19) Ce monument de forme
pyramidale édifié en 1930 abrite dans un cercueil de cristal le corps embaumé
du leader bolchevik. Sur la façade, qu’un seul mot : Lénine
(ИEHИH) Il est possible de le visiter, à condition toutefois de
commencer à faire la queue de très bonne heure, le long du jardin Alexandre. La
visite est solennelle, elle s’effectue dans la pénombre et en silence !...
photos interdites il va de soi ! Derrière ce mausolée, caché en partie se
trouve la Tour du Sénat (18) surmontée du drapeau national.
ì Au pied de la muraille du Kremlin, à proximité du mausolée, existe depuis déjà 1925 une nécropole (20) Des urnes funéraires sont installées dans les niches du mur. Aujourd’hui plus de 300 personnes y reposent, dont Joseph Staline, Léonid Brejnev, l’écrivain Gorki, le cosmonaute Youri Gagarine… Entre des bustes, sur des petites plaques de marbre blanc, sont inscrits les noms des dirigeants du mouvement communiste. La tradition d’inhumer près des murs du Kremlin remonte à 1917, quand un charnier fut créé pour les bolcheviks tombés lors de l’assaut de la forteresse. Il faut dire qu’avec ces sapins qui n’en finissent pas de grandir, j’ai un peu zappé cette nécropole.
ì La tour Saint Nicolas (17) très élancée d’une hauteur de 67 mètres. Dans l’antiquité, c’était le lieu traditionnel de règlement des conflits. Une herse la protégeait ce qui ne l’empêcha pas d’être enfonçée pour pénétrer dans le Kremlin, lors du soulèvement mené par Minime et Pojarski contre l’envahisseur polonais. ì La tour d’angle de l’arsenal (14) haute de 60 mètres. Sous l’ordre de Pierre 1er, les mâchicoulis furent élargis pour y installer des canons d’artillerie. Son profond sous-sol abrite une source-puits. Tour massive et résistante qui tint bon, se fissurant seulement, lorsqu’en 1812 les Français firent sauter l’arsenal.
Me voici arrivée au fond de la place, face à moi se dresse un édifice majestueux
de couleur rouge foncé, au toit blanc argenté :
ì Le Musée national d’histoire. Inauguré en 1883, il est consacré à l’histoire russe des origines jusqu'à la fin du 19ème siècle, lorsque se produisit le tristement célèbre assassinat de la famille du tsar Nicolas ll.
ì Juxtaposant ce musée se
trouve la Porte
de la Résurrection et la chapelle dYver. Construite en 1534, elle
fut remodelée en 1680 de façon à inclure entre les deux arches une chapelle où
les tsars s’arrêtaient pour prier lorsqu’ils se rendaient au Kremlin. La porte
d’origine fut détruite en 1931 sur ordre de Staline afin de laisser la place
aux chars et autres engins militaires qui participaient aux parades sur la
place. C’est en 1994 qu’elle sera reconstruite à l’identique, en briques rouges.
J'apprécie d'autant plus cette place, car bien souvent, à l'occasion
de diverses manifestations, celle-ci est recouverte d'échaufaudages, de gradins.
Je prends
plaisir à flâner parmi ces boutiques, à regarder à droite, à gauche, en haut,
il est vrai qu’avec ses fers forgés, ses moulures, ses statues de marbre blanc,
ses fontaines rafraîchissantes, ses pieds d’hortensias et ses massifs de
petites fleurs, le cadre est somptueux. Et sans doute pour rendre l'endroit encore plus attractif,
une musique entraînante diffusée par d'invisibles hauts-parleurs nous accompagne. Envie d’une petite glace ? pas de
problème, les vendeurs ambulants sont là ! Pour revenir vers
le bus, je retraverse cette si jolie place, photographiant à tout va, je ne
voudrais surtout pas omettre le moindre détail, c’est ainsi que ì La Tour de
Constantin-et-Hélène (36m) dominant l’esplanade pentue de la Place Rouge, elle
protégeait les faubourgs. Au 17ème la porte fut murée, elle devint
alors chambre de tortures. C’est la tour la plus massive de ce coté du Kremlin,
avec un périmètre de 64 mètres pour une hauteur de 37 mètres. Le moment est arrivé de devoir faire mes adieux
à la Place Rouge. Nous reprenons alors notre tour panoramique,
passons par l’avenue Leningrad, rue qui au 15ème siècle commerçait
avec les occidentaux. Cette avenue est très riche en palais et bâtiments
staliniens et nous arrivons à la Cathédrale du Christ-Sauveur,
dont je vais en raconter l’histoire la page suivante.
ì La Cathédrale N-D-de-Kazan (16) connût le même sort que la Porte
de la Résurrection, démolie sur ordre de Staline puis reconstruite. Elle avait
été érigée en 1636 à la demande du 1er tsar Roumanov pour
commémorer la victoire de 1612 contre les Polonais, acte qui lui permit d’accéder
au pouvoir.
En prolongement
de cette Cathédrale, j’emprunte un court moment la rue Saint Nicolas, cette
sympathique rue piétonne est envahie de fleurs joliment installées :
petits pots de cyclamens, œillets d’inde, pétunias. Et que dire de ce qu’il y a
au-dessus de ma tête, un millier de guirlandes pendent à moins de deux mètres
de moi. Après la découverte de cette impressionnante Place Rouge, c’est
maintenant la féerie de Noël.
Occupant le coté
opposé aux fortifications, a été édifié en 1894 par le tsar Alexandre lll, dans
le style néo-russe, en granit et marbre, sur une longueur de plus de
250m :
ì Le GOuM. Considéré à l’époque comme
le plus grand centre commercial au monde, il sera fermé, rouvert, refermé, ré-ouvert
selon l’humeur du président alors en fonction. Avec plus de 70 000 m², il
possède aujourd’hui plus de 200 boutiques de grandes marques étrangères, et un
total de 2,5 km de galeries marchandes réparties sur trois étages grâce à deux
niveaux de mezzanines. Une grande verrière illumine l’ensemble, les galeries
sont reliées entre-elles par des passerelles.
je vois
alors posée devant la Cathédrale de Basile-le-Bienheureux ì Une tribune circulaire de 13 m de diamètre, en
pierre blanche, Lobnoïé Miesta (26) qui de loin, évoque un puits. Elevée en bois en 1584 par le
tsar Boris Godounov, c’est d’ici qu’on lisait au peuple assemblé sur la place
les oukases impériaux, Ivan-le-Terrible s’en servira comme échafaud en exécutant
à tout-va. En 1612, le prince Pojarsky y proclama la libération de Moscou de
l’occupation polonaise.
Toujours en extase devant cette somptueuse
Cathédrale, je ne vois pas sur ma droite les deux tours suivantes des
fortifications du Kremlin, pourtant photographiées bien des fois avec la tour
du Sauveur, à savoir la tour du tsar (27) qui avec ses seulement… 17
mètres de hauteur n’a pas retenue mon attention, construite directement sur la
muraille, elle est pourtant magnifique, ainsi que la tour du tocsin (28). C’est depuis
cette petite tour que le tsar Ivan IV, d’où son nom, regardaient les exécutions
qui avaient lieu sur la place, quant à celle du tocsin, sa cloche alertait
lorsqu’il était aperçu des feux ou des fumées laissant supposer l’approche d’ennemis.
Un
peu plus bas voici une autre tour :