Dimanche 14 Janvier 2007: Ca a bien failli .....
Rendez-vous
à 6h30 aéroport de Roissy Charles de Gaulle pour un envol DELHI via LONDRES
à 9h2O. Nous y retrouvons les quelques personnes qui nous accompagneront durant
ces quinze jours. Une heure passe et au moment de faire enregistrer les
bagages, Sylvie notre accompagnatrice, vient nous trouver « On a un gros
souci » dit-elle, en effet il y a eu une mauvaise coordination entre les
différentes sous-traitances, et le règlement des billets d’avion ne figure pas
dans les dossiers de British Airways, les employées de la compagnie ne peuvent
donc pas délivrer les billets. Finalement après une heure de recherches et
d’appels téléphoniques, tout se termine bien, nous nous précipitons pour faire
enregistrer les quelques 60 bagages et passer les services de sécurité, l’avion
partira un peu en retard, mais nous partons c’est le principal. A la fin du
séjour, Sylvie nous confiera que la compagnie ne lui avait donné plus que cinq
minutes pour régler le problème, il ne nous serait restée qu’une
solution : retourner chez nous
LONDRES (aéroport de transit) Alors que nous pensions passer tranquillement les deux heures d’attente dans une salle de transit, hé bien non !!! il nous faudra faire la queue, passer une nouvelle fois la sécurité avec toutes les interdictions, et comme si cela ne suffisait pas, messieurs les Anglais nous font un petit cadeau : obligation d’embarquer avec qu’ UN seul bagage à main, ce qui nous pose problème ayant un sac bien rempli d’une main et la sacoche photo de l’autre. Tout en avançant dans la file nous trouvons la solution, Agnès une jeune fille du groupe avait un sac à dos qu’à moitié plein, et nous voilà enfin de l’autre coté de la barrière. Envol pour Delhi à 11h40 heure anglaise.
Le vol d’une
durée de 7h30 se passera sans problème, mais aussi sans un mot....
Explication : nos places à cause de la complication
à Roissy ont été prises les dernières, on a de ce fait bouché les trous, je me
retrouve entre deux jeunes hommes indiens qui bien évidemment ne m’ont pas
fait la conversation ce qui aurait
permis de passer un peu le temps.
Arrivée à DELHI à 1 heure du matin, (nous avons avançé nos montres de 5h30) passage de la douane avec enregistrement et tampon du passeport, enfin une heure sera nécessaire pour récupérer les valises. Premier contact avec la population indienne : les divers représentants des agences, pancarte en main, font une haie attendant leurs clients. Michra, notre guide local faisant partie de la caste des " brahmanes " (voir infos pratiques) est là ainsi que le petit bus de l’agence de voyages. Nous filons sur l’hôtel qui est à moins de 10 mns, le temps de décharger les bagages et de récupérer les clefs nous nous couchons à 3h25 espérant trouver un peu de repos, mais nous avons eu froid.
Hotel Westend Inn à DELHI, la chambre est sympa, bien meublée avec un lit de 180x200, du café dans un thermos, le frigo rempli. A la porte d’entrée un groom joliment habillé nous ouvre la porte.
Lundi 15 Janvier : de DELHI (point N° 1 carte itinéraire) à MANDAWA (Shekhawati) 250 kms environ
Pas de temps
à perdre...... le réveil sonne à 7h45 et dès 9 heures nous partons visiter
sommairement DELHI, inutile de vous dire que le sommeil fut long à venir, l’appel
à la prière du muezzin nous réveillera à 6h10...... vivement ce soir qu’on se
couche, mais
on n’en est pas là, loin s’en faut......
Première impression en parcourant les rues de la ville : de l’incrédulité en voyant la pauvreté et les conditions de vie des habitants, sur des kms et des kms, ce ne sont que petits monticules de terre, où sont érigées sommairement des cabanes recouvertes de tôles qui leur servent d’abri, quand ce ne sont pas des simples couvertures !! une épaisseur de papiers traîne partout, les bouses de vaches sont mises à sécher sur le bord des trottoirs, celles-ci leur servant de combustible. Ce qui nous a choqué également, c’est de voir tant d’hommes assis par terre à à jouer aux cartes ou à laisser passer le temps, tandis que les femmes font les gros travaux. Ce trajet se faisant en bus nous n'avons pas "à ce moment là" encore pris conscience de la réelle pauvreté du pays : mendiants, infirmes, bébés d'à peine quelques jours respirant les gaz d'échappement, vieux, vieilles ........ à plusieurs reprises Michra nous dira que c'est leur façon de vivre, oui peut-être !!..... sans doute même !!... Nous prenons aussi conscience de la circulation indienne, embouteillage permanent, exemple à ne pas suivre !! j’en parlerai plus longuement au fur et à mesure des pages. Michra nous apprend quelques mots de vocabulaire, mais nous retiendrons surtout Namaste (bonjour)
La mosquée de Jama Masjid : Droit pour appareils photos 10 roupies. Caméscope 100 roupies On enlève les chaussures.
C’est la plus grande mosquée de l’Inde (plus de 25000 fidèles) commencée en 1644 et achevée en 1658. On y accède en grimpant une volée de marches, de cette hauteur belle vue sur le « Chandni Chowk », immense bazar rempli de magasins divers.
Elle se compose d’une vaste
cour entourée de galeries, au
dessus de la salle de prière, trois dômes de marbre blanc strié de noir
tranchent sur le grès rouge du reste de l’édifice. L’imam se positionne
actuellement au milieu du dôme central. L’appel à la prière se fait à l’aide de
hauts-parleurs,
nous aurons d’ailleurs l’occasion de l’entendre.
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Aux quatre coins Lord Curzon a érigé des piliers de marbre blanc. Aujourd’hui, l’eau courante remplace les « rahat » de l’époque, tirés par des chameaux. Sa cour intérieure à ciel ouvert offre une vue imprenable sur le fort rouge (Réf GDR) |
Raj Ghât : en bordure de la rivière Yamuna. C’est ici que fut incinéré le Mahatma Gandhi, le 31 Janvier 1948. Les indiens défilent sans discontinuer pour rendre hommage au Père de la Nation et apôtre de la non violence . Le mémorial (Samadi) est constitué d'une plaque de marbre noir, orné de fleurs.
Le Raj Path, la plupart des bâtiments officiels du gouvernement
indien ouvrent sur cette impressionnante voie royale, à l’extrémité
ouest, le Rashtrapati Bhavan, inauguré en 1929 pour héberger
les vices-rois des Indes, il accueillit comme dernier hôte sous l’époque
coloniale Lord Mountbatten, qui accorda l’indépendance au pays le 14 août
1947. Actuellement c’est la résidence officielle du Président de la République
(M. Avul Pakir Jainulabdeen Abdul Kalam)
Interdiction de s’y stationner, notre chauffeur en fera deux fois le tour afin de nous permettre de l’immortaliser sur la pellicule.
Après déjeuner, nous reprenons la route avec toujours un spectacle permanent, que ce soit sur le bord ou sur la route elle-même, en effet, nous voyons beaucoup de charrettes remplies de ballots de pailles, traînées par des chameaux, rencontrons quelques vaches traversant paisiblement la chaussée, des femmes transportant des fagots sur leur têtes, ainsi que les fameux rickshaws, appelés tuc-tuc lorsqu’ils sont motorisés, et communément « pousse-pousse » dans le cas inverse.
Le
rickshaw : le conducteur est installé à l'avant sur une bicyclette
dont les haubans et la roue arrière sont remplacés par un châssis avec une
paire de roues latérales. Il pilote l'engin avec le guidon et les freins.
L'arrière reprend la conception d'un pousse-pousse, avec un siège ou une
banquette posée sur le châssis. On y est un peu à l'étroit, et il n'y a
pas de suspensions, c'est donc très inconfortable. Cette partie peut être
couverte d'une capote pour protéger
les passagers des intempéries. Quand il pleut, on ramène l'espèce de capote
arrière, mais comme elle n'est pas très haute, on est plié en deux, ce qui
ajoute à l'inconfort .Ces conducteurs de rickshaw sont parmi les travailleurs
les plus mal payés d'Inde. Ils sont usés très jeune par les journées
interminables de travail. Les vrais forçats de la route ce sont eux.
L’auto-rickshaw : la
partie avant est construite à partir d'une moto ou
d'un scooter. La plupart des auto-rickshaws sont équipés d'une carrosserie sans
portes avec pare-brise, protégeant ainsi le conducteur en plus des passagers
.Le conducteur manœuvre l'engin à l'aide d'un guidon possédant une poignée pour
les gaz et des freins, un peu comme sur une moto. La petite taille de
l'auto-rickshaw et l'adresse voire l'audace des pilotes, leur permet de se
faufiler partout. Leur secret : le klaxon, une condition de survie bruyante et
indispensable sur les routes indiennes, où ne prévaut qu'une seule loi : celle
du plus fort. Beaucoup de conducteurs de ces engins assurent une fonction de
taxi, et vivent de ce métier. (Source : textes de François
Schotte)
Arrivée à 22h30 à l’hôtel Mukundgarht Fort, distant d’environ 25O kms de Delhi. Un orchestre nous y accueille, un collier de fleurs (des œillets d’inde orange) nous est passé au cou. Pendant le dîner qui nous sera proposé dehors où nous ressentons une pointe de fraîcheur, nous nous détendrons devant un spectacle de marionnettes et de danses folkloriques.
Demain, Mandawa, petite ville
connue pour ses « havelis »