Récit en version imprimable
Jeudi 14 Juillet (suite) 
Gränna est une petite ville de 2500 habitants. (point 26 carte itinéraire)
Aujourd’hui, grâce à sa situation exceptionnelle le long d’une autoroute très fréquentée et au bord d’un lac, cette cité connue pour ses fameux sucres d’orge, reçoit un million de visiteurs par an.
Il est 17h30, le parking
en face des boutiques est complet, pavé, en forte pente et très difficile
d’accès. Il y a encore du monde dans cette petite ville, mais par chance, nous
trouvons une place en bordure de route.
Promenade et achats dans les « Polkagrisar »
ces boutiques peintes rouge et blanc (couleurs du sucre d’orge) il y a le
choix, elles sont nombreuses dans la rue principale, une vingtaine !.. A
l’arrière des boutiques, de jeunes garçons confectionnent ces sucreries,
protégés par des vitres
Quelques
lignes d’histoire. Mrs Amalia Eriksonn, née en 1824 est à l’origine du
« Polkagris » Veuve très jeune, elle se mit à confectionner ces
confiseries et en 1859 demandera l’autorisation au Maire pour ouvrir une
boulangerie où elle proposerait ses bonbons rouge et blanc.
Sa recette fut
gardée secrète jusqu’à sa mort en…..1923.
150 ans plus tard, le « Polkagris » est toujours fabriqué de la même façon : du sucre, de l’eau, un soupçon de vinaigre et de l’huile de menthe poivrée. Les ingrédients sont mélangés puis bouillis à 150°, il en résulte une masse chaude qui est alors versée sur une table de marbre, un petit morceau est coloré en rouge et prélevé. Lorsque la température est abaissée à 70 ° la pâte accrochée à un crochet est alors tirée à plusieurs reprises pour y faire pénétrer l’air, c’est celui-ci qui rend la masse poreuse et de couleur blanche, aujourd’hui on se sert également des bras automatiques.
Que mieux que ces petites images tirées de ce site : pour illustrer les différentes phases de la fabrication de ce succulent sucre d’orge !
Quand la pâte a absorbé assez d’air, elle est placée sur une table de bois qui gardera une température régulière. Le morceau rouge étiré est alors déposé, puis le tout est tordu, roulé, coupé et recoupé jusqu’à l’obtention de petits bâtons de 50g.
La
qualité est contrôlée, les morceaux inégaux ou cassés sont enlevés.
Pendant les années 1950, la production a beaucoup augmenté, notamment grâce à l'avènement de l'automobile, et n'oublions pas que Granna était impeccablement situé sur le bord de l’importante route reliant Stockholm a Gotenburg !
Au début de
1970, le « Polkagris » n’était pas rouge et blanc, mais bleu et jaune
de la couleur du drapeau suédois. Aujourd’hui, le sucre d’orge est offert dans
une variété de formes, tailles et couleurs, mais c’est le rouge et blanc
aromatisé de menthe poivrée qui est le « polkagris » classique.
A Granna, plusieurs
grands parkings.
Un peu après ces boutiques, prendre à gauche la rue Hamnvâgen qui
descend vers le lac Vattern, à 500m environ on trouve deux parkings spécial CC
et Caravanes, Ils sont payants, un à droite avec parcmètre, l’autre à gauche
avec barrière, tous les véhicules avaient bien leur ticket, je ne sais pas
trop le prix, les indications n’étaient qu’en suédois, et aucun français à
l’horizon, je crois…… avoir compris : 80 SEK la nuit.
N’ayant plus rien à
faire à Granna, nous décidons de reprendre la E4, d’aller voir plus loin. Nous trouverons
une aire d’autoroute, en Suède elles ne sont pas mal, car vous sortez de
l’autoroute et entrez dans le village adjacent, elles sont en retrait de la
circulation, et bien souvent il y a des emplacements réservés aux CC ou
Caravanes avec des cailloux pour empêcher le passage des PL.
Le beau temps qui nous a accompagné depuis pratiquement notre arrivée à Helsinki nous fait faux-bond, il se met à pleuvoir, fort, très fort ! ça n’arrête plus, il a plu quasiment toute la nuit !....
Récit en version imprimable
