Première page : HanoÏ et sa région
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19 diaporamas d'une centaine de photos chacun sont visibles, voir à la fin du récit...
Précisions importantes: Ce récit condensé ne comportera ni liens, ni situation, l’historique sera réduit au minimum, ceci afin de ne pas encombrer inutilement ce récit de voyage. Les personnes intéressées par ces renseignements les trouveront dans les rubriques concernées, rubriques beaucoup plus détaillées, avec anecdotes et impressions personnelles, rubriques également plus illustrées, repérables sur le site à partir du menu de gauche
Dimanche 1er. Après un vol de 11 heures à
bord d’un Airbus de la Compagnie Vietnam-Airlines, c’est à 6h10 sur le sol de
Hanoï que je fais la connaissance de Chu qui représente le Réceptif
Images-Travel et de l’ensemble du groupe. Nous sommes 24.
Le Vietnam (97 millions d’habitants) exporte du riz, du café, du caoutchouc, du maïs, du soja, de la patate douce, de la banane. Ce pays communisme très touristique (16 millions de visiteurs) vit avec un culte des ancêtres fortement ancré. Population majoritairement bouddhiste.
Dates de l’histoire contemporaine : 1858 : occupation française. 1940 à 1945 : occupation japonaise. 1945 : proclamation de l’Indépendance. 1946 à 1954 : guerre d’Indochine, division du pays et guerre civile (21 ans). 1975 : Saigon tombe, le pays se réunifie, début de l’exode des « boat people »
Lundi 2 Décembre. Le prénom Chû signifie
« petit génie de la joie » le nom TRAN est celui d’une dynastie, la
plus courante est celle des N’GUEYN, 50% de la population porte ce nom, Chu
nous présente le chauffeur Dan. Le cours du change est d’environ 25000
dongs pour 1 €.
Les scooters qui pullulent arrivent de partout, les ronds points
sont embouteillés, les passages protégés, n’en parlons même pas ! ce n’est pas une
petite sinécure de circuler !
Le fleuve Rouge traverse le Vietnam, avant de se
jeter dans la mer Orientale, ne l’appellez pas mer de Chine, vous froisseriez
Chu ! ce fleuve est connu pour ses violentes crues
qui, pendant la mousson, inondent les terres du delta. Nous passons alors devant
des gens qui mangent un bol de soupe, la PHO, dehors assis sur de bas tabourets.
Beaucoup de personnes améliorent leur ordinaire avec des pourboires, dame-pipi,
chauffeur du cyclo-pousse, de jonque, porteur de valises, conducteur de barque,
etc….
Ville fondée par l’empereur Ly Thai To en 1010. Capitale de l'Indochine française de 1902 à 1953, puis de la République démocratique du Viêt Nam de 1954 à 1976, et enfin de la République socialiste du Viêt Nam.
Aujourd’hui elle abrite 10 millions d’habitants, mais on continue de s’entasser, des « maisons-tubes » dont la façade n’excède pas 4 mètres de large, s’élèvent sur 8 étages et plus. Malgré les bombardements, Hanoï possède un patrimoine décrépi ! mais néanmoins conservé.
Le mausolée de Hô
Chi Minh. Cet imposant édifice gris expose aujourd’hui le corps embaumé
du grand homme, C’est ici qu’en 1945, Ho Chi Minh proclama la naissance de la
République démocratique du Vietnam.
Nguyë Cung (l’oncle Hô) 1890/1969. En 1941 il fonde la Ligue pour l’indépendance du Viét Nam, qui est signée en mai 1954 entraînant une scission du pays entre le Nord qu’il dirige et le sud soutenu par les Américains. Saigon est rebaptisée Hö Chin Minh-Ville en 1975 en son honneur.
Autour de la place : l’Assemblée Nationale, le Ministère des Affaires étrangères.
La Pagode au Pilier
Unique construite en 1049 par l’empereur Ly Thaï To qui vit son rêve de
devenir père se réaliser. Ce temple est posé sur un unique pilotis, alors en
bois, mais les français, lors de l’évacuation de Hanoï le détruisirent,
aujourd’hui en pierre il mesure 1,25m de diamètre.
Les toilettes sont avec ou sans papier, chasse d’eau ou réservoir à coté, siège à l’occidental ou à la turque sur un socle surélevé.
Temple de la Littérature.
D’une
superficie de 54 000 m², il est dédié à Confucius, philosophe né en l’an 551
avant notre ère en Chine et honoré comme « l’Enseignant de dix mille
générations »
Construit en 1070 pendant le règne de Ly Than Tong, il fit fonction d’enseignement supérieur, créant ainsi la première Université. Sa porte d’entrée a été calquée sur celles des temples chinois. w Le Pavillon de la Constellation de la Littérature. w Le puits de la clarté céleste. A proximité de ce puits se trouvent 82 stèles de pierre juchées chacune sur la carapace d’une tortue, y sont annotés les noms des 1307 diplômés de l’académie confucéenne entre 1442 et 1779. Stèles inscrites depuis 2010 sur la liste du patrimoine mondial de l'Unesco.
w Le temple de Confucius. Une statue du philosophe
encadré de quatre de ses disciples, occupe le milieu de la salle. Encore
aujourd’hui, en remerciement de leurs succès, les étudiants allument les
encens et prient devant ces statues. w A droite de la 5ème cour une tour renfermant un
tambour, au centre de celle-ci, une exposition de calligraphies. Du temps de
l'Indochine
française, ce temple était appelé « La pagode des Corbeaux
Voici une fresque de céramique de 6,5km, inaugurée
en 2010 pour les 1000 ans de Hanoï. Ce kaléidoscope raconte l’histoire de la
ville depuis sa fondation, parle des cultures vietnamiennes, montre des
paysages comme la baie d’Halong, des dessins d’enfants.
Balade en cyclo-pousse dans le vieux quartier,
véritable
labyrinthe où vivent les uns sur les autres 3,5 millions d’habitants. Au 15ème
siècle, chaque quartier rassemblait les artisans exerçant un même métier. Commerces
parfois installés à même sur le trottoir, quand ceux-ci ce ne sont pas occupés
par des centaines de scooters !
Le Ministère de
la Culture qui a décidé de la conservation et la restauration du Vieux
Quartier, l’a classé au titre du Patrimoine Historique National en Avril 2004.
J’aperçois des paysannes, le traditionnel chapeau
conique sur la tête. Les rues empruntées ne sont pas piétonnes, la circulation
y est incessante et chaotique, mon conducteur se faufile entre scooter, voiture,
fait gaffe au marchand ambulant. Lorsqu’il traverse une route, je vois alors arriver
sur moi, de tout cotés, les scooters ! La viande est vendue à même
la rue, faisant fi de la pollution et des déchets. A trois semaines de Noël, cette
rue présente à foison des habits du petit homme rouge, les décorations rutilent.
Là ce sont des copines qui jouent aux cartes. Les rues de ce vieux quartier
confèrent une ambiance inimitable à la ville.
Déjeuner au restaurant Pink Lotus, avec …des baguettes !
Je vous conte ci-dessous, la légende du lac de l’Epée restituée, lieu favori des Hanoïens et de la cour Impériale.
. En 1407, les Mings, puissante dynastie
chinoise en envahissant le pays, provoquèrent la famine. C’est alors qu’un
pêcheur tira dans ses filets une épée et la ramena chez lui, le roi de passage
chez cet homme remarqua cette épée qui brillait avec l’inscription « Par
la volonté du ciel » Il est dit que c’est grâce à elle que le roi
repoussa l’envahisseur chinois en 1428. La paix revenue, une tortue apparût
dans le lac et demanda au roi de redonner l’épée sacrée à l’Empereur du Royaume
des eaux, ce qu’il accepta.
Pourquoi la restituer dans un lac et non dans la mer ? « C’est pour plus facilement la retrouver et se défendre, si les Chinois nous attaquaient de nouveau ! »
Installation à l’hôtel Santa Barbara. De retour de la
Banque située juste en face, je vis déjà un petit moment de frayeur, effectivement
ils ne s’arrêtent pas au passage protégé, voyant tous ces
scooters foncer sur moi, c'est l'affollement, passée, ouf !!! Le soir venu je prends la décision d’aller
me promener, mais rapidement je déchante…. accotements occupés à tout touche, parfois
même recouverts de déchets glissants. Par moment je dois empiéter sur le bord
de la chaussée, au risque de me faire percuter, les scooters n’hésitent pas à
utiliser les bordures cassées des trottoirs et y à rouler à bonne allure. Je
rebrousse chemin et reste à contempler cette anarchie routière, assise sur les
marches de l’hôtel.
Monument du roi Ly Thai To. Cette statue de bronze (14 tonnes) fût coulée en 2004, en hommage à ce roi qui chassa les chinois envahisseurs, ainsi qu’en commémoration du 50ème anniversaire de la libération de Hanoï, des colonialistes français. Elle mesure 10,10m, rappel de l’année de la construction de Than Long (ancien nom de Hanoï)
Lý Thái Tổ (974) fondateur de la Dynastie Lý grande dynastie vietnamienne, fut un homme bon qui décréta l’amnistie générale, et fit brûler les instruments de torture.
Sur
les rives du lac Hoan Kiem, tous les matins, les Hanoïens font leur
gymnastique, pratiquent le taï-chi où se promènent. J’aperçois le pont
bouddhiste rouge, Caù Thé Hùc. Celui-ci mène au temple Ngoc Son bâti au
milieu du lac.
Dîner au restaurant Minh Anh, avec des spécialités vietnamiennes : news, rouleaux de printemps, la Pho et un ananas flambé.
Mardi 3 Décembre
Depuis la porte de
l’hôtel, je m’offre un morceau de vie de ces hanoïens telle cette typique
marchande ambulante, avec ses paniers suspendus aux extrémités d’une perche
portée en balancier sur l’épaule.
La baie d’Along est distante d’environ 170 kms, Chu raconte :
« Aujourd’hui tradition et modernité se mélangent, vous pouvez voir une paysanne avec une balance vendre dans la rue, et derrière elle un magasin de luxe, Dior, Vitton, etc… » Il n’hésite pas à dénoncer la corruption « Aujourd’hui, nous avons la liberté de paroles »
Education. Les cours commencent dès 7 heures. « De nos jours, après leurs examens, les jeunes ne veulent plus retourner au village, le travail y est dur et pas rentable »
Immobilier « A 15 kms de Saigon, un appartement standard coûte
70 000€. La banque ne prête qu’un tiers du montant, et seulement sur
présentation d’un contrat de travail, pour le reste, il faut économiser ou
demander de l’aide à sa famille. Le taux d’emprunt est actuellement d’environ
8%. »
A Hanoï, le prix d’une maison varie selon sa largeur de façade, expliquant pourquoi ces maisons appelées « maisons-tubes » soient construites toute en hauteur. Sur les terrasses se trouve une réserve d’eau.
« Ici pas de maisons de retraite, trois générations vivent ensemble. Le commerçant au rez-de chaussée, les enfants en haut, les grands-parents au milieu »
« L’essence coûte 20000 dongs le litre : 0,70€. »
« La population est jeune et active, la main d’œuvre qui travaille dans les usines est peu coûteuse pour les investisseurs étrangers » La montagne-frontière entre le Vietnam et la Chine, abrite beaucoup de minorités ethniques (53) tribus qui ont fui leur pays pour se réfugier dans les jungles du Nord.
ì Voici le pont ferroviaire
« Long Biên » réalisé par Gustave
Eiffel. Il servait pour transporter le charbon, bombardé par les Américains, il
fût reconstruit étant indispensable à la vie des Hanoïens.
Cette région de Quang Ninh, au Nord du delta de la baie d’Halong est très riche, grâce à sa baie, mais aussi à ses mines de charbon à ciel ouvert. 80 % de la production du charbon du Vietnam provient de cette région. Cet or noir était acheminé depuis le port d’Hai Phong grâce à ce chemin de fer, ou encore par péniches.
« On a des centrales thermiques, des mines de bauxites, de fer, de bronze. On a construit des barrages, on va ériger des éoliennes, nous avons prévu 3 centrales nucléaires. La mer renferme du gaz naturel, du pétrole. Sur les hauts plateaux du centre, on trouve des caféiers, des théiers, des hévéas, du poivre. Au Sud, c’est la plaine, la route des épices, de la soie, des fruits. Le pays avec 3500 kms de côtes, possède des élevages de poissons et de fruits de mer. »
« La plantation d’hévéas, au cœur de l’action du film Indochine appartient à la famille Michelin, qui utilise cet arbre pour la fabrication de ses pneus »
Le delta du fleuve
rouge est le royaume des rizières avec deux récoltes annuelles, céréale
indispensable pour nourrir cette immense population. Le pays est l’un des
premiers exportateurs de riz au monde, avec annuellement 7 millions de tonnes. Les
canards blancs (futurs canards laqués) y cherchent les crevettes, les grains
de riz tombés.
ì Au Vietnam, il y a beaucoup
de ces marchés où vous choisissez le
poisson encore vivant, la vendeuse va vous le préparer, ou encore égorger le
poulet, devant vous, avant de vous le vendre.
Marché aux fruits et légumes : clémentines, patates douces, noix de coco, canne à sucre, jeunes pousses de bambou, topinambours, maïs, soja, citronnelle, gingembre frais, feuilles de bananiers …. Les marchandises proposées sont cultivées dans les jardins potagers de ces paysans. Voici des œufs blancs de canne, de caille, des canards blancs, des poulets et…. un pauvre chat tout maigrichon enfermé dans une cage cadenassée,
ì La spécialité de la région est
ce « Ban Dau Xanh »
Ce gâteau à base de farine de haricots mungo, est utilisé à la fête du Têt pour poser sur l’autel des ancêtres. Les habitants de Hài Duongn, localité située entre Hanoï et la baie d’Halong, le préparèrent spécialement pour la visite de l’empereur, celui-ci conquis autorisa l’impression de l’emblème de la royauté, le Dragon Doré, sur les emballages.
ì Centre artisanal, les photos sont déconseillées par respect pour ces gens qui y travaillent. Ceux-ci sont des victimes de « l’agent orange » herbicide employé par l’armée des Etats-Unis, lors de la guerre. Le produit était répandu au-dessus des forêts, pour empêcher les guérilleros vietnamiens de s’y cacher, ou pour détruire leurs récoltes.
L’agent orange est responsable de maladies dues à la présence de dioxine. L’Etat donne la possibilité à ces personnes handicapées d’y travailler, elles peuvent s’adonner aux travaux minutieux, tels que la broderie, le tissage de la soie, la couture, les bijoux, les tableaux laqués…..
De Hanoï à Saigon, le bus va parcourir ces 1000 kms, en deux à trois jours de route non stop. Bus couchette, il propose écran, wifi. Coût du trajet : 30 €, c’est plus économique que l’avion. Sur cette route limitée à 90 kms/h, on double aussi bien à droite, qu’à gauche !.
Nous arrivons à l’embarcadère Bay Chai pour une balade de 24 heures en jonque dans la baie d’Halong.
Il fait un soleil radieux, la température oscille dans les 25 °. On est loin d’être les seuls, il y a beaucoup d’Américains. 650 jonques sont habilitées à sillonner la baie, embarquant 10 millions de visiteurs, 250 seulement ont des couchettes permettant d’y passer la nuit. Ces jonques contiennent 7 à 8 cabines, l’intérieur est en bois, il y a un grand lit et un cabinet toilette (douche et lavabo) Les cabines sont au ras de l’eau, avec au-dessus, la salle à manger, puis le pont-panoramique, abrité en partie.
Au repas, palourdes accompagnées d’ananas, succulent !
Temps libre. Le
spectacle est magnifique, les jonques se faufilent entre pitons fantomatiques
et montagnes englouties, c’est ainsi qu’on voit Hon Dau (la tête humaine) Hon
Ba (la vieille dame) Hon Dinh Huong (le Brûle parfum)…
La baie d’Halong (1500 km²) inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco en 1994, fut élue en 2011 l’une des sept nouvelles merveilles de la nature. Une partie du film « Indochine » a été tourné dans ce paysage fantastique fait de 2000 îles karstiques aux nombreuses criques, plages, lacs, cavernes, grottes.
La baie a été de nouveau inscrite au Patrimoine de
l’Unesco en 2011, pour la découverte de grottes de grande valeur archéologique,
les traces retrouvées datent d’au-moins 10000 ans.
D’après une légende, c’est une maman dragon qui, venue du ciel pour sauver son peuple des envahisseurs chinois, aurait craché des perles de feu qui se sont transformées en une multitude de rochers, d’où le nom de Ha (descente) Long (dragon)
Aujourd’hui des millions de garçons portent le prénom de Long, les filles celui de Jade, qui signifie vertueuse, précieuse. Les parents donnent à leurs enfants des prénoms correspondant à leurs souhaits : Thang (victoire) Dung (courage) Vang (or)
L’histoire vraisemblable de l’origine de ces aiguilles rocheuses : Elles sont nées il y a des millions d’années, lorsque des dépôts de sédiments fossilisés sur le plancher océanique ont été soulevés et fracturés par les mouvements de la croûte terrestre puis dissolus par les pluies acides. Les eaux de ruissellement ont ensuite creusé de profondes tranchées, et des gouffres. Certaines grottes se sont effondrées créant ce paysage tourmenté.
La baie d’Halong a joué un rôle très important, pour l’indépendance du Vietnam, lors de la Bataille de Bach Dang. Les Chinois colonisaient le Vietnam depuis l’an 179 avant J.C. En 938 un général piégea la baie, avec des pieux acérés enfoncés à marée masse, espérant que les chinois, provoqués par les vietnamiens naviguant sur des petits sampans plats, avec leurs gros bateaux remplis de soldats et de nourriture, viendraient s’y embrocher à marée haute. Ce plan combinant plusieurs éléments incontrôlables était risqué, mais les Chinois tombèrent dans le piège.
A la suite de cet exploit, ce général se proclama roi sous le nom de Ngo Vuong. Cette victoire marqua une nouvelle ère, et l’instauration de puissantes dynasties, notamment celle des Ly qui transforma le Vietnam en Etat souverain.
Les Vietnamiens considèrent donc que la Baie d’Halong a changé l’histoire de leur pays, leur permettant de se soustraite de la tutelle chinoise qui les asservissaient depuis 1200 ans. Les Français ont récupéré beaucoup de ces pieux,
ìTitov Island (7 kms au SE de la baie d’Halong) est ainsi nommé en hommage à l’astronaute qui a accompagné le président Ho Chi Minh lors d’une visite en 1962. Une grande statue à son effigie est installée sur la plage.
Il faut grimper 430 marches pour accéder au belvédère. Facile au début, l’ascension devient de plus en plus difficile, marches raides, inégales. C’est faisable en moyenne en un quart d’heure, mais ça vaut le coup ! chouette vue sur la baie d’Halong et ses nombreuses jonques. Sur cette terrasse la place est plutôt limitée.
Joli ce ballet
de jonques et bacs regagnant les côtes, au soleil couchant.
Puis Chû nous montre comment réaliser des rouleaux
de printemps, spécialité vietnamienne. Enroulée dans une feuille de riz crue, la
base est constituée de vermicelle de riz cuit, la garniture est variable, du
porc, du bœuf, des crevettes, du poisson… ils peuvent être trempés dans une sauce soja ou sauce
nuoc-mâm.
Le repas se poursuit par la dégustation de fruits de
mer et d’huitres farcies, délicieux !... Superbe présentation de carottes.
A la fin du dîner, les lumières s’éteignent, on apporte à chaque table un
ananas dont la base est éclairée, des news sont piqués en éventail dans les écorces
des ananas, wouah ! Le football les a tous regroupés autour d’un poste de
télévision, guide, chauffeur, marins. Ce soir le Vietnam
est en quart de finale d’une Coupe d’Asie.
Je sors profiter de ce spectacle des
jonques éclairées en baie d’Halong.
Mercredi 4 Décembre.
Dès 6 heures, je suis sur le pont pour guetter le moment où le soleil se lèvera, celui-ci apparaît un peu caché par un des pitons, j’en profite en alternance avec le cours de tai-chi donné par Dan.
La navigation en baie d’Halong a repris, et vers 8h15 nous arrivons à proximité de la Grotte de la Surprise « La plus belle ! » d’après Chû. La particularité de la baie ne consiste pas seulement en sa multitude de pitons rocheux, mais aussi à ses grottes naturelles qui ont été creusées par endroit.
ì La Grotte des Surprises, se trouve 20 mètres
au-dessus du niveau de la mer.
« Préparez de bonnes chaussures, il y a en tout 300 marches, il n’y fait pas froid »
Cette grotte (Hang Sung Sôt) est la plus visitée. Sa superficie de 10000 m² comporte trois salles, la plus grande peut accueillir jusqu’à 1000 personnes. Les couches de calcaire sont jaunes (oxyde de fer) et bleues (oxyde de cuivre)
« Au plafond les trous en forme de marmites ont été façonnés par des cailloux transportés par des tourbillons de forts courants d’eaux »
De
nombreuses concrétions pendent du haut plafond, d’autres surgissent du sol. Je
remarque ce rocher ressemblant à une gigantesque tortue, synonyme d’offrande, des
billets y ont été jetés. La promenade est facilitée par un pavement et des
poteaux lumineux.
Un éclairage rose attire l’attention sur un rocher d’une forme suggestive, celui-ci évoque un phallus, objet de culte local considéré comme symbole de fertilité.
Ce site aurait été formé il y a environ 250 millions d’années.
A la sortie,
un belvédère offre une sympathique vue sur la baie. Lors de la navigation
qui reprend jusqu’après déjeuner nous croisons des bateaux plats transportant
du charbon, ainsi que quelques pêcheurs, lorsquetout à coup surgit une jonque traditionnelle,
le « Glory Legend » Stop photo !
De retour sur la terre ferme, arrêt à un marché de poissons et fruits de mer ! dans des bassines de toutes les couleurs, vivent plusieurs sortes de crustacés : huitres, coques, bulots, crabes, palourdes, poulpes et autres coquillages tropicaux.
Nous
passons à présent par une région ostréicole. La perliculture est une
importante source d’économie, la fierté de la baie d’Halong.
« Aujourd’hui en trouver dans
la nature est devenu très rare » Chu revient alors sur l’occupant
chinois, son pire cauchemar « Lorsque les envahisseurs nous ont attaqué,
ils ont forcé le peuple à plonger dans la mer pour chercher des perles »
Pour que les huitres fournissent de belles perles dans leur environnement naturel, il faut que l’eau possède des minéraux, qu’il y ait assez de lumière, une bonne température.
« Auparavant, on visitait la ferme jusqu’ au milieu de la baie, à 8 kilomètres d’ici. On présentait les filets contenant les huitres perlières, mais la forte fréquentation des touristes a entraîné des désastres (pollution, traumatisme des huitres) entraînant la fermeture de la ferme »
L’atelier que nous voyons aujourd’hui « Légend Pearl Halong Bay Show Room » est à moitié sur terre, à moitié sur mer. On va y découvrir comment une perle naît, le temps nécessaire avant qu’elle n’arrive sur le comptoir, ses couleurs, pourquoi les prix sont différents d’une perle à l’autre.
« La boutique où vous pourrez effectuer vos achats vous fournira un certificat d’authencité. »
J’admire le travail précis de ces ouvrières, qui d’un geste minutieux, introduisent
à l’aide d’une pince à l’intérieur de l’huitre le greffon, ainsi qu’un liquide
antiseptique. Ce greffon est introduit dans l’appareil génital de l’huitre qui
se défend en entourant cet intrus d’une couche de nacre qui grossira au cours
des années. Greffées, les huitres sont alors déposées dans un filet, dans une
profondeur d’eau de 5 à 6 mètres, pendant trois ans. La technique a été
découverte au Vietnam en 1893.
Le taux de réussite n’est que de 30 à 40%, Les perles sont triées selon leurs couleurs, leurs tailles, puis elles passent par l’atelier pour un polissage, une mise en forme. En boutique on peut voir des colliers, des boucles d’oreilles, des bracelets.
Les perles d’eau douce, produites par des moules, présentent des couleurs différentes, blanches, lavande.
A présent je longe le port de Hai Phong, par où transite les marchandises exportées partout dans le pays.
Dans le delta du fleuve Rouge, les habitants élèvent des poissons dont les restes (tête, queue, arêtes) vendus sur les marchés, servent de nourriture aux crevettes dont l’élevage est très important au Vietnam.
La chanson « Bonjour Vietnam » chantée par Quynh Ann Pahm, une liégeoise de 33 ans envoûte le bus. Les paroles écrites par Marc Lavoine, évoquent ses origines, ses yeux bridés, ses petits pieds, des images de guerre. Sa mère est une réfugiée politique qui a fait partie des « beat people »
« Cet art est né au Vietnam, au 11ème siècle, à l’avènement du roi Li. Les marionnettes sont des figurines d’environ 40 cms de haut, sculptées dans du figuier, bois léger résistant à l’eau. Dans la base immergée, on a inséré des fils et une perche de bambou.
Les artistes et le matériel sont cachés derrière un rideau. A coté il y a un petit orchestre, une femme chante les scènes quotidiennes de la vie à la campagne ….. ou évoque un rite d’invocation des pluies. »
A notre descente du car, une musique emplit l’air, non ce n’est pas en notre honneur ! mais pour rappeler aux villageois leurs devoirs civiques, autrefois c’était dès 5 heures pour les encourager à faire leur gymnastique, ou à 20 heures pour que chacun rentre chez lui. Et Chu d’en rajouter « « Passée 20 heures, une fille ne doit pas être dans la rue. Il est interdit de porter des pantacourts. La coupe des cheveux des garçons doit être réglementaire, ne pas dépasser les yeux, ni les oreilles »
Ces vieux murs portent encore l’inscription « Ecole primaire publique - 1925 » derrière apparaît une pagode aux toits recourbés, devant celle-ci un plan d’eau.
Le spectacle est agréable, tranquille, reposant. Voir ces petits personnages s’agiter dans l’eau, ces cygnes majestueux, ce furieux dragon s’animer à quelque chose de magique, on les croirait automatisés et pourtant, ils ne sont maniés qu’avec de la ficelle et du papier, comme aurait dit notre regretté Christophe !... A la fin du spectacle, les villageois ouvrent le rideau, bravo à vous (ci-dessous, 6 minutes de celui-ci)
La maison communale est utilisée aujourd’hui pour la fête du village, les mariages, et pour toutes les activités importantes. La cour sert à sécher les grains de riz.
Dans le temple à coté, j’aperçois la statue du cheval du glorieux général qui a
fondé ce village. Depuis sa mort les villageois vénèrent ce bienfaiteur, faute
de portraits, on a posé sur un trône, son chapeau de mandarin, symbole de pouvoir.
Sur des plaques de marbre blanc sont gravés les noms des donateurs et le
montant de leur offrande.
C’est la sortie des cours, les collégiens circulent sur leurs scooters par centaines. Dat double un marchand de volailles, « il n’est pas réglementaire » la largeur ne doit pas dépasser 80 cms.
Voici
un entrepôt de petites tombes décorées. Dans le Nord, l’enterrement se déroule
en deux temps, on achète d’abord un grand cercueil en bois, pour y ajouter
beaucoup d’outils qui serviront au défunt pour préparer sa nouvelle vie, celle
qui existe au-delà.
Chez les riches, on ajoute du jade, de l’argent, des bijoux, des colliers. Autrefois, les empereurs avaient peur des voleurs. Ce cercueil est alors enterré simplement, puis 3 ans après, la famille ou une entreprise spécialisée va l’ouvrir, laver les os soigneusement à l’alcool de riz et les mettre dans cette petite tombe en béton. On brûle alors le cercueil de bois et tous les outils qu’il peut receler, puis on pose définitivement cette tombe sur la terre.
« Au Vietnam, on n’enterre pas ! A la mort de nos parents, on garde leur photo sur un autel dans la maison, et on pose leur tombe en béton dans la cour, dans la rizière. »
Soit c’est un prêtre catholique qui vient faire la prière, ou un bonze qui en agitant sa cloche va souhaiter un bon passage au défunt dans l’au-delà.
Les tombes sont posées côte à côte,
d’où l’expression de Chû. « Un cimetière, ce sont les os rangés »
La femme à
coté de son mari, puis ses enfants, puis les femmes de ses enfants, car au
Vietnam, une femme appartient pour l’éternité à la famille de son mari, les
filles non mariées qui se sont occupés de leurs parents seront à coté de
ceux-ci.
« Nourriture vietnamienne. Un des
plats populaires est l’œuf couvé avec le petit poussin à l’intérieur. On mange
aussi du rat sauvage dont la viande est très parfumée, ainsi que des serpents,
des scorpions. Dans le poulet, on mange tout, l’oreille, la langue, les ailes,
frits ils sont servis comme apéritifs »
« On a aussi des animaux sauvages, singes, buffles, éléphants, nombreux dans la jungle à la frontière du Laos. Il y a également des ours, mais les chinois en quête de médicaments les chassent. »
Le cobra et l’hippocampe séchés mis à macérer dans l’alcool de riz, sont censés donner de l’énergie à l’homme
Installation à l’Hôtel de Ninh Binh. De chaque coté de l’entrée posent deux magnifiques statues, dont un gros bouddha ventru en marbre.
Jeudi 5 Décembre 2019.
Tam Coc est un
des points de départ aux balades dans la Baie d’Halong terrestre. Dans les
rizières j’aperçois les femmes courbées qui, l’eau jusqu’aux mollets,
s’attellent à la tâche. Voici des buffles domestiqués à longues cornes, Pour
un paysan, cet animal représente une petite fortune, on en a besoin pour
labourer, travailler, charger des marchandises.
Dans les rizières, vivent fourmis, araignées, scorpions, serpents d’eau, et surtout des sangsues.
Tam-toc (10 kms au SO de Ninh Binh)
signifie « les trois grottes » Le paysage est fait de rochers
quartzites, pitons et cavernes, ici la mer en se retirant a laissé ces curieux
reliefs, la rivière Ngo Dong y déroule ses méandres sur 3 kms autour des pains
de sucre.
Autrefois les sampans étaient en bois, aujourd’hui ils sont en fer, plus faciles d’entretien. La baie d’Halong terrestre peut être découverte à vélos.
« Vous avez une barque pour deux, ces femmes qui vont ramer, pendant 90 mns, avec les pieds, portent toutes le chapeau conique. Sur le trajet, il y aura un photographe, la photo vous sera proposée à 25000 dongs (1€) »
Avec Cécile, j’aperçois des canards blancs barbotant parmi les fleurs de nénuphar rose, sur les rivages poussent des bananiers, du bambou. Ce site compte trois cavernes : Hang Ca, Hang Guia, Hang Cuio, il faut se baisser tant la cavité est basse.
C’est ici qu’une partie du film
« Indochine » a été tourné. Arrivée à une petite lagune,
l’embarcation se transforme d’un coup en échoppe flottante, dans ces
conditions, coincées sur l’eau, on n’a d’autre choix que de leur acheter
quelque chose !
Une allée bétonnée mène au cœur du village, voici deux tombes sculptées, Des garçonnets rentrent à vélo de l’école, un autre joue avec son chien.
Dans cette région, le bambou, est omniprésent, tandis qu’au Sud, on verra plutôt le palmier. Ici les typhons sont fréquents. Voici des pamplemousses, des pommes-cannelle, des bananiers, des figuiers, des ananas, des papayes.
C’est accompagnés
du chant du coq, des aboiements des chiens, que nous arrivons chez deux femmes
âgées. L’une est en train de chiquer du betel, mélange de noix d’arec et de
chaux, noix vendus sur les marchés, l’autre fait sa sieste dans un hamac.
Ces femmes ont 80 et 87 ans. Dans la chambre, une simple natte tressée sert de matelas, voici l’autel des ancêtres camouflé derrière un rideau de bambou. L’hiver, la maison est chauffée avec du bois. Dans la cour, j’aperçois une remise avec des outils de travail, un puits, le rustique coin toilette, ainsi qu’ une grande réserve d’eau, alimentée par la pluie.
Nous quittons ces charmantes dames. Dans chaque village, il y a un puits si profond qu’il ne s’assèche jamais.
Devant la maison communale on peut voir l’arbre sacré, le banian séculaire. Les femmes viennent s’y retrouver à l’ombre. C’est aussi le rendez-vous des amoureux.
La chèvre grillée est une des spécialités de la province de Ninh Binh. Le déjeuner se prend au Camelia Restaurant, de Ningh Binh.
Les conditions de travail du Vietnamien :
« Seulement 35% de la population a un travail rémunéré avec salaires et paiement d’une cotisation-assurance. Les autres travaillent au noir (rameuses, conducteurs de bici-taxis, marchands ambulants) On peut trouver du travail dans les usines chinoises et japonaises, mais si on a fait des études, on peut prétendre à des métiers comme architecte, ou guide.
Au Vietnam, les membres d’une même famille s’entraident. Mon père né en 1950 a perdu beaucoup de sa santé en combattant les Américains, il perçoit, comme vétéran de guerre une aide de l’état (2 500 000 dongs, soit 100 €). Aujourd’hui c’est à nous leurs enfants de les aider. Les temps ont changé, la vie s’est améliorée, je ne pense pas que lorsque je serais plus âgé, je devrais dépendre de mes enfants.
Chû distribue des galettes de riz, friandise inventée par Mr Cudó, originaire de la région que nous traversons.
Puis il nous raconte un épisode peu glorieux de notre histoire: L’Immigration forcée des Indochinois pendant la seconde guerre mondiale.
En 1939, le Service de la Main-d’œuvre indigène Coloniale, a obligé chaque famille à fournir un fils âgé d’au moins 18 ans, sous peine d’être jeté en prison, pour aider la « Mère Patrie » alors en danger. C’est ainsi que 20000 indochinois, arrivèrent par bateaux en France, enfermés dans des cales, ils ont été embauchés dans les usines, principalement les poudrières, pour remplacer nos hommes partis au front.
Dès l’été 1940,
les usines étant fermées par les Allemands, ils auraient dû retourner chez eux,
mais les liaisons maritimes étaient inexistantes. 1000
d’entre eux iront en Camargue pour récolter le sel et y cultiver du riz, dans
des conditions proches du bagne. Ce riz camarguais était de bien
mauvaise qualité, le Vietnamien avec sa connaissance ancestrale s’est mis à le
faire pousser, l’a amélioré, il fallait bien nourrir la France !
N’oubliez jamais que la bonne qualité du riz camarguais est due aux Indochinois ! En 1952, ils retournèrent au pays, à part quelques uns qui se marièrent et s’installèrent en France.
Un journaliste, Pierre Daum a publié un livre en 2009 sous le titre « Immigrés de force, les Indochinois en France » livre qui sera suivi d’une grande cérémonie organisée par le maire d’Arles pour rendre hommage à ces travailleurs étrangers.
La démographie : Chaque année, la population augmente trop rapidement d’un million, il est conseillé de ne pas avoir plus de deux enfants. Pour les fonctionnaires, c’est une obligation, sinon ils devront s’acquitter d’une amende.
La contraception : Dans les campagnes les dispensaires distribuent des préservatifs. L’avortement est très fréquent chez les jeunes étudiants « A cause du mode de vie occidental, les jeunes qui, sous prétexte d’étudier, ont ainsi échappé à la surveillance de leurs parents.. »
« A la campagne, le mariage dure deux jours, aujourd’hui, en ville, ça se fait comme chez vous, on choisit une seule date et on partage tous les frais, dont la location d’une salle. » Le divorce. Actuellement 1 couple sur 3 divorce (émancipation de la femme, violence, infidélité)
Les jours fériés. Une semaine pour la fête du Têt, le 2 Septembre : fête nationale, le 10 Mars : jour de la naissance du roi fondateur, le nouvel an occidental, le 1er Mai, le 30 Avril : fête de la libération du Sud qui marque la fin de la guerre.
C’est ainsi que
nous arrivons au marché nocturne de Ngoc Linh, à 70 kilomètres au Nord de
Vinh, ce marché est abrité sous un grand hangar, les femmes assises par terre
ou sur un petit tabouret, ont bien souvent qu’un morceau de tissu comme
étalage,
Chu nous parle maintenant des hôpitaux, des médecins. « Si mon fils est malade, je dois me lever dès 3 heures du matin pour faire la queue à l’hôpital, je prends un numéro d’attente, celle-ci peut durer des heures, L’hôpital reçoit beaucoup de monde, le médecin ne dispose que de quelques minutes par patient. Bien sûr, les urgences passent en priorité, dans chaque village on a une ambulance qui vient 24 heures/24 et tout de suite ! » Ouf !!!......
« Les médecins y gagnent un salaire de misère, aussi pour améliorer leurs revenus, ils ont parfois un cabinet privé, ou il est possible sur rendez-vous d’avoir une meilleure consultation.
Lorsqu’on lui demande si les frais de dentiste, par exemple, sont remboursés il répond que non, seuls les vaccins pour les enfants de moins de 6 ans le sont.
Nous rentrons dans la ville de Vinh, celle-ci à l’approcha de Noël est très illuminée ‘ « Nos Champs Elysées » dit Chû.
19h30, c’est enfin l’installation à l’hôtel.
Au menu du dîner, est prévu, entres-autres, du canard au caramel. La jeune serveuse, vêtue d’un très beau Aô Dài (longue robe) nous a fait un pliage serviettes, façon lotus,
Ce
sont sur ces mots que se termine la 1ère partie de ce voyage à travers le
Vietnam et les temples d’Angkor, j’espère que ce début de périple vous aura plu
et c'est tout naturellement que je vous invite à m’ accompagner dans ce 2ème
volet à la découverte, entres autres …… de merveilles classées Unesco telles
que la grotte Phong Nho, ou encore la vieille ville d’Hoï An, du tombeau Tu
Duc, de la citadelle de Hué…..
A tout de suite !
Suite, deuxième partie du reportage