Moscou - Le Kremlin

              Mercredi 3 Juillet (suite)

              Le déjeuner pris tôt et assez rapidement, me voilà prête à battre le pavé de ce kremlin. Kremlin n’est pas propre à Moscou, ce mot conjugué au singulier signifie forteresse, nous en verrons d’ailleurs une autre quelques jours plus tard à Rostov-le-Grand. Pour différencier celui de la capitale, le Kremlin de Moscou s’écrit avec un K majuscule.


           Devant  la tour Koutafia (6) l’entrée principale, c’est une queue longue d’une bonne centaine de mètres qui nous attend, désespérant quant on connaît le rythme imposé par les VO, là c’est au minimum deux heures d’attente voir + et pourtant ça doit être sympa de pénétrer dans la forteresse en empruntant successivement le Pont (5) et la Tour de la Trinité !  (4) mais peut-être moins sympa sachant que c’est par cette porte que Napoléon fit son entrée triomphante en 1812.

               w La tour Koutafia (1685)  la seule sans toiture, située un peu en dehors des tours du Kremlin signifie « abri ». Avec ses murs de deux couleurs et sa  couronne ajourée, elle fait plutôt penser à un gros bonbon.


            « Nathalie possèderait-elle une baguette magique ? » ou plus probable ! « A-t-elle déjà acheté les billets en ligne ? »  car après avoir zappé cette entrée où il y a de fortes chances d’y passer une bonne partie de l’après-midi, nous longeons les murailles coté Sud et les verdoyants Jardins Alexandre aménagés aux pieds de la forteresse.  Par quelle porte sommes-nous entrés ? il me faut bien des recherches, bien examiner les photos pour m‘y retrouver parmi ces tours, qui à mon avis, malgré quelques différences qui seraient remarquées toutefois par l’œil d’un expert, se ressemblent beaucoup.

             Je regrette de ne pas avoir eu la possibilité de profiter du recul nécessaire pour immortaliser tout cet ensemble, il aurait fallu pour cela reculer jusque sur l’autre rive de la Moskova, cela m’aurait permis de contempler tous ces dômes dorés chapeautant les cathédrales, ces magnifiques palais qui bâtis sur une colline, dépassaient des remparts.

             Il me semble que l’entrée se fait par une petite porte située à droite de la tour Borovitskaïa (1) Celle-ci est-elle réservée aux groupes pressés ? peut-être ! en tout cas, l’initiative est payante, car nous n’avons alors devant nous qu’une petite centaine de personnes. L’attente sera d’une trentaine de minutes me donnant ainsi le temps d’immortaliser cette tour, haute de 54 mètres et percée d’un porche. Son accès est plutôt réservé aux voitures et plus spécialement aux « officielles »  « Est-ce par ce chemin que Poutine accède à son palais ? » voici aussi la tour des Armures (2) que je reconnais à ses colonnes sculptées. Dépassant les murailles, le Palais des Armures se devine (46) son architecture rectangulaire offre un liserai jaune parallèle aux remparts de brique rouge.

            Devant moi se dresse une imposante statue, un monument à la gloire de l’empereur Alexandre 1er, édifié  en 2014, à l’occasion du 200ème anniversaire de la victoire contre les troupes napoléoniennes. Vladimir Poutine en inaugurant cette statue en présence du patriarche de Moscou, a rendu hommage à cet homme de grande valeur. L’empereur qui tient dans sa main une épée, foule l’étendard français, symbole de sa victoire sur la Grande Armée, sur les bas-reliefs sont représentés les grandes batailles et deux églises dont la cathédrale du Christ Sauveur, construite sous ses ordres.

 

                

           

            Et ça commence ! passage sous les portiques de sécurité, pose du sac à main, sac qui est ouvert par la Sécurité, Nathalie demande à ce qu’on montre nos pièces de monnaie, oups !.... mes euros sont au fond du sac… enfin ça y est, nous sommes tous rentrés à l’intérieur sans encombre.

            Recommandations : Ca le sera pratiquement partout, dans les bâtiments les sacs à dos de grande ampleur ne sont pas acceptés, et quand je dis grande ampleur, c’est un euphémisme, car ne sont tolérés que ceux d’environ une dizaine de litres, il faut alors soit les laisser dans le bus, si on en a eu la possibilité, soit les poser dans les consignes aux entrées, ça sera la même chose pour les blousons, les Kways… Faut dire aussi que vu la foule à l’intérieur de ceux-ci, recevoir à chaque instant un sac à dos dans le visage est loin d’être agréable. Et autre chose : interdiction formelle de photographier à l’intérieur des cathédrales ou palais !....

              Histoire du Kremlin de Moscou en quelques lignes. Cette forteresse entourée de fossés de 32m de large, érigée en bois en 1156 par Iouri Dolgorouki sur la colline Borovitski fut aussi le lieu de résidence du chef spirituel de l’Eglise russe jusqu’en 1325. Après son incendie, Ivan 1er, fera édifier en 1340 une nouvelle citadelle en bois de chêne qui sera elle aussi détruite par un incendie en 1365. Devant la menace d’invasion des Mongols de la Horde d’Or, le prince Dimitri Donskoï décide en 1367 de rebâtir le Kremlin en pierres.

           Entre 1485 et 1495 Ivan lll le Grand veut reconstruire l’enceinte, non pas en pierres mais  en briques rouges, telle qu’on la  connaît aujourd’hui, il demanda alors l’aide d’Italiens qui édifièrent des tours et les murailles coiffées de créneaux. C’est à cette même époque que sont  bâtis certains des palais et les principales cathédrales que nous admirons aujourd’hui. Le Kremlin évoluera à travers les siècles sous les premiers Romanov, puis au 17ème siècle les tours recevront leur coiffure pyramidale.

            C’est ici, au cœur de Moscou, que tous les autocrates successifs d’Ivan-le-Terrible aux leaders soviétiques, ont décidé du destin du pays. Mais le Kremlin est aussi le centre de la Russie orthodoxe, comme en témoignent ses fabuleuses cathédrales.

            En 1918, lorsque Moscou retrouve son statut de capitale, Lénine s’installe dans le palais du Sénat, aujourd’hui résidence du Chef de l’Etat. La dernière construction majeure, le Palais des Congrès, a été bâtie en 1960 sous Khrouchtchev. Depuis 1991, le pouvoir religieux a retrouvé grâce aux yeux du pouvoir et les cathédrales du Kremlin ont recouvré leur rôle liturgique.

 


 

            Depuis la porte, je remonte l’avenue pavée, passe devant le « Grand Palais du Kremlin » (45) imposant édifice de 700 salles réparties sur  20000 m², autrefois le pied-à-terre moscovite des tsars, et là je tombe en pamoison devant :


         w La « Cathédrale de l’Annonciation » (38) Quelle est magnifique avec ses neufs bulbes dorés ultérieurement par Ivan-le-Terrible. Construite entre 1489 et 1494, c’était la cathédrale personnelle des grands-princes et des tsars, on n’y faisait pas qu’y prier, on y baptisait aussi  les enfants royaux,  célébrait les mariages. Après sa quatrième union, l’Eglise russe manifestant une certaine mauvaise humeur avait interdit au tsar Ivan d’assister au service, qu’importe ! il fera alors construire une galerie lui donnant accès à une chapelle privée. Je suis le tsar, tout de même !!

 

            A la suite de Nathalie qui se dirige vers la « Place des Cathédrales » je contemple sur ma droite, la  « Cathédrale de l’Archange Saint-Michel » (39) cette nécropole des grands princes de Moscou et des premiers tsars a été édifiée en 1505-1508 sous Ivan le Grand. Elle conservera cette fonction jusqu’en 1712, quand Pierre-le-Gd décidera de quitter Moscou pour Saint-Pétersbourg. Cet édifice en pierres blanches, d’aspect Renaissance-Vénitien dût être sérieusement restauré après le passage des soudards français qui s’étaient généreusement servis parmi les œuvres d’art, soldats qui ont même pris le temps de reconvertir le lieu en entrepôt à vin. Oh les vilains, et quelle réputation cette armée !  


         u La Place des Cathédrales, qu’en dire ! comme tout à chacun, je suis saisie d’émotion, tout autour de moi ce ne sont que chefs d’œuvre architecturaux allant du 15ème siècle au 17ème siècle  Cette place regorge de monuments civils et surtout religieux de l’ancienne résidence des tsars,  elle fut à l’époque de la Grande Russie le témoin de grandes festivités solennelles ou fastueuses, processions religieuses, couronnement de tsars. En plus des deux églises citées, on peut y voir le Palais à Facettes (43) le Palais des Térems (44) l’Eglise de la Déposition-de-la-Robe-de-la-Vierge (42) le Palais du Patriarche et l’Eglise des Douze Apôtres (41) le clocher d’Ivan le Grand (40) la Cathédrale de l’Assomption (37)

 

           ì Le Palais à Facette. (ne se visite pas). Ce somptueux palais à la façade caractéristique garnie de bossages, faisait office de salle du trône aux tsars résidant à Moscou. ì Le palais des Terems  (ne se visite pas) servit de résidence aux premiers tsars Roumanov, son toit est surmonté de onze bulbes dorés au col de briques rouges ì L’Eglise de la Déposition-de-la-Robe-de-la-Vierge, cette petite église au bulbe unique a été construite pour commémorer la libération de Moscou, le 2 Juillet, jour de la fête religieuse de cette Vierge, fête byzantine célébrée à Constantinople en l’honneur d’une robe de la Vierge ramenée de Palestine en 452. ì Le palais du Patriarche au portail surmonté d’une église aux dômes bleutés : celle des Douze-Apôtres. ìLe clocher d’Ivan-le-Grand et son beffroi, ce clocher d’une hauteur de 81 m,  servait de tour de guet, il fut jusqu’en 1707 la  plus haute construction de Moscou, il est vrai que le tsar avait promulgué un oukaze (édit) interdisant à quiconque de bâtir un édifice plus élevé sur l’ensemble du territoire.

 

       

 

             Parmi toutes ces splendeurs, est  seulement prévue, mais non une des moindres, la visite de ì La cathédrale de la Dormition, que nous Catholiques appelons Cathédrale de l’Assomption. Construite entre 1475 et 1479 c’est la plus importante cathédrale de Russie. C’est ici que se situait le centre de vie politique et spirituelle de l’Empire, les grands-princes de Moscou, puis les Tsars à partir d’Ivan IV le Terrible et les empereurs y furent couronnés, même après que la capitale fut transférée à St Petersburg. Des services religieux solennels furent organisés en remerciement de campagnes militaires réussies.  D’autres s’y marièrent, tels qu’Ivan lll et Sophia Palaiologina en 1472, Vasili lll et Elena Glinskaya, mère d’Ivan-le-Terrible en 1526.  

            La cathédrale est aussi devenue la sépulture des chefs de l'Église orthodoxe russe aux XIVème  et XVIIème  siècles : Cyprian (1406) et Photius (1431) deux métropolites qui ont eu une grande influence sur la culture et l’histoire de la Cathédrale, Makary (1563) qui était non seulement le conseiller du jeune Ivan-le-Terrible, mais aussi un excellent peintre d’icônes, Adrian (1700) qui fut le dernier patriarche, Pierre le Gd ayant interdit une réelection.

            L’onction du jeune Ivan IV qui n’a alors que 16 ans, s’est déroulée le 16 Janvier 1547, évènement qui a été marquant dans l’histoire de la Russie. Les titres de tsar et de souverain ont été formellement adoptés lors de la cérémonie. Une croix pectorale a été constituée avec sceptre et chaîne. Ivan IV à cause de son autorité et de sa répression sera surnommé « le Terrible »

            En 1613, la Cathédrale de la Dormition rassemble les états généraux pour l’élection du nouveau souverain de la Russie, ça sera Michel Romanov, le premier tsar d’une dynastie qui règnera sur la Russie jusqu’à la révolution de 1917. En 1721, Pierre 1er sera investi du titre d’empereur, le dernier couronnement fut celui de l’empereur Nicolas ll en Mai 1896.

                 Site internet en anglais,  d’où j’ai pu extraire quelques photos d’intérieur.

            L’histoire de cette Cathédrale en quelques lignes : D’abord église en bois au 12ème siècle, Ivan 1er  fit construire en 1325,  une cathédrale de pierre, pour y accueillir le métropolite Peter qui venait de Vladimir. En 1472, Ivan lll décida de bâtir une nouvelle église qui s’écroula avant même d’être terminée, les maîtres maçons russes y voyant là un signe du destin refusèrent de reprendre les travaux. On fera alors appel à un architecte italien,  Fioravanti qui construira ce chef d’œuvre en seulement quatre ans.

            C'est sur ses marches qu’ Ivan lll déchira le traité qui soumettait Moscou au pouvoir mongol et déclara ainsi l'indépendance de la Russie.
Après la Révolution de 1917, la majorité des œuvres, objets recouverts d’or, d’argent ou décorés de pierres précieuses, fut transmise au palais des Armures, certaines icônes à la galerie Trétiakov.

           Ce n’est qu’à partir de 1990 que la Cathédrale retrouvera sa fonction liturgique.

         

             Sa façade principale est somptueusement décorée, c’est de ce coté qu’entraient les cortèges officiels, quelques marches conduisent à un portail constitué d’une série d’arcs de taille décroissante. Au-dessus de celui-ci, apparaissent les images des six saints russes les plus vénérés, sur les deux cotés on peut voir des anges.

           
             La partie supérieure du mur central de la façade Sud est couronnée par une monumentale image de la Vierge de Vladimir avec les archanges Michel et Gabriel, reproduction agrandie de l'icône miraculeuse, conservée dans la cathédrale de l'Assomption et vénérée. Dessous six images de saints sont peintes. Au niveau inférieur, les peintures murales représentent des archanges. Trois médaillons ronds sont situés juste au-dessus de l’entrée, avec les images du Christ, de la Vierge et de Jean-Baptiste priant.


 
             Sur la façade Est des peintures murales sont peintes sur les lunettes semi-circulaires. "La Trinité du Nouveau Testament" au centre, "L'éloge de la Vierge" à gauche et "Sophia la Sainte Sagesse" à droite. Deux ailés se tiennent de chaque côté.

 

            L’accès se fait, contrôle de sécurité passé, par une porte latérale, sur le coté gauche de la façade principale. Je suis éblouie, pas un cm² de surface n’a échappé à ces fresques dont les originales ont été peintes sur ordre du prince Vasily lll en 1513. Suite à un incendie, tous les murs ont été repeints en 1643, travail exécuté par quelque 150 peintres expérimentés qui ont ainsi réalisé 249 compositions thématiques (diverses représentations de Dieu dans les coupoles, des sept conciles œcuméniques, scènes de l’Evangile, vie de la Vierge Marie) et 2066 personnages, 1 721 pièces d'or ont été consacrées à la dorure du fond. Sur les quatre gros piliers circulaires, on peut voir des images de plus de cent saints et martyrs.

 

       

            Sur le mur Nord, s’alignent d’extraordinaires icônes (Miracle et mort de l’Archange Saint Michel, Saint Alexandre, la Vierge à l’Enfant, Saint Georges, l’Apocalypse) Le mur Ouest est consacré au Jugement dernier avec les pêcheurs et les Justes.

            L’iconostase centrale (1653) exécutée en 10 mois sur l’ordre du patriarche Nikon, sépare le chœur de la nef, entourée d’un cadre en argent elle est à quatre registres.  Sur ses 16 mètres de hauteur, 69 icônes sont réparties en 5 niveaux, le niveau supérieur : les ancêtres, montre la période de l’Ancien Testament (la création du Monde, le premier homme…) le niveau suivant avec ses 17 icônes décrit des images de prophètes (David, Moïse, Isaïe, Salomon, etc…) puis ce sont les douze apôtres, des représentations du Christ, la Vierge de Vladimir… Le cadre en argent a été volé par l’armée napoléonienne en 1812, mais reconstruit lors des restaurations.


        

 

        Devant l’iconostase se trouve le trône de Monomaque, un oratoire en bois finement sculpté destiné à Ivan le Terrible. Tout à coté, le trône en pierre blanche surmonté d’un baldaquin est celui du Patriarche. Près d’un pilier, on peut voir l’oratoire des tsarines qui lui aussi est surmonté d’un baldaquin.

 

           

 

            Après un ultime regard sur ces merveilles architecturales, nous continuons notre chemin et faisons la rencontre de :

                   w Tsar Kolokol. « La Reine des Cloches » un bourdon de bronze. Si Nathalie s’amuse de ce terme qui pour nous français est péjoratif, les cloches sont par contre indissociables de la vie traditionnelle russe. Elles rythment la vie quotidienne, annonçant bonnes et mauvaises nouvelles.

           Celle-ci, la plus grande au monde, fut fondue en 1735 à la demande de la tsarine Anna Ire, par une équipe de 200 hommes.  Il fallut pour la réaliser creuser une fosse de 10 mètres de profondeur sur le territoire du Kremlin et utiliser quatre fours. Un an sera ensuite  nécessaire  aux sculpteurs pour ciseler le métal de cette cloche haute 6,24 mètres, d’un diamètre de 6,60m et dont le poids atteint 202 tonnes. Mais, dès Mai 1737 le feu dévora la toiture en bois, la cloche se brisa en tombant du beffroi dans la fosse de coulée, un éclat de 11,5 tonnes s’en est alors détaché. La fosse a été comblée et pendant près d’un siècle, la « reine des cloches » fut oubliée, enterrée dans son trou jusqu’à ce qu’en 1836, Montferrant la hisse sur le piédestal où elle est aujourd’hui exposée. Pauvre cloche !!!

 

            La Place Saint Jean n’a pas encore révélé tous ses trésors, nous passons maintenant à proximité du Sénat. Bâtiment triangulaire édifié entre 1776 et 1787 à la demande de Catherine ll, il présente une façade sobre et est coiffé d’une coupole. En mars 1918 Lénine y installa son bureau et logea au 2ème étage. Staline lui occupa un modeste logement autrefois dévolu à la domesticité, quand à Poutine, quoique le Kremlin soit la résidence officielle, il vit plutôt à l’extérieur de Moscou, dans sa propriété de Novo Ogarlovo, ce qui peut peut-être expliquer pourquoi on peut s’approcher si facilement de ces bâtiments !


            La dernière attraction de ce Kremlin est ce canon :

              w Le Tsar Pouchka, le « roi des Canons » Pour un pays communiste, ils aiment bien employer le mot roi ou reine….ça serait, d’après Wikipédia…  une habitude russe de nommer ainsi toutes sortes de très grandes réalisations.

            Il serait le plus grand au monde dit-on, l’engin fut crée en 1586 à la demande du tsar Fedor 1er, fils d’Ivan-le-Terrible, et installé sur la place Rouge avec pour mission de protéger le Kremlin de toute agression. C’est dans les années 1960, à l’occasion de la construction du Palais des Congrès que le Tsar Pouchka a été solennellement déplacé là où on le voit à présent. Pesant près de 40 tonnes et mesurant 5,34m, ce canon aux décorations finement ciselées ne servit jamais, les boulets pesant une tonne chacun n’ont jamais été conçus pour être utilisés, étant d’un diamètre supérieur à ce que le canon pouvait tirer. Une légende raconte qu’ils ont été fondus à Saint-Petersbourg trois centimètres trop gros, comme plaisanterie, pour marquer la rivalité avec Moscou, ben ça alors !...

            Sans perdre de temps, je suis le groupe qui se dirige vers le Palais des Armures, palais qui va faire la page suivante, l’objet d’un reportage complet.

           A tout de suite !

    Moscou - Le Palais des Armures