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       ð Jeudi 2 Septembre 2010.

     Ouf ! nous venons de passer une nuit tranquille à Lauterbrunnen sur un parking.... interdit de nuit, celui des chutes l’était également ! ….. 

     Quelles belles images au lever du jour, le soleil sur les blancs sommets du massif de la Jungfrau.

    



 

          Un grand panneau  présentant les chutes se trouve près du  parking gratuit à environ 500 m de l’entrée. Elles ouvrent à 8h30. L’employé semble heureux de nous faire savoir qu’on est ses premiers clients, ce qui sera parfait pour les photos…. Tarifs 11 FRS.   (Point N° 5)

          L’Unesco a déclaré la région de la Jungfrau territoire du patrimoine mondial de l’Unesco.

 

    è Les chutes de Trümmelbach sont des cascades glaciaires souterraines, qui regroupent l’ensemble des eaux de fonte des glaciers de l’Eiger, du Monch et la Jungfrau, leur particularité est de se trouver à l’intérieur de la montagne. Leur débit, variable selon l’heure de la journée et les saisons, peut atteindre 20000 litres d’eau à la seconde et charrier plus de 20000 tonnes de cailloux par année.

     Vous savez d’où vient ce nom de Trümmelbach ? non ! rassurez vous, moi non plus, du moins pas avant d’avoir cherché  Trümmel signifie « roulement de tambour » nom donné par les habitants des environs à cause du bruit sourd provenant de la gorge (les cascades en se fracassant sur les roches polies et en charriant des tonnes de cailloux font un fracas assourdissant)

     Depuis que des escaliers et des passerelles ont été aménagés après la découverte du site en 1877, les gorges peuvent être parcourues sur 300 mètres. La différence d’altitude entre la plus basse et la plus haute est de 140 mètres. De l’entrée, un ascenseur construit en 1913 dans le roc, vous mène à la première chute.

     Des galeries, des tunnels, des escaliers et des plateformes vous mènent aux chutes supérieures, celles-ci sont parfois si étroites que l’éclairage électrique doit y être maintenu en permanence, l’une d’elle est mise en valeur par les projecteurs bleus et jaunes. Des ouvertures sont aménagées dans les rochers, permettant de suivre le cours de la rivière dans sa descente tumultueuse.

 

     Les plateformes permettent d’avoir de très beaux points de vue sur les différentes cascades. Là, à un endroit où le passage est plus large, un petit lac souterrain s’est formé, les roches y sont lisses,  la lumière bleutée des projecteurs donne une ambiance surréaliste.

     Vous avez la possibilité de reprendre l’ascenseur, mais vous ne verrez pas les chutes inférieures, même si elles sont moins impressionnantes elles valent amplement qu’on les visite. Dans ces chutes, le Trümmelbach bondit et tourbillonne, se fraye un passage à travers une succession de gigantesques marmites d’érosion.

 

    

     Cette jolie visite terminée, nous remontons sur Interlaken et prenons à droite la direction de Meiringen.

     Déjeuner sur le parking de la chute du Reichenbach, il commence à faire bien chaud ! (point N° 6)

                   

       Cette chute n’est accessible qu’à partir d’un funiculaire, qui a observé la pause déjeuner syndicale…   Ce funiculaire a été inauguré en 1899, des répliques fidèles des deux voitures d’époques en bois ont été reconstruites en 1999, tout en étant désormais à la pointe de la technique, il n’a rien perdu de son charme rétro.

     Ticket cumulé avec la visite des gorges d’Aar : 13 FRS. Durée du parcours : 7 minutes – Dénivelé : 244 mètres.

     La voie de 714 m de long, cheminant tantôt sur les berges, tantôt sur des ponts, longe sur toute sa longueur les eaux bouillonnantes du Reichenbach jusqu’à l’imposante chute supérieure de 120 mètres que l’on peut admirer depuis la terrasse panoramique de la station.

Les chutes impressionnèrent fortement Conan Doyle qui choisit d’y faire mourir son héros, le fameux détective Sherlock Holmes, précipité dans le vide par son ennemi juré, le professeur Moriarty,  une étoile blanche y marque l’endroit.

     Les guides disent «  un chemin forestier bien praticable mène en 20 mns à trois terrasses d’où l’on à une vue impressionnantes sur les chutes imposantes » Toujours partante  je m’y lance, mais les guides ont oublié de préciser que ce chemin « bien praticable » n’était qu’escaliers métalliques, parcours aménagés, marches de rondins à travers un petit bois, bref ! je n’ai pas réussi à les compter, devant répondre aux nombreux touristes qui me saluaient, mais je les estime à entre 300 et 400, un bon coup de sueur…

      La récompense de mes multiples efforts fut au sommet, dommage que les photos n’arrivent pas à refléter dans son intégralité ce superbe panorama.

        16heures. Les gorges de l’Aar sont tout près, quelques kilomètres après Meiringen. L’accès se fait par une grande allée ombragée.

            Lien d’informations  sur ces gorges, avec la possibilité de télécharger le plan et les horaires du train.     Il y a deux entrées, nous y pénétrons par l’entrée Ouest.  (point N° 7)

     Les gorges de l’Aar sont l’une des curiosités naturelles les plus populaires de l’Oberland bernois, pendant des millénaires, le fleuve s’est creusé un lit profond dans la roche calcaire.

     Visitables depuis la fin du 19ème siècle, les gorges peuvent être traversées à pied sans peine et sans danger grâce à l’aménagement de passerelles et de tunnels sur une longueur de 1400m. Au bout la sortie (ou l’entrée !) Est.

        De cette entrée, Nous arrivons presque immédiatement dans la partie la plus étranglée des gorges, dont les parois, sont tantôt rigoureusement verticales, tantôt polies par le travail de l’érosion.

     Particulièrement impressionnantes avec une profondeur allant jusqu’à 200 mètres et une largeur d’a peine plus d’un mètre à l’endroit le plus étroit.

  

     Une fois sortis de ce défilé spectaculaire, vous avez alors la possibilité de prendre la ligne régulière du train Innertkirchen-Meiringen, train qui en 2 minutes vous ramènera à votre parking. Prix du ticket : 9 FRS. (fréquence toutes les 30 minutes), mais ces gorges nous ont tellement plu  qu’on décide de faire demi-tour (avant d’emprunter le tourniquet de sortie  sinon c’est f..u ! )  et de refaire tranquillement le chemin en sens inverse, histoire de les ré-admirer une seconde fois.

     

       

        Elles sont différentes de celles du Trümmelbach, celles-ci ne sont pas souterraines, le trajet se fait sans dénivelé. Je conseille vivement de découvrir les deux

        Il est 17h30. Nous quittons provisoirement la région de Meiringen, prenons au nord la direction de Luzerne et redescendons vers Engelberg (60 kms)  projetant  le lendemain de monter en téléphérique au sommet du mont Titlis (3020m) et de découvrir le superbe lac glaciaire de Trübsee.

     Oui, oui ! on sait qu’il est interdit de dormir sur les parkings des sites touristiques …  aussi nous nous arrêtons 1O km avant Engelberg, a Grunenwald,  minuscule village qui a le bon goût de posséder un parking de gare, parking de gravier entouré d’arbres et de prés à l’infini, les sommets enneigés en toile de fond, que demander de mieux !  Deux adolescentes, voulant nous impressionner probablement, tourneront avec leur cheval et leur carriole autour de l’ensemble des véhicules pendant près d’une heure.  Image malgré tout sympa.   Toujours seuls !

 

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