Une des villes de la vallée inscrite sur la liste du patrimoine
en péril de l’Unesco. Ancienne capitale royale du XIV au XVIIème siècle, les chefs d'oeuvre monumentaux de la ville
sont innombrables, chacun plus attrayants les uns que les autres. Située
à 1400 m d’altitude elle a conservé un aspect médiéval avec ses rues pavées.
Une des ces belles demeures a été choisie par Bertolucci pour y tourner une
scène de son film « Little Buddha ». Les quartiers (tole)
s’articulent autour d’une place centrale avec un puits et des autels religieux. « Il y a quelque chose d'irréel dans
les édifices dans lesquels on se trouve. On a l'impression de figurer sur la
scène d'un théâtre, au milieu des décors. On s'attend à entendre un coup de
sifflet et à voir surgir des machinistes qui soudainement enlèveront ces palais
et ces temples fantastiques » Citation d’Alexandra David-Néel
célèbre grande exploratrice, dans un de ses livres : Au cœur des
Himalayas (Wikipédia) Longtemps appelée la « Cité des Dévots » elle a su
conserver son caractère religieux car tout y est régi par les dieux. Jusqu'au XVIe siècle,
Bhaktapur a dominé politiquement et économiquement tout le Népal et a maintenu
cette position jusqu'à la conquête gorkha en 1769. Depuis ce En 1970 a
été mis en œuvre un plan général de rénovations et de restaurations, rues
pavées, restauration des temples, écoulement des eaux, péage à l’entrée,
interdiction aux voitures d’y circuler... C’est une ville superbe, un bijou
avec ses monuments en brique rouge et toits de cuivre, ses vieilles façades en
bois sculpté, tous ces monuments sont regroupés sur des espaces exigus. Voici la description
de quelques uns :
Les
artisans sont installés tout autour de la place, travaillant la terre glaise,
actionnant leur tour de pierre ou proposant leurs oeuvres à la vente. Pas
de four, ici les poteries sont recouvertes de paille à laquelle on met le feu,
puis finissent de cuire dans la cendre.
La journée
se terminera par la visite d’une école de peinture : les « tangkhas » Il n’est pas
très tard, mais il commence à faire nuit, une quinzaine de kilomètres seulement
nous séparent de Katmandou et de notre hôtel, la circulation y est très dense,
nous roulons au pas et respirons à pleins poumons les gaz d’échappement,
Katmandou à la réputation d’être la ville la plus polluée d’Asie, selon un
rapport de la Banque asiatique de
développement (BAD). Demain nous
visiterons la ville de Swayambunath qui abrite le plus ancien stûpa de la
vallée ainsi que son temple appelé aussi Monkey Temple perché sur une colline
à deux kms de Katmandou. Bhaktapur : Point n° 3 carte itinéraire
(version imprimable)
temps, Bhaktapur a toujours constitué un monde à
part, avec une autarcie économique mais aussi une féroce indépendance.
La
plupart des personnes âgées ne comprennent pas le nepâlî, leur langue est le
newari, langue tibéto-birmane écrite depuis le douzième siècle qui était la
langue officielle du Népal jusqu'au XVIIIe siècle.
Sous la régence des Rânâ jusqu'en 1950, le néwar était interdit et même
actuellement il est en déclin constant. (Wikipédia)
Quelle
impression de calme et de tranquillité en arrivant dans cette ville ! il
n’y fait pas chaud, on ressent de l’air pur, pas de voitures, pas de gaz
d’échappements, pas de klaxons !!! En quelques instants on se retrouve
propulsés quelques siècles en arrière.
Mais la tranquillité cependant sera de courte
durée car dès les premiers pas, nous nous faisons accoster par des enfants et des
jeunes femmes, en quête de vendre leurs marchandises.
C’est pire qu’en Inde !...
là-bas les vendeurs avaient leur « coins » et s’y tenaient, ici à
Bhaktapur, ces jeunes filles très charmantes, souriantes et engageant du mieux
qu’elles le peuvent la conversation, vous accompagnent durant toute la visite
de la ville, le prix de leur camelote diminuant au fur et à mesure de l’avancée
de la visite, difficile dans ses conditions de se concentrer sur les maisons,
temples et monuments.
Nous gardons malgré tout un souvenir attendrissant de
cette dizaine de petites bonnes femmes, qui pour attirer notre attention nous
récitaient sans cesse les quelques phrases qu’elles devaient avoir appris par cœur,
toutefois sans en connaître le sens ce qui nous portait souvent à sourire.
Temple de Fasidega tout blanc,
domine le Durbar : perché sur une haute plate-forme de grès, de 6 niveaux
(animaux à tous les paliers, éléphants, lions...)
Temple de Nyatapola sur une
autre place : Taumadhi Pole. Au sommet d’un escalier très raide, bordé de
grosses statues, trône le temple à cinq toits superposés, édifié en 1708, ce
temple est le plus haut du Népal. Les statues représentent en bas, deux
lutteurs, puis deux éléphants, deux lions, deux griffons et enfin deux déesses,
chaque couple étant dix fois plus fort que celui de l’étage en dessous. Le temple est consacré à la déesse Siddhi
Laxmi.
A coté le
temple de Bhairav, très vénéré, dédié à la
déesse Shiva, gardé par deux lions-dragons à l’allure féroce. Ce fût le premier
construit sur cette place Sa base est rectangulaire, fait très rare pour un
temple
Une promenade dans les vieilles rues
de cette, oh combien sympathique ville, nous mène au Kumalé
(quartier des potiers) encore très vivant où les techniques de travail n’ont
guère changé depuis le Moyen-âge....... Un peu plus
loin, une vieille femme assise à même le sol, file de la laine avec son rouet,
elle redouble d’effort devant l’objectif, là une, deux...jeunes filles, portant
un bébé dans leur dos. Merci pour toutes ces belles photos d’un moment de votre
vie.
Temple de
Vatsala Durga. Son pinacle est agrémenté de carillons. L’escalier est orné de
statues d’animaux, à l'avant la cloche de Taleju.
Le palais royal : deux longs
bâtiments reliés par la porte d’or, chef d’œuvre de l ’orfèvrerie népalaise
représentant une déesse à quatre têtes, réalisée au XVIIème siècle en cuivre
doré.
Le palais
aux 55 fenêtres, le plus pur des bâtiments royaux. Il a été entièrement
reconstruit après le tremblement de terre de 1934. Fenêtres aux linteaux
finement sculptés et encastrés dans la brique. A partir du 2ème
étage une dentelle de bois qui forme une galerie de 55 fenêtres juxtaposées.
Le temple
de Pashupatinath, dédié à Shiva... le plus ancien, sa double toiture abrite une
belle collection de figures érotiques.
Tangkha : Chef d’œuvre
d’art religieux du bouddhisme ou de l’hindouisme, composé de broderies ou de
tissu peint, il peut être accroché au mur, il sert pour certains à la
méditation ou à l’invocation. La teneur de la plupart des Tangkhas est
principalement des images de Bouddha, mais porte aussi sur les coutumes
folkloriques, ils sont faits de couleurs vives et lumineuses. Le mot Tangkha
est dérivé d’un mot tibétain signifiant rouleau (wikipédia)
(version imprimable)