Pour aller directement au volet 2
11 petits diaporamas sont visibles, voir à la fin du récit...
Précisions importantes : Ce récit condensé ne comportera ni liens, ni situation, l’historique sera réduit au minimum, ceci afin de ne pas encombrer inutilement ce récit de voyage. Les personnes intéressées par ces renseignements les trouveront dans les rubriques concernées, rubriques beaucoup plus détaillées, avec anecdotes et impressions personnelles, rubriques également plus illustrées, repérables sur le site à partir du menu de gauche.
* 22 au 26 Juin 2006
Après une traversée rapide de l’Allemagne, sous une chaleur accablante, nous nous posons pour la nuit au Sud de Lieptizg, près d’un stade de football.
* Mardi 27 Juin
Après le passage de
la frontière Allemagne-Pologne à Franc Kurt sur Oder, nous faisons le plein de
gas oil : 3,95 zlotys le L (1,01€) Sur cette route frontalière on trouve un
peu partout des « Kantor » (bureaux de change).
La route qui mène à Poznan est en réfection, aussi dès que la A2 pointe son nez, nous la prenons, mais celle-ci est « platna » !! avec au bout de 4O kms, le premier péage : 11 zlotys.
Arrivée à Biskupin vers 20 h, ou un superbe parking nous accueille pour la nuit.
* Le port lacustre avec le petit bateau offre la possibilité de faire une promenade sur le lac d’environ 30 mns
* Un petit train touristique peut vous emmener jusqu’à Znin.
Le village a été partiellement reconstruit sur l’emplacement
exact d’ une péninsule de 190m/125m, avec un rempart de défense sur un côté, celui-ci
abritait en son sommet les défenseurs.
L’entrée était constituée d’un passage fermé avec une tour d’observation, en bois.
Les maisons en rondins
de bois sont couvertes de chaume, le plancher recouvert de pin. Il est supposé
que les animaux y vivaient l’hiver. Dans la salle principale, un grand lit de
planches pour la famille qui était composée en moyenne de 7 à 10 membres, des
étagères pour stocker les denrées alimentaires ainsi qu’une petite place en
argile pour faire du feu, cuire les repas.
Biskupin devait avoir environ 100 maisons, et entre 700 et
1000 habitants qui vivaient d’agriculture, d’élevage et de commerce.
La cité accueille en Septembre des milliers de touristes qui apprennent à façonner des récipients en argile, s’exercent au tir à l’arbalète, allument un feu, rempaillent une corbeille...A l’écart se trouvent trois bâtiments ayant servi de décor à la réalisation du film « Zagroda Wisza » tourné en 2002
Nuit sur place pour le simple coût de la visite : 5 zmotys.
Cette cité est inscrite au Patrimoine mondial de l’Unesco depuis 1997. En 1473 y naquit Copernic, le grand astronome. Elle est, grâce à la richesse de ses monuments, l’une des plus belles villes de Pologne.
® La « Rynek Staromiesky » (place du marché) magnifique place au centre de laquelle se trouve :
® L’Hôtel de Ville de la Vieille Ville, symbole de la richesse de cette ville commerçante, Ici s’arrêtaient les rois de Pologne de passage à Torun. Aujourd’hui il abrite le Musée régional. En face on peut voir la statue en bronze de Copernic.
® Le « Collège majeur » construit en 1907, il abrite aujourd’hui des instituts et des chaires de la faculté Philologique.
® La « Cour d’Artus » qui rassemblait la vie culturelle bourgeoise. L’impressionnant édifice de style néo-renaissance fut construit fin du XIXème siècle
® L’église jésuite, massive de style baroque tardif, du Saint Esprit, ce temple évangélique fut édifié milieu du XVIIIème siècle
Dans la nouvelle ville :
® L’église gothique St Jacques (début du XIVème siècle) basilique
à trois nefs, caractérisée par un clocher à double toiture. Elle fut administrée
tour à tour, par des cisterciens, bénédictines, devint temple protestant, puis re-bénédictines.
Le chœur contient un magnifique tableau de la Passion de la fin du XVème siècle.
® L’église gothique de la Sainte Vierge Marie : bâtiment de briques de 27 m de haut, construite au XIVè siècle, pour les moines-franciscains. Après sa restauration, l’église devint une église paroissiale.
® Eglise militaire Sainte-Catherine, style néo-classique (1897).
® La « Tour penchée » une des tours restantes des remparts. Construite première moitié du XIV è siècle, on y adapta des appartements au XIXème siècle. Son inclinaison est due à l’instabilité du terrain.
® Rue Kopernica, c’est dans l’une des deux maisons gothiques que Nicolas Copernic vit le jour Aujourd’hui c’est le Musée Nicolas Copernic.
Nous prenons la route en direction de la Mazurie (NE de la Pologne)
* Jeudi 29 Juin
Nous rencontrons quelques déconvenues pour nous alimenter en eau, les robinets des stations-essence ne coulent pas, aussi çà sera selon une vieille méthode qui a fait ses preuves : les cimetières….
Nous avons projeté de visiter le couvent de
Woojnowwo, qui est normalement ouvert, celui-ci abrite « les Vieux
croyants » orthodoxes qui désapprouvant les réformes de l’église orthodoxe
de Russie ont été mis à l’index, voir persécutés, mais celui-ci ne s’ouvrira pas.
Nous remontons vers le Nord, tout en longeant les nombreux lacs de cette région, et devrions atteindre la frontière lituanienne demain en fin de matinée.
* Vendredi 30 Juin
Passage frontière Pologne-Lituanie très rapide. Change à Veisiejai, 100€ = 342 litas. Nous avançons la montre d’une heure. Déjeuner sur l’un des nombreux coins pique-nique avec les.. moustiques !
Ce parc ouvert le 1er Avril 2001 se situe en pleine forêt au bord d’un lac, au sud de la Lituanie.
Entrée : 1O Litas – Caméra : 1O litas - Appareil photo : 5 litas
Son histoire : il retrace l’occupation de la Lituanie par l’armée soviétique avec notamment 86 statues des grands dignitaires ou de groupes de partisans ou résistants russes (Lénine, Staline, Kapsukas, etc…) certaines ont été déboulonnées et récupérées par un riche homme d’affaires, à la chute du régime en 199O.
Enormément visité, son ouverture donna lieu à une grande cérémonie officielle. Chaque année, y sont organisés des spectacles d’humour et de dérision. Ce lieu sert à toutes sortes de manifestations et sorties familiales.
Cet ancien mirador avec les hauts-parleurs qui diffusent la musique non-stop, et les rangées de fils barbelés servent à reproduire l’ambiance des camps.
Le musée est composé de plusieurs bâtiments en bois identiques à ceux construits dans les années 40-50. On y voit de nombreuses photographies et documents relatant l’histoire de la Lituanie pendant ses années sombres.
Et nous reprenons la route, avec cette fois, la halte nocturne au bord d’un lac.
* Samedi 1er Juillet
. ® Marché de Garlunai, ce gigantesque marché (120ha) est situé près de Vilnius. Créé à la fin des années 1980 lors de l’effondrement de l’Empire Soviétique, on y trouve toutes sortes de marchandises, principalement venues de Turquie.
Arrivée à Trakaï vers 11h30, nous trouvons à nous stationner sur le parking-bus, 2 litas l’heure.
® Entrée du château : 10 litas. Celui-ci se situe sur l’île de Galvé, au milieu d’un lac. Magnifique décor pour les mariages.
Son histoire : Construit en 1337. Lieu de visite des rois et délégations étrangères qui viennent y signer des traités internationaux. Il fut occupé en 1655. Après une somptueuse restauration il sert aujourd’hui de musée historique et ethnographique.
Les 5 et 6 juillet s’y déroule une fête moyenâgeuse.
Le village se compose de demeures en bois traditionnelles avec petits jardins, c’est ici que vit quelques membres de la communauté des Karaites (peuple juif et nomade Turque. Au centre se trouve la Kenesa, église jaune couverte d’un toit surmonté de clocheton. Brûlée en 1812, on y célèbre aujourd’hui les offices.
Nuit à Trakaï sur un parking différent, celui-ci, qui nous offre un splendide panorama.
● Dimanche 2 Juillet.
Nous arrivons à Vilnius, il est à peine 8 heures et dénichons un parking en plein centre, à l’ombre des grands murs, à parcmètre ??? n’y comprenant rien, nous mettons l lita et le ticket nous indique jusqu’au lundi 9 heures…..
® Palais présidentiel de style Empire. Napoléon y séjourna lors de la campagne de Russie. Cercle des officiers pendant l’ère soviétique, il devint Ambassade de France et depuis 1997, résidence du Président de Lituanie.
® l’Université ® L’église St Jean, construite en 1837, remaniée en baroque tardif, fermée par les
Soviétiques, elle devint entrepôt, puis rendue au culte en 1991 ® la rue Dominikonu, une des plus anciennes ® l’église du St Esprit et le monastère des
dominicains, massif au large dôme, construite au 16ème siècle,
redécoré en 1749, en style rococo
® Le quartier juif, avec L’église St Nicolas, du 14ème siècle et la
synagogue ® la porte Aurore, la seule porte restante de l’enceinte
de 1503, un étage a été rajouté à la
Renaissance, à l’intérieur a été construite une chapelle qui abrite un portrait
de la vierge sans enfant du 17ème siècle, c’est aujourd’hui un lieu
de pèlerinage
® L’église Ste Thérèse (1633) le style est baroque, l’intérieur rococo. ® L’église orthodoxe du St Esprit (1567) dont la coupole culmine à 49 mètres. Son monastère héberge quelques moines.
® La Société Philarmonique (1902) ® L’église Saint Casimir.
® L’ancien hôtel de ville (14ème siècle) reconstruit en 1799 dans un style néo-classique avec son portique aux colonnes doriques. D’abord théâtre, il accueille aujourd’hui des expos, des concerts et toutes sortes de réceptions.® L’église de la Très Sainte Mère de Dieu (14ème siècle) en style géorgien médiéval
® L’église Ste Anne, la plus belle, si belle que Napoléon songea à la démonter pour la ramener à Paris. Construite en 1495 en style gothique tardif. L’intérieur fut détruit par les soldats napoléoniens qui brulèrent le bois pour se réchauffer.
® L’église St Bernardin (16ème siècle) de style gothique. ® La statue d’ADAM MICKIEXICZ (1894) où eût lieu le premier rassemblement des dissidents au régime soviétique. ® La cathédrale, reconstruite en 1769 style néo-classique. Son portique à fronton est monumental. A l’intérieur onze chapelles, celle de St Casimir contient le sarcophage du roi (600 kg d’argent).
Nous montons au Mont Géniminas, au sommet une tour offre une vue panoramique sur Vilinus.
® L’église Saint-Pierre et St Paul, majestueuse, construite en 1668 pour fêter la libération de la ville, des Russes, sept ans auparavant. A l’intérieur ; 2000 statues et figures de stuc, le décor est exubérant, légendes, scènes religieuses, vertus, petites histoires… etc
® Le quartier d’Usupus, l’une des plus vieilles
banlieues de Vilnius, fut négligé durant l’ère soviétique, les maisons se sont
dégradées. Devenu aujourd’hui refuge des artistes et marginaux.
Le 1er Avril 2000, une poignée d’habitants décidèrent de fonder la république d’Uzupis avec une constitution de 41 articles assez humoristiques. Aujourd’hui, cette république est jumelée avec la commune de Montmartre. Une pancarte indique l’entrée de cette république miniature ou il y a tout de même un président, un maire, un évêque, un ambassadeur à Moscou et une petite armée de 12 membres.
· Lundi 3 Juillet. Arrêt en bordure de la A1, à l’église orthodoxe de Vievis, isolée au milieu des champs
® Colline des Croix. Celle-ci se situe quelques kilomètres à droite après Siaulai. Ce lieu sacré domine les champs. C’est après la rébellion de 1831, réprimée dans le sang par la Russie Tsariste, que furent dressées les premières centaines de croix, pour honorer les morts et à la mémoire des déportés. Détruites par les soldats soviétiques à coup de bulldozers, les Lituaniens les replantaient la nuit.
Aujourd’hui, ce sont au moins 5 millions de croix, de tous style, en bois, en fer, en provenance du monde entier qui se dressent sur ce petit monticule de terre. Le pape Jean-Paul II y est venu en pèlerinage en Septembre 1993.
Passage rapide de la frontière Lituanie-Lettonie vers 16h, mais impossible pour l’instant de trouver à changer de l’argent.
Nous trouvons à nous stationner à l’ombre de grands eucalyptus, à quelques mètres du parking du château.
® Chateau de Rundale. Entrée : 2,50 litas. Ouvert de 10h à 19h. Ouf ! l’employée accepte nos litas lituaniens. Il est possible de visiter seulement les jardins. Le château fut construit vers 1740 en art baroque et rococo, comme résidence d’été du duc de Courlande, alors amant de l’impératrice russe Anna Yoanovna. Aujourd’hui c’est devenu un musée avec 48 salles à visiter : meubles, fresques poêles prussiens en faïence, portraits…. Durant la 1ère guerre mondiale, l’armée allemande y avait installé son QG. Dans les temps soviétiques, quelques pièces firent fonction de greniers à grains, d’autres servirent d’école.
Le complexe comprend le palais, avec une cour intérieure, les écuries, la grande cour, le parc avec ses jardins à la française entouré dun canal. Derrière celui-ci, il y avait un terrain de chasse.
* Mardi 4 Juillet. Chacun des trois pays a sa propre monnaie, non utilisable chez leurs deux voisins. Nous tombons sur un automate, pas facile ! enfin nous voici en possession de quelques lats. 1€ = 0,68 lats. Prix du gas-oil, 61,8 lats.
® Le Mémorial de Salaspils, est très difficile à trouver.
Il se situe en bordure de la A 2 entre Salaspils et Riga.
Entrée libre. Erigé en 1967 sur un terrain de 25 ha. sur l’emplacement du camp de concentration nazi, par les russes pour honorer leurs morts. Un énorme mur symbolise la fronière entre la vie et la mort. 7 grandes statues évoquent la douleur, mais aussi l’esprit de défi et résistance.
Il se situe environ à 40
kms du mémorial, au milieu d’un parc naturel. Parking : 5,50 lats. Droit d’entrée :
2 lats. Nous parcourons les sentiers ombragés en passant devant « la tombe
mémorial de la rose de Turaïda » qui fait l’objet d’une légende.
Résumé bref de cette légende. En 1601 une petite fille Maïjaqui, survivante d’ une cruelle bataille, fut élevée au château et tomba amoureux du jardinier Victor. Mais un autre homme jaloux l’attira dans un traquenard, l’assassinat, puis se pendit. Victor un temps soupçonné, enterra sa fiancée dans le parc du château et y planta un tilleul. Aujourd’hui les amoureux y mettent des fleurs.
Faits véridiques inscrits dans les écrits des documents découverts deux siècles plus tard.
® L’église luthérienne ® Les restes du château médiéval, qui abrite aujourd’hui un petit musée ® Un haras ® Une ferme avec quelques animaux domestiques ® Le Fokl Song Park, parc vallonné où l’on trouve des statues de pierre, représentant un penseur, des femmes, des couples, etc…
Nous décidons de
rejoindre Rŏuge, joli village estonien
entouré de plusieurs lacs. Nous passons la frontière Lettonie-Estonie à Abe,
village complètement perdu où le poste frontière se compose uniquement d’une
maisonnette.
Pause nuit sur le parking du lac.
* Mercredi 5
Juillet.
Après la découverte rapide du village de Rŏuge, nous nous rendons à Suur Munamägi, le point le plus haut des Pays Baltes (318m) Une tour d’observation de 29 m y a été construite.
Tarif : 30 couronnes par les escaliers et 60 K si on utilise l’ascenceur, entrées que nous avons réglé en monnaie lettonne, n’ayant pas encore trouvé de banque. Finalement c’est à Veru, sur un automate que nous arrivons enfin à faire du change. 1€ = 15,4 couronnes. Prix du gas-oil 14,60 Kouronnes.
Nous nous dirigeons maintenant sur les rives du Lac Peipsi, celui-ci est frontalier avec la Russie. Les villages qui jalonnent sa rive Ouest sont des villages de « Vieux Croyants » Nous visitons à pied Varjna, le plus au Sud, accessible au bout de 8 kms de piste. Un homme nous raconte (en estonien) que les Russes les surveillaient depuis l’autre rive….
Lors de notre balade, nous voyons d’immenses champs d’oignons, une des principales ressources de ces habitants.
Le village des vieux croyants n’a qu’une rue. Ces villages sont apparus dans l’empire des tsars au milieu du 17ème siècle, lorsque une partie de la population russe s’opposa aux réformes liturgiques. Ces gens persécutés fuirent et se regroupèrent dans des villages à l’écart en formant des communautés. A la fin 17ème, huit mille Vieux Croyants s’installèrent ainsi le long des côtes occidentales du lac Peipsi.
Un peu plus loin, nous trouvons les rochers rouges de Kallaste. Cette roche de 8 m de haut a été formée il y a 350 millions d’années quand la mer d’Estonie était chaude et peu profonde. La falaise est un sanctuaire d’oiseaux.
En remontant toujours vers le Nord nous rejoignons le couvent de Puhtitsa à Rumemäe
Ce couvent construit
sur l’emplacement d’un monticule estonien sacré depuis l’apparition au 16ème
siècle de la Vierge Marie, est habité par des nonnes qui se répartissent les taches
(peinture, jardinage, cuisine, récolte du bois, etc..) est ouvert jusqu’à 21h.
En ce moment une messe est dite dans la cathédrale, les fidèles n’en finissent pas de faire génuflexion et signe de croix. Enfin nous y entrons.
Le couvent comprend une cathédrale surmontée de 5 dômes vert en forme d’ognon, mais aussi une école, un hôpital, une poste, un centre Internet, c’est une véritable petite ville. Petite ferme de 20 ha avec quelques animaux : 30 vaches et 8 chevaux.
Nous passons la nuit sur le parking du couvent.
*
Jeudi 6 Juillet.
Avec une tenue décente, nous nous promenons autour des maisons, du cimetière, des jardins. Un panneau d’interdiction nous invite à rester dans les limites de leur intimité. Lors de notre déambulation, nous sommes impressionnés par le coté gestuel de cette religion : baise main au patriarche, signe de croix devant chaque croix présente dans l’enceinte du couvent, génuflexion à chaque passage devant l’icône de la Vierge.
Ce matin, une chaîne y interdit l’accès ; coup de chance de l’avoir visitée tard hier soir.
Nous continuons notre progression vers le Nord pour rejoindre le golfe de Finlande.
Visite d’un cimetière dédié aux
soldats allemands tombés pendant la guerre 40-45. A l’emplacement du château de
Toila, détruit pendant cette guerre, il reste quelques fragments de ruines, les
jardins et des escaliers formant terrasse.
Valaste est connu surtout pour sa chute d’eau de 20 mètres. Après avoir emprunté un escalier en spirale, une passerelle au-dessus de cette dernière permet de l’apprécier. Dans les barreaux de l’escalier, sont posés des cadenas avec noms et date.
Ville située sur le bord du golfe de Finlande. On y visite le château antique (1226) Ce château a été la propriété de monarchies puissantes (suédoises, polonaises, danoises et russes)
Ce château a été à la fin du 16ème siècle très endommagé par une succession de batailles impitoyables. Une pièce est consacrée à des documents retraçant son histoire, aux habits de croisés, des armures. Voici maintenant la chambre des tortures, une chapelle, une cave à vin, une auberge…
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Dans la cour, différents objets retracent les conditions de l’époque (pilori qui punaisait la prostitution l’ivrognerie, le manquement aux devoirs religieux) une catapulte, la copie d’un canon, un livre de bois racontant l’histoire du château.
Depuis les remparts, une tour permet de monter au sommet du château. Pour 45 €, il est proposé une journée-tournoi (visite accompagnée d’une guide en costume - dégustation de liqueur forte - possibilité de s’adonner à la poterie et autres activités médiévales -gouter à un morceau de porc rôti à la broche – tournoi de chevalier – dégustation de vin à la cave – repas médiéval.
Pas loin de là, une immense sculpture représente un taureau, le symbole de la ville de Rakvere, cette statue fut inaugurée le 15 Juin 2002, sur le granit sont écris les noms des donateurs et de ceux qui ont marqué l’histoire de la ville. Hauteur 3,5m, hauteur 7 mètres, poids 7000 kilos.
Pause nocturne au manoir de Palmse.
* Vendredi 7 Juillet.
Horaires du manoir : 10 à 19h. Prix d’entrée : 40 Kouronnes.
Dans le parc, les
jardins donnent sur un petit lac, en longeant les berges, nous admirons le
petit kiosque posé sur pilotis.
Le manoir date de 1287. Tout d’abord propriété de la famille Pahlens, il fut ensuite utilisé par les solats. Depuis le printemps 2002 ; le manoir appartient à la fondation « Musées de Virumaa »
Magnifiquement restauré, il y a une exposition de vieilles voitures, d’anciens
traineaux.
Au rez de chaussée : le vestiaire – la chambre d’invités – le salon gris – le hall – la salle à manger – le bureau de la baronne – le salon bleu – le bureau du baron avec des gravures de Rome sur les murs.
Au premier – le salon pourpre avec une chaudière rococo posée sur des pattes de lion en bois – le salon rococo – chambre à coucher – le bureau du général (mobilier de styule classique russe) – le fumoir – le vestibule
La cave : une cuisine avec une veille cheminée et un ancêtre du gril – le fumoir (ces pièces étaient à la mode à la fin du 19ème) – la salle de chasse – la chambre du fantôme – la cave à vin (dégustation offerte)
Les marais se situent sur la route de Loksa. Il y a été aménagé un circuit pédestre en boucle de 3,5kms sur des caillebotis, planches accessibles à 1 km environ de l’entrée. A 2,5 kms du départ, on peut monter à la tour d’observation et admirer les petits lacs et les marais. Ces planches font 70 cms de large, pas question de poser le pied à côté, car c’est vraiment très marécageux !
Nous prenons alors la route pour Talinn. Pause nocturne sur un parking près du centre (rue Tuuri) payant de 17h30 à 19h30. Coût : 30 Kouronnes.
Ce sont sur ces mots que se termine la 1ère partie de ce voyage en terre baltes, nous espèrons que ce périple vous aura plu et c’est tout naturellement que nous vous invotons à nous accompagner dans ce 2ème volet à la découverte entres autres… de Tallin, capitale estonienne, inscrite au Patrimoine de l’Unesco, l’île de Saaremaa, Riga,la capitale lettonnienne, les écluses du canal d’Augustow, la ville sainte de Czestochowa, la mine de sel de Wielicska.