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Au loin, les tentesLe parking du campement   Mercredi 13 Mars. (suite)   Le parking du campement n’est que sable … sable… avec comme seule végétation les superbes et odorants eucalyptus, on est au beau milieu de nulle part.  Européens bien organisés que nous sommes,  nous nous posons la question :

    « Mais comment va-t-on trimbaler nos valises de 20 kgs ? » et :

    « Ou se trouve le campement ? »

    « Relax, relax !  les employés du gite les apporteront à vos différentes tentes » répond Douga.

     Nous marchons ainsi pieds nus dans le sable encore chaud de la journée pendant quelques minutes, et soudain du haut de la dune, c’est l’apothéose, la vision de rêve,  et qu’apercevons-nous ? tels de minuscules petits carrés blancs au creux des dunes de sable orangé,  malgré la quasi-obscurité,  nous découvrons des tentes mauritaniennes.

     Ce campement de Lompoul, (carte itinéraire point N° 6)  situé dans un cadre exceptionnel, tout comme celui de Palmarin et de Koba, fait partie du « Groupement des Gites Africains » dont j’ai déjà parlé. Les toilettes et douches sont en haut de la dune, sinon ça sera pause-pipi à l’abri des regards derrière les tentes.




     A peine ai-je déboulé cette dune de sable et mis ma valise dans la tente qu’il faut la remonter ! les Djembés et leur tambour sont déjà en pleine action car un autre groupe : des lycéens français venus à la rencontre de jeunes sénégalais sont déjà là.

     Il va me falloir du temps, et surtout beaucoup de souffle, pour remonter cette dune de sable de près de 40 mètres, Jean-Pierre et Jean-Luc, vont m’y aider, merci à vous deux.  

     Assis sur des petits bancs de bois, sous un ciel étoilé, nous restons à écouter le rythme endiablé de ces joueurs de percussions africaines traditionnelles, tout le monde est invité à danser, ce que les jeunes feront avec beaucoup de plaisir.

Les djembés   Les djembés

           Le dîner est servi sous une grande tente, nos petits bancs sous le bras nous prenons place dans cet univers magique et dégusterons, servi sur une table basse,  un succulent couscous.

     Après avoir fait connaissance avec les WC locaux (cuvette blanche et eau distribuée au robinet tout à coté), véritable petit luxe dans ce coin isolé, perdu au milieu des dunes,  nous redescendons vers nos tentes.

       Couscous dans la tente mauritanienne   Les toilettes locales

 

La tente         

      Celles-ci d’une superficie d’environ 20 m² sont amarrées au sable par de simples piquets de bois, l’intérieur y est joli, très coloré, au sol des nattes posées à même le Intérieur de la tentesable, des matelas et des couvertures pour dormir, une lanterne électrique pour s’éclairer, au  milieu, un poteau pour empêcher que la tente ne nous tombe sur la tête.

 

      Le silence du désert n’est troublé que par nos conversations qui s’entendent d’une tente à l’autre, mais bien vite, nous nous réfugions dans les bras de Morphée, il faut se remettre de cette longue journée chargée d’émotions.

       

 


             Jeudi 14 Mars.  6h45. Driiiiiing... ce n’est pas le clairon du régiment qui a réveillé tout le groupe mais la sonnerie oh combien mélodieuse !.. de mon téléphone portable…

Lever de soleil sur les dunes

 

              Qu’à  cela ne tienne les amis ! faut se lever tôt si l’on veut admirer le lever de soleil sur les dunes. Il ne me faut pas longtemps à émerger de ma tente, vu qu’hier soir, je n’avais pas eu le temps de sortir grand-chose de la valise,  et qu’il n’en sera pas perdu beaucoup dans la salle de bains …. qui est je vous le rappelle tout en haut… là bas… à des mille lieues, me semble-t-il !.....

 

            La nuit fut très agréable, calme, même assez fraîche, la seule difficulté aura été de se mouvoir courbé dans cette tente, tout en tentant de garder l’équilibre, la hauteur sous plafond n’étant pas trop réglementaire…… et le sol loin d’être stable……  prix à payer pour pouvoir dormir dans un lieu aussi magique, j’avoue que j’aurais aimé y passer plus de temps, voir y revenir.

 

     Quelque temps plus tard, l’astre céleste apparaît colorant minutes après minutes de superbes couleurs orangé, ces dunes de sable que je ne me lasse pas d’admirer.

 

 

Les tentes    Les couleurs du soleil levant sur les tentes

 

 

Les couleurs du soleil levant sur les tentes   Les couleurs du soleil levant sur les dunes   Les couleurs du soleil levant sur les dunes

 

 

   Les couleurs du soleil levant sur les tentes   Soleil déjà bien haut

  

   Après le petit déjeuner avalé, une rapide visite au bloc sanitaire, quelques photos ça et là de ce lieu insolite, il faut rejoindre le parking du campement, celui-ci est situé encore plus haut, marcher dans le sable mou m’est toujours aussi difficile.

   

  Les tentes pour le repas  Les douches  Là où hier étaient les djembés

 

 

          Un.. deux.. et hop ! nous voilà à nouveau installés dans le véhicule tout terrain. « Bienvenue dans ce beau milieu paradisiaque, respirez l’air très naturel. Ecoutez le bruit de ce léger vent, détendez vous et chassez le stress, profitez de ce séjour pour repartir soulagés » Tout le coté zen du Sénégal ! ça sera avec ces conseils prodigués sur ce panneau d’accueil que nous quittons ce merveilleux endroit. By, by Lompoul…

 

Panneau de bienvenue du gite    Notre véhicule tout-terrain

 

Balade en tout terrain dans les dunesRencontre avec les femmes      N’ayant pu le faire hier soir, cause d’obscurité, ce matin nous apprécions ce paysage de dunes chaotiques, avec par ci par là, quelques huttes de paille, quelques chèvres, puis retrouvons notre compagnon sur roues.

     Pendant le chargement des valises sur le toit par Zal et Douga, nous rencontrons ces femmes qui viennent peut-être de loin, certaines avec leurs enfants dans le dos, puiser de l’eau dans le puits.

           C’est une nouvelle distribution de cadeaux de toutes sortes, j’avais amené stylos, crayons, aiguise crayons, gommes, tubes de peinture … je regrette beaucoup de ne pas en avoir amené beaucoup plus, tels que tee-shirts enfants, cahiers, savons ou médicaments, c’est un tel bonheur de donner, ils en sont si heureux, mais je crois qu’étant seule à traîner ma valise, j’avais eu peur de ce poids supplémentaire, dommage !

 

 

    

 

Rencontre avec ces femmes       Rencontre à Lompoul

Les Niayes
            Nous voilà de nouveau sur la route goudronnée en direction de Lompoul, voici  des sortes de petites oasis, des cuvettes où affleure la nappe phréatique, les “Niayes”  dans ces jardins au creux des dunes les paysans  y cultivent fruits et légumes.

         
      * 
Lompoul-Sur-Mer, ce petit village vit principalement de la pêche, des cultures maraîchères des Niayes, et du tourisme se développant dans le désert tout près.

           Le port de pêche est distant d’à peine 1 km, c’est à pied que nous y allons, mais pour cela, nous devons auparavant traverser le marché hebdomadaire. Comme hier à Diouroup c’est une profusion de couleurs, robes chamarées, foulards colorés, femmes qui allaitent leurs bébés. Poissons, épices, plantes aromatiques, sacs de fruits, de légumes, tout çà est à foison... on ne sait trop où regarder, si ce n’est devant nous et où l’on met les pieds ! La marchandise étalée, les camions, les carrioles prennent toute la route, c’est pratiquement devenu mission impossible de passer, aussi ça sera presque la main dans la main que nous nous frayons un chemin.

         Quoique personne ne dise rien, on a tous en tête le malaise de Jean-Claude hier dans un marché semblable...

         Douga y fait ses emplettes, un gros sac d’oignons mis sur la galerie, oignons qu’il sémera, sans doute pour retrouver sa route, tel le Petit Poucet !... au gré des secousses des pistes. l’oignon est un des ingrédients les plus importants de la cuisine sénégalaise.

Marché de Lompoul     Marché de Lompoul

 

Marché de Lompoul      Marché de Lompoul    Marché de Lompoul

 

    Marché de Lompoul      Marché de Lompoul

 

 

Je voudrais me faire couper les cheveux, vous venez ? ” nous dit-il soudainement.

Pas de problème Douga ! on te suit ”. de toute façon, sans lui que ferait-on ?

C’est donc accompagné de ses quatre gazelles et de ses deux gazous qu’il entre dans ce petit salon de coiffure d’à peine 10 m2, ce qui, je pense, a dû un peu surprendre ce coiffeur.
      Une enseigne retient mon attention, c'est que c'est loin d'être un nom français ! une "Dibiterie" locution typiquement sénégalaise indiquant une boucherie qui fait des grillades, une rôtisserie.

Nous continuons vers le port de pêche, à cette heure il est calme,aucun pêcheur en vue, les nombreuses pirogues colorées sont amarrées sur le sable, dans l’attente d’un prochain départ.

.Douga chez le coiffeur       Les barques du port de pêche

 

 

            Après avoir retraversé le marché toujours aussi actif, nous nous dirigeons maintenant vers la réserve ornithologique de Djoud, tout au Nord, à quelques kilomètres de  la Mauritanie.

            Un peu avant Kebémer, nous nous arrêtons faire une petite visite à la maternité de Diokoul Diawrigne

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